Trax Baxton

FORMULAIRE de Nom du personnage

NOM : BAXTON
Prénom : Trax
XP: 2783
Niveau: 2

Argent emporté: 6252
Argent en banque: 48206
Avertos: 0

Métier (s): Ingénieur (réfugié politique)
Talent 1: Empathie Humaine
Talent 2: Empathie Mécanique

Objets possédés:
- Nom objet 1 : Droïde de commerce
- Nom objet 2 : Droïde de commerce

Caractéristiques:
PUI: 10 (+1*) = 11
CON:10 (+1*) = 11
RAP:10 (+1*) = 11
DEX:10 (+2*) = 12
INT:10 (+4*) = 14
DIS:10 (+2*) = 12
PER:10 (+4*) = 14
CHA:10 (+5*) = 15

Après évaluation de la team, les points* ont été ventilés

Bonus Compétences :

Armes Blanches: 0
Armes de Tir: 2
Médecine: 0
Discrétion: 2
Vol: 0
Mécanique: 8
Pilotage: 2
Sciences/Informatique: 8
Commerce: 8
Athlétisme: 2
Agilité: 1
Rhétorique: 7
Stratégie: 0
Esquive: 3
Combat à Mains Nues: 2
Vigilance: 3
Natation: 2
Langues: 0
Biologie et Chimie: 5
Intimidation: 0

Background:

Nombre de Points bonus obtenus pour votre Bg : 9
Race : Humain

Descriptif physique :
Trax frôle la trentaine (29 ans), il mesure 1.88m, pèse 78 kg. Sa silhouette est demeurée svelte grâce à la pratique quasi-quotidienne de la natation sur sa planète d'origine, Mon Cal. Ses activités ludiques en plein-air lui ont donné un teint hâlé, ses cheveux, bruns, sont très courts. Il ne porte aucune barbe, ni moustache et est quasiment imberbe sur le reste du corps. Yeux couleur noisette.

Descriptif psychologique :
Trax est d'un caractère sociable, ouvert, dont l'esprit déborde d'idées. Cette activité intellectuelle cache cependant, une carence affective et un manque de stabilité émotionnelle liée à la perte de son père, quand l'enfant accompli ses dix ans. Les conséquences de certaines décisions récentes (exil volontaire de Naboo) l'ont amené à revoir sa position et à l'amener à plus de reflexion quand les circonstances l'imposent. Il a donc gagné en maturité et introspection psychologique. Trax apprécie d'être entouré d'ami(e)s fiables et loyaux, rien ne le met plus en rogne que la trahison même si, aujourd'hui, il relativise. Tout n'est plus "noir ou blanc" mais plutôt riche en nuances de "gris", lié au libre-arbitre de chacun.

Histoire:

Une naissance peu ordinaire.

"Mes premiers souvenirs sont un peu flous, je me souviens d'être entouré d'une paroi translucide, de sons et lumières apaisants. Je ne saurai que bien plus tard, ce qui m'entourais n'était après tout qu'une couveuse sophistiquée..."

Trax est un enfant hybride, né grâce à la science, un héritage "clone" et un autre, naturel, côté maternel. Son père, Owen Baxton, ingénieur indépendant et pionnier dans de nombreux domaines, fut atteint de stérilité au cours d'expériences risquées. La dernière planète où il travailla, fut Mon Calamari pour aider les ingénieurs locaux à optimiser leurs constructions navales. Son épouse Carla, originaire de Bespin, suivit son mari en fonction de ses affectations.

En dépit d'un amour sincère au sein du couple, Carla souffrait de ne pas pouvoir être une femme accomplie, devenir mère. Owen décida d'y remédier. Il sut, grâce un confrère en génétique, qu'un centre de clonage situé sur une planète peu connue des cartes : "Kamino" était en mesure de satisfaire sa demande à un prix exorbitant mais les Baxton désirait ardemment cet enfant.

Malgré la banalisation d'une insémination artificielle, le délicat mélange des combinaisons génétiques humain-clone demandait un savoir-faire unique. Owen emprunta à sa famille, à ses amis, il harcela les banques, mais ne put, au final, rassembler toute la somme et l'échéance du paiement approchait. Pris de court, Il joua et bien mal lui en prit : Il perdit gros et dut signer une reconnaissance de dette auprès de personnes peu recommandables.

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Epilogue (Owen Baxton) :

Une griffe sur le papier vient de m'enchaîner aux volontés obscures d'un inconnu. Je ne l'ai jamais vu de près lors de mon "engagement" mais les personnes qui travaillent pour lui, font partie des pires criminels qu'une société civile peut avoir. Ils parlent de leur "Chef" avec respect et crainte à la fois. Rapidement, on me fait comprendre à quoi j'en suis réduit : rembourser et...vite, sinon...d'ailleurs, je n'ai plus le choix de mes décisions, je leur appartiens jusqu'à extinction de ma dette mais je pressens que cela est le début d'un chantage infernal.

