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Johann Baptist Constantin

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Johann Baptist Constantin Empty Johann Baptist Constantin

Message  Muad Dib Sam 14 Mar - 2:00

Je profite donc de la coupure et de l'ellipse pour repartir sur un nouveau pied avec ce nouveau personnage. Razz

FORMULAIRE de Johann Baptist Constantin

Informations:

XP: 0
Niveau: 1

Argent emporté: 5000
Argent en banque: 0

Avertos: 0

Métier: Aucun
Talent 1: Barratin
Talent 2: Leader Né

Objets possédés:
Néant.

Formations effectuées:
Néant.


Statistiques:

Caractéristiques:

PUI: 10
CON: 10
RAP: 10
DEX: 10
INT: 16
DIS: 18
PER: 10
CHA: 15


Bonus Compétences:

Armes Blanches: 5
Armes de Tir: 5
Médecine: 0
Discrétion: 0
Vol: 0
Mécanique: 0
Pilotage: 0
Sciences/Informatique: 0
Commerce: 8
Athlétisme: 0
Agilité: 0
Rhétorique: 20
Stratégie: 0
Esquive: 0
Combat à Mains Nues: 0
Vigilance: 0
Natation: 0
Langues: 5
Biologie et Chimie: 0
Intimidation: 7

Background:

Nombre de Points bonus obtenus pour votre Bg: 9

Race: Humain

Histoire:
Johann, Johann Baptist de son entier prénom, est né au sein d’une famille ouvrière de seconde zone, à Crevasse City précisément, une ville du cœur d’Alderaan, entièrement intégrée à de profondes falaises et ainsi en douce harmonie avec la nature environnante. Son père était drapier alors que sa mère avait été, disait-on, fille de joie au sein de quelques cabarets d’une lointaine planète. Mais c’était là une histoire qu’il préférait taire, car de sa mère il n’avait pu connaître que la vacillante silhouette résultante des quelques descriptions qu’il était parvenu à soutirer à son paternel, certains soirs plus arrosés que d’autres. Voilà pourquoi nous ne nous attarderons pas ici sur les ascendances de Johann, l’inavoué devant le demeurer car restant bien peu reluisant. Drapier descendant d’une tradition remontant à quatre générations plus haut, ce père espérait bien évidement voir son fils reprendre l’affaire familiale et c’est bien évidement de ce commencement classique qu’une histoire inhabituelle, comme celle qui est ici contée, prend forme.

Ce vieux père, dénommé Frantz Constantin, avait effectivement pour toute famille son fils et son frère qui d’ailleurs jamais ne lui rendait visite depuis une dispute dont les raisons eurent tôt fait d’être oubliées mais le souvenir de la discorde restait pourtant vif. Aussi et comme son père travaillait bien trop à son atelier, Johann n’eut pour environnement de son enfance que les quelques murs de sa chambre et les pavés qui menaient aux champs aux abords de la ville. A cette époque les journées se ressemblaient toutes et étaient d’une monotonie lassante, Johann Baptist était encore très jeune et ne trouvait d’autre occupation que d’aller marcher le long des sentiers, sous quelques arbres verdissant ou le long d’un cours d’eau ondulant en de lents lacets. D’un ennui vous dis-je…

Puis vint un jour où son père dû décider qu’il était temps pour Johann d’apprendre le métier. Celui de drapier bien évidement. Aussi il lui inculqua rapidement les quelques notions de lecture et de comptabilité qu’il possédait afin, sans doute, de lui confier la suite de la boutique lorsqu’il sentirait son dos lui faire plus mal qu’à l’accoutumée. Mais Johann avait bien d’autres projets pour les nouvelles et, au regard de son jeune âge, merveilleuses connaissances dont il venait de faire l’acquisition. Aussi le jeune humain ne tarda pas à se rendre à la bibliothèque de la ville afin d’ouvrir les premiers livres à sa portée et aux auteurs lui étant encore inconnus. Son but était clair, plus encore que de parfaire sa lecture, il voulait améliorer ses connaissances. Déjà avait-il des réticences à l’idée de cet avenir que son père lui prédestinait.

