Nooloa Vao

Edit : voici ma fiche avec en couleur les modifs.

FORMULAIRE de Nooloa Vao

Informations:

XP:4750
Niveau:3

Argent emporté:17077
Argent en banque:10

Avertos:0

Métier:Chasseuse de primes
Talent 1:Ombre
Talent 2:Tueuse Née

Objets possédés:
- Pistolet blaster semi-automatique
-Tunique de guerrier
-Vibrodague Talon

Formations effectuées:

Nom Formation n° 1, récompenses compétences obtenues
Nom Formation n° 2, récompenses compétences obtenues


Statistiques:

Caractéristiques:

PUI:10
CON:10+1=11
RAP:10+5=15
DEX:10+3=13
INT:10
DIS:10+5=15
PER:10+3=13
CHA:10+3=13

Bonus Compétences:

Armes Blanches:0+5=5
Armes de Tir:0+5=5
Médecine:0
Discrétion:0+20=20
Vol:0
Mécanique:0
Pilotage:0
Sciences/Informatique:0
Commerce:0
Athlétisme:0+10=10
Agilité:0+10=10
Rhétorique:0
Stratégie:0
Esquive:0+3=3
Combat à Mains Nues:0+4=4
Vigilance:0
Natation:0+1=1
Langues:0
Biologie et Chimie:0
Intimidation:0+2=2

Background:

Nombre de Points bonus obtenus pour votre Bg:

