[Scenario]La Fin

Le temps se faisait long à bord du Krell-3, starspeeder 3000 filant à travers un canal hyperspatiale droit vers Coruscant. Un peu moins de la moitié des sièges était occupée par des passagers s’ennuyant visiblement du voyage qui s’étirait en longueur… Deux ou trois hommes fumaient dans le fond en tripotant silencieusement un datapad, quelques femmes, des aliens… Bref, un groupe dont les membres n’avaient rien en commun ou presque, et qui de toutes façons n’auraient normalement pas besoin de se connaître dans le futur. Un silence pesant s’était installé depuis déjà une bonne heure dans l’appareil : même le droide pilote restait stoïque devant la baie vitrée plutôt que de troubler l’ambiance.

Bon, de toute façon ils allaient arriver très bientôt, une affaire de minutes d’après les écrans à côté du cockpit… Déjà dans un coin près des portes, 3 employés vêtus des uniformes de la compagnie de voyage se levaient en se frottant les yeux. Il était temps !

Soudain, un éclair traversa la navette, réveillant au passage tout le monde. Une jeune humaine enceinte poussa même un petit cri suivit d’un rire, voyant que la situation était exactement la même qu’avant ce flash lumineux. Les agents se regardèrent, intrigués, avant de poser un regard insistant sur le petit pilote qui rassura tout le monde :

« Ce n’était rien, juste un pulsar. Il a justement pulsé au moment de notre passage, mais ça n’affectera pas notre vol qui s’achèvera d’ailleurs dans 5 minutes et 37 secondes standards. Veillez toutefois à votre sécurité en ne débouclant pas vos harnais et en ne retirant pas vos bagages de sous les sièges. »

- Et qu'est ce que vous avez fait après avoir trouvé la section ennemi ?

Non, ce n'était pas l'homme au casque à la visière en T qui parlait. C'était un jeunot de 20 ans standard qui parlait. Lui et quelques autres jeunes étaient attroupés autour d'un guerrier à l'armure qui rappelait de très mauvais souvenirs pour les anciens combattants républicains. Mais qui s'en souciait de ces vieux débris ? Certainement pas Jaster. Celui-ci répondit au jeune homme, d'une voix transformé par le casque, et qui foutait pas mal les jetons à ces minables de la République..

- J'ai donné l'ordre à ma section de se déployer en ligne à intervalle de cinq mètres entre chaque hommes, et on les à pris dans une puissante attaque sur leur flanc gauche. La moitié de leur effectif est tombé dans la première vague de tirs.

Fasciné. C'était bien le mot qui pouvait définir les quatre jeunes galopins qui écoutaient Jaster E'doïkan raconter ses anecdotes violentes et sanglante. Pour des aruetiise, ils avaient au moins les tripes d'écouter. Le guerrier de Mandalore reprit, changeant de sujet.

- Je m'souviens, y avait une fois on nous avait envoyé dans le secteur d'Asariss pour stopper une insurrection mené par des rebelles, sur Fironax VI. Quand on est arrivés en ville, les filles de tous les quartiers sont venus nous saluer. Et puis y avait Jumy. Ah ! Elle faisait la brouette Corellienne comme personne. C'était la belle époque ça. Finalement les rebelles, moi et mes hommes on s'en foutait, on à réglé l'affaire vite fait pour rester en ville le plus longtemps possible. Héhé. J'me souviens aussi d'une fois où j'étais dans un bar avec mon caporal-adjoint, et là...

Et là, le vaisseau fut secoué par un pulsar, coupant le guerrier dans son récit épique.

Fierfek...

Aucun mal n'était fait, du moins, on dirait, mais par instinct, Jaster avait posé sa main sur la crosse du Westar de son holster droit. Le bonhomme de vingt ans ricana d'une façon assez effrayé. Et tentant de détendre l'atmosphère, il posa la question la plus conne qu'il pouvait à l'homme en armure.

- Et vous, vous allez à Coruscant pour quoi faire ?

Mais espèce de di'kut, je te demande, moi, si tu va la bas pour tirer un coup dans le premier coin sombre venu avec la plus minable des catins du coin ?!!!

