[Scenario]Prelude to war

**Ebichu** Sam 7 Juin - 1:48

L’atmosphère du cargo était peu soutenable… La traversée hyperspatiale s’était déroulée sans encombres certes, mais la sortie dans l’espace conventionnel. Le soleil relativement proche réchauffait les étroits couloirs de l’appareil, dans lesquels flottait d’ailleurs une brume de petites particules d’épices. Une atmosphère sèche, chaude, avec une odeur semblable à celle de ces hangars remplis de feuilles de tabac séchées. Enfin, au moins la descente serait rapide…

Une voix dure raisonna dans toutes les coursives, Skaanag.

« Attention les jeunes, on a que quelques minutes de répit avant la descente qui s’annonce remuante, profitez en… »

Skaanag était un relativement vieil homme, 65 ans environ. Un humain aux longs cheveux terriblement blancs, ainsi qu’un bouc recouvrant une partie de son visage maigrichon. Un regard sévère, mais il restait tout de même un patron assez sympathique… La « figure paternelle » quoi…

Les hublots se faisaient rares, le cargo n’était de toutes façons pas fabriqué pour abriter des gens bien longtemps : juste quelques couloirs, des pinces pour tenir les contenairs et à la limite un cockpit pour les pointilleux de la sécurité… Néanmoins un petit sas de sécurité aménagé dans lequel les 3 apprentis squattaient permettait d’entrevoir la planète. L’engin de transport fonçait droit vers la région crépusculaire, vers une espèce d’archipel du sud. Déjà les premières flammes signalant l’entrée en haute atmosphère commençaient à chauffer encore plus l’intérieur de l’appareil… Il faudrait peut être s’accrocher à quelque chose (mince, la seule combinaison de sécurité et les harnais étaient sur le siège du pilote, et nulle part ailleurs…

Alexander Grave Sam 7 Juin - 15:15

Yago se demandait si il avait bien fait d'accepter ce petit boulot. Le cargo branlant dans lequel il se trouvait, en compagnie d'autres collègues, avait plus une atmosphère de fumerie d'opium que d'un transporteur.

Enfin, c'était le seul moyen de se casser de l’asteroïde Bhaara sans payer une navette pour la peau des fesses. Escorter la récolte sur une planète du nom d'Elynam, où les habitants l’attendent avec impatience ne devrait pas trop poser d eproblèmes. Au pire Yago avait son fusil blaster jawa et une clé à molette, ça pouvait servir en cas de danger.

Toujours est-il que les rêveries, ou plutôt les sournoises machinations, du toydarien furent interrompues lorsque le maître-ouvrier Skaanag résonna dans tout le vaisseau.

« Attention les jeunes, on a que quelques minutes de répit avant la descente qui s’annonce remuante, profitez en… »

Profitez en ? Pour trouver une ceinture de sécurité ? De toute manière, Yago pouvait voler si jamais il venait à y avoir de trop violentes secousses. Enfin, il préférait quand même se trouver un coin où il serait à l'abri de toute éventualité.

Aussi, il s'adressa à ses deux compagnons du moment avant de s'envoler.

- Bon les p'tits gars, j'vais faire un tour ! On s'retrouve à l'atterissage, si vous êtes encore ne morceaux ! Niark ! Niark ! Niark !

Le rire sournois du toydarien se perdit dans ses battements d'ailes, il prit la première traverse qu'il trouva, cherchant l'endroit le plus propice pour la descente.
Il pénétra sur un garnd pont, où s'amoncellaient les caisses de la précieuse cargaison qu'il étaient charger de transporter. Ne trouvant pas son bonheur, Yago vola jusqu'au plafond. Il attrapa sa gourde pendante à son côté, bu quelques gorgées de gnôle avant d'observer les lieux de là-haut.

- Alors, où est-ce que j'pourrai m'poser tranquille ? Histoire d'arriver entier à Elynam ...

Code:: Trouver un endroit confortable (ou presque) pour atterir en douceur (ou le plus possible)

Heloana Sam 7 Juin - 17:28

Heloana était tranquillement assise sur un des sièges. Se demandant ce qui se passait parce qu'elle n'avait pas vraiment de vue extérieur pour se faire plaisir. Elle était accompagné par 2 individu assez étrange ne ressemblant pas vraiment de près à des humains. Comme quoi la vie est parfois mal faite. Elle regardait autour d'elle pour observer la scène pour venait le message du vieux monsieur qui pilotait le cargo. D'ailleurs, cela chauffait de plus en plus. Elle avait quelque vêtements sur elle, de quoi à peine recouvrir la totalité de de ses membres mais pas de sous vêtements. Elle n'avait pas eu assez d'argent de poche pour s'en préoccuper. Mais cela ne la gênée pas. Puisque la plupart du temps dans le travail, elle ne portait presque rien pour avoir le plus de liberté possible dans ses mouvements. L'heure de sa vengeance sur cette plante approché. Mais, elle avait aussi besoin d'argent pour quitter ce pénible travail. Elle trouverait peu être un nouveau travail qui sait? En tout cas, elle ne voyait aucune réaction du grand bonhomme blanc alors que l'autre c'était déjà envolé pour on ne sait quel raison. De son côté, elle cherchait après quelque chose pour s'appuyer et se tenir pour la descente qui arrivait péniblement.

Code:: Chercher une poigner contre la paroi sur laquelle s'appuyer ou s'attacher avec un bout de tissus ou autre.

[Kotarô] Ikéa Sam 7 Juin - 19:37

Kôtarô était ben tranquillement dans ce qu'on pouvait appeler "sa" cabine. En effet, il n'était pas le seul à être ici... Un Toydarien, et un humain...
Il n'appréciait guère les Toydarien, cela lui rappelait ses premiers pas dans le commerce, face à ces bestioles volantes, dures en affaire... Il n'avait put saquer cette espèce. Mais il supposait qu'elles n'étaient toutes les mêmes et qu'il fallait au moins explorer sous la surface avant de porter un quelconque jugement. Des pensées de Sage dans un corps de Guerrier sanguinaire et efficace. Un être technique, tactique et rapide qui ne laisse aucune chance à ses victimes. Même si, dans le cas présent, cela ne lui servirait à rien. En effet, venir pour amener une cargaison ici et là n'avait rien de bien dangereux... A moins de tomber sur des pirates de l'espace, à l'instar d'un certain Redark, dont l'histoire n'a pas sa place ici...

Le cargo n'était, certes, pas confortable, mais il avait le mérite de permettre à Kôtarô de pouvoir faire autre chose que de vendre des meubles stupides auxquels il manquait toujours des pièces ou une partie de la notice... En réalité, il commençait presque à regretter d'être parti de sa planète. Au moins là-haut, il n'érait pas sans but, ou avait au moins une occupation: le combat, l'entraînement, bref, tout ce qui s'apparente à la Guerre.

L'atmosphère était étouffante. Kôtarô n'avait pas l'habitude de température élevée. Son teint blanchâtre en était d'ailleurs la preuve. Sur sa planète, le soleil ne chauffait, au zénith, guère plus que 13°. Et l'odeur...Une odeur qui aurait parut agréable aux fumeurs et aux consommateurs de narcotiques. Mais c'était loin d'être son cas. Ca lui emplissait les narines, lui donnant une envie de vomir. Etriper d'accord, pas de problèmes, mais humer une odeur de tabac sec et d'épices, non merci! Il avait dût s'en accoutumer tout le long du voyage, mais maintenant que le vaisseau entrait dans l'atmosphère, toutes les effluves jusqu’ici anodines commençaient à se faire percevoir avec autant d’intensité qu’un pet de Bantha…

Une voix résonna dans tout le vaisseau, annonçant ce qu’on avait déjà pût sentir : l’Entrée dans l’Atmosphère.

Aussitôt, le Toydarien réagit, il décolla à hauteurs de l’abdomen du géant qu’était Kôtarô. En gros, il leur souhaitait bonne chance avec une ironie non-dissimulée. Kôtarô ne réagit point, son regard froid s’était posé sur les yeux du « volatile », l’observant avec ennui. Quoiqu’il en soit, il avait raison : les Toydarien étaient tous les mêmes. Il l’observa s’envoler et enfin commença à réagir. Il se retourna, porta un fugace regard sur le visage de la jeune fille et commença à s’avancer. Il s’arrêta une fois à côté d’elle. Sa voix grave s’éleva, aucune agressivité, de la neutralité et, si on y prêtait attention, un peu de chaleur :

Cherchez un tuyau et accrochez-vous y bien…

A peine sa phrase fut elle finie qu’il reprit sa marche à la recherche d’un tuyau. Il observait dans les coins, au plafond, espérant que le cargo était venu d’un chantier naval peu regardant, ou qui laissait les tuyaux de refroidissement apparents. Sinon, il faudrait trouver autre chose, tel que des filets de cordage, utilisés pour le maintient de marchandises lors des divers événements climatiques qui pourraient faire bouger les cargaisons…

Code:: Recherche de tuyaux de refroidissement et s’y accrocher, ou enlasser ses bras dans des filets de maintient pour cargaison.

**Ebichu** Sam 7 Juin - 22:34

La structure de l’engin commençait à trembler sérieusement : certains couloirs étaient même près à tomber dans le vide stellaire. Le toydarien virevolta quelques secondes dans les étroites coursives surchauffées mais finit par trouver l’endroit idéal, un conduit d’aération par lequel circulait une légère brise assez fraîche (dans les 30 ° celsius). En revanche les deux humanoïdes allaient probablement subir une descente plus mouvementée…

Le vaisseau fit une embardée à tribord, propulsant ainsi tous ses passagers vers la droite. Kotabidule eût la présence d’esprit d’agripper le tuyau dans lequel circulait un liquide glacé, et de s’y maintenir, mais hélas la nymphette blonde fut obligée de rebondir entre les murs de l’engin avant de réussir à attraper la poignée verrouillée et sécurisée du sas qu’ils occupaient depuis tout à l’heure.

A travers le petit hublot, une gigantesque mer violette se dessinait, traversée de temps à autres par des archipels recouverts de ports et de villes. Le vaisseau, après une bonne minute proche de l’explosion, commença à décélérer. Alors qu’ils allaient heurter l’océan, Skaanag redressa la barre et enclencha le pilote automatique, qui fit glisser le cargo doucement quelques mètres au dessus de l’eau, jusqu’à une île presque totalement recouverte par de petits bâtiments métalliques. Au loin, le soleil immobile restait suspendu légèrement au dessus de l’horizon. Un pays crépusculaire, probablement juste un relais, mais le tout était de savoir s’ils allaient partir vers la lumière ou l’obscurité de ce monde inconnu…

Skaanag passa en vitesse devant les 3 apeurés à qui il demanda de se préparer à sortir tandis que le vaisseau s’apprêtait à atterrir dans un vaste hangar d’un bâtiment sous dôme. Car oui, venir annoncer une telle perte était quelque chose d’assez monstrueux… Il valait mieux se préparer à affronter la colère des acheteurs.