Race:Cathar

Histoire:
Nooloa était assise en tailleur à l'ombre de l'arbre de sa famille. Pour un observateur peu attentif, la jeune Cathar aurait pu sembler aussi immobile qu'un bloc de glace. Pourtant, si on s'était donné la peine de s'approcher un peu plus d'elle, on aurait sans doute remarqué les légers tremblements qui faisaient onduler sa fourrure et les longues larmes qui coulaient de ses yeux. Car Nooloa pleurait. Ca ne lui arrivait pas souvent et jamais en public : les Cathars ne pleurent jamais. Car pleurer, c'était se montrer faible, ce que le peuple de Cathar haïssait. Nooloa se mit à frotter frénétiquement les commisures de sa bouche pour en faire partir le sang séché. Elle venait de perdre un nouveau combat. Et cette fois-ci, elle avait vraiment souffert. Pas tant physiquement, elle était devenue une habituée des nez cassés et des muscles froissés mais bien psychologiquement. Elle allait fêter son trezième anniversaire et elle avait perdu contre un autre enfant de deux ans son cadet. Elle avait beau savoir qu'elle n'était pas une grande guerrière, ca faisait quand même mal. Nooloa s'efforca de se calmer. A force d'exercices de respiration, elle parvint à stopper ses larmes et à endiguer la douleur. Elle se mit alors à faire le point :
son père était mort bien avant sa naissance, dévoré par les terribles incectes kiltik qui pullulaient sur la planète. La petite Nooloa avait donc était élévée par sa mère jusqu'à son cinquième anniversaire. Ce jour là, sa mère mourut de maladie. C'est donc le grand frère de Nooloa qui s'occupa d'elle. Si presque tous les Cathars vouaient un culte à l'honneur, c'était encore plus vrai pour son frère.
Le frère ainé de Nooloa, Crahn, était un radical. Pour lui, tout était prétexte au combat, d'une simple insulte à un véritable défi. Il n'acceptait de parler à sa soeur que si elle s'était battue -et triomphé-. Malheuresement, Nooloa échouait régulièrement lors des multiples combats qui ponctuaient la vie des Cathars. Elle gagnait peu d'affrontements et avec beaucoup de mal. Ce faisant, elle n'arrivait pas à gagner l'estime de son frère. Elle avait beau lui expliquer que lors des combats, elle était presque toujours la plus rapide et la plus agile, Crahn répondait par un grognement. Il lui dit un jour que frapper en premier ne comptait pas puisque c'était celui qui frappait le plus fort le meilleur. Alors, Nooloa continuait son entraînement, encore et encore mais sans conviction. Elle n'y arrivait pas. Elle avait donc décidé de faire une pause pour se calmer. Son regard parcourut machinalement les fresques qui ornaient le gigantesque arbre et qui étaient le symbole de Cathar. Les hauts faits des héros de Cathar, gravés dans le bois pour l'éternité. Chaque famille avait son arbre et ainsi, chaque famille avait sa fresque. Nooloa lut une nouvelle fois l'histoire de son père et de sa mère, tout en songeant que son histoire à elle n'y figurerait sûrement jamais. Alors qu'elle baissait les yeux, quelque chose attira son regard. Elle se leva et se retourna pour mieux voir.
Elle avait vu une fresque dont le bois avait été soigneusement griffé, de façon à rendre l'inscription illisible. Nooloa n'était pas une experte en lecture de fresque et encore moins quand ces dernières étaient en partie effacées. Nooloa se précipita à l'intérieur de l'arbre de sa famille pour consulter la bibliothèque de son père, la seule chose qu'il lui ait légué. La Cathar trouva ce qu'elle cherchait au bout de quelques minutes de recherche : le vieil hololivre de traduction Catharse de son père. Ainsi équipée, Nooloa put traduire l'essentiel de la fresque : « Un code d'honneur aussi rigoureux que celui de Cathar ne mène à rien [...] en définitive, frapper stupidement ne mène à rien. Le vrai vainqueur d'un combat est celui qui le remporte [...] »
Nooloa ne pouvait pas traduire la suite, même avec l'aide du livre de son père. La seule autre chose qu'elle put traduire fut le nom du graveur, bien qu'il fut en partie griffé. Et là, Nooloa marqua un temps d'arrêt. Cette inscription, qui allait à l'encontre de la pensée générale de Cathar avait pour auteur une personne que Nooloa connaissait, même si elle ne l'avait jamais rencontré. Et le nom qu'elle venait de traduire la stupéfia : Nobdon Vao.
La personne qui avait gravé ce texte n'était autre que son propre père. Le choc fut tel que Nooloa dut s'assoir un instant. Son père avait donc gravé ce texte dans l'arbre avant sa naissance. Et ledit texte allait complètement à l'encontre de la pensée Cathar....et abondait au contraire dans le sens de Nooloa. C'était peut-être pour ça qu'elle n'avait pas la vision rigoureuse des choses comme ceux de son espèce. Peut-être que cela était dans son sang. La jeune Nooloa lut encore et encore l'inscription parternelle en répétant la dernière phrase comme un mantra : « Le vrai vainqueur d'un combat est celui qui le remporte ». Nooloa se surprit à esquisser un sourire. Elle allait devenir plus forte. Pas de la façon dont son frère l'aurait voulu mais tant pis. Elle était douée en rapidité ? Elle allait devenir plus rapide que la foudre. Elle était plutôt agile ? Elle se déplacerait avec tant de talent qu'elle pourrait escalader un mur lisse. Elle savait se faire discrète ? Elle deviendrait la nuit elle-même.
Oui. A force d'exercice et d'entraînement. Très bientôt

