Zef Dorvin

Bonjour à tous !
Cela fait pas mal de temps que je regarde un peu les messages postés sur swlrpg (depuis sa réouverture en fait ^^). J'attendais donc l'ouverture des inscriptions pour les nouveaux joueurs, et c'est comme ça que j'ai vu un joueur (souhaitant jouer "une sorte de joker", poster une question similaire à celle que je me posais). On lui a répondu de poster son inscription sur ce forum, en attendant. C'est ce que je fais donc aujourd'hui
Voici donc ma fiche

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Nom et prénom du personnage: Zef Dorvin

Race: Togorien

Planète de départ (où vous prévoyez d'habiter): Coruscant

Métier envisagé: Chasseur de prime - collectionneur de trophées

Histoire Passée:
Zef Dorvin…. Dorvin… voilà un nom bien connu d’un des petits villages du nord de Togoria.

Togoria était une planète très verdoyante. On y trouvait des savanes, des forêts denses, des grands canyons, des lacs, des océans, mais aussi quelques marécages. La faune et la flore y était donc très présente. C’était un lieu parfait, un véritable paradis pour les togoriens, seule race « intelligente » de la planète.
Ces derniers vivaient en osmose exemplaire avec les Mosgoth, sortes de reptiles volants, ayant une force physique impressionnante, et étant très résistants. Les togoriens avaient « domptés » les Mosgoth, lorsqu’ils réalisèrent qu’ils avaient un ennemi commun : les Lyphons. Ces derniers étaient également des reptiles volants. Ils dévoraient les œufs des Mosgoth, les Mosgoth eux-mêmes, mais aussi les Togoriens. En s’alliant, les Mosgoth et les Togoriens pouvaient échapper aux Lyphons.

Acte Premier : La naissance sur Togoria

C’est donc dans ce monde de tous les dangers, mais aussi de tous les plaisir, que naquit Zef Dorvin… sa mère avait réussi à accoucher sans aucune difficulté, et l’enfant avait l’air en bonne santé. Déjà agité, mais en bonne santé.
La mère de Zef était l’une des membres les plus importantes du village, si ce n’est la plus influente. Tout le monde connaissait son nom, et la naissance du rejeton ne passa pas inaperçue. Malheureusement, c’était un mâle. Il ne pourrait donc pas occuper une place importante au village. Il devrait se contenter d’une vie de chasseur… un échec pour sa mère.
C’est sans aucun doute ce qui fit que qu’elle fut toujours dure et distante avec son fils. Elle ne lui montra jamais aucune marque d’affection, mais lui transmis tout de même énormément de son savoir, de sa culture, et de son ambition. C’était la seule personne que Zef respectait, la seule en qui il avait une profonde considération, un profond sentiment de soumission. Et, cela n’est pas peu dire en ce qui concerne le Togorien. En effet, celui-ci avait dès son plus jeune âge, été un enfant difficile. Il faisait fi de toutes les coutumes, de toutes les règles que son peuple lui imposait. Il ne respectait rien ni personne, c’était un impulsif né, et par-dessous tout, il méprisait les autres. Il détestait apprendre, et pensait tout savoir.
Seule sa mère était capable de lui inculquer certaines règles, et encore, seulement en apparence. Zef s’écrasait devant elle, mais il campait sur ses positions, dès qu’il n’était plus en sa présence.
Le père de Zef, lui, n’avait aucune influence sur son fils, aucune autorité. Il ne représentait pas grand-chose de plus qu’un membre du groupe pour le togorien. Il l’écoutait de tant à autres, mais son père n’ayant aucune compétence exceptionnelle en matière de chasse, il n’avait pas grâce aux yeux de Zef. Ce dernier préférait « écouter » les chasseurs plus renommés, pour le peu de fois où ça se produisait.