Mais avec la découverte de la connaissance, il découvrit une soif insatiable, une faim incontrôlable et irrépréhensible de toujours vouloir savoir plus, de toujours utiliser au mieux les ressources à sa disposition. Déjà il lui semblait que le temps qu’il avait à sa disposition était compté et qu’il ne pouvait se soustraire à la nécessité de dilapider ce temps derrière un holo écran à accumuler une culture dont il était certain qu’elle n’aurait aucune utilité pour un banal drapier. Il envisager chaque fois plus sérieusement de quitter sa condition, de renoncer au lègue de son père. Aussi, Johann ne tarda pas à annoncer à son père une nouvelle qui manqua de tuer ce dernier. Alors que l’incident cardiaque guettait le vieux père, Johann Baptist lui avait exprimé son souhait de gagner le collège d’Alderaan. Il était courant sur Alderaan que tous les jeunes reçoivent une éducation scolaire, mais les moyens pouvaient manquer et Crevasse City n’était pas Aldera.

Alors devant les réticences et l’incompréhension la plus totale même, Johann Baptist se détourna de son père qui, s’il avait été en mesure d’appréhender la demande de son fils, jamais ne l’aurait accepté et moins encore n’aurait eut la capacité financière d’y répondre. Voilà pourquoi Johann Baptist, ayant émis un souhait s’appliqua à pourvoir lui-même à sa réalisation, il alla solliciter une bourse auprès des pouvoirs publics locaux. Aide financière qu’il obtint d’ailleurs et qui lui permis d’entrer à ce collège. Il aurait pu remercier on ne sait qu’elle divinité de pouvoir également être hébergé dans un internat, car la porte de la maison lui fut fermée par le vieux drapier aigri et fort tristement mourant d’ailleurs.

Le début de ses études se passa sans embûche majeure, il avait beau être travailleur, sa progression était lente, il fallait se rendre à l’évidence, son origine sociale ne l’aidait guère et il en était conscient, et ce n’était pourtant pas faute de mettre du cœur à la tâche. Il apprenait tant qu’il pouvait, tout ce que son esprit lui permettait d’assimiler mais cela pourtant ne lui permettait pas de rattraper le niveau de ses congénères de haute naissance ; pas encore. Mais il semblait qu’en plus des origines, il avait également hérité de la sympathie de son père : la froideur de l’âme et le ton cassant. Oh il n’était pas prétentieux, pas orgueilleux, du moins pour le moment. Il savait même donner de son être à une cause, mais c’était alors celle du travail acharné.

Parallèlement, il rejetait chaque jour davantage tout ce qui avait fait son père. Il haïssait ce passé durant lequel il avait été délaissé et cherchait alors, comme pour combler le gouffre qui s’était creusé toutes ces années en lui, la reconnaissance de ses maîtres. L’élève travailleur recevait bien des mérites et une gloire relative qui seuls pouvaient conforter Johann dans son estime. Car Johann Baptist était bien solitaire à cette époque et cette solitude, le plaçant immanquablement à l’écart, lui donnait l’impression d’être différent. Déjà l’orgueil pointait son nez chez le jeune homme implacable.

Bientôt il entra à l’université de Crevasse City, il dû se spécialiser en quelques domaines particuliers, ce qu’il ne manqua pas de faire. Il se dirigea vers l’étude du Droit, de l’Administration, des Finances et de la Science Politique. Cette branche avait l’austérité qui lui convenait et pour rien au monde il ne l’aurait échangée pour partir dans une de ces sections artistiques ou culturelles qu’affectionnait tant la petite et moyenne bourgeoisie alderaanaise. Il travaillait ici toujours avec la même détermination.