Trois ans plus tard

Accroupie au bord du vide, Nooloa remit une de ses mèches de cheveux en place. Il s'agissait de ne pas rater ce coup là. Elle l'avait déjà fait, elle devait pouvoir le refaire. D'un rapide coup d'oeil, Noola jugea la distance. Il devait y avoir plus ou moins six mètres entre les deux arbres. En temps normal, elle se serait déjà élancée mais elle était moins douée pour les sauts nocturnes.
Et ce soir, le vent était beaucoup plus fort que prévu. Si elle ratait son saut, elle irait s'écraser quelques dizaines de mètres plus bas. Et ça, Nooloa n'y tenait pas. Non seulement parce que ça la tuerait mais aussi parce qu'elle serait beaucoup moins jolie après ça. Et Nooloa, comme toutes les adolescentes, se souciait de son apparence. Pas tant pour plaire aux garçons que pour se sentir bien.
La Cathar fit craquer ses jointures. Elle devait se décider : soit elle continuait son entraînement nocturne, soit elle redescendait rapidement. Nooloa jeta un oeil en bas. La personne qu'elle suivait avait déjà dépassé l'arbre. Il s'agissait de faire vite.Elle se releva et fit quelques pas en arrière. La Cathar prit une grande goulée d'air et l'emprisonna dans ses poumons. Elle se mit brusquement à courir et au moment où son pied gauche ne touchait plus l'arbre, elle donna une grande impulsion avec son pied droit. Elle tendit les bras devant elle et d'un réflexe instinctif, fit saillir ses griffes. Elle ferma les yeux une demi-seconde pour savourer ce rare plaisir : elle était dans le vide, libre et sans attaches. Bien qu'elle ne le serait jamais avoué, Nooloa aurait été capable de faire ses sauts uniquement pour le plaisir, l'entraînement ne venant qu'en deuxième position.
Après ce court moment d'ivresse, Nooloa reprit brutalement conscience. Elle tendit les bras devant elle du mieux qu'elle le pouvait. Elle avait bien négocié ce saut. Elle devrait pouvoir sans sortir sans problèmes...mais au moment même où elle devait s'accrocher aux branches de l'arbre, une puissante rafale de vent la fit légèrement dévier. Ce faisant, elle manqua la branche de peu. Et sans branche pour se ratrapper, Nooloa plongea dans le vide.
Elle paniqua un court instant avant de se reprendre. Elle n'avait pas le droit de perdre pied. Si elle voulait avoir une chance de s'en sortir, il faudrait garder la tête froide. Dans sa chute, Nooloa s'approcha tant qu'elle put du tronc de l'arbre. Là, elle planta ses griffes le plus possible dans l'écorce. La douleur était insupportable et Nooloa avait l'impression d'avoir les doigts en feu. Pourtant, elle n'arrêta pas. Au contraire, elle réussit même à enfoncer ses griffes plus loin.
Pendant de longues secondes, rien ne se passa. Pourtant, petit à petit, Nooloa commença à ralentir. Elle descendait de moins en moins vite et finalement, elle s'arrêta. La Cathar fut une évaluation rapide de la situation : elle était encore à de nombreux mètres du sol. Si elle lâchait maintenant, elle s'en tirerait avec une bonne fracture. Après tout, elle avait perdu trop de temps : la cible qu'elle suivait devait déjà être loin. Et elle avait trop mal au mains pour entammer une remontée. Nooloa entreprit donc une descente. Au terme d'une désescalade éprouvante, Nooloa mit enfin pied à terre.
Elle contempla alors ses mains : les griffes étaient cassées en de nombreux endroits et ses doigts suintaient de sang. Sans oublier une brûlure tenace à l'épaule : elle avait du se froisser un muscle dans la chute. Elle poussa quelques jurons bien sentis mais voyant que cela ne servait à rien pour ses blessures, elle entreprit de se soigner.