Mais, malgré cela, malgré le fait qu’il soit aussi difficile, il faisait la fierté de sa famille. Déjà, parce que ce trait de caractère était assez fréquent, et même naturel chez un Togorien (même si chez Zef, il était plus que prononcé), mais également parce qu’au fil du temps, il est devenu l’un des chasseurs les plus éminents de Togoria.
Zef détestait apprendre, certes, mais lorsqu’il apprenait, il apprenait vite, très vite. Il n’avait eu besoin que de quelques années pour comprendre tous les rouages de la chasse en groupe et en solitaire. Sous l’impulsion de sa mère, il eut très rapidement à cœur de se distinguer des autres membres du groupe de chasseur. Très jeune, il se fabriqua un sabre togorien, à moitié conforme aux instructions de son père. En effet, la base du sabre togorien était la même pour tous les membres de la tribu. Cela, le togorien ne pouvait y échapper et était obligé de s’y conformer un minimum. Mais, comme chaque Togorien, Zef avait le droit de décorer son sabre comme il le souhaitait. Chaque sabre togorien était en effet une petite œuvre d’art. Chacun mesurait environ un mètre de long (ce qui pouvait s’apparenter à une sorte de couteau long pour les togoriens), mais était différent. Chaque Togorien devait se conformer à la « base » du clan, puis, ajouter quelques touches personnelles à son sabre. Certains sabres pouvaient même infliger des chocs électriques au contact d’une proie, ou de nombreuses autres propriétés. Zef s’amusait d’ailleurs à « modifier » et à décorer ce sabre presque tous les soirs. Il était très imbu de sa personne, et prenait à cœur de finir parfaitement ce qu’il commençait. Cette recherche presque maladive de l’idéal le poussait à s’améliorer continuellement dans tous les domaines. Il aida donc très vite les autres mâles, à bord de son Mosgoth : au départ en servant d’appât, et en obéissant aux ordres, puis tout naturellement, en devenant le maître d’œuvre de nombreux plans. Chaque chasse sous sa direction était synonyme de réussite. Les chasseurs étaient fier de le suivre, fier de suivre un trappeur aussi doué.
Zef était donc voué à un destin de chasseur exceptionnel. Il aurait pu devenir même bien plus… pourquoi pas le margrave de Togoria. C’était le doux rêve que caressait Zef dans sa folie.

Car oui, malgré tout le génie dont le Togorien pouvait faire preuve dans ses plans, malgré son sens inné de la chasse, une folie l’habitait, et l’habite encore.
Les mâles togoriens aiment la chasse, mais pour Zef, la chasse n’était pas une obligation, ni un devoir, elle était tout simplement une passion. Il prenait plaisir à tuer, à collectionner de nombreux trophées de chasse. Au fil des années, aucune créature ne manqua à l’incroyable palmarès du Togorien. Aucune ? Non, pas tout à fait… jamais Zef n’avait tenté de chasser un lyphon. Ces terribles prédateurs, craints par les Mosgoth et par les togoriens eux-mêmes, avaient toujours été l’un des objectifs suprême du jeune chasseur. Depuis qu’il eut vu ces créatures, il n’eut de cesse que de vouloir en tuer une, de la dépecer, et de la ramener à son village natal. Il deviendrait ainsi l’un des premiers togoriens, si ce n’est le premier, à tuer un lyphon. Cette nouvelle se répandrait alors dans tout Togoria, et sa notoriété serait alors incommensurable. Et au final, il deviendrait certainement margrave.

Acte Deuxième : La mort d’un rêve

Ce plan, en apparence si parfait négligeait cependant un seul détail… mais un détail de taille : la créature dont il était question. Aucun plan de chasse n’avait jamais été mis en place contre une telle créature, jamais elle n’avait été chassée, jamais les togoriens n’avaient osé se retourner contre elle. Jusque là, ils n’avaient cherché qu’à lui échapper chaque fois qu’il le fallait.
Malgré cela, Zef était certain de réussir, certain de réaliser ce qu’il désirait. Il le sentait au fond de ses tripes. Ca avait toujours été le cas. Pourquoi cela serait-il différent pour une simple bestiole ?

Zef informa donc les membres du clan de sa décision. Leur réaction fut divisée entre peur, et admiration. Admiration pour ce Togorien qui était le premier à oser une telle entreprise (du moins, à leur connaissance), mais peur, concernant la créature dont il était question, et pour la menace qu’elle représentait. Malgré cela, ils vouaient une confiance sans borne en Zef, qui n’avait jusque là, jamais faillit.

