Alexander Grave

FORMULAIRE d'Alexander Grave

Informations :

XP : 3000
Niveau : 3

Argent emporté : 21 846
Argent en banque : 0

Avertos : 0

Métier : Mercenaire (actuellement à la solde de la FDC)
Talent 1 : Tueur né
Talent 2 : Adroit

Objets possédés: Aucuns
Formations effectuées: Aucunes pour le moment

Statistiques:

¤ Caractéristiques:

PUI : 15
CON : 15
RAP : 10
DEX : 15
INT : 10
DIS : 12
PER : 12
CHA : 10

¤ Bonus Compétences :

Armes Blanches : 10
Armes de Tir : 20
Médecine : 0
Discrétion : 5
Vol : 0
Mécanique : 0
Pilotage : 5
Sciences/Informatique : 0
Commerce : 0
Athlétisme : 0
Agilité : 5
Rhétorique : 0
Stratégie : 0
Esquive : 5
Combat à Mains Nues : 7
Vigilance : 3
Natation : 0
Langues : 0
Biologie et Chimie : 0
Intimidation : 0

Background :

Nombre de Points bonus obtenus pour votre BG : 7

Race : Humain, natif de Coruscant

Histoire :

Sans repères...
C'est par un jour pluvieux que naquit Alexander Grave, dans une antenne médicale des bas-fonds, sur l'antique Coruscant. Sa mère, Helen Grave accueillit cet enfant avec joie malgré la récente disparition de l'être qu'elle aimait, un chasseur de primes qu'elle avait rencontré lors d'une soirée de service dans la cantina de son oncle, Slobodan Kee. Ainsi Helen Grave, serveuse de son état, l’éleva avec amour, travaillant avec ardeur dans un bar malfamé où se côtoyé truands et repris de justice.

De son père, Alexander ne sut jamais rien de plus, si ce n'est son nom : Adam.
L'oncle Slobodan lui avoua un jour que l'homme qu'avait aimé Helen était probablement mandalorien, au vu de l'armure qu'il portait toujours sur lui et du jargon qu'il utilisait parfois, qui agaçait tant l'oncle Slobodan.
De cette tardive révélation, le petit garçon avait alors huit ans, naquit une passion pour l'histoire du peuple mandalorien et Alexander trouva un refuge dans les livres consacrés au sujet, échappant ainsi à la noirceur de sa petite enfance, passée dans les jupes de sa mère, au milieu du brouhaha perpétuel d'une cantina des bas-fonds...

Se faisant quelques amis dans les années qui suivirent, notamment en allant suivre d'élementaires cours d'une école roulante qui tentait vainement de scolariser quelques enfants des bas-fonds, Alexander ne tarda pas à devenir le chef d'une petite bande. Se vantant de tenir leur "territoire" face à toutes incursions des gosses des quarties voisins, ils ne tardèrent pas à se lancer dans les petits larcins courants de leur environnement : vols à l'étalage, racket, trafic des galactiquement célébres figurines "CloneTrooper"...

Faut de tout pour faire un monde...
La sombre galerie dans laquelle on venait de l'entraîner ne rassura pas plus Grave. Vraiment, ce repère était aussi opressant qu'on le disait dans les cantinas du coin : le seigneur Hutt Schlappa devait se délecter de la crainte que provoquait la nature de l'endroit sur ses visiteurs.
Enfin, il fallait reconnaître qu'installer son quartier-général dans la station d'épuration souterraine n°9 des égoûts des bas-fonds, était pour le moins ingénieux. Ingénieux et réussi, à en juger par la réputation et l'influence du maître des lieux.