Nooloa ne fut pas longue à trouver un point d'eau : la Grande Plaine regorgeait de ruisseaux pour ammener l'eau aux cités-arbres. Nooloa se lava donc rapidement les mains pour faire partir le sang. Pour les griffes en revanches, elle ne pourrait rien faire : elle serait obligée d'attendre quelques temps pour que ces dernières repoussent et à ce moment là, elle pourrait les tailler à la bonne longueur. Nooloa resta encore quelques instants les pieds dans l'eau avant de se persuader de rejoindre l'arbre familial. Tout en cheminant, elle se surprit à rêver. Oui, à rêver. A rêver de ce qu'elle pourrait faire plus tard. Depuis qu'elle s'était décidée à être la plus rapide, la plus agile et la plus discrète possible, elle se sentait bien. Bien évidemment, elle était loin de battre un speeder à la course, de s'aggriper partout comme un mynock ou aussi silencieuse qu'un rat-womp. Pourtant, elle ne s'en sortait pas si mal : ses entraînements secrets avaient portés leurs fruits et elle était désormais capable de filer une cible sans qu'elle s'en aperçoive. Sans oublier ses sauts et ses accrobaties qui s'amélioraient -à condition que le vent soit tombé, bien sûr-. Tout cela l'avait aidée à briser la surveillance de Crahn pour pouvoir rejoindre Ahnasi, le Cathar avec qui elle avait une relation ou plutôt quelque chose qui s'en approchait le plus : quelquefois, elle et lui escaladaient conjointement les montagnes environantes pour passer la nuit à regarder les étoiles.
Nooloa entra par la petite porte dans son arbre. Tout ce qu'elle voulait, c'était se laver, soigner son épaule et aller dormir. Elle passa plus furtivement qu'une souris devant la porte de la salle d'entraînement, là où son frère passait le plus clair de son temps. Si Crahn apprenait que sa petite soeur négligeait les combats pour se consacrer à des accrobaties et à des filatures, elle passerai un sale quart-d'heure.
Une fois dans la salle d'eau, Nooloa se fit couler un bain d'eau bûlante. Les Cathars étaient censés haïr l'eau mais pas elle. Au contraire même. Le liquide l'appaisait et lui permettait de se relaxer. Au terme de longues ablutions, Nooloa sortit de la baignoire, mit ses habits de nuit et se prépara à rejoindre son lit.
Soudain, une voix puissante et rauque lui fit tourner la tête. C'était son frère, qui demandait à la voir immédiatement, dans le salon paternel. Nooloa fut surprise par cette demande : son frère avait toujours refusé qu'elle entre dans le salon de leur père. Et pour autant qu'elle s'en souvienne, elle n'était jamais entrée à l'intérieur. Nooloa enfila une robe de chambre et la noua rapidement avant d'aller rejoindre son frère. Elle passa la porte du salon avec une certaine apréhansion. Le salon, comme toute la maison, était directement taillé dans le bois de l'arbre. La décoration était sobre : quelques statuettes, deux ou trois fauteuils...une chose attira néamoins l'oeil de l'adolescente : accroché au dessus du bureau, une sublime vibrolame trônait. La garde de l'arme était dorée et certie de pierres précieuses. Le métal semblait briller d'une étrange façon, comme si l'acier ne savait pas comment se comporter. La voix de son frère lui fit baisser les yeux. Crahn l'attendait, assis dans le fauteuil de bureau. Il semblait préoccupé. Nooloa lui demanda ce qui n'allait pas et pourquoi il l'avait appellée. Son frère la foudroya si bien du regard qu'elle eut un haut-le-coeur :

