Re: [Scenario]Prelude to war

[Kotarô] Ikéa Mar 5 Aoû - 15:35

Lourd....
Très lourd même....

La situation devenait critique. Les tirs (au passage très imprécis) fusèrent. Et apparemment, la précision de leurs armes étaient aussi bonne que celle d'une batteuse à 500 mètres. Kôtarô ne bougeait pas,et pourtant les tirs qui étaient destinés au Toyd' finissaient à ses pieds. Ca pouvait être un avantage comme un inconvénient. En effet, s'il fuyait,il avait plus de chances de se prendre une balle perdue,plutôt qu'autre chose. Ses armes étaient probablement issues d'un autre âge. Même si Kôtarô ne s'y connaissait guère en arme à feu, il en voyait suffisamment pour savoir que cela risquait d'être douloureux...

Le Toyd' parvint à fuir, sous les yeux de Kôtarô qui leva un sourcil d'un air plus ou moins surpris. La charge héroïque se finissait par une couardise innommable. BlooDread afficha une mou un peu déçue et plus ou moins indignée. La stratégie n'était déjà pas le fort du Toyd',mais en plus il prenait la fuite, le laissant seul face à l'adversité. Sa confiance envers lui n'était déjà pas acquise, mais après cela,autant dire que Kôtarô n'irait pas risquer ses plumes pour un couard. La lâcheté était souvent récompensée par l'exécution sommaire en place publique, dans la culture de Kôtarô. Bon...Il n'était pas sur sa planète et se comportait donc différemment pour ne pas attirer l'attention outre mesure.

Il jeta un rapide coup d'œil derrière lui, observant l'endroit par lequel le Toyd' avait filé. Il ne voyait pas grand chose de là où il était. Il observa les gardes en fasse de lui. Un sourire malsain s'afficha sur son visage, alors que son regard semblait s'illuminer de manière inquiétante. Il fit un bond en arrière, se réceptionnant sur ses mains, pour lui donner de l'élan, et se projeter vers l'arrière. Il se retrouva ainsi au bord du vide. Les talons ne touchaient plus le sol,et pour cause, seul la moitié de ses pieds reposait encore sur le sol du hangar. Son sourire était toujours là, et semblait s'assombrir. Quelle idée Kôtarô avait il en tête? Difficile de savoir. Mais ce genre d'attitude peu fréquente chez lui ne laissait rien présager de bon.Il se fit un bond vers le ciel en donnant une légère impulsion vers l'arrière. Ses bras s'ouvrirent et la chute commença. Il fit une sorte de roue afin de pouvoir se mettre face au sol, pouvant ainsi espérer voir quelque chose pour se rattraper, ou bien pour voir sa mort arriver en face.

Il vit le Toyd' en contrebas et se dit que ça pourrait l'aider. Il dévia sa trajectoire afin de se placer au dessus de lui, puis il fit un violent mouvement s'apparentant à une brasse, pour accélérer sa chute et ainsi le rattraper plus rapidement. Une fois à sa hauteur,il espérait pouvoir lui tendre la main pour,soit ralentir sa chute, soit être propulser par le Toyd' vers l'aéronef qui s'approchait afin de rentrer dans celui-ci... Bon. L'idée avait du bon, mais....Elle était surtout très risquée. En effet, qui dit que le Toyd' serait assez intelligent pour faire une telle manœuvre, et qui dit qu'il allait le rattraper? Périlleuse manœuvre qui pourrait tout arrêter en un instant. Seront ils les maillons faibles? La suite, au prochaine épisode...

Alexander Grave Mer 20 Aoû - 19:04

Yago planait toujoujours au gré du vent et de ses continuelles bourrasques, de manière fort dangereuses, frôlant à plusieurs reprises la falaise. Il se dit que c'était la fin car il avait beau battre inlassablemment des ailes, il n'avançait guère et les forces venaient à lui maqnuer peu à peu. Il se résolut à une ultime prière, en songeant à un miracle...

- Par toute la graisse du Grand Conseil Hutt de Nal Hutta, seigneur de la magouille, sauvez moi !!

Vous avez dit un miracle ?

Il rouvrit les yeux, les mains toujours jointes : et le miracle se produisit, un aéronef - surgit de nul part - se dirigeait tout droit vers lui, lui permettant d'espèrer une remise de peine. La mort ne vouliat pas de lui, il y avait ecnore pleins d epigeons à détrousser dans cette bonne vielle galaxie...
Cette vision miraculeuse donna du coeur au toydarien qui battit de plus belle des ailes, se rapprochant peu à peu du tanker, qui allait passer à ses côtés, ce qui lui permettrait de s'aggriper et de sauver sa vieille peau reptilienne...

Mais l'allégresse fut de courte durée car Yago entendit à nouveau des coups de feu au loin, avant de ressentir un mauvasi présage : comme une ombre au tableau, ou plutôt au-dessus de sa tête...

Au-dessus de ma tête !??

"Schbrooff !!"

