Jarakar Sovara

Talents

1-Ambidextre
2-Fièvre de la Bataille

Caractéristiques:

PUI:13 + 5 = 18
CON:13
RAP:12 + 1 = 13
DEX:11 + 1 = 12
INT:10
DIS:10
PER:11
CHA:10


Compétences:

Armes Blanches: 0
Armes de Tir: 5
Médecine: 0
Discrétion:0
Vol: 0
Mécanique: 0
Pilotage: 0
Sciences/Informatique: 0
Commerce: 0
Athlétisme: 7
Agilité: 0
Rhétorique:0
Stratégie: 0
Esquive: 15
Combat à Mains Nues: 20
Vigilance: 3
Natation: 0
Langues: 0
Biologie et Chimie: 0
Intimidation: 0

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Historique :

La poisse, une malchance inhérente à certaines personnes voilà un terme qu’utilisait régulièrement Jarakar Sovara, encore aujourd’hui il avait prononcé ces mots.

-La poisse ! Pourquoi ça doit encore tomber sur moi, je croyais avoir fait mes preuves et être monté dans l’estime de maître Cori. Mais non, encore moi qui doit se retrouver dans ce trou pour divertir ses hôtes.

Le Klatooinien avait cette habitude de parler à voix haute pour lui-même, ce qui lui avait quelques fois causé des problèmes. Cette fois-ci, s’en était autrement, il n’avait rien dit de déplacé, il n’avait pas non plus brisé un objet précieux de son maître, il s’était parfaitement bien comporté depuis plusieurs semaines, pourtant s’était encore lui qui allait devoir faire face à la colère de son maître.

On dit les Hutts rancuniers et ayant une longue mémoire, peut-être Jarakar devait-il encore une fois subir le courroux de son maître pour avoir cassé accidentellement un vieux vase de sa collection. Pour le garde Klatooinien, ce vase n’avait rien de particulier, en fait il ressemblait plutôt à tous les autres dans cette salle d’exposition du domaine de son maître. Pourtant le Hutt avait relaté un objet transmit de génération en génération depuis plusieurs millénaires. Jarakar avait bien essayé de plaider l’accident, rien à faire, il avait dû se retrouver dans l’arène personnelle du Hutt pour défendre sa vie.

Cette fois là, il s’en était bien sorti, après tout il n’avait pas que des défauts. Il n’était certes pas trop joli, mais quel Klatooinien l’est vraiment. Pas trop brillant, mais à quoi bon avoir un gros cerveau si l’on vit dans la servitude depuis sa jeunesse, il suffit d’obéir aux ordres. Par contre ces défauts physionomiques et psychiques, il les comblait par sa force brute et sa rapidité. Il était un pugiliste émérite et l’entourage de Cori le Hutt payait assez cher pour le voir combattre. Il s’agissait en fait de la véritable raison pour laquelle il se retrouvait aussi souvent dans l’arène de son maître sans qu’il en ait conscience.

Une fois encore il allait devoir prouver ses talents de combattant dans l’arène, cette fois-ci il allait faire face à un adversaire de taille, un Gamoréen assez costaud.

-Focus Jarakar, focus. Il est peut-être gros, mais tu es certainement plus rapide que ce tas de graisse, il faut miser sur ce fait.

Le combat venait de commencer, Jarakar se rua vers le Gamoréen. Malheureusement pour lui, il n’avait pas prit en considération cette roche de grosseur moyenne sur le sol, son pied buta contre cette dernière, lui faisant perdre l’équilibre dans sa course. Notre pugiliste se retrouva visage contre terre sous le rire de la foule. Son adversaire en profita pour l’agripper et le soulever du sol. Se débattant de son mieux, le Klatooinien réussi à décrocher un terrible coup de coude au visage du Gamoréen, la prise de ce dernier se relâcha suffisamment pour que Jarakar se libère. Les deux adversaires se faisaient maintenant face, l’avantage tourna rapidement en faveur du Klatooinien, beaucoup plus rapide, qui utilisa sa mobilité pour étourdir son adversaire. Au bout de vingt minutes, les poings en sang, couvert de sueur, Jarakar était vainqueur, le Gamoréen gisait au sol et la foule était en délire.

Habituellement après un tel combat, les soigneurs de Cori avaient l’habitude d’accourir pour soigner le vainqueur, mais cette fois-ci, personne ne se présenta. Après avoir repris son souffle et juré contre la pierre qui aurait bien pu lui être fatale, il se dirigea de lui-même vers la sortie de l’arène. Encore une fois, il fût surpris de ne pas voir les gardes de Cori, qui protégeaient, normalement, ce bâtiment. Il décida donc d’aller manger un morceau avant de retourner au manoir du patron, après tout, un tel combat creuse l’estomac. Il mangea un plat typique de Tatooine, où il se trouvait, un burger de Bantha. Certes ce n’était pas de la grande cuisine, mais pour un budget aussi petit que le sien, cela suffisait. Une fois repus, notre pugiliste se dirigea vers le domaine de son patron.