Schlappa le Hutt était une de ses limaces dont l'espèce n'arrivait que difficilement à exercer un autre métier que ceux gravitant autour des sphères criminelles. Ce qui n'était pas pour déplaire à Alexander qui se trouvait ainsi, au moins un point commun avec les natifs de Nal Hutta.
Depuis sa sortie du "pensionnat militaire" - le jour même de ses 16 ans si il le désirait, comme l'exigeait la loi républicaine - le jeune coruscanti allait de petits boulots en petits boulots, pour le moins illégaux le plus souvent, retrouvant ses travers d'autrefois. Filant de temps en temps un coup de main à sa mère dans la cantina de son oncle, il avait réussi à se faire engager en tant que "videur" par le vieux Slobodan Kee. Il fallait avouer que les années qu'il avait passé au régime militaire, dans son centre de réeducation, lui avaient façonnés un corps d'athlète et des réflexes de combattant, qu'il s'était efforcé de développer en suivant des cours de boxe auprès des instructeurs militaires chargés de leur "éducation sportive".
Au moins quelque chose qu'il avait pu retiré de ces trois ans derrière les murs gris de cette Maison de redressement.

En passant le porche qui permettait de s'introduire au devant de sa respectueuse obesité, dans ce qu'on appelait péteusement la "salle du trône", Grave dévisagea les deux gamoréens qui servaient de sentinelles. Ils paraissaient prêts à mordre au moindre geste de main, de la part d'Hynn Ferno, l'homme qui conduisait le jeune truand auprès de son maître, Schlappa le Hutt, maître des quartiers environnants et de l'existence miséreuse de leurs habitants.
La salle, sombre en première apparence, était en fait éclairée par nombre de braseros disposés le long des parois humides des lieux. Au centre de l'endroit, sur une imposante plate-forme matelassée de cousins et de pièces de soies, tous cousus d'or, se tenait - ou plutôt se prélassait vulgairement - le seigneur Hutt, au milieu de ses esclaves aux formes plus que généreuses.

- Que m'amènes-tu là mon brave Hynn ? maugréa Schlappa en gobant une grappe de fruits, sans plus de difficulté que cela. Il se retourna vers ses visiteurs, un sourire cruel et mesquin planté sur ses lèvres bavantes.

- Une jeune garçon très prometteur, dont le talent ne peut que te servir, seigneur, répondit d'une voix rauque le "sergent-recruteur" du Hutt, comme on se plaisit à l'appeler, emitoufflé dans un long manteau de cuir noir, en s'abaissant respectueusement.

- Ah, ah ! Bien parlé mon brave Hynn... mais qui me dit que l'argent que me coûtera ce p'tit bout de viande ne sera pas pure perte. Si il est si talentueux, mieux vaut peut-être le tuer après tout, ne crois-tu pas ? ricana le natif de Nal Hutta.

- Ce serait se priver d'un moyen de supprimer quelques concurrents gênants, seigneur.

- Vraiment ? Est-ce un empoisonneur ? Un "mignon" faisant office assassin ?
Ce genre de talents ne m'enchante guère, mes ennemis doivent périr dans le sang et la peur au ventre, comprends-tu cela Hynn Ferno, mon fidèle serviteur ?

- Loin d'être de ce que tu viens d'énoncer avec dégoût, seigneur Schlappa, j'ai quelques talents dans le maniement des armes à feu, intervint alors Alexander Grave, devant l'assistance médusée par tant d'arrogance.

- Et tu es aussi loquace qu'irrespectueux, petit homme.
Mais soit. J'aime jouer et tu as choisi de jouer, très bon choix de ta part...

Hynn Ferno jeta un regard sévére à son voisin avant de lui signifier, par un mouvement de paupière exercé, que sa fin était sans doute arrivée. Alexander sentit la sueur couler le long de son échine musclée et la chaleur monter en lui.
Les divertissements du Hutt étaient réputés pour être sanglants ou horribelemnt infects. A voir, mais l'oncle Slobodan l'en avait clairement averti. Sans qu'il n'en tienne compte, comme à son habitude.
Affichant son visage enfantin et affrontant le regard machiavélqiue du Hutt, le jeune homme s'avança de quelques pas, défiant ouvertement son interlocuteur :

- Je suis prêt seigneur Schlappa.
Quel est ton désir et comment puis-je le satisfaire ? dit-il de sa voix tremblante, non de peur, mais d'excitation désormais. Il jouait avec sa vie mais que c'était bon de s'en foutre et de regarder la mort avec fierté, sans regrets. Il sourit, aussi cruellement que le Hutt, qui semblait toujours aussi amusé par le mystérieux numéro auquel se livrait son hôte inconnu.