La chasse s’organisa. Zef, qui avait eut le temps pendant toutes ces années, de peaufiner son plan, ne pris pas le temps de demander de conseil à qui que ce soit… ni à sa mère, et encore moins à son père. Son imperfection était impossible. Il ordonna donc le départ très peu de temps après avoir obtenu l’assurance de la participation des autres chasseurs… de tous les chasseurs.

Le soir de l’attaque, le ciel s’était assombri, et la terre fut très rapidement imbibée d’eau. La pluie était battante, et au vu des évènements futurs, elle était certainement signe de mauvais augure. Après une journée de survol des nombreuses forêts et lacs de la région, les chasseurs se trouvèrent enfin au dessus de l’une de ces créatures monstrueuses, tout près d’un canyon. Elle était en train de dévorer un gibier devenu méconnaissable. A sa taille, il sembla que c’était une femelle.
Chaque chasseur chevauchait son Mosgoth, et attendait un ordre de Zef. Celui-ci ne se fit pas prier, et ordonna immédiatement la mise à exécution du plan.
Il avait déjà pris le temps d’expliquer son plan à l’avance. Chaque chasseur l’avait parfaitement en tête. Ce dernier consistait à former plusieurs binômes. Chaque membre du binôme tenait un bout d’une liane. Le but était d’enrouler cette liane autour des pattes de la créature, pour la faire vaciller et ainsi être en position dominante. Malgré le poids et la force physique des lyphons, Zef ne doutait pas de la réussite de son plan. Ce dernier avait beau être relativement simple, il bénéficiait d’un effet de surprise. Surtout vis -à-vis d’une telle créature, qui n’avait surement jamais eu l’occasion d’être attaquée et qui était en plein repas.
Aussitôt l’ordre donné par le Togorien, les chasseurs rejoignirent chacun leur binôme, et se partagèrent chaque bout de leurs lianes. Mais, ils n’eurent pas le temps d’aller plus loin.
Zef et les autres entendirent un cri strident qui paraissait loin et pourtant si près. Dans un éclair aveuglant, une terrible créature sortie tous droit des enfers fonça sur eux. Un des chasseurs fut happé au vol, laissant son Mosgoth sans cavalier. Le togorien se rendit immédiatement compte de son erreur : il n’avait même pas pensé à la possibilité que pouvait représenter la présence d’un autre lyphon (certainement le mâle). Cette erreur était aussi incompréhensible qu’inacceptable concernant un chasseur tel que lui. Elle était plus que grossière.
Bien entendu, le deuxième lyphon ne tarda pas à être alerté. Il laissa son repas, et décolla vers les chasseurs. Ces derniers étaient pris au piège, ils n’avaient nulle part où se cacher, nulle part où fuir. Ils ne manquaient certes pas de courage, mais ils ne valaient déjà pas grand-chose face à un lyphon, alors contre deux…
Malgré cela, Zef les mena à leur dernière bataille…à leur mort. Ils ne pouvaient plus appliquer le plan du Togorien. Mais celui-ci eu l’idée de faire de même que ce qui était prévu pour les pattes, mais cette fois pour les ailes. Les Togoriens, rassemblèrent tout leur courage, et tentèrent tant bien que mal d’ « attacher » les ailes des créatures pour les faire dégringoler. Evidemment, ils ne purent rien face à de tels monstres : en quelques minutes, la moitié du clan fut déchiquetée, dévorée, happée par les créatures, dans un vacarme démesuré. A ce moment, Zef aurait pu…aurait dû, ordonner un repli. Mais, n’écoutant que sa fureur, et sa soif de tuer, il demanda de continuer l’attaque. Un des lyphons ouvra alors la gueule juste devant lui, et le togorien eu le réflexe de changer de direction à la dernière minute. Mais la queue du lyphon lui arriva en pleine face, le faisant tomber de sa monture. Il dégringola de plusieurs mètres, jusqu’à arrivée juste au dessus de la forêt qui était juste en dessous de la « bataille ». Se servant de sa liane, il tenta de s’accrocher à une des branches de l’un des arbres, pour amortir sa chute. Par chance, sa liane s’accrocha à une branche, mais compte tenu de la vitesse de Zef, elle se déchira presque immédiatement. Malgré cela, le togorien avait ralenti un minimum sa chute. Cela ne l’empêcha pas de tomber au sol, et de perdre connaissance presque aussitôt.