[Kotarô] Ikéa Dim 8 Juin - 20:52

Alors que Kôtarô faisait la découverte intéressante d'une tuyau qui lui permettrait de s'agripper pendant l'atterrissage et découvrait ses dents blanches dans un sourire satisfait, le vaisseau fut secoué par une première secousse. Il fut propulser en avant, dans la direction du tuyau. Il parvint à s'y accrocher en plein vol d'un seul bras, le second fit bien vite pareil, assurant ainsi à leur possesseur un atterrissage moins mouvementé qu'initialement prévu. Il envoya sa tête sur le côté, chassant ses Dreads rouges qui l'empêchaient de voir ce qu'il se passait: la gamine n'avait pas eut autant de chance que lui, hélas! En effet, elle fut propulsée contre les murs avant de finalement pouvoir s'agripper à une clanche. Il lui aurait bien donné un coup de main, mais c'était,malheureusement pour elle, trop tard...

Après avoir observé longuement la jeune fille, essayant de s'assurer qu'elle allait relativement bien après le gnon qu'elle s'était pris, Kôtarô observa le hublot, au travers duquel il pût admirer ce qui devait être la surface de la planète... A priori rien d'extraordinaire. Une petite planète dont la majorité de la surface était de l'eau, et quelques îles ici et là sur lesquelles reposaient des petites villes. Une certain lassitude devait probablement peupler ces villes car à part la pêche, on ne pouvait pas vraiment voir ce qu'il y'avait d'intéressant à faire ici.

Le vaisseau commença à décélérer, permettant aux pieds de Kôtarô de retoucher le sol. Il se tenait toujours agrippé au tuyau, mais désormais ce n'était plus le hublot qu'il guettait, mais plutôt la gamine. Il s'inquiétait assez de son sort, d'autant plus que dans sa culture, les femmes sont souvent mises en arrière et protégées par les Hommes. N'y voyez pas de machisme, mais plutôt de la galanterie...

Le vaisseau commençait à se stabiliser, permettant à Kôtarô de lâcher le tuyau qui lui avait plutôt bien servit. Le capitaine (ou pas) passa en flèche devant eux pour leur dire de se préparer. Préparer à quoi? Affronter une horde de clients insatisfaits? Il n'en avait strictement rien à faire et en avait l'habitude... Avec des meubles qui tiennent pas debout, il fallait s'y attendre. Il préféra donc se rapprocher de la jeune fille, posa sa main droite sur son épaule gauche et lui demanda:

Vous allez Bien, Madame?

Alexander Grave Dim 8 Juin - 21:36

De sa position, Yaggo trouva rapidement l'endroit idéal pour passer l'atterissage, qui s'annonçait mouvementé, dans le calme et la tranquillité, partiellement, cela va de soit.

Il se nicha dans un conduit d’aération par lequel circulait une légère brise assez fraîche. La température devait y avoisinner les trente degrés, ce qui ne dérangea en rien le toydarien, un peu d'air dans ce vaisseau d'où émanait l'odeur séche des épices, ce n'était pas de refus.

A peine le trafiquant s'était-il installait que le vaisseau branla de plus belle, pendant l'espace d'une seconde, il crut que c'était la fin. Mais ne perdant pas totalement espoir, Yaggo se rappela une vieille maxime qui lui avait toujours était utile : on n'est jamais trop prudent.
Aussi, il sortit de sacoche, débordante de bric-à-brac, un casque et il attacha la jugulaire à son menton. Puis, il serra la paroi du conduit, en se disant qu'il encaisserait ainsi moins les chocs.

Ses petites protections supplémentaires ne lui parurent pas veines lorsque l'on eut l'impression que le vaisseau était proche de l’explosion. Mais après quelques instants, qui parurent une éternité à Yaggo, la cargo commença à décélérer.
Le vaisseau se stabilisa, se redressant apparemment, et le toydarien vit tout à coup, le maître-ouvrier Skaanag passer à quelques mètres ne dessous de lui, en ordonnant de se préparer.

Yatagan, c'est sous ce nom qu'il s'était fait recruter, sorti de sa cache improvisée et virevolta à travers les couloirs, suivant le contremaître à une distance raisonnable.
Ils arrivérent tous deux dans le hangar où le trafiquant avait laissé ses deux compagnons, qui avaient visiblement plus souffert que lui de l'atterissage.

Toujours est-il que Skaanag leur adressa le même ordre qu'à Yaggo, il était temps de se mettre au travail. Il en profita pour retirer son casque et le mettre dans sa sacoche.
L'individu aux tresses rougeâtres quand à lui, était penché sur la jeune fille, lui demandant si elle allait bien. A voir la bosse sur son front, elle avait oublié de mettre sa ceinture pensa ironiquement le toydarien.

Le sieur Yatagan suivit donc son employeur du moment, devançant de quelques mètres ses deux collègues amochés ...

Heloana Mar 10 Juin - 12:53

Heloana avait été secoué dans tous les sens jusqu'à ce qu'elle puisse se rattraper à une barre ou un autre truc du genre. Elle ne savait pas très bien, elle avait reçu un gros coup sur la tête grâce à la paroi d'en face. Elle sentait que cela chauffait de plus en plus. Le vaisseau était presque sur le point d'exploser tellement les parois tremblaient et qu'elles chauffaient avec la rentrée en atmosphère. Le vaisseau fit ensuite une allonge sur l'eau et continuait en pilote automatique. Elle n'en savait rien mais elle sentait que le vaisseau se tenait droit par rapport à la gravité de la planète. Elle ne s'en plaignait point mais elle ne savait pas se résoudre à se décrocher de là poignée qu'elle avait attrapée pour ne pas trop subir de bleu. Malheureusement, elle en avait plein maintenant. Le vieux pilote passait en trombe leur disant de se préparer. Mais se préparer pour quoi? Heloana n'en avait vraiment pas la moindre idée. Tout ce qu'elle avait fait jusque maintenant était de s'occuper de cette foutu fleur. Et puis, comme le calme était relativement bien revenu, elle relevait la tête remettant ses cheveux en arrière.

"Pfiou, enfin arrivée."

Elle se décrochait de la paroi à laquelle elle était et sentait une main se posait sur son épaule. Celle-ci était froide, blanche, grande... A qui pouvait elle appartenir? Elle se posait des questions de plus en plus urgente et puis elle prenait peur de se retourner. La une voix incompréhensible sortait de la bouche de cette chose. Heloana poussait un de ses cris de terreur en se plaquant complètement contre la paroi. Ses yeux étaient grand ouvert et examinait la chose avec soin. Plus elle avançait dans son examination plus elle voyait et se rappelait que c'était un des autres individus qui l'accompagnait dans cette vente. Elle le détaillait de nouveau mais franchement elle ne s'habituait pas du tout à cette personne. Elle n'était pas de son style. En tout cas, elle se relaxait un grand coup prenant une grande respiration.

"Hannnn, fouuuu"

Elle fixait le bonhomme d'un regard froid comme quoi elle croyait que celui-ci avait de mauvaise intention puis prenait le chemin que le vieux avait pris juste avant. Elle partait sans mot dire à cet énergumène dont elle ne savait même pas le nom. Cela ne l'intéressait pas du tout d'ailleurs. Elle voulait vraiment faire ce qu'elle avait à faire sans avoir à connaître qui que ce soit dans ce périple. Mis à part le vieux pilote qui lui servait de référence sur cette planète. Elle arrivait à vue des 2 bonhomme qui les avait bien devançait. Elle n'avait pas marché du tout non, elle avait couru depuis le départ de là où elle était pour rattraper les 2 bonshommes oubliant complètement l'autre.

**Ebichu** Mar 10 Juin - 19:40

http://fc05.deviantart.com/fs28/f/2008/110/c/0/Atmosphere_Emitters_by_sittingducky.jpg

[ Je la met en lien parce que c'était trop grand et que ça aurait été un sacrilège de modifier un aussi bon travail... >.> C'est grosso modo l'île mais sauf que la lumière est moins vive. ]

Skaanag dépassa les 3 nouveaux et, avant d’ouvrir le ses, préféra faire volte-face et les briefer rapidement sur la situation.

« Bon, alors surtout vous ne direz rien tant que moi ou eux, ne vous ayons donné la parole. Vous restez dans les environs aussi, je rappel qu’on leur apporte pas une bonne nouvelle et qu’on va donc pas être très aimés…Après euh… toi là… » Il désigna Kotaro du doigt. « Tu déchargeras les quelques caisses d’épices que j’ai entreposé dans les couloirs, faute de place, à côté de moi. Ca fait toujours son petit effet d’avoir la marchandise sous les yeux… La blondasse, tu iras à la tour de contrôle pour apporter toute la paperasse nécessaire aux opérateurs et tu manipuleras la pince pour décharger les 2 contenairs. Et le toydarien, tu vas euh… assister aux négociations tiens, ton espèce a un don pour le commerce non ? J’aurais besoin d’aide si vous voulez repartir avec moi comme pilote… »

Le vaisseau ralentit encore jusqu’à atteindre une vitesse tellement peu élevée que les volets de sécurité qui s’étaient refermés le temps du voyage hyperspatiale et de la descente, descendaient sur les petits hublots qui étaient finalement un peu plus nombreux qu’on ne l’imaginait… L’île était assez belle : surélevée, une côte consistant en une grande chute d’eau, encore beaucoup de forêts et de verdure, mais avec une ville assez développée tout de même. Quelques aéronefs glissaient paisiblement autour, comme des planètes en orbite autour du soleil. Un flot incessant d’engins circulaient sur l’île, certains provenant de l’ouest obscur ou de l’est ensoleillé.

Les coursives du cargo s’assombrirent d’un coup : il venait d’entrer dans un hangar. Il tangua quelques secondes, on entendit quelques hurlements de métal sous d’immenses amarres, avant d’être accroché à quelques bras mécaniques et se baisser jusqu’à atteindre environ 3 mètres au dessus du sol. Tout aussi soudainement, la rampe se mit à descendre lentement, avec à son extrémité Skaanag qui marchait d’un pas déterminé hors de l’astronef.

Le hangar en lui-même était énorme : 100 mètres de haut facilement, pour 400 de larges et 200 en profondeur. Il était assez propre étrangement, les autochtones ne devaient pas apprécier les câbles jonchant le sol et autres ornements habituels de ce genre de lieu… Des dizaines d’autres vaisseaux étaient amarrés, et pourtant ça ne grouillait pas tant que ça de monde : juste les équipages qui réparaient leurs vaisseaux, déchargeaient des caisses de tout et n’importe quoi. Au fin fond, des turbolifts et des escaliers montaient vers des passerelles métalliques traversant en large et en travers le bâtiment, mais la quasi-totalité d’entre elles étaient reliées à une soucoupe greffée au plafond, semblant être le centre de contrôle.

C’est alors que Skaanag vérifiait son holocom qu’un homme apparut de derrière un tas de caissons octogonaux. Un humain assez bedonnant, relativement vieux, ave des cheveux grisâtres mais encore bien présents, des petits yeux observateurs ainsi qu’un vague sourire en coin. Il était habillé très légèrement : une sorte de veste grise accompagnée d’un pantalon de cette même matière fine. Lorsque le maître ouvrier le vit, on put voir un grand sourire apparaître sous sa petite barbe.

« Draken ! Et moi qui croyais être en retard ! »

Le dénommé Draken resta relativement stoïque, même si on lut sur son visage une expression de joie modérée.

« Oh mais tu l’es… D’une heure…
_ Ah…. Bon, tu sais, les voyages hyperspatiaux tout ça, c’est très fluctuant hein !
_ Mh … moui. Enfin, ils sont en ce moment en train de régler une petite affaire, ils devraient arriver bientôt. »

Ses yeux se posèrent sur les 3 « apprentis », une vague sensation de perplexité sembla l’effleurer avant de revenir à son « amis ».