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Sombrant dans une profonde déprime, il dissimula la vérité à son épouse mais quelques jours plus tard, un mystérieux commanditaire se manifesta sur la fréquence privée de son comlink, lui promettant d'éliminer tous ses problèmes en échange d'informations sur ses travaux en cours. Ne pouvant payer l'exorbitante somme, le savant dut espionner son employeur afin de rembourser sa dette. Sa seule consolation était de voir son épouse heureuse tenant son premier-né, Trax.

Dix ans.

"Je viens de souffler mes 10 premières bougies. Les volutes de fumée qui s'en dégagent, virevoltent autour de mes parents et curieusement s'attardent sur mon père...Je trouve ça bizarre mais je suis encore trop jeune pour comprendre que c'est un signe annonciateur de la disparition proche de mon père."

Durant 10 ans, le jeune Trax grandit harmonieusement mais ce bonheur fragile, fut brisé par le décès brutal de son père. Celui-ci pris de remords, las de cette double-vie, décida d'en finir et tout avouer à la police mais avant qu'il put faire quoique ce soit, il fut assassiné par l'un des hommes de main de son "mécène", qui le surveillait pour être sûr de sa collaboration. On le dépouilla pour faire croire à une agression. Les policiers, faute d'indices pour mener l'enquête plus loin, conclurent à une agression pour vol avec mort par strangulation. Son épouse effondrée, dut retrouver du travail pour faire face aux frais scolaires du jeune Trax, trop jeune pour comprendre le drame.

Au fil des semaines, elle harcela les inspecteurs chargés de l'enquête, ce qui donna lieu à l'émergence de certains indices. Ils surent très vite qu'Owen s'était endetté, il avait perdu très gros mais cette piste s'arrêta là, tous les protagonistes savaient ce qui pouvait advenir s'ils se confessaient, préférant subir les foudres de la justice, plutôt qu'une punition expéditive et sans rémission.

Les policiers avouèrent à Carla Baxton que son époux s'était fortement endetté et qu'indirectement le "créancier" avait préféré se débarasser de lui. Faute de preuves sérieuses ou d'un témoignage faisant le lien vers le véritable responsable, les choses en restèrent là. Ces douloureuses révélations blessèrent la jeune femme mais elle se devait d'être forte pour son fils. Ravalant ses larmes, dissimulant sa profonde tristesse, sa mère lui dit que leur père les avait quitté sans donner d'explications. Ce que Trax accepta, préférant croire la version donnée même s'il sentait que cela n'était pas réellement la vérité.

Un parcours brillant

"La belle saison sur Mon Cal coïncide avec la remise des diplômes, je suis à la fois ravi d'arriver au bout de mon cursus d'ingénieur, d'autant plus que mon Maître m'a confirmé l'obtention de mon titre d'ingénieur, bien que ma thèse ait porté sur des méthodes peu orthodoxes mais efficaces de conduire un chantier spatial...Je suis aussi un peu triste car de nombreux ami(e)s vont quitter la fac'"

Durant sa jeunesse, Trax eût peu d'amis humains comparé aux Mon Cal, ce qui lui permit de s'affranchir des préjugés racistes et d'apprécier la richesse de leur culture.Au fil des années, partageant son temps entre études et loisirs avec ses amis Mon Cal, il trouva sa place au sein d'un groupe d'amis hétéroclites, venant d'horizons différents. Depuis qu'il a quitté Mon Calamari, il cherche toujours à recréer ce qui lui a manqué, un cercle d'ami(e)s, de relations solides comblant ce manque affectif inconscient.

A 22 ans, un diplôme d'ingéniérie ("conception vaisseaux de guerre") en poche, Trax recevait au domicile familial, des offres régulières de grande compagnies Mon Cal, Sienar, Rendilii ou Kuat arrivant par holonet mais il voulait satisfaire sa curiosité d'esprit, l'envie de découvrir ce qu'il y avait au-delà de Mon Calamari.

"Enfin sur place...Malgré l'affection que j'ai pour les Mon-Cal, je n'aurais jamais pu rêvé d'un tel endroit. Lieu de toutes les rencontres, les pires comme les meilleures où le Destin passe discrètement parmi nous, pour me guider vers ce que je désire devenir..."

L'endroit le plus approprié pour trouver ce qui n'est pas de Mon Cal était l'enclave multi-raciale. Cette partie de l'astroport où des personnels naviguants de toutes origines avaient recrée, en miniature, leurs mondes d'origine doté d'un quartier "haut en couleurs", de repos pour certains, de trafics pour d'autres où s'entre-mêlaient aussi le jeu, et d'autres plaisirs que la morale réprouve. Les marins, pilotes et personnels d'équipage étrangers faisant halte dans ces quartiers "chauds" que les autochtones fréquentaient peu.