_Tu ne le sais vraiment pas, petite soeur ?

_Non, assura Nooloa.

Son frère plissa les yeux un instant avant de continuer :

_J'ai découvert certaines choses sur toi petite soeur. Sur tes activités nocturnes...
Nooloa se mordit les lèvres :

_Si tu parles du fait que je voie Ahnasi, ça ne regarde que moi et...

Crahn tapa violement du poing sur la table, ce qui coupa Nooloa et la fit sursauter. Son frère se mit à parler avec élan et fureur :

_Je me fiche bien de savoir avec qui tu es, Nooloa ! Je te parles de choses importantes, pas des effusions sentimentales d'une gamine !

Nooloa fit une moue et croisa les bras :

_Je ne suis pas une gamine ! J'ai seize ans. Dans peu de temps je serai majeure, Crahn. Je fais ce que je veux !

_Nooloa...tu es ma petite soeur, l'héritière du clan Vao. Si à ma mort je n'ai pas d'enfants, ce sera à toi de prendre la tête de la famille. Tu sais ce que diriger le clan veut dire ?

La Cathar tenta un début de réponse mais se rétracta. Crahn ne l'écouterait jamais de toute façon. Elle le laissa donc poursuivre :

_Petite soeur, diriger le clan veut dire se battre chaque jour. Se battre contre les ennemis de l'exterieur et de l'intérieur, ceux qui veulent notre mort. Et avant tout, il faut défendre notre honneur ! Et s'entraîner à aller vite, à être agile et à être discret, ce n'est pas défendre l'honneur, c'est faire preuve de lâcheté.

_Notre honneur ? Nooloa avait prononcé ces mots avec dégoût. Explique moi à quoi sert l'honneur quand on est six pieds sous terre, dévoré par les vers ? L'honneur est une vertu chimérique, Crahn. C'est bien joli sur le papier et dans les légendes mais dans la vie, la seule chose qui compte, c'est ça.

Et disant cela, elle fit saillir ses griffes. Crahn se taisait, la laissant poursuivre.

_Et la façon dont on s'en sert. Le vrai vainqueur d'un combat est celui qui le remporte, peu importe les moyens.

Crahn poussa un rugissement de colère :

_La fresque...tu as lu la fresque interdite. Celle que j'avais pourtant effacée.

_C'est toi qui as fais ça ? Mais pourquoi ?

Mais Crahn était comme coupé du monde, ne répondant même pas à sa soeur cadette :

_La fresque de Père. La fresque honteuse...

_Mais de quoi tu parles ? questionna Nooloa. En quoi l'inscription de Papa est-elle honteuse ?

Crahn se décida enfin à tourner les yeux vers sa soeur, avec un regard empli de tristesse et de colère :

_Cette fresque qui est gravée dans le bois de notre demeure séculaire est une abomination. Ce qu'elle prône va totalement à l'encontre des principes d'honneur Cathars. C'est pour ça que je l'ai effacée. Mais pas assez, il faut croire.

Cette fois, ce fut au tour de Nooloa d'élever la voix :

_Bon sang Crahn ! Cette inscription est toute ce qui nous reste de Papa et toi, tu la détruits ?

Crahn se laissa tomber dans le fauteuil et foudroya Nooloa d'un regard froid :

_L'honneur est notre principale vertu. Ceux qui vivent sans honneur ne méritent pas de vivre et leurs écrits ne méritent pas d'être lus.

_Oh, je t'en prie, rugit Nooloa en levant les yeux au ciel. Ne commence pas à me réciter le Code, on en a pour des heures avec toi.

Car les paroles de Crahn reprennaient mot pour mot les enseignements Cathars du Code de l'Honneur. Si pour son grand frère, ce texte était la clé de voute de son existence, Nooloa n'y avait jamais rien vu d'autre qu'un ensemble de textes anciens, rigoureux et fondamentaliste.
Nooloa savait parfaitement qu'elle était en train d'exaspérer son frère mais elle refusait de faire marche arrière. Il l'avait tenue sous son joug pendant plus de dix ans, il était temps que cela change.

_Et puis, poursuivit-elle, qu'est-ce qui te donnais le droit d'enlever la gravure ? C'est mon père à moi aussi.

_Nooloa, dit calmement son frère. Je vais être très clair. Je ne veut plus que tu t'échappes sous prêtexe de ces entraînements nocturnes. Les Cathars sont de fiers guerriers, ils ne sont pas faits pour sauter de branche en branche et se cacher dans le noir comme des neimoidiens. Je ne veux plus que tu fasses cela. Je ne veux plus que tu voies ce Ahnasi. Tu vas rester sous ma surveillance jusqu'à temps que tu deviennes majeure. Tu auras droit au pire entraînement de combat que tu puisses rêver. Si tu survis à cela jusqu'à ta majorité, tu devras entrer dans la caste guerrière de Cathar à laquelle tu consacreras ta vie.