- Mes désirs sont nombreux, petit homme.
Mais l'amusement que tu me prodigues m'ordonne de te laisser une chance sur cent de t'en sortir, lâcha-t'il dans un rire tonitruant.
Attrapant l'une de ses esclaves, une twil'ek à la peau verte se déhanchant à sa droite, il tira l'un de ses lekkus à lui, le faisant ainsi se tendre.

- Ne bouge pas Jel'inka, soit gentille, n'est pas peur, siffla douceureusement l'immonde larve avant de se retourner vers Grave, son sourire sadique toujours fixé à son visage dégoulinant de graisse. Offre moi ce lekku pour pitance, petit homme, et tu sera sauvé.

Grave comprit immédiatemment ce que lui demandait le Hutt : sectionner le lekku d'un tir bien placé.
Aussi horrible que cela fut, la petite frappe était bien décidé à exécuter l'ordre de la limaçe. D'ailleurs, avait-il vraiment le choix...
Dégainant son blaster, un westar qu'il avait acheté auprès de la contrebande locale, déboursant pour cela l'entièreté de son pécune, amassé plus ou moins honnêtement.
Jaugeant la distance qui séparait le canon de son arme, encore abaissé à sa cuisse, du lekku de la twil'ek sanglotant despérement aux pieds du Hutt, impuissante, il leva lentement le bras qui fut finalement tendu avec à son bout, l'engin de précision mortelle, prête à fair feu.
Son regard d'acier se fixa sur le bout de cahir distendu à près de cinquante mètres de lui, tant la "salle du trône" était vaste et démesurée. Tout à l'image de son locataire. Faisant fi de gémissements craintifs et apitoyants de la beauté de Ryloth, qui paraissait de bien epu d'importance pour son maître, Alexander pressa la gâchette, ses yeux d'un gris bleuté constatant ave satsifaction le lekku se détacher dans un nuage de sang.

Le cri de douleur de la twi'lek retentit dans toute la salle, l'assemblée de sous-fifres attendant avec impatience le verdict du seigneur Hutt. Celui-ci, suçant avec application le sang dégoulinant du lekku, explosa d'un rire gras. Il jeta avec dépit le bout de chair noirci en son bout à ses chiens kath diposés au pied de son imposante plate-forme et fixa Grave, de son regard machiavélique.

- Bienvenue parmi nous..., il se pencha vers son conseiller qui lui souffla quelques paroles à voix basse, ...Monsieur Grave.

Pris pour cible...
Alexander Grave avait cette sensation ô combien désagréable aux lèvres, la bouche pateuse et le souffle tiède, d'une nuit passée à se saoûler. Même si la chose n'était pas pour lui déplaire, il se promit -comme après chacune de ses beuveries dantesques - de ne plus boire en de telles proportions.
Au moins, ce matin, en rentrant chez lui, il aurait une excuse : il avait fêté son vingt-et-unième anniversaire en compagnie de ses amis, dans l'arrière-salle d'un cantina. Son patron et désormais grand ami, Schlappa le Hutt, lui avait offert cette jolie petite fête.
Et même si sa mère, qui devait l'attendre avec son anxiété habituelle, ne pouvait supporter que son rejeton soit devenu le Poulain de l'immonde larve qui régnait sur leur quartier, la vie était malgré tout plus facile depuis qu'il travaillait activement pour le seigneur du Hutt, dont les concurrents avaient appris à vivre loin des vitres et des terrasses, de crainte d'être pris pour cible par le fusil exercé du désormais connu "GunGrave", le sniper de Schlappa.
Passé maître dans l'art du camouflage urbain et du tir au fusil de précision, le malfrat coruscanti avait su s'attirer les bonnes grâces de son Maître en renvoyant dans l'au-delà un grand nombre de "gêneurs" pour les affaires du Hutt. Le fait qu'il ne manquait jamais sa cible et la tuait toujours de la même manière, d'une touche dans l'oeil, l'avait transformé en bras armé du "gang des égoûts".