Le collègue aux tresses rougeâtres percuta de plein fouet la crature ailé qui dégringola de plusieurs mètres avec son compagon d'infortune à ses côtés. Il réussit à se stabiliser masi lui et le polichinnelle chutaient à pleine vitesse, si ils ne faisaient rien, ce serait la fin...

Quel con ! Quel scurrier crasseux ! Quel worrt atrophié ! Et dire que j'allais m'en sortir...

- Pôv' con ! lança-t'il dans le vide à Kotaro, toujours aggripé aux pattes du toydarien.

Yago battit des ailes de toutes ses forces pour les remonter jusqu'à l'aéronef, masi il comprit vite qu'il n'y arriverait jamais. Il pourrait encore les maintenir à cette altitude quelques minutes, mais les forces viendraient inévitablement à lui manquer et il mourirait comme un bête bipéde, lesté de son boulet de rasta !

Tandis qu'il maintenait l'étrange couple dans les airs, le trafiquant fit tourner ses méninges à toute vitesse, plus vite qu'il ne l'avait jamais fait.

Faut que j'trouve un truc, putain ! Un truc qui va nous...

Un éclair - d'intellect évidemment - traversa le minuscule cerveau du toydarien. Aussitôt, tout en battant toujours des ailes comme un forcené - il se jeta sur sa sacoche, pendu à ses côtés, d'où il extrait son fusil blaster jawa et un grappin de nylon.

Du matos de pro... ou de naze. On va voir ça tout de suite, en grandeur nature...

Il lança le fil de nylon à Kotaro, tandis qu'il enfournait la tige métallique du grappin dans son blaster déjà malmené.
Il cria en réalisant son bricolage de fortune :

- Accroche toi ça autour du bide !! C'est notre seul chance... crétin !

Espèrant que son boulet de service avait compris le but de sa manoeuvre, Yago épaula son fusil blaster primitif sur sa frêle épaule, visant un hublot de l'aéronef qui les survolait actuellement. C'était là son plan et son unique plan, si ça marchait tant mieux, si ça foirait tant pis : la seconde charge du blaster serait pour le polichinelle. Amen.

Le fait de bricoler son harpon improvisé avait fait perdre de l'altitude à l'étrange équipage et déjà, le toydarien se sentait à bout de force. Il fixa d'un regard désesperé la tête du grappin, enfourné dans le canon de son arme. Priant pour que son compagnon soit bien sanglé, il appuya sur la détente.

"Pawng !!"

Le recul fit voler Yago en arrière, mais il réussit à rattraper son boulet par le caleçon. Son épaule droite - celle qui supporté la crosse - était déboitée : il fallait dire qu'il avait chargé son arme avec une cartouche de tibanna, ça déménage ce genre de mélange ! Le fusil jawa de son côté, pendait toujours en bandouillére sur l'autre épaule du toydarien, son canon noirci fumant de manière suspecte... surmenage ?

Le grappin incandescent quant à lui volait vers la cible. Yago avait calculé que l'aéronef se mouvait lentement, en conséquence il avait visé la carlingue précédant le hublot plutôt que la cible souhaitée elle-même.
Battant des ailes avec le peu de force qui lui restait, le trafiquant, extenué, ferma les yeux dans un dernier susaut d'enérgie, poussant son cmaarde quelques mètres plus haut avant de s'abandonner au vide, mort de fatigue.

Advienne que pourra...

**Ebichu** Sam 23 Aoû - 1:45

Le grappin n’atteint pas exactement la cible désirée : la vitesse de l’appareil augmentait peu à peu et faussait donc toute tentative de ciblage ! Toutefois, le projectile s’accrocha à ce qui semblait être un tube en métal posé au dessus d’une espèce de balcon, sur le flanc droit du vaisseau. Ca fonctionnerait tout autant… à condition qu’ils aient réussis à rentrer avant que le volet de sécurité qui se déroulait petit à petit ne ferme l’issue !

Le câble s’enroula alors violemment, attirant avec force les 2 fuyards droits vers la coque qui fonçait d’ailleurs vers eux à une vitesse vertigineuse ! Ils frôlèrent le dos de l’engin (le toydarien sentit une de ses griffes se réduire de moitié en se frottant contre le métal) et furent ballottés vers leur gauche, ce qui équivalait à tribord pour le vaisseau. Là encore ils eurent de la chance : ils passèrent à quelques mètres du hangar dans lequel s’affairaient déjà les hommes de sécurité. Ils étaient d’ailleurs tous rassemblés autour de plusieurs petits aéronefs : ils allaient probablement fouiller le sol étant donné qu’ils n’accordaient aucune importance au cargo qui venait de passer (à vrai dire il était passé suffisamment rapidement pour que, en cas de choc frontal, ils furent explosés comme des moucherons sur un pare-brise).