L'adolescente cligna plusieurs fois des yeux, herberluée. Son frère était-il devenu fou ? La caste guerrière était composée de véritables fanatiques, qui ne vivaient que pour le combat. Quand bien même elle l'aurait voulu -et c'était bien la dernière chose dont elle ait envie-, elle n'aurait jamais pu y entrer et encore moins espérer y survivre avec ses faibles talents de combat. Nooloa savait que son frère se montrerait inflexible mais elle avait décidé de lui tenir tête.

_Et en supposant que je dise non ?

_Alors dans ce cas je te tuerais, dit simplement Crahn.

Et Nooloa savait parfaitement qu'il était sérieux. Elle n'avait pas le choix. Elle devait s'enfuir de Cathar au plus vite. Mais tant que son frère serait là...après une dernière seconde d'hésitation, Nooloa tourna les talons et commença à courir. Mais avant même qu'elle eut le temps d'atteindre l'entrée du salon, une main puissante l'attrappa au cou et serra. Manquant immédiatement d'air, Nooloa se mit à se débatre de façon ridicule, cherchant désespérément à briser l'étreinte fraternelle. Soudain, son frère la projeta comme une vulgaire balle en direction du bureau de leur père.
Sans rien y comprendre, Nooloa se retrouva suffocante, la gorge endolorie au milieu des débris du bureau. Son frère marchait calmement vers elle. Cette fois c'était sûr, il allait la tuer. A moins que...
Nooloa dirigea son regard à côté d'elle et vit la vibrolame qui avait du se détacher lors du choc. Sans réfléchir, elle s'en empara tandis que son frère se jettait sur elle...
Après, Nooloa ne se souvient plus très bien : elle avait repris conscience, le corps ensanglanté de son frère auprès d'elle et elle, tenant la lame pleine de sang. La jeune Cathar avait été prise de nausées. Elle venait de tuer son frère. Il fallait qu'elle quitte la planète au plus vite.
L'adolescente se précipita dans sa chambre, se changea, fit rapidement un sac où elle mit l'essentiel et se dirigea à l'extérieur, non sans avoir pris la plupart des bijoux de la maison, pour disposer d'argent.
Nooloa courut du plus vite qu'elle le put vers l'astroport. Alors qu'elle était à mi-chemin, elle percuta une masse claire. Le temps qu'elle reprenne ses esprits, elle distingua un pelage blanc étrangement familier, tout comme la voix qui allait avec et qui lui demandait si elle allait bien. Nooloa se jeta dans ses bras en criant :

_ Ahnasi ! Tu ne peux pas savoir comme je suis contente de te voir !

Le Cathar, fortement surpris par ce débordement d'affection innantendu tenta une réponse :

_Heu oui...moi aussi je suis content de te voir, No'.

La Cathar décida d'aller au but : Ahnasi lui était fort sympatique mais avec lui, les discussions pouvaient durer des heures.

_Ecoute...j'ai des problèmes. Je dois m'en aller.

_T'en aller ? s'inquiéta l'adolescent. Mais tu ne peux pas...j'ai besoin de toi, moi !

Nooloa mit fin aux angoisses d'Ahnasi en posant son index sur ses lèvres :

_Chtt...je t'en prie. Ne cherche pas à me retrouver. C'est mieux pour nous deux.

Et disant cela, elle posa ses lèvres sur celles d'Ahnasi en disparaissant dans la nuit...

Quelques heures plus tard, Nooloa était à l'intérieur d'une navette et voyait Cathar diminuer au loin. Elle se tassa sur son siège. Qu'avait-elle fait ? Quoi qu'il en soit, elle ne pourrait jamais retourner sur son monde natal désormais. Il lui faudrait chercher fortune arrière. Mais comment ? L'armée ? Elle n'était même pas une bonne guerrière. Tout ce qu'elle savait faire, c'était se faire discrète, doublée d'une agilité et d'une rapidité rares. Et si elle faisait de ces talents un métier ? De nombreuses personnes pourraient louer ses services pour traquer et éliminer certaines cibles...
Nooloa Vao. Profession, Chasseuse de Primes...
En se répétant cette phrase dans sa tête. Nooloa étouffa un petit rire. Ca ne marcherai jamais. Mais après tout, elle ne risquait rien à essayer.
Non ?