« J’ai entendu dire que vous aviez eu des problèmes...
_ Hélas, notre soleil se fait vieux. Son souffle a annihilé une bonne partie des récoltes, rendu inutilisables une seconde, et nos installations sont presque HS…
_ Embêtant… qu'allez vous faire ?
_ Ben… réparer et … vendre ce qu’il reste. Les prix vont augmenter, un sacré bon paquet était produit sur les astéroïdes, les plantations sur cette planète ne vont pas suffire à satisfaire les deux ethnies… »

Draken posa une seconde sa main sur sa bouche et se gratta le menton.

« En effet… Les négociations vont êtres dures. Surtout avec leur vague… Ils n’emploieront sûrement pas la violence heureusement, mais vous ne pourrez pas vous permettre de proposer des prix faramineux. Ils sont très susceptibles… »

Skaanag acquiesça silencieusement alors qu’il commençait à suivre Draken, mais changea rapidement de sujet en se retournant et en appelant ses travailleurs.

« Vous suivez oui ? Et toi la blonde tu nous rejoins ensuite ! »

Alexander Grave Mer 11 Juin - 10:15

Le petit groupe continua son chemin, jusqu'à ce qui parut être la sortie de ce maudit vaisseau, mais alors qu'i allait ouvrir le sas, Skaanag se retourna vers ses trois employés et les briefa rapidement :

« Bon, alors surtout vous ne direz rien tant que moi ou eux, ne vous ayons donné la parole. Vous restez dans les environs aussi, je rappel qu’on leur apporte pas une bonne nouvelle et qu’on va donc pas être très aimés…Après euh… toi là… » Il désigna Kotaro du doigt. « Tu déchargeras les quelques caisses d’épices que j’ai entreposé dans les couloirs, faute de place, à côté de moi. Ca fait toujours son petit effet d’avoir la marchandise sous les yeux… La blondasse, tu iras à la tour de contrôle pour apporter toute la paperasse nécessaire aux opérateurs et tu manipuleras la pince pour décharger les 2 contenairs. Et le toydarien, tu vas euh… assister aux négociations tiens, ton espèce a un don pour le commerce non ? J’aurais besoin d’aide si vous voulez repartir avec moi comme pilote… »

Le cargo ralentissait peu à peu et bientôt des volets s'ouvrir, laissant les quelques passagers apercevoir l'île environnante à travers les hublots. Le lieu était magnifique, verdoyant et accueillant, bien que le toydarien préfére les planètes humides ou sablonneuses ... enfin, tout n'est qu'une question de goût, chacun les siens, aussi bizarre soit-il.

Mais Yago repensait à ce que Skaanag venait de leur dire. Le maître-ouvrier lui avait demandé de le seconder dans les négociations, preuve qu'il estimait le vieux trafiquant, alors qu'il avait donné des travaux subalternes aux deux autres.
Mais le toydarien décida def aire profil-bas, tentant ainsi de garder sa place dans cette affaire.
Aussi, dès que l'employeur avait eu fini de parler, Yago avait immédiatemment acquieser de la tête.
Et le trafiquant resta aux côtés du vieil homme, attendant de nouvelles instructions ou que quelque chose se passe.

Un individu, du nom de Draken, connaissance de Skaanag apparemment, arriva et s'entretint avec lui de la cargaison, des clients, des remous causés par la pénurie. Le toydarien écouta avec intérêt les dires des deux hommes. Une fois cette conversation terminée, Skaanag conclut que les négociations allaient être dures, ce qui fit songer Yago, concerné par la chose ...

Puis le maître-ouvrier suivit le sus-nommé Draken, pour aller on ne sait où, sûrement à la rencontre des acquéreurs ... et des déçus. Skaanag se retourna pour demander au toydarien et au rasta à la peau blanche de le suivre.
Le trafiquant virevolta derrière son patron, observant les alentours et le hangar qu'ils traversaient actuellement.
Tout à coup, il se rapprocha de Skaanag et lui chuchota quelques mots à l'oreille :

- Dites chef ! C'est quoi cette histoire d'ethnies qui se tombent sur la gueule pour des épices ? Et à quoi ressemblent les malabars avec qui ont va négocier : marchands, notables, mafieux, militaires ... même si j'sais improviser, j'préférerai en savoir un minimum, vous voyez c'que j'veux dire chef ?

Le toydarien resta à quelques centimètres de son interlocuteur, en suspens, attendant une réponse à ses questions, qui n'étaient peut-être pas capitales, mais qui avaient leut utilité aux yeux de Yago.

[Kotarô] Ikéa Mer 11 Juin - 20:31

La réaction de la Gamine surpris quelque peu Kôtarô. Alors qu'elle hurla, il étouffa un léger sursaut, alors que sa main se retirait de l'épaule de l'adolescente. Le regard qu'il recevait en retour l'intrigua, il ne répondit pas par un regard froid, même si on pouvait en sentir un, mais plus par un visage intrigué. Il ne s'attendait pas à cette réaction là. Une mauvaise interprétation de ses gestes,probablement. Il resta donc là, sans bouger, fixant le regard troublant de la jeune fille sans mot dire, à quoi cela aurait-il servit de toute façon? Expliquer sa culture a quelqu'un qui ne soupçonne pas même l'existence de l'espèce de Kôtarô... Il attendit qu'elle eut fini son inspection et qu'elle soit partie pour bouger. Il fit un léger signe négatif de la tête.

Tssss..... Ces Humaines...

Dit-il à voix basse.

Elles voient toutes des intentions déplacées là où il n'y'en a pas...
Faut dire....Avec les hommes qu'elles doivent supporter quotidiennement, ça n'est qu'une réaction défensive, je suppose... J'aurai dû faire dans la psycho sur Taris. Ça se serait révélé plus intéressant que la vente de mobilier...

Il suivit donc la gamine...Enfin, suivit. Disons qu'il marcha à pas lents quelques bons mètres derrière. Contrairement aux autres, il ne se pressait jamais, sauf dans les situations dont il jugeait qu'elles étaient urgentes, tel un sauvetage, un combat... Mais pour se faire engueuler par des Clients mécontents, il n'y avait aucune urgence. C'est donc un peu plus tard qu'il rejoignit le groupe. A peine fut-il arrivé qu'il était désigné pour remplir une tâche. Il n'avait pas même entendu la première phrase du maître-ouvrier qu'il se faisait déjà pointer du doigt.

Décharger des caisses...
En fait, j'aurai mieux fait de rester sur ma planète...
Enfin bon, autant s'exécuter pour le moment. Je n'ai rien d'autre à faire de toutes façons.

Il n'était guère enthousiaste à l'idée d'effectuer ce travail, mais enfin, ça serait toujours plus intéressant que de se faire observer d'un œil suspect par la gamine. Allez d'ailleurs savoir quelle idée elle allait s'être faîte sur une erreur de jugement. Enfin qu'importe, Kôtarô aurait probablement le temps de lui montrer qu'il n'était pas mal attentionné. La Jeune Fille obtenue elle aussi des ordres, mais cela dérangea pas mal. En effet, dans sa culture, donner un ordre a une femme est assez déplacée et revient à la traiter en objet, ce qui est plutôt mal vu et peut même être sanctionné. Il tiqua donc, mais réprima un discours bien inspiré. Il ne devait pas oublier qu'il était ici quelqu'un...D'autre. Sa culture n'avait pas à intervenir dans ces conversations d'humains. Il ne jeta qu'un regard entendu envers le maître-ouvrier, même si celui-ci avait déjà détourné le regard. Il s'exécuta de suite donc, mais il jeta un regard cependant un autre regard à l'attention de la jeune fille cette fois. Il ajouta une petite phrase à son attention.

Faîtes attention là-haut, Mademoiselle...

Il soupçonnait de mauvaise attention de la part de ces personnes là-haut, dans la tour de contrôle...
Peut-être était-ce justifié ou non. Mais il se tenait prêt à une intervention quelconque, et il n'était pas du genre à y aller avec des gants.
Ceci étant dit, il ne traîna guère et alla décharger les dites-caisses. Enfin, ne traîna pas. Sa marche étant lente, il mit du temps à disparaître de la vue de ses acolytes...

Plus loin dans les couloirs, il trouva quelques caisses. Il les examina quelques instants, les bras croisés. Il se demandait à quoi pouvait bien servir ces épices, si c'en était vraiment, pourquoi elle avait tant de valeurs, ce qu'on en faisait... Une multitude de question auxquelles il n'aurait aucune réponse. A moins de s'impliquer un peu plus dans ce commerce. Curieux de nature et parce qu'il avait soif de connaissances, il commença à réfléchir à comment il pourrait faire. Selon lui, le meilleur moyen de réfléchir et encore de travailler. C'est pourquoi il prit une caisse dans ses bras, non sans mal, et commença à l'amener vers l'endroit indiqué. Il déposé lourdement la première caisse, y mettant toute juste assez de douceur pour faire en sorte qu'elle n'explose pas. Puis retourna en chercher une autre.

Une bonne dizaine de caisses plus tard, Kôtarô revint, en sueur, dégoulinant comment un Hutt. Non pas que l'exercice l'avait fatigué,loin de là il n'était pas essoufflé, sa respiration calme. Mais la chaleur devenait de plus en plus insoutenable. Il s'essuya le front d'un revers de main, puis se rapprocha. Il resta relativement éloigné de "chef de chantier", marquant ainsi suffisamment ses appartenances. Il n'était pas des leurs mais bien seul. Si cette fille l'intéressait un tant soit peu, c'est parce qu'il avait des coutumes et une Histoire ancrée en lui, sinon, il savait parfaitement se maîtriser, que ce soit au niveau moral, émotionnel, ou au niveau physique. Il croisa ses bras, et releva un peu son menton, patientant et attendant la suite des événements...

Heloana Sam 14 Juin - 11:56

De la paperasse comme si cela l'intéressait. Et puis quoi encore, Elle la prenait cette paperasse et s'éloignait du groupe en faisant attention de bien prendre la direction de la tour de contrôle. Pas à pas elle avançait découvrant le hangar devant elle. Quelque vaisseaux s'y trouvait, leur équipage s'occupant d'eux comme si c'était leur bébé. Comme quoi cela pouvait être intéressant à faire. Elle n'avait aucun intérêt dans ceux-ci. Certain équipage se retournait pour la voir passer sans rien de plus. Heloana était jolie oui, mais elle n'avait rien d'exceptionnel. Peu être n'était elle pas à la hauteur des femmes qui travaillaient ici. Et puis, elle était dans un sale état. Ses vêtements étaient recouvert de toile d'araignée et ses chaussures pleines de boues. C'était pas facile de travailler dans les champs. Puis ils étaient aussi assez déchiré. Néanmoins, elle avait un regard dangereux. Et l'on pouvait remarqué également que si l'on essayait de l'attaquer physiquement, elle saurait se défendre.

Revenons-en à la paperasse. Ben... où est elle? Euh... En tout cas, Heloana ne les avait plus en main. Elle montait les escaliers pour grimper à la tour de contrôle ayant pris tout son temps. Elle n'en avait que faire de ce que se vieux pilote pouvait penser d'elle. Elle voulait simplement changer d'air, de planète. Comme quoi la vie pourrait être plus paisible ici. Elle arrivait à hauteur de la tour de contrôle. Maintenant, il était temps de s'éclipser sans se faire remarquer. Elle marchait vers la tour de contrôle mais cherchait en même temps un moyen de se casser le plus rapidement possible. Elle entrait dans la tour de contrôle n'attendant pas que l'on y autorise et se présentait.