Il prit une voix assez convaincante, puis :

- Je retrouve des vieux amis de l'armée de Corulag. On se vois tous les ans sur une planète où on est passé pendant notre service, cette fois c'est le tour de T-zéro.

T-zéro, ou triple zéro. La façon militaire d'appeler Coruscant. Les coordonnées de la planète pour les ordinateurs de vols hyperspatiaux était justement 000. Le centre de la galaxie. Voila pourquoi dans le jargon des combattants, on l'appelait T-zéro. Tout ça c'était bien beau. Sauf que la raison du voyage du Mando'ad était tout autre que ce qu'il prétendait. Mais ça ne regardait personne de toute façon. Personne à part lui.

Peut importait en fait. Jaster attendit patiemment que le Commandant du coucou informe les passagers de ce qui c'était passé, et mieux encore, il attendait de poser enfin les pieds sur la plateforme d'atterrissage. Le long voyage ne l'avait jamais déranger, mais avec une compagnie pareil... Il aurait préféré être avec ses anciens frères d'armes.

La navette se posa enfin, et l'équipage était visiblement affolé par ce qui se trouvait dehors, ou ce qui ne s'y trouvait pas, peut-être... Manque de bol, Jaster se trouvait dans la rangé de siège du milieu et ne pût voir ce qu'il y avait dehors avec les hublots à cause des minables qui se trouvaient devant. Les passagers se levèrent enfin, et Jaster, non sans bousculer quelques jeunes personnes autour de lui, se fraya un chemin vers le sas de sortie et posa enfin son pied sur la plateforme d'atterrissage de la cité galactique. Mais au lieu de voir des grands building, des files interminables de speeders volant dans les airs, ou même une quelconque forme de vie, il y avait... Rien.

En fait, si, un simple panorama qui rappelait beaucoup de champs de bataille où s'était trouvé E'doïkan. Celui de la dévastation. Du vide. De la mort. Tout ce qui faisait que Coruscant était ce qu'elle était avait disparut. Quant à savoir pourquoi... Jaster regarda les deux membres d'équipage qui étaient sortis les premiers. Avant l'atterrissage il les avait entendu parler de "défaillance". En fait, peu lui importait le pourquoi de comment. Un guerrier se fout de savoir pourquoi il est dans une situation impossible, tout ce qu'il veut, c'est régler le problème au plus vite, et retourner au camp. C'est ainsi que d'un pas bien décidé il s'avança vers les deux gus en uniforme et posa brusquement sa main ganté sur l'épaule du premier homme d'équipage, et utilisa sa force pour le faire se tourner vers lui, puis le regarda droit dans les yeux.

- Dites moi, il me semble avoir vous avoir entendu parler d'un problème. Ce n'est pas que celui-ci m'inquiète, mais disons qu'il m'empêche de mener à bien un projet que j'ai. Pourriez-vous, s'il-vous-plait, expliquer à un brave homme ce qui se passe ?

En fait il ne lui laissait pas vraiment le choix. Si le mec refusait de lui répondre il resserrerait progressivement sa prise sur l'épaule du type qui lui provoquerait une douleur certaine. Mais l'effet assez dissuasif qui se dégage quand vous portez un casque mandalorien et que vous regardez quelqu'un dans les yeux fait généralement effet avant d'en venir à de tels extrémités.

Interroge un membre d'équipage.

Jaster soupira en entendant l'explication du jeune homme, visiblement la réponse ne lui suffisait pas.
Puis il s'éloigna du groupe et regarda la ville détruite. S'il n'y avait plus de signe de vie sur la planète, il pouvait considérer sa mission comme accomplie et maintenant penser à autre chose. L'exploration l'aurait bien tenté mais l'expérience lui avait appris qu'il était totalement idiot de partir en exploration sur un terrain dont on ignorait tout. Il regarda les loques qui voyageaient avec lui. Il était sans doute le seul à être armé, ou en tout cas aussi bien.
Non, il ne pourrait pas compte sur eux. De toute façon il n'avait jamais envisagé les lier à ses plans.

S'asseyant sur une vieille caisse de fret vide laissé à l'abandon depuis longtemps, il augmenta le grossissement d'image de l'HUD dans son casque et fixa les bâtiments devant lui, essayant de détecter un mouvement. N'importe quoi. Il regarda un moment les jeunes qui descendaient de la plateforme, voulant sans doute jouer au héros en partant en expédition.