Et alors que la brume matinale, si particulière au bas-fonds de la planète-capitale, levait lentement son voile sur les ruelles mal-famées et les échoppes criardes du coin, Grave se remémora une dernière fois sa soirée. Ou plutôt son orgie. Il s'était d'ailleurs réveillé en charmante compagnie, dans la couche de Belijaa, une esclave twil'ek de son employeur. Brave Schlappa ! Il lui avait même accordé ce privilège pourtant rare pour un exécutant comme lui. D'ailleurs, Belijaa lui avait murmuré d'étranges paroles avant de le quitter... qu'était-ce déjà... voilà, "Adieu mon mignon, j'espère que tu te souviendras à tout jamais de cette nuit..."
Etrange façon de lui dire au revoir, alors qu'il se reverrait sûrement au détour d'un couloir du repère de Schlappa. Quant à se souvenir de cette nuit, seule le goût de la bière corellienne lui restait.
Regardant soudainement son holo-montre, Alexander se rappela qu'il devrait déjà être rentré. Sa brave mère allait encore se faire un sang d'encre, elle ne changerait pas. Toujours aussi couveuse et attentionnée. Trop même; Ce qui avait le don d'irriter le petit caïd des bas-fonds. Peut-être n'aurait-il pas du s'arrêter en route chez Wizggo, le receleur toydarien des environs, mais ses bottes en cuir de Krayt ne pouvaient attendre. Il avait fait le détour, se mettant ainsi en retard.
Qu'à cela ne tienne, il embrasserait sa mère pour une fois, et serait ainsi pardonné. Du moins, c'est ce qu'il espérait. Et apuis après tout, il s'en foutait. D'ailleurs il arrivait.
Passant le porche de le cour intérieure de la cantina de l'oncle Slobodan, où il logeait avec sa mère, son attention fut attiré par deux ombres s'agitant près de la réserve, dont la porte d'accès se trouvait dans un renfoncement de l'immeuble voisin, à une vingtaine de mètres du commerce "familial". Chassant deux mioches qui s'évertuaient à faire sauter les verrous de la réserve, Grave fut tout à coup projeté contre le tas de caisses disposé là, par le souffle brûlant de la violente explosion qui venait d'imploser, depuis l'intérieure de la cantina.
Le souffle court, entaillé d'égratinures sanguinolentes et brûlé ici et là, le mercenaire courut vers l'amas de ruines fumant où il aurait du se trouver à cette heure.
Pourquoi ? Qui avait fait ça ?
Tombant à genoux devant ce champs de désolation, une larme roula sur sa joue noircie par l'explosion et ses poings rageurs s'écrasèrent contre une poutre cramoisie. La haine monta en lui lorsqu'il comprit la véritable signification des paroles de l'esclave du Hutt.
Sa vengeance en serait d'autant plus terrible...

Trait pour trait...
Cela faisait plus d'un mois que Grave avait disparu. Aucune trace de lui nulle part. On n'avait pourtant pas retrouvé son corps dans les décombres de la cantina de son oncle, où il aurait du se trouver à l'heure de l'explosion. D'autant plus étrange que des badauds avaient assurés l'avoir vu quitter les lieux du drame, peu après l'attentat.
Schlappa pestait. Comment cette petite frappe de Grave avait-il bien pu s'en sortir et comment, avait-il réussit à se dissimuler depuis ? Malgré l'étendue des recherches du Hutt, et le nombre de mouchards qu'il avait mis sur le coup, pas moyen de remettre la main sur son ex-poulain.
Seul le meurtre du vieux Wizggo, dans l'heure qui avait suivi l'explosion, semblait être imputable à Grave. Mais cela ne les menait pas plus loin.

- Hynn Ferno ! Viens ici, incapable !

L'homme de main du seigneur du crime s'approcha de la confortable et luxueuse plate-forme qui servait de trône à son Maître, d'un pas chancelant et le dos voûté.