"Bonjour, J'suis Heloana, Dite y aurait pas moyen de se casser de ce hangar rapidement sans trop se faire voir?"

Elle était à l'entrée de la tour de contrôle, à l'intérieur, ne sachant ni si elle était la bienvenue ou pas du tout. En tout cas, elle ne bougerait pas d'un pouce tant qu'on ne lui aurait pas donné de réponse. Ah vi, la paperasse, elle avait fini dans une poubelle non loin de la Déchirait en mille morceaux.

**Ebichu** Sam 14 Juin - 16:14

Skaanag sourit en voyant le grand Kôtarô effectuer son travail. Ca devait l’amuser de le voir se tuer à la tâche… Il soupira et détacha de sa ceinture 2 soucoupes qu’il jeta sur le sol, avant d’appuyer sur chacune d’elle. Les deux objets s’ouvrirent alors pour former 2 pit droïdes prêts au travail. Le maître ouvrier les héla, avant de leur montrer la cargaison au bord de la rampe. En rigolant comme des petits rats, les deux petits êtres foncèrent vers les caisses et s’assirent dessus.

« C’est pas la peine de tout prendre, garde juste sur toi une caisse… »

Tandis qu’Heloana grimpait les escaliers vers le centre de contrôle, la petite troupe s’avançait vers le fond du hangar où se trouvait une sorte d’arche menant à l’extérieur, de 4 mètres de large pour 3 de haut. Elle s’ouvrait sur une sorte de passerelle mécanique lévitant un bon mètre au dessus du sol, et circulant au dessus d’une plaine, entre quelques arbres éparses, jusqu’à la ville en contrebas ainsi qu’un autre bâtiment de forme circulaire planté près des chutes d’eau. Le peuple d’ici devait être riche : la passerelle montrait une technologie assez puissante et le marbre parfaitement recouvrant le chemin miroitait au soleil.

Le paysage était assez beau, certes moins que vu depuis un vaisseau en approche mais au moins on apercevait les autochtones maintenant… Des humanoïdes coiffés de sorte de batées cachant leurs visages circulaient à travers la plaine, habillés avec de fins tissus écarlates ou jaunes. Le peu de peau qu’on pouvait percevoir sur leurs mains ou leurs pieds nus laissait deviner une espèce assez pâle, quoique les formes dessinées par les vêtements amples fussent très humaines. Ainsi on pouvait supposer qu’il y avait une forte majorité de femelle se trouvant aux alentours. Elles semblaient récolter des plantes poussant aux pieds des arbres, une sorte de fruit brun et sphérique, minuscule. Une civilisation de fermiers ?

Draken, pendant que le groupe descendait paisiblement vers le bâtiment en forme de soucoupe, répondait au toydarien avec une certaine rigueur sur l’exactitude de ses informations. Etrange qu’un homme jovial comme Skaanag soit amis avec un type aussi froid.

« Elynam est une planète « qui ne tourne pas ». En vérité, elle tourne, c’est juste qu’elle tourne au même rythme que son orbite autour du soleil, donc elle y expose la même face depuis des millions d’années, forçant la vie à se développer de façons différentes suivant la face sur laquelle elle se trouvait. L’essentiel se trouve sur le continent des Elymans, au nord de la zone éclairée. Une zone vaste et regorgeant de champs et de forêts. Les Elymans sont des humanoïdes adaptés à la vie sur cette face justement, et y ont établi une petite république qui vit principalement sur le commerce, misant une bonne partie de son économie sur le bohjanna, une épice aux usages multiples, comme carburant, aide aux matières synthétiques,…

De l’autre côté, sur le grand continent glacé, se trouvent les Namins. Vos « acheteurs ». Ils étaient avant des être proches des Elymans mais la forte radioactivité s’y trouvant les a transformé. Ils ont muté pour devenir des… euh… »

Draken sembla chercher ses mots quelques instants.

« … des sortes d’invertébrés fragiles. Ils ont une anatomie spéciale vous verrez… Ils ont des mœurs, une façon de réfléchir et … Bref, ils sont très différents des standards galactiques. Ils sont relativement froids, intelligents, mais fragiles, très fragiles. Ils se sont établis dans une coalition d’une vingtaine de cités réparties un peu partout, la plupart très robotisées. Toutes leurs tâches non administratives sont effectuées par les androïdes, le reste étant dévoué à leurs cerveaux… Ces derniers temps une « vague » de rebellion secoue les cités. Ils sont proches d’un changement…

Les deux peuples sont agressifs l’un envers l’autre, les Elymans trouvant répugnante l’idée que les deux espèces soient cousines, et les Namins pensant que les Elymans ne sont que des fermiers analphabètes. Heureusement ils restent tous les deux dans leurs coins sans tenter de mouvements de troupes. De toutes façons, les robots namins sont des ouvriers, pas des guerriers...
Mais le problème c’est le carburant, l’épice que vous ramenez ne suffira pas à alimenter les villes habituelles. Ils ne vont pas être très contents. »

Après une vingtaine de minutes à descendre le long du chemin, ils arrivèrent tous ensemble au pied de la soucoupe. Une porte bloquait l’entrée, mais Draken n’eût qu’à retirer son gant, poser la main sur un carré blanc posé à côté du sas, pour que celui-ci s’ouvre sur un petit couloir peu éclairé et désert. Dés que tous furent rentrés, la porte se refermé et une nouvelle s’ouvrit au fond, cette fois-ci sur une pièce tout à fait différente.

Un couloir pas très long, donnant sur une salle circulaire dans laquelle des hologrammes matérialisant une écriture incompréhensible volaient un peu partout. Il y faisait froid, même par rapport à une planète « normale ». Environ 15° celsius. Les murs étaient noirs, terriblement noirs, avec juste des petits carrés de lumière blanches déposés en ligne pour tout éclairage. Une architecture namin probablement, contrastant avec le design très riche des Elymans. Néanmoins, l’ambiance était très zen, avec des murs insonorisés et un éclairage doux. Des grands esprits qui ne voulaient pas être dérangés.

Skaanag et Draken s’avancèrent jusqu’aux hologrammes sans toutefois dépasser les images tridimensionnelles. Le premier ordonna à Kôtarô de poser la caisse et de l’ouvrir avec soin, tandis que le deuxième s’approchait d’une console avec pour seule commande un grand rectangle blanc lumineux.

« Bonjour messieurs…je… alors ? Comment vont les affaires ? »

Derrière le mur de projections holographique, la lumière se reflétait sur une peau humide, dessinant une silhouette difficilement distinguable…

Pendant ce temps, dans le centre de contrôle… Aucun sas ne semblait protéger le centre de contrôle des intrus (qui semblaient d’ailleurs y pulluler, à moins que ce type avec une pipe là bas ne soit vraiment un contrôleur ?), ce qui facilita la tâche pour Heloana. La salle était circulaire et bien éclairée, avec en prime une baie vitrée en guise de sol donnant directement sur un petit croiseur qui accostait. Une quinzaine d’hommes et de femmes d’une espèce insolite étaient penchés sur des écrans, tandis qu’une vingtaine d’autres discutaient et même rigolaient au milieu d’une tonne de papiers administratifs.

Ils étaient pour la plupart humanoïdes, mais avec une peau très pâle, ainsi que de grands yeux rouges fixant avec intensité tout ce sur quoi ils posaient le regard. Ils étaient dépourvus de cheveux, ceux-ci étant remplacés par une sorte de carapace pourpre prenant diverses formes assez belles. A vrai dire, tout ce qui pouvait être poilu était remplacé ici par cette espèce de carapace : les sourcils reliés à la chevelure, le menton traversé par une fine bande écarlate et… c’était tout. Une espèce dénuée de cette infamie qu’était la moustache ou encore les jambes poilues. La plupart portaient aussi un uniforme orange et doré, avec un tissu très fin.

L’un d’entre ces opérateurs tourna la tête vers la nouvelle venue. Une femelle, au visage effilé s’en approcha donc, nourrie probablement par une certaine curiosité. Quoique les fuyards par ici devaient être monnaie courante vue sa réaction…

« Les circuits de navette, à l’astroport sud de l’île. Ils vous emmèneront soit à l’ouest sombre, soit l’est éclairé. Je crois qu’il y en a une qui est prête à partir pour Amuhbakred justement… »

Alexander Grave Sam 14 Juin - 17:50

Alors que Yaggo était occupé à virevolter dans tout les sens, observant avec attention le hangar et surtout, cherchant ce qui aurait pu finir furtivement dan sa besace, le maître-ouvrier Skaanag esquissa un sourier en voyant le polichinelle rasta porter les caisses. Le vieil homme lança alors deux soucoupes en l'air, qui en atterissant au sol, se révélérent être des mini-droïdes ouvriers.

Intéressant, si jamais je peux en chopper un ... on mettra ça sur le compte d'un mynock ...

Mais la sombre pensée du toydarien fut interrompue par Skaanag, lequel s'adressait à l'individu aux cheveux pourpres :

« C’est pas la peine de tout prendre, garde juste sur toi une caisse… »

La jeune file de son côté, était partie vers le centre de contrôle, pour y faire ce que lui avait demandé le patron. Du moins, C'est ce que Yago pensait car elle paraissait faible et timide, ce qui devait en faire un être obéissant et sérieux ...
Le petit groupe quand à lui - composé de Skaanag, du toydarien, de l'humain "arlequin" et du dénommé Draken - prit la direction de la sortie du hangar, apparemment vers une arche aboutissant on ne sait où, si ce n'est à l'extérieur de la bâtisse.
Elle donnait en fait sur une passerelle suspendue au-dessus de la terre ferme. Le trafiquant toydarien put alors admiré le paysage, rien d'exceptionnel somme toute, une Naboo miniature, peut-être moins de verdure mais bon ...

Ce qui intrigua plutôt Yago, ce fut les individus peuplant cete planète, et plus encore, leur activité du moment : ils récoltaient une sorte de fruit brun, inconnu pour le toydarien. Cela l'intrigua au plus au point, car il était d'une nature curieuse mais il fut interrompu dans son observation par le sieur Draken.
Ce dernier, avec une certaine froideur, répondait aux questions qu'avaient posées Yago, il ya de ça quelques instants.

Et bah dis de donc, long à la détente le Draken ... j'ai cru qu'tu me répondrait jamais mon gars ...

Cela n'empêcha pas le toydarien d'écouter avec attention les dires de l'individu en question :

« Elynam est une planète « qui ne tourne pas ». En vérité, elle tourne, c’est juste qu’elle tourne au même rythme que son orbite autour du soleil, donc elle y expose la même face depuis des millions d’années, forçant la vie à se développer de façons différentes suivant la face sur laquelle elle se trouvait. L’essentiel se trouve sur le continent des Elymans, au nord de la zone éclairée. Une zone vaste et regorgeant de champs et de forêts. Les Elymans sont des humanoïdes adaptés à la vie sur cette face justement, et y ont établi une petite république qui vit principalement sur le commerce, misant une bonne partie de son économie sur le bohjanna, une épice aux usages multiples, comme carburant, aide aux matières synthétiques,…

De l’autre côté, sur le grand continent glacé, se trouvent les Namins. Vos « acheteurs ». Ils étaient avant des être proches des Elymans mais la forte radioactivité s’y trouvant les a transformé. Ils ont muté pour devenir des… euh… »

Draken sembla chercher ses mots quelques instants. Un sujet tabou sans doute : ce Draken paraissait contenu, mal à l'aise ... quel "terrible secret" cachait cette hésitation pensa Yago avec ironie.