Bande de con...

Il soupira à nouveau, mais cette fois d'exaspération. Le fait de rester le cul vissé sur une chaise, ou alternativement une caisse, à essayer de trouver une solution pacifique à la chose était d'un ennui mortel pour un Mandalorien. Puis une idée lui vint.
Il n'avait plus rien à faire ici, et franchement, peu lui importait ce qui était devenu de Coruscant, tant que ce n'était pas Mandalore. E'doïkan se leva et se dirigea vers les hommes d'équipage à qui il avait parlé en se frayant un chemin parmi les passagers. Il agrippa par le bras un des deux gars.

- J'imagine qu'il n'y a pas moyen de chercher du kérosène dans ce spatioport et de foutre le camp vite fait ?

Une idée de lâche ? Non. Juste l'idée d'un mec qui s'en fout d'une planète Républicaine.

Contre toute attente, le mandalorien réussit à percevoir un mouvement dans le lointain. Quelques ruines qui s’effondraient, le vent faisant flotter de vieux drapeaux déchiquetés, … C’est d’ailleurs en examinant comme ça le paysage alentour qu’il s’aperçut que l’environnement collait presque parfaitement avec Coruscant. Presque, car certains immeubles semblaient être d’une forme insolite ou placés maladroitement à la place d’un ancien. Mais c’était difficile à dire, encore plus à décrire, vu que tout n’était que ruine…

L’homme d’équipage auquel il s’était adressé se passa la main dans les cheveux, regarda le sol, et hocha la tête pensivement.

« Ce serait logique qu’on trouve du carburant. Si c’est bien Coruscant (ce qui semble être impossible), il y a des réserves 3 étages en dessous. Je… »

Il regarda en contrebas des vaguelettes frapper les étages les plus bas.

« Je vais y aller. Il y a plein de planètes proches, il suffira d’une petite bouteille pour un bond hyperspatial. »

Il ne devait pas être vraiment conscient de ce qu’il faisait, et donc ne fit en aucun cas attention à la sécurité des passagers. Il laissa le second homme d’équipage sangloter, sans personne pour contenir la petite foule qui attendait avec impatience des informations quand à l’endroit où ils se trouvaient.

Soudain, un bourdonnement se fit entendre. Mais un gros bourdonnement, comme si quelqu’un avait enclenché un moteur à pulsants. Quelques têtes se levèrent instinctivement vers le ciel, dans l’espoir d’apercevoir un petit insecte. Et bien… ils furent comblés.

La femme enceinte, qui s’était décidée à ressortir, poussa un hurlement strident au même moment que le bourdonnement cessa. Et oui, il y avait bien une relation de cause à effet. Les jeunes hommes cessèrent leur petite exploration et remontèrent précipitamment, suivi par l’homme d’équipage.

« Que se passe-t-il ?! »

On sentait dans son ton qu’il aurait voulu ajouter quelques mots à sa phrase mais ceux-ci se terminèrent dans un gargouillis étrange au fond de sa gorge. Sur le ventre de l’humaine trônait désormais une étrange créature rosâtre, dotée d’ailes membraneuses et d’un corps gros comme un poing de wookie, suivit par une queue assez longue terminée par une espèce de dard gigantesque. A son autre extrémité se trouvait une petite ronde couverte de petits yeux et de mandibules visiblement faite pour dévorer des proies récalcitrantes. Et pourtant, elle ne semblait pas hostile…

Elle ne bougeait pas beaucoup, imitant peut être la femme, figée d’horreur. Puis elle décolla et ses ailes battirent tellement vite qu’elles devinrent invisibles et le bourdonnement repris. Elle resta en vol stationnaire devant le visage de l’humaine, puis se colla à la coque du vaisseau. Suivie d’une deuxième, puis d’une troisième… A la fin, elles étaient 6 à « étudier » la coque de l’engin. Mais quel était leur but ?

L’homme d’équipage encore en état dégaina son petit pistolet paralyser mais ne sembla pas le pointer vers ces bêtes. A vrai dire, on sentait qu’il n’avait jamais tiré de sa vie… Ça promet.