Description physique:
Aujourd'hui, Nooloa est agée de vingt-cinq années galactiques standards. Elle mesure environ un mètre soixante et est donc dans la moyenne des femelles de sa race. Son pelage est d'un ocre clair, avec des reflets dorés quand Nooloa est en pleine lumière. Ses cheveux sont de couleur argent quand ils ne sont pas teints. Nooloa n'est pas sublime mais fait des efforts pour sembler la plus jolie possible. Pour cela, elle arbore souvent des coiffures compliquées, généralement des chignons très élaborés. Néanmoins, ce genre de frivolités la quitte quand elle est en chasse, choisissant des coiffures simples pour ne pas être génée dans sa traque. Nooloa n'est pas particulièrement musclée mais a en revanche, de grandes dispositions en agilité. Ses multiples sauts et cabrioles lui ont donné une démarche gracieuse et aérienne.

Description psychique:
Nooloa est devenue beaucoup lus froide depuis l'incident de Cathar et son départ de la planète. Pour s'endurcir, elle pris pour devise les paroles de son père, « Le vrai vainqueur d'un combat est celui qui le remporte » auquelle elle à rajouté son propre mode de pensée, « peu importe les moyens »
Au fur et à mesure de sa carrière, le coeur de Nooloa s'est petit à petit glacé pour ne laisser passer que peu d'émotions : la joie de la chasse et l'extase du meurtre. Car les multiples chasses à l'homme -qui se terminaient presque toutes par la mort de la proie- ont finies par rendre Nooloa dépendante à la traque. Nooloa n'est vraiment bien que quand elle est sur la piste de sa proie, explorant toute la galaxie pour mettre la main dessus. Et elle a beau refuser de voir la vérité en face, Nooloa est bien une droguée de la chasse : quelques temps sans contrat et la Cathar se met à dépérir. En fin de compte, Nooloa chasse plus pour le plaisir que pour l'argent. Mais évidemment, les deux ne sont pas indisociables.

Parcours:
_Nooloa s'est réveillée dans une arrière cour de Coruscant, gravement blessée à la tête et amnésique. Elle n'a aucun souvenir de sa vie passée, hormis des flahs provenant de ses chasses.

_Décidée à compredre ce qui lui arrive, Nooloa loue un apprtement dans la Planète Capitale

_Elle s'envole pour Tatooine, pour chercher du travail. Elle pense toute d'aborb travailler comme pilote de podracer pour Watto mais une insulte de ce dernier envers elle se transforme en dispute et Watto menace d'employer un chasseur de primes de Jabba le Hutt pour l'éliminer. Cela donne une idée à la Cathar : elle va se présenter au Hutt et parvient à décrocher son premier contrat : l'élimination d'un capitaine pirate nommé Sparrow

_Au terme d'une longue traque, Nooloa s'introduit dans le vaisseau de Sparrow et le tue. Au passage, Nooloa récupère un dossier top secret contenant des informations de la plus haute importance.

_De retour chez elle, Nooloa lit le dossier et découvre des informations capitales sur les Sith et un plan d'invasion de la galaxie. Elle pense revendre le dossier à Jabba mais ce dernier refuse. Ne trouvant rien de mieux à faire pour le moment, elle accepte un autre contrat.