« … des sortes d’invertébrés fragiles. Ils ont une anatomie spéciale vous verrez… Ils ont des mœurs, une façon de réfléchir et … Bref, ils sont très différents des standards galactiques. Ils sont relativement froids, intelligents, mais fragiles, très fragiles. Ils se sont établis dans une coalition d’une vingtaine de cités réparties un peu partout, la plupart très robotisées. Toutes leurs tâches non administratives sont effectuées par les androïdes, le reste étant dévoué à leurs cerveaux… Ces derniers temps une « vague » de rebellion secoue les cités. Ils sont proches d’un changement…

Les deux peuples sont agressifs l’un envers l’autre, les Elymans trouvant répugnante l’idée que les deux espèces soient cousines, et les Namins pensant que les Elymans ne sont que des fermiers analphabètes. Heureusement ils restent tous les deux dans leurs coins sans tenter de mouvements de troupes. De toutes façons, les robots namins sont des ouvriers, pas des guerriers...
Mais le problème c’est le carburant, l’épice que vous ramenez ne suffira pas à alimenter les villes habituelles. Ils ne vont pas être très contents. »

Pas contents, pas contents ... si ils sont si fragiles que ça, on devrait quand même pouvoir tirer notre épingle du jeu ...

Enfin, le toydarien essaya de ne pas penser aux négociations pour le moment, tout ça viendrait en son heure, pour le moment, il faisait du tourisme sur cette charmante planète.

Mais son activité hautement intellectuelle fut interrompue car après une vingtaine de minutes de marche, la petite bande arriva au pied d'une soucoupe. Une porte bloquait l’entrée, mais Draken n’eût qu’à retirer son gant, poser la main sur un carré blanc posé à côté du sas, pour que celui-ci s’ouvre sur un petit couloir peu éclairé et désert. Le toydarien suivit Draken et son employeur, devançant le polichinelle d'un battement d'ailes. Dés que tous furent rentrés, la porte se referma et une nouvelle s’ouvrit au fond, cette fois-ci sur une pièce tout à fait différente.

L'ambiance morbide et froide qui régnait ici ne plaisait pas trop à Yago; a cela il fallait rajouter l'exiguité du lieu et la température désagrable pour le toydarien, son espèce étant de sang chaud.

- On se les gèle ici ! Ils ont oubliés d'enlever la cleam ou quoi ?! dit l'être volant en riant.

Il tentait de réchauffer l'ambiance et pourquoi pas l'atmosphére, cela ne lui déplairait pas plus. Dans la salle cireculaire où ils arrivérent, des hologrammes matérialisant une écriture incompréhensible volaient un peu partout. les murs noirs n'amélioraient pas plus l'idée que sa faisait le toydarien d'un lieu de négociation. Chercherait-t'on à l'affaiblir avant de discuter affaires ? Ce serait bien possible pensa-t'il, le sourire au bout des lèvres.
Malgré cela, le calme qui régnait en ce lieu imposait le respect et le silence. Enfin, pour le moment.

Yago se posa sur le sol et sortit de sa sacoche de qui semblait être un sac de patates. Mais il n'en était rien, il s'agissait là d'un vêtement jawa qu'il déplia soigneusement avant de l'enfiler.
Et comme pour s'expliquer, il se retourna vers l'humain au teint blanchâtre :

- C'est qu'il fait froid ici ! On se croirait sur Hoth ma parole !!

Skaanag et Draken quand à eux, s’avancèrent jusqu’aux hologrammes sans toutefois dépasser les images tridimensionnelles. Le premier ordonna à Kôtarô de poser la caisse et de l’ouvrir avec soin, tandis que le deuxième s’approchait d’une console avec pour seule commande un grand rectangle blanc lumineux.

« Bonjour messieurs… je… alors ? Comment vont les affaires ? »

Derrière le mur de projections holographique, la lumière se reflétait sur une peau humide, dessinant une silhouette difficilement distinguable. Ce devait être les fameux acheteurs, les naminch'trucs-bidules quoi. Mais en voyant l'image qui apparue à l'écran, Yago ne put contenir sa surprise :

- Qu'est c'est que c'te bête là ?!

[Kotarô] Ikéa Dim 15 Juin - 16:30

Le maître-ouvrier était vraiment un chieur de première. En effet, il laissa Kôtarô gaspiller son inépuisable énergie dans ce transport de caisses, alors que celui-ci s'avérait totalement inutile. Une seule caisse aurait suffit, soit-disant. Il n'aurait pas pût le dire plus tôt? Il resta calme et totalement indifférent à la remarque du maître-d'œuvre. En apparence tout du moins. A l'intérieur de lui-même il trouvait ces efforts vains et considérait que le gaspillage n'était pas acceptable. Enfin, ça aura au moins servit aux Droïdes, même si cela ne leur faisait ni chaud ni froid. Kôtarô restait donc désespérément silencieux devant cette petite troupe. Les seuls mots qu'il ait prononcé depuis son arrivée furent pour la gamine qui disparaissait du champs de vision. On aurait pût penser qu'il était muet,mais loin de là. Il gardait sa philosophie et ses réflexions argumentées pour lui, jugeant qu'elles n'avaient pas leur place pour le moment. De même pour ses discours parfaitement rodés.

Il prit donc une caisse, s'emparant du filet qui la recouvrait à une main, avant de placer la caisse dans son dos, joignant ensuite la seconde main à la première, histoire de ne pas perdre trop d'énergie. Son regard froid se posa sur Skaanag, attendant la marche à suivre. Il réfléchissais à quelque chose, pendant ce temps. La diction de Skaanag était loin d'être parfaite: " Garde juste sur toi une caisse"... Qui a bien pût lui apprendre à parler ainsi? Peut-être était-il issu d'une famille modeste dont la diction était le dernier de leur problème? Enfin, qu'importe. Il n'aurait pas à l'entendre longtemps de toutes manières. Selon Kôtarô les négociations tourneront vite au vinaigre et chacun repartira chez soi; l'un avec son argent, l'autre avec sa marchandise. Enfin, au moins, le passage sur cette planète sera de courte durée, ce qui n'allait pas pour déplaire au Guerrier.

Il partirent enfin vers le fond du Hangar,quittant enfin le vaisseau dans lequel régnait une température caniculaire. Lors du voyage, Kôtarô ne prêta guère d'attention à la planète en elle-même. Sa curiosité naturelle ne semblait guère attirée par les lieux. Il préférait les planètes dans lesquelles la Nature règne en maître ou lorsqu'elle fait partie intégrante de la Civilisation. En somme, cette planète ne l'intéressait pas. Il ne souhaitait qu'une chose: quitter cette planète et partir en explorer une autre. De la conversation entre le Toydarien et Skaanarg ou Marken ou Maiden, il n'entendit rien. Il n'y prêta aucune attention non plus.

Enfin, ils arrivèrent devant une porte, laquelle fut ouverte après un relevé d'empreinte digitale, avant d'arriver dans une pièce bien étroite servant d'intermédiaire, voire d'antichambre, entre le lieu de rencontre et l'extérieur. La seconde porte s'ouvrit faisant circuler une vague de fraîcheur intense dont Kôtarô se délecta. Enfin un peu d'air frais. Après avoir fait du 40-50° pendant des heures, la température ambiante lui paraissait plus que convenable. Cette créateur à sang relativement froid ne sentait aucune morsure du froid. Il profitait pleinement de ce nouvel air, remplissant ses poumons avec de grandes inspirations, refroidissant ainsi son corps à une vitesse déconcertante. Bientôt les gouttes de sueur qui perlaient sur son front disparurent après un revers de manche pour ne plus revenir. Il put donc reprendre sa concentration habituelle et observa les lieux. L'endroit eétait absolument superbe en terme architectural. Pour une raison inconnue, les conditions dans lesquelles il se trouvait lui rappelaient sa planète. La température, les lumières intenses et dispatchées dans toute la pièce, cette forme circulaire... Il se sentait presque chez lui.

Mais le volatile le ramena bien vite à la réalité. Ce dernier trouvait qu'il faisait froid dans ces lieux. Il sortit même un vêtement jawa (dont Kôtarô ne connaissait pas l'existence) et l'enfila vite-fait bien-fait, adressant des paroles vers Kôtarô...Ou à quelqu'un derrière lui. Enfin, il ne savait pas vraiment à qui il parlait, peut-être avait-il des visions. Quoiqu'il en soit, il ne lui répondit pas, se contentant d'un rapide regard (toujours aussi froid) à l'intention de la volaille, avant de porter son regard sur ce qui apparaissait au fond de la pièce. On l'appelait et lui demandait de déposer la caisse sur le sol. Ha, oui. La caisse. Il s'était tellement accoutumé à la porter qu'il ne la sentait plus. L'espèce de Kôtarô était vraiment surprenante, une capacité d'adaptation rapide, une force assez importante, une endurance à toute épreuve... Absolument fascinant.

Il s'exécuta, posant la caisse sur le sol froid. Puis il arracha le filet d'une main avant d'entreprendre l'ouverture.

Hum...

Il ne savait pas du tout comment l'ouvrir. Il porta sa main à son menton en regardant la caisse.
Quelques secondes plus tard, il sortit une sorte de couteau à pointes de son fourreau,lequel se trouvait dans son dos, puis il s'en servit comme d'un levier pour ouvrir le dessus de la caisse. Ceci fait, le couteau regagna son fourreau, tandis que l'humanoïde reprenait sa posture habituelle: les bras croisées. Quand à la chose qui apparaissait sur les hologrammes, il n'en voyait rien. Il fronçait les sourcils tandis que le Toydarien exprimait sa surprise...

Qu'est ce que c'est que ça?...

**Ebichu** Dim 15 Juin - 20:14

La forme derrière les hologrammes sembla se préciser. Mais ça ne sembla pas dessiner une silhouette humanoïde, même vaguement… C’était plutôt une sorte d’abomination, un étrange mélange de plusieurs espèces réunies en une seule terriblement étrange. L’une de ces formes s’avança, tandis que deux autres restaient en retrait derrière, cachés par les hologrammes et réfugiés dans l’ombre. L’être qui s’affichait ainsi était d’une forme insolite, presque terrifiante pour quelqu’un qui n’a pas été prévenu.

L’on avait affublé à une sorte d’ovale d’un mètre de long trois pattes longues et fines terminées par 3 doigts chacune supportant le poids de la bête, visiblement légère. Comme des espèces de bras atrophiés, 4 autres petits membres étaient recroquevillés sur ce que l’on pouvait qualifier de torse à la créature. Enfin, à l’avant, une énorme tête triangulaire bougeait lentement, au rythme de son regard balayant la salle. Ses yeux étaient noirs, terriblement noirs, tout comme sa peau humide qui reflétait presque toutes les lumières.