Apparemment Jaster avait vu juste, l'homme d'équipage partit à la recherche de kérosène. Il pensa un moment à l'accompagner, car se déplacer seul dans un endroit hostile n'était pas la plus futé des idées, mais il préféra finalement retourner s'assoir sur sa caisse de fret. Le sort des autres lui importait peu.

Puis ce fut un bourdonnement qui se fit entendre. Son casque de combat le protégeait des décibels de la guerre, mais ce bourdonnement faisait sacrément de bruit. Et un cri paniqué fut poussé. Regardant par dessus son épaule, E'doïkan aperçut une sorte de mouche géante collé à la poitrine d'une femme enceinte. Cette image lui rappela un moment la fois où sa compagnie avait été stationné dans la jungle de Gharidra et que presque tous les soldats se plaignaient de ces saloperies de moustiques, jusqu'au Commandant lui même. C'était marrant. Enfin, ça l'était maintenant. Toujours est-il que l'homme d'équipage dégaina une arme et la pointa sur l'insecte. Enfin, "pointer" était un mot bien trop mélioratif vu la manière dont le gars tremblait. Panique + inexpérience + tentative stupide = tu vas tous nous faire tuer.

Jaster pensa un moment à abattre l'homme afin de l'empêcher de commettre une erreur, mais un type arborant une casquette semblable à celle de ces gars qui ont tout vu dans la galaxie agrippa le bras de l'homme d'équipage et tenta de le diriger vers le bas. Le Mandalorien remarqua également le vieux pétoire dans la main du pirate. Et il esquissa un sourire en coin. Qu'est-ce que ce "lance projectile" pouvait bien faire contre le poitrail blindé d'un droïde de combat ? Ou contre une armure en beskar'gam ? Une telle antiquité n'aurait sans doute d'effet que sur une personne dépourvue de toute protection balistique.

Mais l'attention du guerrier revint sur l'insecte, et sur ceux collé à la coque du transport, attendant patiemment de voir ce qui allait se passer, et près à dégainer ses Westars au moindre danger.

La petite foule se mit à éructer littéralement : « Perdu ? Comment ? Oh par la force ! C’est impossible ! Que faire ? Nous allons mourir ! » et autre stupidités inutiles. Pendant ce temps, une véritable escadrille d’insectes arrivait par le seul chemin à peu près praticable (et il le restait, ces créatures n’accordaient guère d’importance aux « vivants », elles semblaient préférer le métal), et rejoignaient ceux déjà arrivés pour démanteler le transporteur comme un jouet en plastique ou en bois.

Toutefois, Myyrdin pu remarquer que la plupart étaient mal-en-point : certains avaient du mal à voler, et d’autres pouvaient à peine ramper. Malades ? Peut être une famine, peut être qu’ils veulent du métal neuf, pas du rouillé. En tous cas, l’un d’entre eux, encore plus pâle que les autres, buta mollement contre la chaussure de l’aventurier avant de rouler sur le dos comme n’importe quel insecte mort. Tout à fait étrange.

Il descendit rapidement grâce à quelques bonds un monticules de débris, puis passa sur un vieux pont dont l’état laissé supposer qu’auparavant il était accroché beaucoup plus haut, avant de descendre à nouveau une petite colline de déchets pour enfin atterrir sur la « terre ferme ». Car, aussi incroyable que ça pouvait paraître, il y avait bien de la terre dans les grandes rues de Coruscant. Mais pas le genre qu’on prend agréablement par poignée dans les prairies naboo, non, une terre malsaine, sablonneuse avec des cailloux. En plus, elle ne recouvrait pas totalement la surface, et de grands trous laissaient apparaître de vieilles routes en adamantium. Quelques plantes voulaient pousser mais les plus petites pousses semblaient se décomposer à peine sortie de terre, et les plus avancées étaient devenues blanches et s’effritaient.