Ce fut alors qu’il s’initia aux généralités des droits des êtres pensant, principes dégagés des millénaires auparavant par des auteurs dont Johann avait eut le loisir de s’imprégner des œuvres jusqu’à les connaître sur le bout des doigts. Ces grands principes moraux, il se les appropriait alors. Toujours voulant s’éloigner de ce qui avait fait son père, de ce misérable manque d’ambition, dans ce refus de se conformer aux règles de conduite, Johann cherchait lui à suivre des exemples de vertu et de moralité, tous trouvés dans ces recueils vieux comme le temps mais qui revêtaient néanmoins un grand intérêt pour lui.

Mais ce besoin perpétuel de reconnaissance par le travail et cette recherche incessante de la vertu trahissait directement chez Johann un égocentrisme, une solitude et un orgueil en plein développement. Le repli sur soi et l’isolement l’amenaient progressivement à se contempler lui-même, à se rendre compte de qui il était et à observer dans son fort intérieur le spectacle qu’il donnait en son propre honneur, le spectacle de sa vie. De là à vouloir, pour se satisfaire, accomplir de grandes choses, il n’y avait qu’un pas. Un pas vite parcouru entre l’admiration de soi et la montée en puissance d’une ambition mal limitée.

Ayant obtenu ses quelques diplômes, auxquels il s’était appliqué à attacher des mentions par son acharnement à l’étude, il avait à présent besoin de se placer rapidement, de trouver un emploi. Après une visite à Aldera, il expédia une présentation de lui-même au Barreau de Crevasse City, ses mentions et les recommandations de ses professeurs – auprès desquels il avait su se faire apprécier – joueraient en sa faveur. La réponse fut simple et sans appel ; il était convoqué à un entretien devant le bâtonnier de Crevasse City. Plutôt bon orateur, il sut défendre sa candidature et décrocha un poste d’avocat administratif au barreau de Crevasse City en un temps record.

La première affaire qui lui fut confiée, alors qu’il était placé sous l’aile d’un ancien avocat tout rabougri, concernait un arrêté municipal de Crevasse City sur un impôt local, un citoyen bourgeois de la ville reprochait aux autorités de l’imposer trop fortement comparé à ce qui était légalement possible. Dans cette affaire forte intéressante, le jeune juriste défendait la ville face au bourgeois. Il pu écrire sa plaidoirie avec une grande liberté étant donné le peu de surveillance dont faisait preuve son bigleux avocat de tutelle. Plaidoirie dont il adressa d’ailleurs le texte à certains de ses anciens maître pour obtenir leurs avis, mais qu’il s’empressa de présenter devant le Tribunal. Ce fut en réalité plus un long éloge de l’utilité de l’impôt, de son but social et de la nécessité pour la bourgeoisie corrompue de partager ses richesses avec le peuple sain de corps et d’esprit qu’il développa dans une forme plutôt original et peu courante devant les juges.

L’affaire, il la perdu, de très peu, mais il avait fait fort impression devant les magistrats ce jour là. Constantin était un nom à l’honneur et l’on parla tout au long de ce jour ci de ce jeune avocat brillant qui avait défendu l’intérêt général avec brio. Il était aux anges car enfin on parlait de lui, ses années d’étude, son travail obnubilant donnaient des résultats. Il était reconnu en quelques sortes, car oui il était à la recherche de la reconnaissance. Mais c’était insuffisant à son goût, pourquoi se contenter de si peu lorsque l’on peut bien plus ? Dans les temps qui suivirent, il continua de défendre des affaires semblables et toujours se plaça en position de défendre l’intérêt général : ce peuple qui le fascinait et l’Etat qu’il vénérait comme les deux parties de l’ensemble uni formant le but et le moyen du bien commun.

Mais se lassant progressivement de la vie de province, Johann Baptist partit pour la Capitale. Crevasse City ne l’intéressait plus désormais. Il avait pris tout ce qu’il avait eut à y prendre et n’avait donc plus rien à faire en ce lieu. Il démissionna de son poste d’avocat, bien qu’il ait acquis une petite renommée locale, pour se lancer dans une aventure plus ambitieuse.