Une petite bouche s’ouvrit alors, et un râle désagréable en sortit, aussitôt suivi par une suite de murmures incompréhensibles qui ressemblaient étrangement à une suite de claquements de langues humains mélangés avec les chants de baleine. Skaanag fit une sorte de sourire forcé, et dit à voix basse pour sa petite équipe :

« Les voila nos acheteurs… »

Draken, dans son coin, retira à nouveau son gant et posa sa main sur la console d’un blanc éclatant. Dés que sa peau rentra en contact avec l’interface, le carré projeta aussitôt sur lui plusieurs symboles dansant sur sa peau, laissant deviner que la même chose s’affichait à l’écran. Une technologie étrange, pour des êtres qui l’étaient tout autant. S’affairant toujours sur son outil, Draken traduit ce que semblait vouloir dire l’acheteur, tandis que les hologrammes au milieu de la pièce s’écartaient, certain disparaissant même pour que les négociations se passent dans des conditions optimales.

« Ils vous souhaitent la bienvenue et vous dispensent de ce besoin que l’on a d’être si familiers… »

A nouveau un ersatz de sourire s’afficha sur le visage de Draken, avant de continuer :

« Ils ont appris pour la catastrophe. Terrible nouvelle pour les deux peuples…. Néanmoins, ils préfèrent prévenir avant que vous ne commenciez à annoncer des sommes astronomiques. Dîtes jusqu’où vous êtes capables de négocier… »

Skaanag fut lui aussi un peu amusé, quoique son sourire n’était pas très très franc. Il mit ses mains derrières son dos, et ses deux compagnons purent remarquer qu’il tripotait machinalement sa ceinture. Un réflexe : il était stressé. Toujours bas :

« Typique… Ils n’aiment pas les choses inutiles, directement dans le sujet sans tourner autour du pot… »

Avant d’ajouter, plus haut.

« 10 000 crédits la caisse. »

Les yeux du namin semblèrent s’écarquiller, et il éructa une nouvelle suite de sons plus agressifs cette fois, que Draken traduisit relativement calmement.

« C’est dix fois le prix des années précédentes. La somme doit être moins haute… »

Ce à quoi Skaanag répondit, en faisant un pas en avant, :

« 10 000 crédits la caisse, c’est le minimum. Et croyez bien que les fermiers du continent ne vont pas baisser les prix… »

Le dialogue de sourd continua ainsi quelques secondes… Kôtarô, travailleur manuel, n’en avait pas grand choses à battre bien entendu. Son attention fut donc portée sur deux petits reflets miroitant dans un coin derrière la créature. Ces deux lumières s’avéraient en fait être les yeux d’un namin resté en arrière, qui observait avec une sorte d’envie le travailleur. Attendez, une araignée en cuir mouillé désirerait sexuellement une espèce d’humain malformé ? Non, c’était autre chose, un autre sentiment difficilement discernable….

« Le manque de carburant va provoquer des sortes de famines dans les petites villes. Durbhiksed, la ville d’où ils sont originaires, risque d’être rayée de la carte. »

Mais Skaanag sembla rester impassible, et répéta une dernière fois :

« 10 000 crédits, la caisse. »

Le regard des namins sembla s’assombrir encore plus, mais cette fois-ci, celui qui semblait être le chef ne dit aucun mot pendant quelques secondes. Le silence fut extrêmement pesant. Mais finalement…

« 10 caisses. Et ils proposent un troc contre 5 autres… Des euh… des matières premières pour l’astéroïde. Réparation des installations, amélioration des protocoles de sécurité… »

Cette fois-ci, Skaanag sembla très intéressé par l’offre. Il se gratta pensivement le menton en fixant sur le sol parfaitement lisse le reflet du namin.

« Mh… ça me paraît jouable… Mais il faudrait contacter notre astéroïde. Et il reste encore un contenair et demi. Mais oui ça m’a l’air bien… On stop les négociations ici pour voir nos supérieurs respectifs alors ? »

Lentement, la tête de la créature hocha.

« Parfait. Rendez vous donc bientôt… Recontactez-moi dés que vous aurez délibéré. »

Dit Draken en remettant son gant et rendant sa couleur naturelle à la console, tandis qu’il s’approchait des namins.

« Exactement. Machin, prend la caisse, on revient au cargo… »

Skaanag fit volte-face et n’attendit pas ses collègues pour sortir d’un pas nerveux. Arrivé à l’éxterieur, il soupira...

« Messieurs, je sais que ça a été rapide mais c’est maintenant que ça commence vraiment… A un prix supérieur ils n’auraient pas accepté, et le prix réel est assez conséquent par rapport à celui que je leur ai annoncé. Maintenant il faut tricher… »

[Kotarô] Ikéa Lun 16 Juin - 19:24

La forme derrière les hologrammes commença à se profiler. Il apparut une forme totalement inédite d'espèce intelligente. L'étreinte des bras de Kôtarô se desserra, alors que ses yeux affichaient une surprise justifiée... Ses sourcils étaient toujours froncés, mais moins qu'il y'a quelques secondes. Il n'en revenait pas. Il ne soupçonnait pas l'existence d'une telle espèce. Il ne bougeait plus, mais observait les acheteurs avec intérêt et curiosité. Quand à la forme qu'ils avaient, elle était des plus étrange. Cela ne lui disait rien de bon. Cette forme effrayante serait un ennemi impitoyable...S'il était dangereux au niveau physique. Mais cela Kôtarô ne le savait pas, puisqu'il n'avait pas écouté la conversation.

Alors que les négociations faisaient leur cour, Kôtarô put observer deux yeux dans l'ombre qui le fixaient avec insistance. Il lui répondit... Son regard froid et intrigué fixa les yeux perturbateurs avec intensité. Kôtarô ne savait ce qu'ils voulaient mais il ne cherchait guère à le savoir. Il cherchait à intimider ces yeux pour qu'ils se détournent. A moins que le physique de Kôtarô leur rappelle quelque chose?

La négociation fut bien rapide, comme l'avait prédit le guerrier. Mais elle ne se termina pas dans un bain de sang, contrairement à ses prévisions. Ils quittèrent donc tous la pièce, et il dut reprendre la caisse qu'il avait donc ouverte pour rien puisque personne n'y jeta ne serait qu'un regard. Il la remit dans son filet, fermant le couvercle avec peu de soin et la remit sur son dos, suivant de près le groupe et profitant une dernière fois d'une bouffée d'air frais, avant de retourner dans la fournaise qu'était l'extérieur...

Une fois à l'extérieur, il déposa la caisse, alors que ...L'un des gus disait qu'il fallait désormais tricher. Kôtarô croisa ses bras et prononça ses premières paroles à l'attention du groupe. Sa voix grave et étrange, comme sortie d'outre-tombe s'éleva alors au sein de ce petit groupe.

Tricher comme placer des petits cadeaux dans la Marchandise?
Arrêtez-moi si je me trompe mais... Vu la tête de ces bestioles et leur avancée technologique, pourquoi s'embêteraient-elles à respecter le marché?
En tout cas, ne comptez pas sur moi pour aller chercher les caisses qu'elles vous doivent. Je n'ai pas envie de sauter en chemin ou autre chose, voyez-vous...

Alexander Grave Mar 17 Juin - 19:04

L'étonnement et la question que cela avait prooqué chez le toydarien resta sans réponse. Au lieu qu'on lui explique la pourquoi du comment, il allait le découvrir lui-même, en pouvant voir cette "chsoe" d eplus près. car au fur et à mesure que la transmission se précisait, la "chose" se faisait plus visible. Même si les toydarien n'étaient pas une espèce d'esthéte et cela, Yago en avait conscience, il préférait cent fois être le volatile qu'il était plutôt que cette ... enfin cette "chose", bvoilà, ça s'appelerait une "chose" sinon, on riquerait d'être vulgaire.

D'ailleurs, Yago se dit qu'il avait une nouvelle injure dans son sac : "Sale namin !". Personne n'en comprendrait jamais la signification et il pourrait insulter ainsi qui il voudrait, enfin pas les barabels ou autres espèces dangereuses de ce genre, ça restait trop risqué ça encore ...

Enfin ... Toujours est-il qu'après quelques instants, on pu distingués trois formes à l'écran, ou plutôt trois des "choses" en question. Yago ne préféra pas sarrêter sur l'apparecne de l'êtr qui leur faisait face et il préféra fermer les yeux, ne laissant que que ses autres sens à l'écoute.

C'est alors que la "chose" la plus avancé prit la parole, enfin émit un râle singulier suivi de clapotemts incompréhensibles. C'est à ce moment que Skaanag souffla quelques mots à ses deux "hommes de main" :

« Les voila nos acheteurs… »

Yago répondu aussi discrétement :

- En tout cas ... 'sont pas beaux à voir !

De son côté, le sieur Draken semblait négocié - à l'aide d'une technologie aussi inconnue, qu'intriguante pour le toydarien. Lec ompagnon de Skaanag finit par commneter ses échanges singuliers avec les êtres inconnues :

« Ils vous souhaitent la bienvenue et vous dispensent de ce besoin que l’on a d’être si familiers… »

le négociant, apparemment décidé à faire partager la discussion, continua :

« Ils ont appris pour la catastrophe. Terrible nouvelle pour les deux peuples…. Néanmoins, ils préfèrent prévenir avant que vous ne commenciez à annoncer des sommes astronomiques. Dîtes jusqu’où vous êtes capables de négocier… »

Skanaag lui, paraissait stressé à msesure qu'on entrait dans le vif du sujet. Machinalement, il tripotait sa ceinture. Cela fit rire le toydarien qui trouvait qu'en plus de paraître stressé, son employeur paraissair ridicule. Mais ce dernier émit à nouveau un chuchotement à l'encontre des deux ouvriers :

« Typique… Ils n’aiment pas les choses inutiles, directement dans le sujet sans tourner autour du pot… »

Se redressant tout à coup, comme rassuré d'avoir parler à ses employés, Skaanag dit à voix haute :

« 10 000 crédits la caisse. »

A ces mots, que la "chose" comprit au vu de sa réaction, les clapotements horribles qui leurs servaient de moyen de communications redoublèrent d'intensité. Il n'était pas content apparemment et Draken le confirma, plus calme que jamais.

« C’est dix fois le prix des années précédentes. La somme doit être moins haute… »

Le maître-ouvrier, toujours aussi sûr de lui, avança d'un pas assuré tout en palabrant de nouveau :

« 10 000 crédits la caisse, c’est le minimum. Et croyez bien que les fermiers du continent ne vont pas baisser les prix… »

Draken, prenant en quelque sorte la défense des "choses", rajouta une information à l'intention de Skaanag :

« Le manque de carburant va provoquer des sortes de famines dans les petites villes. Durbhiksed, la ville d’où ils sont originaires, risque d’être rayée de la carte. »

Mais Skaanag sembla rester impassible, et répéta une dernière fois :

« 10 000 crédits, la caisse. »

Le silence s'installa alors. Un silence lourd, un de ces silences qui précéde l'orage.

J'aime pas ça ...

Mais cela s'arrêta bien vite, au grand soulagement du toydarien, les négociations reprirent et Draken traduisit de nouveau :

« 10 caisses. Et ils proposent un troc contre 5 autres… Des euh… des matières premières pour l’astéroïde. Réparation des installations, amélioration des protocoles de sécurité… »

Le maître-ouvrier parut alors interessé, comme prêt à accepter le marché. Il se gratta le menton, encore un tic, pensa Yago.

« Mh… ça me paraît jouable… Mais il faudrait contacter notre astéroïde. Et il reste encore un container et demi. Mais oui ça m’a l’air bien… On stop les négociations ici pour voir nos supérieurs respectifs alors ? »

La "chose" remua la tête, comme en signe d'acquiesement.