Quelques heures, quelques jours plus tard, Zef reprit connaissance… seul. Il sentit une douleur atroce dans son œil gauche. Approchant ses mains de celui-ci, il sentit un bout de bois logé à l’intérieur de son œil. Il avait évidemment atterri ici lors de sa chute, surement au moment où il avait tenté de ralentir avec sa liane. Il tira immédiatement dessus, le délogeant de l’organe. Il saigna abondamment, et plaça sa paume de main dessus pour tenter d’arrêter l’hémorragie. Il regarda alors vers le ciel.

Plus aucune bataille ne faisait rage là-haut. Plus aucun cri de Mosgoth ou de Lyphon ne retentissait. Plus aucun cœur de Togorien ne battait.

Acte Troisième : L’exil

Zef était durement touché… physiquement, mais aussi, mentalement. Son amour propre en avait pris un coup, son honneur aussi. Pour la première fois, Zef ressentait un étrange sentiment de peur, mais aussi de culpabilité. Il savait que tout cela était de sa faute, mais il savait aussi qu’il ne pouvait en rester là. Il devait d’abord quitter cet endroit.

Après quelques heures de marche dans la forêt, le Togorien s’arrêta un moment, dans une sorte de petite clairière. Il avait besoin de réfléchir à ce qu’il allait maintenant faire. Déjà, il était passé à autre chose…déjà, il pensait à son avenir.
Alors que son clan venait de périr, de se faire anéantir par sa seule faute, il faisait preuve d’un détachement étonnant. Zef avait certainement été touché par ce qu’il venait de vivre, mais pour lui, se morfondre dans le passé était totalement inutile. Apparemment, il ne partageait pas l’avis de ceux qui pensaient qu’il faut se servir du passé pour entrevoir l’avenir. Lui préférait choisir une nouvelle direction.
Tout le village était au courant de l’expédition. Et il ne voulait surtout pas affronter ses responsabilités.
Après quelques petites minutes de courte réflexion, il choisit donc la seule solution possible au vu des paramètres actuels : quitter sa planète natale. Il n’avait plus rien à faire ici. Certes, il n’aurait pas été chassé, mais il aurait du vivre avec cette image tout le reste de sa vie. Il ne l’aurait certainement pas supporté. Il savait que sans chasseurs, le clan allait surement se retrouver en carence alimentaire, qu’il y aurait des famines, de nombreux morts. Il était certain que d’autres Togoriens mourraient par sa faute. Il le savait parfaitement en prenant sa décision. Mais, c’était à ce moment, le cadet de ses soucis. Il avait fait son choix entre son honneur, et la vie de ses semblables.

Zef fit de sa liane, un collier, qu’il mit autour de son cou. Il avait déjà sa petite idée de ce qu’elle allait devenir. Il ramassa également une longue feuille humide, et la pressa sur son œil perforé. L’eau de pluie contenue sur la feuille se déversa sur les contours de son œil, le soulageant un moment de sa douleur. Il en ramassa plusieurs, et continua son chemin. Il devait maintenant se diriger vers Carros, la capitale togorienne. Il savait qu’il pourrait ainsi quitter Togoria.

Après de nombreux jours de marche, Zef arriva enfin à Carros. Il trouva très rapidement un astroport, et demanda conseil concernant une première destination. N’ayant pas d’idée particulière, on lui conseilla de se rendre à Coruscant, capitale de la république. On n’avait pas jugé bon de l’informer des évènements ayant lieu dans cette région de la galaxie. Peut être par oublie, mais surement parce que cette destination étant la plus chère, il était préférable de la privilégier auprès des voyageurs naïfs.
Mais zef avait oublié un petit détail, il ne possédait ni argent, ni de quoi monnayer son billet.
Il choisit donc d’attendre qu’un autre voyageur achète un billet.
Cette destination étant courante, il n’eut pas longtemps à attendre. Il avait même l’embarras du choix. Il choisit donc une proie facile, l’assassina dès qu’il en eut l’occasion, et pris sa place dans le vaisseau.
Ce dernier décolla peut de temps après, et Dorvin avec.