Quelques cadavres étaient visibles, mais ils dataient : ils étaient presque réduits à l’état de squelette, et on eu peine à comprendre que l’un d’eux était un clone. Il y avait aussi des véhicules : des speeders dernier cri, certains d’un modèle inconnu des esprits de Myyrdin et du mandalorien, étaient éventrés étalés sur plusieurs mètres. Quant aux immeubles, la plupart étaient décapités, comme s’ils avaient subi un bombardement, quand à leurs pieds, ils faisaient un étrange mélange de très haute technologie et de… nature. Ils étaient envahis par les plantes grimpantes, des arbres même, et certains voyageurs courageux qui avaient suivi Myyrdin restèrent bouche bée face à l’immense trou béant se trouvant au milieu de l’immeuble « Porte du Paradis » (on put déterminer le nom du bâtiment grâce à un vieux panneau volant écrasé au milieu de la route). L’on ne préférait pas savoir ce qui avait provoqué ça…

Et il n’y avait aucun besoin de lever les yeux pour voir un spectacle ahurissant : aux pieds du mandalorien se trouvait toute une grappe d’énormes œufs éclos desquels sortaient des cadavres d’insectes mangeurs de métal. Ou encore ici, ce fusil blaster estampillé « Globex » (compagnie industrielle fabricante d'arme inconnue d’E’doïkan), à moitié recouvert de poussière et d’une main frêle d’un macchabée combattant. En soit ce n’était pas insolite, mais la déchirure dans le blindage d’un speeder écrasé tout près, exactement dans la ligne de mire du blaster, laissait supposé une puissance assez phénoménale.

« Bon bon récapitulons… Si par ici c’est l’astroport, et qu’ici c’est la place Nevaeh, … »

C’était un twi’lek qui parlait. Relativement vieux, habillé dans un étrange uniforme cuivré sali par le fait qu’il creusait la terre pour voir les flèches et les noms des lieux peints sur les routes.

« … logiquement, en continuant notre route, et en tournant à droite au premier virage, on sera sur la fin de la route Proximus. Juste en face de la Plaza Republica, donc du sénat, bâtiment executif, temple jedi,… Si ceux qui gouvernaient n’étaient pas stupides, ils devaient savoir que les « retardataires » viendraient trouver des réponses là bas, donc on devrait y trouver quelque chose. J’espère… »

Jaster ne faisait que suivre, en faisant toujours tourner son gun autour de son index, comme si c'était alors devenu la seule chose qu'il savait faire. Il jetait de temps en temps quelques coups d'œil sur les bâtiment détruits tout autour de lui et essayer de se rappeler à quoi ils ressemblaient quand ils étaient encore intacte avec des gens qui circulaient. Cette histoire commençait tout juste à l'intriguer. A vrai dire, si déjà il était coincé sur ce monde dévasté, autant savoir pourquoi il se retrouvait dans une telle scheiss. Le groupe fit halte, et un twi'lek commença son speech tel un guide. Jaster lui se fichait pas mal de la destination de leur petite bande, en revanche le fusil à ses pieds que tenait un main squelettique, lui, il l'intriguait.

Sa botte écrasa l'avant bras du pauvre type, et se baissant, il attrapa l'arme par le garde-main, forçant un peu pour l'extraire de la main du mort. E'doïkan examina la partie au dessus de la gâchette, où est normalement inscrite la marque de l'arme.

- Globex, dit il, plus pour lui que pour les autres.

E'doïkan, en tant que bon chasseur de prime, ancien soldat et passionné d'armement individuelle, connaissait et avait manié les armes de quasiment toutes les industrie d'armement de la galaxie. Mais Globex, ce nom lui était totalement inconnue. Soit c'était une boite qui venait d'être lancé, soit il n'était peut-être pas le pro qu'il pensait être. Et il constata enfin la puissance du fusil en voyant le speeder salement amoché qui se trouvait tout près. Comment ce mec avait put crever avec un tel flingue ? Soit il avait un bon fusil et il ne savait pas tirer, soit ces créature étaient plus dangereuses qu'elle n'y paraissaient. Ou alors elles n'étaient pas seules.

Le Mando mit l'arme en bandoulière dans son dos. Si quelqu'un le lui demandait il lui confierait pour qu'un de ces nulos qui l'accompagnaient puissent filer un soutient, aussi faible soit-il. Dans tout les cas il n'allait pas donner ce fusil à n'importe qui. Une telle puissance de feu dans les mains d'un faible pourrait rendre leur situations sans doute plus dangereuse encore. Et ce fut en silence qu'il continua à suivre le petit groupe.