_Pour cette mission, elle fait équipe avec Dessan Wen, le twi'lek fraîchement libéré. Ils doivent s'introduire dans la demeure d'un rival de Jabba et le tuer. Dessan se fait passer pour un vendeur d'esclaves et Nooloa pour sa « protégée », ce qui leur permet d'entrer dans la demeure du baron du crime. Nooloa est fortement maltraîtée par les hommes de mains du criminel mais parvient à l'approcher. Le combat s'engage alors. Lors du combat, Nooloa pousse l'homme à travers la fenêtre. Le vrai baron de la drogue apparaît alors et tente de tuer Nooloa. Cette dernière parvient à le blesser mais alors qu'elle était prête à l'achever, le sosie dont elle s'est débarassée apparaît alors. C'était un droïde de combat de haut niveau et Nooloa est presque massacrée par lui. Un coup sur la tête la plonge dans l'inconscience. Dessan se chargera d'accomplir le reste de la mission, de la sauver et de la laisser dans les rues de Tatooine.

_Le coup à rendu à la Cathar l'essentiel de sa mémoire, hormis l'incident de Cathar qui reste un mur blanc pour elle. Elle décide de retourner à Coruscant pour vendre les informations à la République.
Elle réussit à fixer un rendez-vous dans une cantina de la ville.

_Le rendez-vous s'avère être un piège et Nooloa est capturée par les Services Républicains.

_Les SR exigent que Nooloa devienne un de leurs agents et serve également d'indicatrice à la cour de Jabba pour le compte de Coruscant. Nooloa refuse vivement. L'officier des SR se met alors à la torturer et va finir par lui poser un blaster sur la tempe. N'ayant pas le choix, Nooloa accepte

_Frustrée et en colère, Nooloa décide de prendre un autre contrat pour se passer les dents. Sa cible est une voleuse d'oeuvres d'art. La piste de la cible mène la Cathar jusqu'à Aldérande où elle trouve sa proie. Au terme d'une longue et épuisante poursuite, Nooloa capture sa cible mais s'écroule de fatigue.

_Nooloa se réveille séquestrée dans l'hôpital d'Aldérande où elle apprend qu'elle passera bientôt en procès. A l'hôpital, elle reçoit la visite d'un SR qui lui donne sa première mission : éliminer un chef de guerre hostile à la République sur Coyn. Pour la faire échapper de l'hôpital, le Sr donne une drogue qui endort Nooloa et la fait passer pour morte.

_Nooloa se réveille au dessus de Coyn, dans un vaisseau frigo servant à transporter des cadavres. Elle y récupère son équipement et se débrouille pour être larguée sur la planète.

Transition:
Nooloa réussit sa mission et tue le chef de guerre coyn
Après avoir fait son travail, la Cathar doit quitter la planète. Le plan consiste à se fondre dans la masse des réfugiés qui quittent la planète. Nooloa se fait passer pour une réfugiée et embarque pour Utapau. La Cathar pensait rejoindre Coruscant à partir de là. Malheureusement, la guerre éclate sur Utapau et Nooloa se retrouve bloquée sur la planète.
N'étant ni du côté du TS, ni de la FDC, elle se tient à l'écart des combats.
Les SR disposant par la force des choses, d'un agent sur Utapau, confient à Nooloa diverses missions, notament du harcèlement de troupes ou du sabotage. Le véritable but de la Cathar est en fait, de préparer le terrain dans l'attente d'une réplique républicaine.
Si la première attaque des FAR est un échec, la seconde est un succès et Utapau est libéré. Nooloa aspire à enfin se reposer mais les SR ont besoin d'elle, dans l'imminence d'un conflit de grande importance. Nooloa n'a pas d'autre choix que d'accepter mais parvient en échange de ses services et grâce à son aide sur Utapau, à s'affranchir de sa condition d'indic à la cour de Jabba.
La Cathar se retrouve donc entièrement au service des SR et va bientôt devoir plonger à nouveau dans la guerre contre la FDC...


Note : J'ai beaucoup étoffé l'histoire, le physique et le moral par rapport à ma vieille fiche. Si il y a des problèmes ou des remarques à faire sur la nouvelle, je suis toute ouïe