Dorvin…. un nom effectivement bien connu des togoriennes d’un petit village du nord. Un nom qui sera maudit de générations en générations.

Acte Quatrième : La renaissance sur Coruscant

Pendant le voyage, Dorvin choisit de lire ce qu’il y avait sur les différentes planètes les plus importantes de la galaxie, les autres races, les armes, les armures,… il avait toute une nouvelle vie à recommencer. Lui qui avait vécu de manière tribale, totalement coupé du monde extérieur et des tribulations qui y ont lieu. Il devait maintenant s’instruire, s’informer, même s’il le détestait. Le voyage lui permit donc de savoir le minimum nécessaire pour ne pas passer pour un ignare auprès des autres habitants de la galaxie. Il comprit rapidement que cette dernière était pourrie de l’intérieur. Les criminels étaient nombreux, et les forces de l’ordre semblaient impassibles. Sans doute était-elle trop grande pour faire régner l’ordre en ses moindres recoins.

Bien entendu, la sécurité des autres n’était pas du tout ce qui intéressait le Togorien. Non, ce n’était pas ça qu’il voyait. Mais il avait remarqué que les criminels avaient souvent des primes sur leur tête. Ce n’était pas tant la perspective de se faire de l’argent qui l’intéressait, mais plutôt la possibilité de « chasser », de « traquer » des « proies ».
En devenant ce que l’on appelait, un « chasseur de primes », il en aurait l’occasion. Presque toutes les créatures de Togoria appartenaient au palmarès de Dorvin… et bien toutes les races de la galaxie lui appartiendraient également.

C’est donc avec cette ambition en tête que Zef continua le voyage, continuant à s’informer.
Au moment d’atterrir, le togorien savait parfaitement ce à quoi il devait s’attendre. Comme prévu, la ville-monde était immense : une étendue infinie de gratte ciel, pas la moindre once de végétation, et la richesse apparente qui s’en dégageait.
En descendant du vaisseau, il sentit immédiatement qu’il était maintenant dans un espace infini, un espace à la hauteur de ses ambitions. Il allait pouvoir renaître ici, commencer une nouvelle vie…

Acte Cinquième : Le premier trophée

Dorvin savait que pour ce qu’il ambitionnait de faire, il devait se rendre dans les endroits les moins biens fréquentés de coruscant. Le moment n’était pas encore de visiter les bas-fonds. Il savait, même inconsciemment, qu’il n’était pas encore prêt pour cela. Il se rendit donc dans un des nombreuses cantinas, et chercha immédiatement à rencontrer des personnes ayant besoin de ses services.
Les togoriens étant connu dans la galaxie pour être soit des gardes du corps, soit des chasseurs de primes, il ne tarda pas à se faire remarquer. Son imposante posture appelant les autres à lui demander ses services. Ce fut donc un Twi’lek qui s’approcha de lui. Au départ, l’air de rien, puis très vite, en l’interrogeant sur les raisons de sa présence ici.
Le togorien fut très bref sur le sujet, mais il se débrouilla pour lui faire ressentir son envie de « lui rendre service ». C’est alors que le Twi’lek, qui avait apparemment un taux d’alcoolémie assez élevé, lui expliqua son histoire. Sa compagne le trompait avec un autre, et il ne pouvait plus le supporter. Il l’aimait, mais ne voulait plus souffrir : il fallait qu’elle meurt.
Dorvin fini son verre, et demanda au Twi’lek où pouvait se trouver son épouse. C’est ainsi qu’il sut que sa « proie » était sans doute dans les bras de son amant à l’heure actuelle, au domicile familial.
Après avoir obtenu l’adresse, le togorien se leva, et demanda à son employeur de l’attendre à la même table.

Il se rendit au domicile, et ouvra sans difficulté la porte. Le Twi’lek lui ayant bien entendu donné le nécessaire.
Il se rendit dans la chambre, et évidemment, trouva les deux amants enlacés.
Il y était…sa première proie était là.