- Oui seigneur...

- Comment Grave a-t'il pu nous échapper !?

- Nous pensons qu'il a quitté la planète, seigneur.
Nous l'aurions retrouvés depuis longtemps sinon...

- Rien n'est moins sûr ! Vous êtes tous de sombres idiots, même un bantha pourrait vous berner !
On vient de m'informer qu'aucun individu ressemblant de près ou de loin à Grave n'avait transiter par les spatioports ou par les autres moyens d'accés de la planète, contrôlés par des "confrères"...

- Mais je...

- Assez ! Disparais de ma vue et ne revient qu'avec lui, je le veux mort ou vif !
Tu m'entends !?

- Oui seigneur.

Se retirant d'une révérence mal-assurée, Hynn Ferno fit signe à ses quelques hommmes de main de le suivre. Les gardes gamoréens de la "salle du trône" leur ouvrirent alors la porte de plastacier, qui s'ouvrit avec sa lenteur habituelle. Mais au lieu de laisser place à la familière galerie humide et sombre qui tenait lieu d'antichambre, d'épaisses volutes de fumée grisâtre pénétrérent dans la spacieuse salle centrale du repaire.

- Qu'est-ce que...
Trouvez moi les responsables !

- C'est probablement une fuite ou bien un court-ciruit Monseigneur, un accident.
Mais je pense qu'il serait plus raisonnable pour votre personnage de quitter le lieux, déclara alors à voix basse le secrétaire particulier du Hutt, un zabrak au tient grisâtre.

Tout à coup, la salle du trône fut soufflé par l'explosion d'un détonateur thermique qui tua les gardes massés devant la porte, après que Schlappa eut donné l'ordre de faire la lumière sur cette anomalie.
Puis, l'immense salle se retrouva zébrée de lasers rougeâtres, les gardes de Schlappa tombèrent un à un tandis qu'au loin, une autre explosion, plus importante semblait-il, fit trembler l'ensemble de la station d'épuration, le repaire de Schlappa le Hutt, maître des environs. Ou plutôt ancien Maître...
Plus rien ne bougeait dans la pièce et le seigneur Hutt eut, l'espace d'un court instant, peur. Peur d'être piégé, peur de mourir, peut que tout se finisse ici...
Dissimulé derrière son imposant trône de pierre, son échine corpulente prise d'un frisson indescriptible, il aurait voulu appeler à l'aide. Mais cela aurait été ridicule : le seigneur de cete zone des bas-fonds n'allait pas demander de l'aide, pas pour quelques explosions ou un nuage de fumée...

- Schlappa, sors de là sale merde.
Tu vas payer, tu vas payer pour tout ce que tu m'as fait... au centuple.

Schlappa déglutit en se recroquevillant encore plus derrière la plate-forme matelassée depuis laquelle il défiait tous ses visiteurs en temps normal. Il avait reconnu la voix de Grave, une voix dure et tranchante, celle d'un homme qu'il avait ordonné de tuer et qui aurait du être mort à l'heure qu'il était.
Mais il était bien trop tard pour avoir des regrets.

Description physique :

Alexander Grave est un individu au physique plutôt athlétique et avantageux, qu'il a développé dès son plus jeune âge notamment grâce à son séjour dans une maison de redressement militaire et à son entretien physique quotidien depuis.
Grand et svelte, il mesure 1,86 mètres pour 78 kilos. Il a de longs cheveux lisses et blancs ainsi que
de grands yeux d'un ton bleu/gris. Cependant, seul l'un de ces yeux est encore admirable, l’autre ayant était crevé lors d’un combat de rue, lui laissant une longue cicatrice de part et d’autre de la cornée blessé. Cela le gêne plus particulièrement le jour, sa plaie l’irritant au contact du soleil, raison pour laquelle il porte un chapeau. Ceci peut en partie expliquer son attrait et sa préférence pour la nuit.