Se faire accepter là où l'expérience vaut tous les diplômes ne fut pas facile ! Bien qu'inspirant une sympathie certaine, Trax leur paraissait "trop propre", "trop honnête", "rêveur", étranger à leur monde de certitudes. Il changea d'approche et se rendit sur les docks. La journée, des équipages mixtes travaillaient en compagnie de droïdes et la nuit, les machines continuaient jusqu'aux premières lueurs.

Rencontre décisive

"J'y suis ! Même mes expériences pratiques me semblent sans comparaison avec ce que je perçois autour de moi, ça vibre, mugit, transperce, circule dans tous les sens. Etres biologiques et droïdes travaillent de concert à faire revivre les grandes carcasses sophistiquées pour que leurs équipages naviguent en toute sécurité dans l'espace hostile"

Grâce à ses connaissances informatiques, il consulta les fiches de maintenance, vit la liste des réparations des vaisseaux en cours puis se mêla aux équipages en empruntant (en catimini) une blouse d'ingénieur dans les vestiaires proches. L'un d'entre eux l'attira, un immense vaisseau au style peu ordinaire : Une coque vert foncé, une tête de mort sur la proue, un design mélangeant l'ancien et le moderne. La poupe arrière conçue comme lors des temps reculés de la navigation non-spatiale, 2 tourelles triple canons, une inférieure de même calibre constituaient l'armement principal, des sabords cachés sur l'ensemble de la coque blindée devait dissimuler d'autres armes, il s'en dégageait une impression de puissance absolue.

Trax commença à faire son diagnostic, le coût total, comment réduire les frais puis, ajouta ses notes sur la fiche de maintenance. Le lendemain, il vit qu'une fiche vierge figurait au registre des réparations, avait-il visé juste ? Il joua le jeu et continua son inspection comme la veille. Au bout du troisième jour, un homme vint à sa rencontre. Trax ne s'en rendit compte seulement quand celui-ci lui adressa la parole : "A qui dois-je l'honneur de m'avoir fait gagné du temps et de l'argent sur les temps de réparation necessaires à mon vaisseau ?"

Un peu surpris devant tant d'aplomb, l’ingénieur fraîchement sorti de l’Académie Navale se présenta : « Trax Baxton, ingénieur diplômé de l'Université de Mon Cal...Je cherche une place comme ingénieur de bord, j'ai choisi votre vaisseau car il sort de l'ordinaire » Son interlocuteur se mit à rire de bon coeur devant la remarque spontanée de Trax, bientôt entouré par une dizaine de membres d'équipage dont certains avaient le double de l'âge du capitaine, joignant leurs rires à celui du capitaine.

Une grande énergie émanait de celui-ci, 25 ans, à peine, son allure faisait penser à un pirate du temps passé. Bandeau noir sur l'oeil gauche, avec une légère balafre descendante, cheveux mi-longs châtains, une veste au grand col rouge, bordée d'un liseret or, une grande épée-laser côté gauche, un blaster modifié côté droit, des bottes noires à larges rabats marrons et un pantalon blanc complétait le tout.

Reprenant son sérieux, le capitaine répliqua :"Je juge un homme à ses actes car ils sont le reflet de son coeur et ce que j'ai vu m'a plu. Je souhaite que vous fassiez connaissance avec le reste de mon équipage, d'ailleurs j'ai un ami qui a les mêmes centres d' intérêts que vous..." Ainsi, Trax fit partie de l'équipage de l'un des vaisseaux les plus illustres de cette galaxie, "L'Atlantis", il apprit beaucoup de Toshiro, l'ingénieur en chef et bras droit du capitaine.

En transit

"Mon sac est prêt, j'ai la gorge serrée quand je vois maman, tranquille, sereine face à moi. Elle a compris et ne me retiens que juste le temps de poser sa main chaude contre ma joue en me souhaitant un bon voyage et d'être prudent. Elle me connaît mieux que moi-même !"

Avant de s'embarquer, il dût annoncer son départ à sa mère. Ce ne fut pas facile pour tous les deux, le drame paternel les avait beaucoup rapprochés mais elle comprit qu'il était plus sage de le laisser découvrir le monde. En partant, Trax lui fit la promesse qu'il reviendrait la chercher dès que sa situation le lui permettait. De retour sur les docks, il regarda une dernière fois derrière lui puis monta la passerelle de l'imposant bâtiment...

Sept ans s'écoulèrent, bien des mondes furent visités mais son envie d'indépendance grandissait. Trax demanda au capitaine à être débarqué, celui-ci accepta à regret et sous condition qu'il ne devait jamais révéler les secrets de l'Atlantis. Si cela devait arriver, il le retrouverait et le tuerait de ses propres mains, ce que Trax consentit. Le départ fut difficile à surmonter...L'équipage était triste mais ce fut l'occasion de faire la fête afin que la peine soit noyée dans la joie et aussi l'ivresse. Dans sa grande noblesse, le capitaine lui laissa un viatique correspondant à ses années de service et le laissa sur Mon Cal. Le coeur serré, Trax vit le majestueux vaisseau s'éloigner jusqu'à disparaitre hors de sa vue.