N’écoutant que sa rage, il fonça sur le lit et le renversa. Les deux aliens furent écrasés dessous. Il attrapa tout d’abord le mâle par son bras, et lui cassa le corps en deux, le tuant sur le coup. Mais ce dernier n’était qu’un intermédiaire entre lui et sa proie. Il ne l’intéressait pas. Il le balança à l’autre bout de la pièce, et s’approcha de la femelle tremblante, le corps resté en dessous du lit.
Il la tira vers lui en agrippant un de ses lekkus et la souleva jusqu’à ce que son visage se trouve à la hauteur du sien. Elle le supplia, ses yeux embués de larmes, la voie cassée par la peur.
Mais Zef ne tenta même pas de l’écouter. Les raisons qui l’avaient poussé à tromper son mari ne l’intéressaient pas. Il sortit son sabre togorien, et approcha la lame de son cou. La twi’lek tenta un dernier espoir vain de le convaincre d’arrêter, mais le togorien resta impassible, lui plantant la lame dans la gorge.

Son corps encore chaud retomba au sol, son sang s’écoulant par terre. Dorvin s’agenouilla près du bout de viande, et lui découpa le bout d’un de ses lekkus.
Il l’accrocha alors à sa « liane » lui servant maintenant de collier. Son premier trophée de chasse était donc là : un bout de lekku rouge ayant appartenu à la défunte Twi’lek.

Sa mission accomplie, le chasseur retourna au bar.
Il trouva son employeur complètement endormi. Ne prenant aucune douceur avec lui, il le réveilla immédiatement. Ce dernier se souvint aussitôt de lui, horrifié. Il lui demanda avec espoir s’il n’avait pas fait ce qu’il lui avait demandé. Mais le togorien, en guise de réponse, lui montra le lekku découpé de la jeune twi’lek.
Le mari, entra alors dans un désespoir terrible, se lamentant et maudissant le monde, et en particulier, le Togorien. Il sauta à sa gorge, et tenta inconsciemment de l’étrangler. Ce dernier le repoussa, lui demandant de le payer.
Mais le Twi’lek était bien loin de penser à l’argent, de penser aux conséquences qu’il pourrait subir s’il ne payait pas. Il se savait responsable de la mort de son épouse. Il avait, sous l’effet de l’alcool, et d’autres substances, demandé l’irréparable… il ne pourrait jamais plus vivre comme avant.
Se sachant condamné, il attrapa son blaster, et se tira une balle dans la tête.

La panique envahis alors toute la cantina, ce qui permis au togorien de quitter cet endroit. On ne l’accuserait pas du meurtre, puisque la bagarre qu’il avait eue avec le défunt quelques instants plus tôt, avait déjà attiré l’attention. Les citoyens avaient tout vu, et il n’avait donc pas besoin de rester pour se justifier d’un acte qu’il n’avait pas commis.

Alors qu’il arrivait vers un point de chute pour la nuit, Zef se rendit compte qu’il avait perdu son sabre togorien… surement lors de son altercation avec son employeur. Sa dernière attache avec Togoria était donc dorénavant à jamais perdue. Cet objet comptait énormément pour lui, et cette perte l’attrista. Mais il n’y pouvait rien, il était trop tard, et il devait aller de l’avant. Il ne pouvait se permettre de penser au passé, quelque soit celui-ci.

Ici depuis une demi-journée, et déjà trois morts. Décidemment, elle le suivait partout…




Description Physique:
Zef Dorvin est un Togorien. C’est donc un bipède félin. Comme tout Togorien il a une carrure imposante. Il mesure aux alentours des deux mètres quarante. Un peu plus, un peu moins…
Sa musculature est impressionnante. Le physique est tout pour lui, et il ne le néglige pas.
Ses pattes avants sont déconcertantes de part leur grosseur et également par la taille des griffes qui les ornent.
La peau du Togorien, couleur blanc neige est tigrée de noir.
Son œil gauche crevé est le seul souvenir qu’il lui reste de son passé sur Togoria. Ce dernier contraste complètement avec le droit, d’un bleu très clair, et qui reste le plus souvent grand ouvert.
Dorvin ne porte ni bandeau, ni autre tissu pour cacher son œil estropié. Il ne porte aucun intérêt à ces marques esthétiques. Au contraire même, cela ne le rend que beaucoup plus impressionnant.
Zef tresse le plus souvent ses « cheveux », laissant tout de même une sorte de crinière. Au bout de ses tresses sont enfilées quelques perles et bouts de tissus.
On peut aussi remarquer qu’il met à chacune de ses pattes, une grosse bande noire.
Enfin, il porte un collier fabriqué à partir d’une liane, auquel il attache tous ses trophées de chasses, qu’il aime regarder dès qu’il en a l’occasion.