Description psychique :

Alexander Grave est quelqu’un de très posé et réfléchi, qui ne se jette jamais tête baissée sans avoir longuement étudié la situation, en temps normal. Néanmoins, il est facilement irritable et perd vite patience, surtout dans les moments difficiles.
Il sait jouer de la situation dans laquelle il se trouve, à travers son arrogance et son assurance, ce qui lui a permit de développer quelques talents de manipulateur ainsi qu’un habile sens de la négociation lorsqu'il se trouve face à un environnement familier.
Toutefois, sa principale faiblesse reste l'orgueil dont il fait naturellement preuve et sa confiance absolue en lui-même ainsi qu’en ses idées, ce qui lui cause fréquemment des problèmes.

Parcours :

¤ Arrivée sur Kuat après avoir quitté Coruscant, pour des raisons personnelles.
¤ Obtention de la citoyenneté kuati, lui permettant ainsi d'exercer son droit de vote aux élections planétaires qui suivirent. Obtention d'un logement dans une banlieu industrielle de la capitale.
¤ Départ pour Coyn après avoir eu vent de la guerre qui s'y préparait.
¤ Arrivée sur Coyn. Rejoint les rangs de l'armée coynite où il suit un entraînement intensif au maniement des armes locales.
¤ Participation à l'assaut de l'Ambassade républicaine. Tue près d'une dizaine d'occupants des lieux, civils et défenseurs, avant d'être capturé par les forces de secours républicaines.
¤ Transféré et emprisonné sur Kaashyyyk, il y est jugé et condamné à dix ans de réclusion pour l'assassinat de treize resssortissants républicains, dans le cadre d'une action de guerre.
¤ Mystérieusement remis en liberté sur Coyn, à son insu. Rejoint les rangs de la FDC, maîtresse des lieux.
Transféré en orbite d'Utapau.
¤ Chargé d'assurer le blocus d'Utapau en compagnie d'un groupe de chasse mercenaire. Poursuite d'un mystérieux messager au service de la république ayant forcer le dit-blocus, qui leur échappera finalement.
¤ Retour sur Coyn. Chargé d'aider la FDC à nouer un accord militaire avec les autorités coynites.
Prend le commandemment d'une garnison de mercenaires au sud de la capitale.
¤ Assaut républicain sur Coyn. Défaite des troupes de la FDC. Parvient à s'échapper dans l'une des dernières navettes en partance du spatioport de la capitale, en compagnie du gouverneur néimoïdien.
¤ Assigné à la protection du gouverneur némoïdien, retourné auprès du Vice-roi.

Transition :

Alexander Grave, le sordide mercenaire qui tua de sang-froid - bien qu'ayant prétendu le contraire lors de son procès - une dizaine de civils républicains lors de l'assaut de l'ambassade de la République, pendant la guerre civile sur Coyn.
Capturé, emprisonné, jugé, il fut mystérieusement relâché sur Coyn - la planète même de ses sanglants forfaits- après à peine deux mois d'emprisonnement.
Malgré son incompréhension, il prit cela comme un signe du destin et loin de se laisser abattre, le sombre mercenaire se décida à retrouver rapidement un emploi, dans son domaine de prédilection : la chasse.
Chose aisée sur une planète en proie à des conflits résultants des troubles engendrés par la précédente guerre civile, et où la Fédération du Commerce régnait désormais en maîtresse, contrôlant mines, grandes villes et spatioports.
C'est donc tout naturellement que le mercenaire kuati tomba dans les bras de la puissante organisation militaro-industrielle en se faisant engager comme chasseur de primes dans une cantina mal-famée de la capitale coynite.