À son grand étonnement, le manoir avait été saccagé, les gardes, pour la plupart, gisaient mort. Il trouva Cori, dans son salon, avec une plaie de blaster calciné au niveau du torse. Ce dernier n’était toutefois pas seul, un Twi’lek terminait le pillage. Surpris par la venu du Klatooinien il se retourna en braquant une arme.

-Qui que tu sois, tu devrais partir d’ici si tu es moindrement intelligent, ce Hutt a osé s'opposer à l’illustrissime Jabba et lui et ses proches en paient aujourd’hui les conséquences. Ce butin m’appartient officiellement, offert par mon maître Jabba, allez du vent canaille avant que tu ne termines comme tous les autres présents ici.

-La poisse ! Tu veux dire que je me retrouve sans travail ? Géniale comment je vais faire pour vivre maintenant… Quoi que, à bien y penser, maintenant que Cori est mort, je suis libre non ? Ouais… libre.

Le Twi’lek comprit que Jarakar devait être un homme de main du Hutt et que ce dernier, ne possédant pas un esprit supérieur comme lui, semblait confus de la situation. Il profita alors de la situation pour utiliser ses talents de baratin, peut-être obtiendrait-il ainsi un petit bonus pour Jabba.

-Tu appartenais à Cori le Hutt dis-tu ? Et bien, maintenant qu’il est mort et que le magnanime Jabba en est la cause, tu lui appartiens de droit. À ta place, j’irais directement me livrer à lui, sinon tu risques de terminer ta vie comme lui.

Il désigna du doigt le Hutt et sourit du visage consterné du Klatooinien. Nul n’aurait été en mesure de décrire le conflit intérieur qui se passait dans sa tête tellement celui-ci était intense. Finalement, travailler pour un Hutt ou un autre, ça ne devait pas être si différent, et Jabba était puissant, après tout il avait toujours vécu dans la servitude. Il sourit bêtement au Twi’lek.

-Je devrais peut-être aller voir mon nouveau maître…

Il se dirigea ensuite vers la sortie, il devait maintenant se rendre au palais de Jabba… Non, il n’y avait pas de repos pour un Klatooinien. Il en venait presque qu’à jurer contre ce serment de servitude qu’avaient fait ses ancêtres face au peuple Hutt, il y a plusieurs millénaires, qui faisait qu'aujourd'hui encore, chaque jeune Klatooinien devait servir un maître Hutt désigné par le conseil de son peuple. Mais bon, mieux valait une vie de servitude que pas de vie du tout.

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Description physique: La beauté, on ne peut pas vraiment dire qu'il s'agit d'un atout des Klatooiniens, certes Jarakar est plus beau qu'un Gamorréen, mais il possède quant même un physique assez moyen, même pour les gens de son espèce. Étant pugiliste, il possède quelques cicatrices permanentes qui n’aident pas son apparence. Il possède toutefois une musculature forte impressionnante, au dessus des standards de son espèce, le tout étant en partie dû à son attirance pour l'entraînement physique. Ses yeux, d'un bleu très pâle, semblent illuminer son allure plutôt agressive, ce qui cause un contraste plutôt frappant. Il porte habituellement son habit de combat de pugiliste, au ton neutre rehaussé de couleur voyante, composé d'un pantalon ample et de manches laissant son torse à découvert.

Description Morale: Loin d'être un génie, Jarakar n'a pratiquement jamais eu la réelle chance de penser par lui même ayant toujours vécu dans la servitude. Il se considère plutôt malchanceux, non pas de son sort, mais plutôt de façon générale. Un peu tête en l'air, il a tendance à oublier certaines choses ou encore à focaliser sur les mauvaises. Lorsqu'il combat, au corps à corps, il lui arrive d'être tellement absorbé dans sa tâche qu'il en perd partiellement conscience, ne ressentant alors que l'exaltation de la bataille devenant presque possédé par cette dernière. Tout n'est toutefois pas négatif chez ce Klatooinien, toutes ses années de servitude lui auront forgé le caractère et très peu d'évènement, aussi sanglant soit-il, semble l'affecter sur le plan émotif. On pourrait le qualifier de froid, mais il préfère se dire résistant. Il possède une autre manie, celle là un peu plus drôle, celle de penser à voix haute, il trouve plus facile de réfléchir ainsi mettant à jour ses réflexions.