Description Morale:
Zef Dorvin a une personnalité pour le moins pénible à cerner. Difficile de savoir s’il a réellement un cœur, des sentiments. Du moins, s’il en a, il sait complètement en faire abstraction. Il vit les évènements qui le touchent avec un tel détachement que l’on est en droit de se demander s’il est réellement conscient, s’il comprend ce qu’il fait. Il ne voit que les aspects matériels des choses, et jamais l’aspect sentimental.
Le togorien est également très imbus de sa personne. Il ne fait confiance en personne, même s’il ne le montre pas forcement. Il est toujours sur ses gardes, et n’a foi qu’en lui.
Il ne supporte pas les critiques, ne supporte pas que l’on se place en professeur vis-à-vis de lui, et est également très colérique. Malgré cela, il ne se battra jamais avec quelqu’un qu’il ne prend pas pour une « proie », ou qu’il ne trouve pas « intéressant à tuer ». Il essayera toujours de se contrôler, même si c’est difficile pour lui.
Tuer quelqu’un doit être quelque chose d’honorant pour lui… et tuer un larbin ou un incapable étant loin d’être le cas, il exécute ces tâches le moins possible. Il doit pouvoir se prévaloir d’un de ses trophées durement gagnés.
Il a également un tempérament de chef, et tente toujours de le devenir, dans n’importe quel groupe où il se trouve.
Le togorien est aussi très ambitieux, et cherche toujours à dépasser ses limites, de nouveaux défis. Il ne reste jamais sans objectif. Il lui faut toujours un but.
Ayant vécu pratiquement en autarcie durant toute son enfance, et son début de vie d’adulte, il ne connaît pas grand-chose des tribulations de la galaxie. Il n’a aucune opinion sur la politique, ou sur les autres sujets d’actualité. Il est comparable à un enfant de 15 ans, apprenant la vie. C’est un comble pour lui, qui a déjà toute une existence derrière lui. Mais cette ignorance contraste fortement avec ses connaissances de la traque, son intelligence tactique, et sa facilité à exploiter les points faibles de chacune des ses proies.



Répartition des 10 points de caractéristiques:
Puissance Physique (PUI) 5 (+4) = 9
Constitution (CON) 3 (+2) = 5
Rapidité (RAP)
Intelligence (INT)
Charisme (CHA)
Discours (DIS)
Dextérité (DEX) 2 (+2) = 4
Perception (PER)

Répartition des 50 points de compétences:
Combat Mains Nues (PUI, RAP, DEX) 16
Armes Blanches (PUI, RAP, CON, PER, DEX) 17
Armes de Tir (DEX, PER, RAP, INT) 17

Talents :
volonté de vivre
fièvre de la bataille

Projets pour votre personnage:
J’aimerai donc faire de mon personnage, un chasseur de prime obsédé par les « trophées de chasse », et par l’aspect « traque » que représente ce métier. Je ne veux pas jouer un chasseur de prime qui n’aurait pour seul but que le gain de l’argent (qui serait d’ailleurs pour Zef, très secondaire), mais pour l’honneur, la gloire que représente le fait d’avoir « tuer quelqu’un » (soit parce que c’était un dangereux criminel recherché, ou que par le fait que de par son statut, il représentait une cible de choix).
Alors, un petit problème se pose à moi. En effet, j’ai crée mon perso avec de nombreuses contraintes de RP (bien entendu, voulues). Et son caractère me fait remarquer une chose : il ne serait pas crédible en temps que « sous-fifre », que chasseur de prime à la botte de Jabba. En tout cas, s’il y avait une autre solution, elle aurait ma préférence.
J’ai donc vu ce qu’était la guilde des chasseurs de prime. On peut dire que son fonctionnement est tout à fait ce que « recherche » mon personnage (des cibles bien choisies, un système « honorifique », etc.), et que j’ai déjà ma petite idée sur la question de « comment le faire évoluer dans cette organisation ».
Mais, si j’ai bien compris le fonctionnement, on ne peut entrer dans cette guilde, que si l’on se fait remarquer. Ma question est donc la suivante : comment se fait-on remarquer autrement qu’en travaillant pour Jabba ? (vu que la guilde n’entretient apparemment pas de bons rapports avec ce dernier).