Une fois officiellement au service de la FDC, il assura quelques petits boulots pour la puissante firme sur Coyn, allant de la traque de mercenaires du Techno-syndicat à de "simples" épurations ethniques visant à déloger les coynites gênants l'exploitation du minerai local.
Ce quotidien paisible fut cependant suspendu lorsque Grave reçut un message de ses supérieurs, lui ordonnant de se rendre au plus vite à l'astroport le plus proche. Sur Coyn, c'était simple, il n'y en avait qu'un, celui de la capitale.
C'est donc avec entrain certain que le mercenaire se rendit donc là-bas où les neimoidiens lui assignèrent la tâche originale de rattraper un cargo qui avait réussi l'exploit de forcer le blocus fédérationniste sur Utapau.
Malgré sa compétence limitée en pilotage, Alexander se plia à la demande - la récompense promise joua beaucoup - et entreprit avec plaisir de retrouver la cible tant recherchée... ce qui n'empêcha pas les autres chasseurs de primes engagés avec lui pour le même boulot de s'entretuer dans l'atmosphère d'Utapau.
Suivant alors les instructions des opérateurs neimoidiens, il partit alors seul sur sa trace en direction d'Eriadu, planète la plus proche et où le précieux gibier avait du mettre le cap, au vu du piètre état du vaisseau.
Grave continua la traque, retrouvant rapidement sa cible, dans un champs d'astéroïdes, non loin d'Eriadu.
Et depuis ce jour, le mercenaire ne croît plus autant en son éternelle étoile, synonyme de chance. Enfin en même temps, quand un cargo que vous allez réduire en poussière vous crame la face avant de passer en hyper-espace, ça vous fout en rogne...

Retour à la case départ donc pour nôtre chasseur de primes qui fut chaudement réprimandé à son retour sur le vaisseau de la FDC. Tenant tête à ses commanditaires et prétextant que son échec était du à la bêtise des autres mercenaires, il fut renvoyé sur Coyn où il était réclamé par un mystérieux supérieur...
Ce dernier se révéla être le gouverneur fédérationniste de Coyn, un certain Hoh Malley, qui lui confia une singulière mission : nouer une alliance avec les coynites, en vue de l'attaque républicaine, qui ne saurait tarder selon l'éminent neimoidien. Et cela, "au vu de son ancienne appartenance aux troupes coynites durant la guerre civiles". Tu parles d'une idée, ouais !
Réussissant tout de même à obtenir un accord entre les deux parties, en jouant de ses anciens services auprès des guerriers coynites, il passa quelques semaines reposantes, après ses négociations qu'il détestait au plus haut point.
Mais le beau temps se couvrit vite et comme l'avait prédit Hoh Malley, la République - après s'être emparée d'Utapau - attaqua Coyn. Au moment du débarquement des troupes républicaines, Grave stationnait dans un campement en périphérie de la capitale coynite.
Décidé à quitter la planète au plus vite, il sauta dans un landspeeder et récupéra son camarade shistavanéen en mission dans la proche campagne, chargé de "réduire au silence les populations civiles gênantes", selon les fonctionnaires de la FDC. Comme quoi, les coynites n'avaient d'alliés, que l'utilité... logique commerciale.
Enfin passons, avec son nouvel ami, le mercenaire rejoignit la capitale coynite, en partie investie pas les "forces de libération".
Réussissant à rejoindre le Q.G. d'Hoh Malley après quelques détours et altercations au laser, Alexander permit au gouverneur encerclé et à sa suite de s'échapper par les égoûts de Coyn, qui les menèrent jusqu'à quelques lieux de l'astroport, encore tenu par les forces de la FDC.

La petite troupe s'empara ensuite d'une cannoniére clone gardée par quelques soldats se croyant à l'abri, derrière leurs lignes. Embarquant dans l'engin républicain, Grave, son associé, Hoh Malley et sa suite purent s'envoler pour l'astroport sans problèmes... jusqu'à ce que les batteries droïdes tentent de les abattre.
C'est ainsi que leur folle équipée se conclut par un atterrissage en catastrophe sur la piste de l'astroport coynite, la cannoniére en flammes.
Laissé pour mort dans un dispensaire constitué à la va-vite sur l'un des quais de l'astroport, il retrouva ses esprits avec difficulté et malgré ses blessures, convainquit Hoh Malley de l'embarquer avec lui, dans la dernière navette qui quitterait les lieux à la tombée de la nuit.

Et c'est ainsi que tenant son bras ne écharpe, Alexander Grave réussit à quitter Coyn - presque - indemne et à rallier la flotte de la FDC... mais la guerre ne faisait que commencer.