« Parfait. Rendez vous donc bientôt… Recontactez-moi dés que vous aurez délibéré. »

« Exactement. Machin, prend la caisse, on revient au cargo… »

Skaanag sortit à toute vitesse et Yago l'imita à toute vitesse, avec grand plaisir. Il n'attendait que ça que de sortyir de ca bâtiment où il gelait et qui ne lui inspirait pas confiance. Une fois à l'extérieur, Skaanag exposa sa vision des choses à ces deux "collègues" :

« Messieurs, je sais que ça a été rapide mais c’est maintenant que ça commence vraiment… A un prix supérieur ils n’auraient pas accepté, et le prix réel est assez conséquent par rapport à celui que je leur ai annoncé. Maintenant il faut tricher… »

Le polichinelle aux cheveux pourpres fit alors une proposition :

- Tricher comme placer des petits cadeaux dans la Marchandise?
Arrêtez-moi si je me trompe mais... Vu la tête de ces bestioles et leur avancée technologique, pourquoi s'embêteraient-elles à respecter le marché?
En tout cas, ne comptez pas sur moi pour aller chercher les caisses qu'elles vous doivent. Je n'ai pas envie de sauter en chemin ou autre chose, voyez-vous...

Qu'est-ce qu raconte l'bonhomme ? Y s'prend pour l'père noël ou quoi ? Des cadeaux ... jamais vu ça en 20 ans de carrière ... pfff ! La jeunesse alors !

Mais l'idée aussi loufoque soit-elle, avait éveillé un plan machiavélique dans l'esprit tordu du toydarien :

- Bon, moi j'ai mieux qu'une boutade digne d'un Hutt mal engraissé !
Moi je propose pas qu'on mettent des cadeaux dans les caisses, une surprise plutôt ... une mauvaise surprise ...
Interessé chef, hein ?

Mais avant d'aller plus loin, Yago avait besoin d'une précision :

- Mais avant de vous exposer mon plan, faut que j'vois la gueule qu'elle a cette maudite épice ... ma combine en dépend, si vous voyez c'que j'veux dire chef !

**Ebichu** Sam 21 Juin - 1:34

Skaanag sourit à l’évocation des idées de Kôtarô. Fort mais pas très malin celui là…

« Mais non je ne compte pas les faire exploser. On fait du commerce, pas du terrorisme, et puis le bohjanna est hyper inflammable, ce serait trop risqué…. Je songeais plutôt à bourrer quelques caisses de déchets qu’on rachètera aux fermiers du coin, ils y verraient que du feu. Enfin… jusqu’à ce qu’ils voudront l’utiliser…Mais de toutes façons faudrait déjà savoir ce qu’ils seraient capable de nous donner pour les réparations. »

Le petit groupe remonta le long du chemin vers le grand hangar toujours soumis à la circulation complexe entre les cargos.

« Et encore, nous on se débrouille avec ce qu’on a, et surtout parce qu’il vaut mieux vendre à bas prix que ne jamais le vendre… Mais les prochains mois vont êt’ durs par ici, les fermiers vont devoir cadencer ferme pour augmenter les récoltes, tout ça… heureusement qu’on s’barre bientôt. »

Ils repassèrent à nouveau sous l’arche et se dirigèrent vers le cargo qui était resté bien sagement au bord…Sauf qu’en face de la rampe, un homme attendait. Enfin un homme… Un mâle d’une éspèce autochtone probablement… Un jeune homme donc, assez mince à la silhouette élancée, dans un uniforme rouge et doré, avec pour cheveux une éspèce de carapace pourpre qui remontait sur le menton et aux sourcils. Sa peau était d’une pâleur extrême, et pourtant ses yeux étaient écarlates et fixaient avidement les 3 collègues.

« Mh ? Où est la blonde ? »

L’homme fit un pas en avant et fit signe d’approcher à deux autres mâles de la même espèce, chacun tenant un petit blaster paralysant de poche.

« Au nom de l’accord des lois de l’île neutre commerciale de Marvedir, vous êtes en état d’arrestation. Votre vaisseau n’est pas en conforme à nos règles, il n’y a pas de papiers officiels, et une partie de la cargaison semble être radioactive. Probablement des radiations solaires, à cause d’un disfonctionnement de la sécurité.

Le capitaine est donc en état d’arrestation et les deux autres se verront implanté une puce de localisation biodégradable, qui se désagrégera dans 1 mois. On vous laissera libre mais on vous pistera le temps de régler cette affaire… »

Skaanag était littéralement effondré… Sa mine d’habitude assez rassurante était devenu d’un coup très triste, ses rides s’étaient creusées et ses cernes boursouflées. Le vieil humain ferma un instant les yeux et finalement se vit forcer d’accepter.

« D’accord d’accord…. Mais c’est… Oh et puis frak…. »

Sans protestations, il se laissa emmener au fond du hangar, tandis que le « chef » restait face aux deux travaillleurs.

« Je veux vos noms et votre index ou doigt principal. »

[Kotarô] Ikéa Lun 23 Juin - 21:38

Le plan de Kôtarô n'était pas au goût du commerçant. Mais peu lui importait, il n'en avait strictement rien à faire de ces hommes. En effet, il n'était là que pour faire autre chose que de la vente de mobilier. Il ne réagit donc pas au refus de cette brillante proposition. Il suivit gentillement le groupe jusqu'à arriver au vaisseau où ils furent tous attendus par un autre groupe, cette fois moins amical.A la vue de ces petites gens, ils soupçonna un piège et ralentit sa marche, ce qui ne servit,bien sûr, à rien. Il se planta donc comme un arbre devant les deux personnes. Avant même qu'il ne...Fasse rien de plus. En effet, il resta près d'eux sans rien faire. Mais il doutait.

Il laissa les gardes, ou le? embarquer le capitaine au loin. Kôtarô ne bougea pas le petit doigt. Mais quelque chose l'interpela. Un des gardes restés lui demanda de bien vouloir déposer son empreinte. Il ne bougea pas tout de suite, hésitant. Mais surtout,il réfléchissait. Que dire à ce garde sans avoir à lui déboiter la nuque?

Il s'approcha finalement, lentement. Une fois devant le garde il profita de sa haute taille et présenta sa main. Il resta figé, attendant un mouvement du garde. Il n'attendait en réalité qu'une occasion d'attaquer. Le Toydarien quand à lui...Il s'en fichait. S'il suivait, tant mieux, sinon,il faudrait se faire les deux gardes seul...

Dés que le garde bougea, Kôtarô prit le bras, le tira vers lui, alors qu'il faisait le tour du garde. Une fois derrière, il entama une technique brutale et cruelle. Son bras droit, après avoir emmener celui du garde vers le Toyd', s'enroula autour du cou du garde, tandis que la ma in gauche se posa sur le front de la cible. Entamant un bref et fort mouvement pour lui rompre la nuque, en emmenant la tête vers la gauche...

Code:: Butter un garde après une technique de diversion...

Alexander Grave Ven 27 Juin - 23:31

Après les deux propositiosn des ouvriers, Skaanag prit la parole. Il répondit apparemment à Kotaro en premier :

« Mais non je ne compte pas les faire exploser. On fait du commerce, pas du terrorisme, et puis le bohjanna est hyper inflammable, ce serait trop risqué…. Je songeais plutôt à bourrer quelques caisses de déchets qu’on rachètera aux fermiers du coin, ils y verraient que du feu. Enfin… jusqu’à ce qu’ils voudront l’utiliser…Mais de toutes façons faudrait déjà savoir ce qu’ils seraient capable de nous donner pour les réparations. »

C'est alors que le maître-ouvrier se mit en route pour l'immense hangar où ils avaient atteris précedemment. Le rasta body-buildé et Yago le suivirent de près, comme une escorte.

« Et encore, nous on se débrouille avec ce qu’on a, et surtout parce qu’il vaut mieux vendre à bas prix que ne jamais le vendre… Mais les prochains mois vont êt’ durs par ici, les fermiers vont devoir cadencer ferme pour augmenter les récoltes, tout ça… heureusement qu’on s’barre bientôt. »

la petite troupe passa de nouveau sous l'arche et alors qu'ils se dirigeaient d'un pas assuré vers leur cargo, le toydarien -toujours aux aguets - aperçu un jeune homme taillé comme une danseuse, maquillé comme à l'opéra et vêtu d'un uniforme de matamore. C'était bal-costumé ou quoi ici, pensa Yago. Toujours est-il que l'effeminé ne lâchait pas lestrois individus du regard.
Skaanag osa tout de même une regarde :

« Mh ? Où est la blonde ? »

Pas de réponse. Le toydarien et son collégue polichinelle n'en savaient rien et un silence pesant s'installa. Le danseur d'opéra s'avança vers les trois négociants, escortés de deux autres arlequins, armés eux, de blasters paralysants.

Merde ! D'la flicaille ! S'tu veux mon avis mon vieux Yag', 'sens pas bon ici ..

Les doutes du trafiquant ailé se confirmérent rapidement, quand l'effeminé leur expliqua le motif de sa présence. Quand au motif de sa tenue, cela resta un mystère, pour Yago du moins.

« Au nom de l’accord des lois de l’île neutre commerciale de Marvedir, vous êtes en état d’arrestation. Votre vaisseau n’est pas en conforme à nos règles, il n’y a pas de papiers officiels, et une partie de la cargaison semble être radioactive. Probablement des radiations solaires, à cause d’un disfonctionnement de la sécurité.

Le capitaine est donc en état d’arrestation et les deux autres se verront implanté une puce de localisation biodégradable, qui se désagrégera dans 1 mois. On vous laissera libre mais on vous pistera le temps de régler cette affaire… »

Skaanag parut alors abattu, comme lorsqu'un hutt vous bosucule dans les dédales de Tatooine. Lui qui apparaissait comme rassurant auparavant, devint triste à en mourir. Il prit 20 ans en quelques secondes. Il ferma les yeux douloureusemnt avant de se laisser faire, comme résigné.

« D’accord d’accord…. Mais c’est… Oh et puis frak…. »

Sans plus de protestations, il se laissa emmener au fond du hangar, tandis que le « chef » restait face aux deux travaillleurs.

« Je veux vos noms et votre index ou doigt principal. »

Rien qu'ça mon pote ... et tu crois qu'un p'tit pédé comme toi va connaître mon identité ... au risque que les jawas de la tribu Wookni me retrouve ...

Yago jeta un regard questionneur à son coéquipier. Ce dernier semblait réfléchir ... préparait-il un sale coup ?

J'espère bien ... toi mon pote, on va rater ta sale face d'arlequin !

Les toydariens, d'un naturel plutôt craintif et lâche ne reconnaîtraient pas yago comme l'un des leurs, il était bagarreur et assez violent, toujours prêt à se battre lorsqu'il était certain d'avoir l'avantage, cela va de soit, on est toydarien ou on ne l'est pas !

Le grand rasta s'avança alors vers le garde, calmement mais sûrement.

Allez ! Tu vas pas t'dégonfler quand même !

Et à la grande joie du toydarien, il se jeta sur le garde, et à force de tours de bras, il tenta de tordre la nuque de l'arlequin qui lui faisait face. Face au géant qu'était Kotaro, le carapaçonné pourpre ne ferait sûrement pas le poids.