Arrivée à Aldera, Johann Baptist se mit en quête d’un emploi. Bien évidement il chercha dans le domaine qui l’attirait le plus et réussit à décrocher un poste au sein de l’administration de la ville d’Aldera. Il s’installa dans une humble mansarde, attendant son heure, sa gloire avait été bien faible, bien locale et bien éphémère et il se retrouvait seul, comme il l’avait toujours été d’ailleurs, comme il avait toujours voulu l’être et comme il avait su l’être jusqu’à présent.

Dans cette ville de la lumière et de la culture, il se fit quelques connaissances, parmi des journalistes notamment, on vit également Johann Baptist se rapprocher du « Parti pour la République » un certain moment, en épousant certains des idéaux avant de revenir à une position plus modérée pour des raisons essentiellement politiques. Il assista de près aux débats sur la nouvelle Charte constitutionnelle, lisant les procès verbaux et comptes rendus auxquels il pouvait avoir accès quand enfin le peuple accorda force de loi à ce grand texte d’importance primordiale.

Il avait un poste mais ne s’y attarderait pas, il avait aussi un but. Dans la solitude de sa mansarde il travaillait à son élection, adhérent entre autre chose au « Parti du Progrès » il visait les prochaines législatives certainement et il lui faudrait être investi par ce parti. Mais toujours il suivra ses idéaux alors qu’en ces temps sombres les individus de principes devenaient de plus en plus nécessaires, des personnes vertueuses et incorruptibles…


Description physique:
Johann Baptist est un homme de petite taille et très maigre ayant depuis bien longtemps fui les activités expansives pour les bancs froids et rigides des bibliothèques. Il est d’ailleurs d’une pâleur mortuaire à n’avoir eut pendant tant de temps pour seule lumière que le scintillement des écrans holographiques. Il a hérité des cheveux noirs de jais de son père et des yeux gris d’une femme qu’il n’a pas connu. Un de ses traits caractéristiques marquant reste la tâche de naissance qui encadre son œil gauche. Il s’habille généralement de tenues sobres, néanmoins élégantes et de couleurs variées. L’apparence revêt une importance première lorsque l’on exerce une fonction publique, et d’autant plus lorsque, comme Johann, on cherche à oublier ses origines modestes.


Description psychique:
Johann Baptist est moins soucieux de son équilibre mental et de la justice de ses actes que de servir ses convictions, ses ambitions et ses intérêts, ce qui en fait un homme qui ne s’embarrasse pas d’une pudeur ou d’une retenue dénuée d’intérêt lorsqu’il a la certitude de la nécessité de ce qu’il entreprend. Mais cette certitude lui est difficile à acquérir tant il est circonspect et préfère prudence. Parfois peu bavard, il sait être éloquent. Il n’accorde généralement que difficilement sa confiance. Méfiant, de nature, envers tous ceux qui l’entourent, de peur que l’on ne cherche à lui nuire, il est parfois sujet à de grave mais ponctuelles manifestations de troubles de réelle paranoïa. Non content de cela, il est caractérisé par une ambition peu bornée et un orgueil parfois gênant auxquelles s’ajoute un égocentrisme peu commode. Bien qu’il cultive la passion de l’intérêt général il a un goût certain du confort et de l’aise. Mais malgré ces défauts, ces tares même, et surtout lorsque ceux-ci ne le débordent pas entièrement, il conserve un bon fond et une foi indéfectible en des valeurs fortes qu’il érige en principes fondamentaux de vie.


Parcours: Néant

Transition: Néant

PS : Voilà c'est relu et rerelu, ça peut donc être évalué je pense.


Dernière édition par Muad Dib le Mar 26 Mai - 10:25, édité 3 fois
Muad Dib
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