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Voilà !
J'attends donc d'avoir différents avis (mdj et joueurs), avant de "mettre ma fiche en évaluation". Notamment d'un point de vue cohérence avec l'univers, et sur ce que vous pensez de lui en général (histoire, personnalité, qui a-t-il a changer ?, etc.). Et puis également, avoir la réponse que j'ai posé dans "projet pour votre personnage".
Je suis en tout cas très impatient de commencer à RP à vos côtés

Merci à tous

ça m'a l'air interessant et avoir une touche d'originalité. Pour un chasseur de primes (rp plutot classique quand même), je lirais ça car ça m'intrigue (mais là j'ai pas du tout le temps ... ^^ )
Je te donnerais mon avis dès que j'ai lut. Si tu estime que ta fiche est parfaitement terminée, indique que tu veux qu'on l'envoie en éval

Très bien !
J'attendrai donc ton avis avec impatience

Je sais qu'être chasseur de prime n'est pas ce qu'il y a de plus originale, mais je veux justement tenter d'apporter une touche d'originalité à ce type de RP (en me basant beaucoup plus sur l'aspect chasse, et sur celui de "traqueur" de mon personnage, plutôt que sur le simple fait de "faire le boulot des autres"). Enfin, tu verra tout ça, et tu pourra me dire ce que tu en penses ^^

Merci à toi en tout cas

BOn ma curiosité l'a emporté sur mon projet de fin d'année donc j'ai tout lu

C'est très bien écrit et j'ai beaucoup aimé l'histoire. ça sors des sentiers battus quand même. Même si je pouvais pas m'empêcher de penser à Avatar sur certains passages

Concernant la guilde des chasseurs de primes, ne m'en occupant pas, je ne sais pas trop quoi te dire. Tu verra bien dans le jeu une fois sur le forum officiel
ça demandera du temps, peut être de participer à quelques missions, prendre quelques levels et après tu pourra l'intégrer et y progresser en guise d'objectif à long terme quoi

voilou... Si tu veux que je mette ta fiche en éval tu me le dis.

Très bien ! (concernant la ressemblance avec avatar, je me suis fait la même remarque en lisant le background des togoriens, et c'est vrai que j'ai un peu "accentué" cette ressemblance^^)


Pour ce qui est de la guilde des chasseurs de primes, j'attendrais donc de voir tout ça sur place alors. Je me renseignerai plus en détail une fois mon personnage "crée".

Merci en tout cas pour tous ces compliments ^^


Ma fiche peut donc partir en éval, puisqu'aucun moins n'a semblé te "choquer" concernant la cohérence avec l'univers de legendary

PS : Pour ce qui est des talents, je dois les préciser maintenant ou pas ?
Si oui, alors ce sera "volonté de vivre" et "fièvre de la bataille"

C'est partit en éval

edite ton premier post pour ajouter les talents ^^

http://swlrpg.jdrforum.com/preparation-des-fiches-de-reinscription-f12/resultat-des-evaluations-des-fiches-de-personnages-t314-30.htm#11758

Tu dois maintenant répartir ces points dans tes caractéristiques secondaires. Une fois ceci fait, tu m'indique si ta fiche est terminée et je créé ton compte ^^

Et bien voilà ! C'est fait, les 8 points supplémentaires ont été répartis !
Merci à tous pour cette note :p

Mon compte peut donc être créée

A bientôt sur le vrai forum