Yahhhoouuu !!

Yago saisit deux clé à molette dans sa sacoche à bric-à-brac et d'un bon, il virevolta jusqu'au dessus des deux lutteurs et d'un coup sec, il tenta de frapper le crâne de l'effeminé avec ses deux "outils de combat".
Puis laissant au polichinelle le soin d'achever son adversaire, il vola jusqu'à Skaanag et ses deux anges gardiens.
Il essaya, en les prenant par surprise de dos, de les assomer chacun d'un grand coup de clé à molette.

- J'arriveee chef' !!

Advienne que pourra ...

**Ebichu** Dim 29 Juin - 0:16

Dans un craquement sinistre, le cou de l’agent de sécurité se rompit. La rapidité de Kôtarô l’avait emporté sur l’agilité de son adversaire, qui avait à peine eu le temps de donner un coup de poing dans le vide avant de s’effondrer sur le sol. Attirés à la fois par le son de la terrible exécution de Kôtarô ainsi que le hurlement du toydarien, les deux gardes de Skaanag firent volte-face en poussant un petit cri d’effroi. Tandis que l’un recevait sur la tête une clé à molette qui le fit reculer d’un bon mètre en se tenant le crâne entre les mains, l’autre sortit d’un holster planqué dans sa chemise une arme à feu et le pointa vers le toyd’ et Kôtarô, qui se trouvaient de toutes façons sur la même trajectoire.

Skaanag écarquilla les yeux soudainement et s’avança d’un pas en vociférant :

« Bande d’imbéciles ! On avait toujours une chance de conclure tout à l’heure, vous savez ce qu’ils font aux meurtiers ?
_ Sécurité ! »

Avant même que le maître ouvrier ne finisse sa phrase, l’agent encore debout venait de rameuter des renforts. Des bruits de bottes résonnèrent dans le hangar, tandis que tous les regards des autres pilotes étaient pointés vers ces bagarreurs. C’est ce moment que choisit Skaanag pour lâcher :

« Fuyez ! »

Mais l’agent ne voyait pas cette histoire comme ça, et tira un coup vers l’extérieur du hangar avant de pointer son canon vers le maître ouvrier.

« Vos gueules, à genoux mains derrière la tête. »

Il fallait dire que les chances de survie en cas de fuite étaient minimes… Passer par l’arche vers le chemin d’où ils venaient ? Impossible, l’agent était posté juste devant et abattrait le premier venu. Partir à gauche ? Ce serait croiser probablement les renforts, à mains que l’on ne soit un as pour se cacher derrière des vaisseaux. Restait la possibilité de se jeter du haut du hangar vers l’extérieur, par l’ouverture d’où arrivent les vaisseaux. Mais le vrai sol était à 100 mètres en dessous, et même en s’accrochant aux parois, ce serait difficile de survivre à une telle descente.

Ou alors on lutte, mais là….

[Kotarô] Ikéa Lun 7 Juil - 18:45

La stratégie de l'humanoïde était spectaculairement efficace. En effet, dans un doux et effroyable bruit le cou du garde se rompit. Les mains de Kôtarô se levèrent en l'air comme s'il n'avait rien fait, alors qu'un sourire sadique, teinté de fierté, s'affichait sur son visage. Le visage qui s'offrait désormais aux gardes et aux autres personnes ici présentes ressemblait vraiment à celui d'un meurtrier plus que satisfait d'avoir abattu sa cible de ses propres mains. Le corps sans vie du garde s'étala donc sur le sol avec lourdeur, tandis que les mains de Kôtarô retombaient doucement.

Le Toyd' passa en flèche en hurlant, partant sûrement se jeter dans les griffes du loup, car quand on mesure tout juste un mètre et qu'on se jette dans la bataille, on ne peut pas appeler ça autrement...

Imbécile...

Pensa-t'il en observant le volatile passer à tire-d'ailes. Une stratégie totalement inutile qui ruinait à peu près toutes chances de suite,malgré le bruit assez "inaudible" de la rupture vertébrale du collègue ici-bas (sur le sol, là....Mais si là,regardez!).
Kôtarô analysa rapidement la situation,alors que les renforts pointaient le bout de leur nez. En guise d'avertissement,un garde tira vers l'extérieur, tentant d'intimider les deux fugitifs. En vain. En effet, Kôtarô ne connaissant guère les armes à feu, il n'en avait pas peur. Contrairement à beaucoup,l'inconnu ne lui faisait pas peur, au contraire, cela l'excitait. Nullement intimidé mais résolument résolut (Je dirais: "lol") à s'en sortir,il décida d'obtempérer. Les solutions étant assez mauvaises: sauter dans le vide, il l'avait déjà fait,mais il n'avait pas sauter de si haut non plus; foncer dans le tas, c'était pas trop son truc non plus, ou en tout cas pas avec un simple couteau munie d'une lame de seulement dix centimètres... Aller se cacher derrière les vaisseaux? Pourquoi faire? Et c'était lâche, chose que Kôtarô avait beaucoup de mal à accepter. Il leva donc les bras en l'air,formant ainsi un angle droit avec ses deux bras: Avant-bras à la verticale,mains ouvertes, et la "base du bras" restait parallèle au sol. Pas un mot, son sourire avait disparut quand le Toyd' avait prit son envol vers les autres gardes. Il attendait désormais immobile, fixant les gardes face à lui d'un regard noir, la tête légèrement inclinée vers l'avant. Non pas parce qu'il était grand,mais parce qu'il réfléchissait...

Alexander Grave Mar 22 Juil - 23:32

Oups !

A l'aide de l'une de ses précieuses clés à molette, Yago avait réussit à assomer, ou plutôt sonner, un des deux gardes qui encadré son employeur du moment. Malheureuseument, le toydarien étant gaucher, le coup porté par la main droite fut bien monis précis et il se retrouva en bien mauvaise posture, face au garde qu'il avait manqué.

Ce dernier braquait son blaster vers le trafiquant ailé et plus ou moins directement sur le polichinelle "briseur de nuques". En effet, de son côté, l'arlequin qui servait de compagnon à Yago de puis le début de l'aventure avait eu plus de réussite. Il avait bel et bien brisé net son adversaire d'un coup bien placé.

Un costaud gaillard celui-là ! Vendeur de meubles mon oeil ?! De barricades ouais !

C'est alors que Skaanag brailla de colère sur ses deux ouvriers, mécontent de leur réaction :

« Bande d’imbéciles ! On avait toujours une chance de conclure tout à l’heure, vous savez ce qu’ils font aux meurtiers ?

Toujours était-il que les deux compères étaient en mauvaise posture car le garde qui était encore debout avait déjà alerté des renforts, qui s'entendaient au loin, d'un claquement de bottes sonore.

Et merde ! On va avoir une tripotée d'éffeminés sur le dos d'ici quelques s'condes !

Le maître-ouvrier choisit ce moment où le temps, parut s'arrêter pour donner à ses deux employés un ultime conseil avant la probable arrivée de la garnison du coin :

« Fuyez ! »

Yago Yatagan, troisième du nom, ne réagit pas tout de suite, attendant un réaction du garde, du rasta ou d'un quelconque personnage avant de faire un choix. Et ce fut le garde qui sans se faire attendre prit les choses en main, n'entendant pas ainsi la réaction de Skaanag :

« Vos gueules, à genoux mains derrière la tête. »

C'était clair. Le toydarien jeta un bref coup d'oeil vers son collègue géant qui venait de démembrer sur place l'un des agents. Son collègue obtempèra levant les bras au ciel et fixant le sol, comme réfléchissant.

Quelle chiotte ! Foutue histoire ! Dans quoi j'me suis encore embarqué ...

Yago se retourna vers l'agent, apercevant au passage l'ouverture béante par laquelle pénétraient les vaisseaux dans le hangar.
Le cerveau du trafiquant, petit mais exercé, élabora rapidemnt une combien foireuse, digne d'un véritable toydarien.

On va voir s'qu'on va voir la tantouze !

Il se retourna vers le garde et lui sourit à pleines dents, d'un sourire gêné, comme ennuyé par la tournure des événements. L'homme en uniforme fut surpris et parut se relâcher, face à une réaction qu'il ne comprenait pas.

C'est le moment que Yago attendait, il lui jeta sa dernière clé à molette en pleine face et ne se retournant même pas, il fonça vers l'entrée du hangar, l'ouverture vertigineuse qui donnait sur le vide.
Mais le toydarien était un vrai toydarien, il avait des ailes et il volait ...

Juste avant de plonger dans le vide, le trafiquant s'écria :

- Vous faites pas d'bile les gars ! J'reviendrai vous chercher ! Tchô !!

Mais Yago avait le vertige, c'est con pour une créature ailée. Il passa cependant outre cette peur, face à la précarité de sa position : il sauta dans le vide les yeux fermés et battit aussi fort qu'il put des ailes, espèrant réussir à s'en sortir.

Môman !!

Il voulait rejoindre la terre ferme et s'y cacher jusqu'à ce que les choses se calment ... un peu.

**Ebichu** Mar 5 Aoû - 0:51

Le garde esquiva avec agilité la clé, et pris d’une rage folle, tira 3 fois en direction du toydarien. Un tir fusa vers l’extérieur, un second sembla frôler une de ses ailes, et le troisième percuta le sol juste aux pieds de Kôtarô. Celui-ci, en y regardant à 2 fois, s’aperçut qu’un petit objet en métal éclaté par l’impact gisait devant ses bottes. Ils utilisaient encore des balles ? Soit ils avaient une technologie possédant des milliers d’années de retard, soit ils mettaient pas le paquet question budget sécurité…

Le toyd’ fusa en dehors du hangar avec une rapidité incroyable, mais déchanta très vite lorsque les premières bourrasques le malmenèrent. Et oui, il y a beaucoup de vent au bord de la mer, et si ça continuait comme ça, il allait probablement finir par s’écraser lamentablement contre le mur extérieur. Quoique… à sa gauche, un aéronef (et non astronef : plusieurs hublots étaient ouverts, et même quelques baies étaient laissées à l’air libre, signifiant que l’engin n’était pas censé passer au delà de l’atmosphère) s’apparentant à un tanker, long d’une centaine de mètres pour une vingtaine de large, avec quelques contenairs pris entre ses pinces, s’approchait lentement de l’extraterrestre. Incroyable coup de chance qui laissait supposer que, si Yago avait eu une femme, elle serait en train de le faire cocu. Qui plus est, le vaisseau semblait littéralement frôler le bâtiment, il n’aurait donc pas à voler longtemps ! Ou alors après, il y avait toujours la terre ferme, qui se résumait en l'occurrence à un étroit bois d'environ 30 mètres de large à flanc de falaise où semblaient paître d'énormes créatures difficilement discernable de cette altitude. Il pouvait toujours tenter de rejoindre une terre ferme plus clémente, devant le bâtiment plutôt que derrière, mais avec le vertige et le vent contre lui...

En revanche, ça se corsait pour Kôtarô : à sa gauche arrivèrent 3 nouveaux gardes, armés eux aussi d’armes à projectiles braquées vers lui. Chouette, maintenant il n’avait plus que 3 options : la mort, l’emprisonnement, ou sauter derrière lui, dans le vide. N’étant pas doté d’ailes, la troisième option s’apparentait à la première. A moins d’un coup de bol… Un toydarien, ça vol toujours avec une surcharge de euh… combien pèse Kôtarô déjà ?

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