Mais revenons-en à nos 2 fugitifs qui s’approchaient à vive allure du balcon. Il ne restait plus qu’un seul mètre de libre pour pénétrer dans le cargo, et encore : le volet de sécurité réduisait à chaque seconde cette mesure. Le câble du grappin s’enroula une dernière fois et les deux idiots furent propulsés directement sur le sol à l’intérieur. Mais non sans dommage, Kôtarô se prit malencontreusement le volet en plein visage ce qui, non content de lui exploser le nez, lui poussa la tête en arrière violemment. Suffisamment en tous cas pour qu’il salope tout le sol avec son sang. Quand au toyd’, c’était le contraire, il était passé trop bas et s’était prit le rebord dans le ventre avant de glisser pathétiquement à l’intérieur.

Une fois leur esprit retrouvé, après quelques secondes donc, ils purent (difficilement certes) percevoir leur nouvel environnement. Enfin, « nouvel »… le décor était familier. Des couloirs noirs, des murs comme faits en verre, des projecteurs carrés au plafond, une fraîcheur agréable. Pas de doute, on était bien dans l’appareil des acheteurs. Ou tout du moins, conçu par des êtres de la même espèce qu’eux. En l’occurrence, sur le balcon se trouvait une console similaire à celle utilisée auparavant par Draken, mais légèrement plus grande et qui projetait toujours une lumière blanche. Ensuite, derrière la console, se trouvait un long couloir qui semblait bifurquer à droite ensuite. Non : il rejoignait un autre couloir, donc ils pouvaient aller soit à droite, soit à gauche (dans les deux cas, impossible de définir ce que l’on pouvait trouver au fond de la coursive).

[Kotarô] Ikéa Dim 24 Aoû - 14:14

Le Toyd' n'était pas vraiment doué... En effet, les deux compères étaient toujours en mauvaises postures et la situation semblait s'aggraver de secondes en secondes.... A aucun moment,bien sûr, Kôtarô ne se remit en cause. Évidement, à l'instar d'une Boîte de Conserve bien connue,il mettait toujours ses erreurs sur le coup du Destin ou sur le dos des autres... La Fierté, l'Honneur, voila deux sentiments bien présents chez ces deux dérangés du ciboulot... Quoique, Kôtarô était bien plus équilibré que Redark. Choisir entre un taré plus ou moins incontrôlable qui veut tout détruire et un homme efficace qui n'obéira que s'il en a envie... Quel cruel dilemme.

Bref, revenons en à nos deux com...pères. En effet, la situation n'était guère gérable, mais le Toyd' eut une, relativement parlant, bonne idée. En effet, après une brutale réception de l'humanoïde, il arma un blaster et tira un grappin sur l'aéronef... Mais quel imbécile! Il avait un blaster et il ne s'en était même pas servit sur les gardes! Un tir de grappin dans la tête de l'un aurait largement suffit... Ou dans la nuque tout du moins. Enfin bref, pardonnons lui son égarement et laissons le faire preuve d'un peu de talent, ça nous changera... Le grappin ...S'agrippa? A la paroi du vaisseau salvateur et attira violemment les deux fugitifs vers la carcasse volante alors que le rideau s'abaissait progressivement, réduisant ainsi les chances d'entrée.

En parlant de chances d'entrée... Celles de rentrer avec classe était total'ment nulles pour Kôtarô. En effet, le rideau lui frappa violemment le visage lui éclatant le nez et envoyant sa tête en arrière, et laissant une belle trace rouge sur le rideau et une autre giclée sur le sol, sonnant au passage l'humanoïde qui en resta couché sur le sol une fois sa course arrêtée, les yeux fermés, le visage affichant une moue de douleur. Sa main droite se porta à sa nuque, plus qu'à son nez. Kôtarô et son dos, c'est une longue histoire... Il se redressa, se caressant toujours la nuque et s'assit donc. Le sang commençant à couler, il écarta quelque peu ses jambes pour ne pas s'en mettre plein partout. Laisser derrière lui des empreintes permettant de l'identifier ne le dérangeait guère, et puis qu'en ferait-il? Kôtarô n'étant pas encore lié à une affaire de meurtre... Enfin, le garde auquel il avait brisé la nuque toute à l'heure ne comptait pas, puisque plusieurs témoins pouvaient affirmer l'avoir vu agir. Enfin bref. Il préférait laisser son sang couler au sol que sur ses précieuses reliques vestimentaires.

Tandis que son sang coulait, il observa du regard les alentours. Sa vision quelques peu troubles l'empêchait de discerner un quelconque détail. Il n'avait donc qu'une vision plus ou moins globale des environs. La pièce lui sembla tout de même très familière. Pour le moment,il ne parvenait pas vraiment à se rappeler où, un mal de tête effroyable le prenant (Trichelieu!!!) sauvagement et sans répit depuis ce mauvais coup... Après quelques secondes à se masser la nuque et à regarder aux alentours, Kôtarô se releva, non sans difficultés. Être fort, c'est bien, mais il y'a quand même des limites à ce qu'un corps peut endurer. Et pour le moment, question douleur, le corps de BlooDread avait sa dose. Une fois debout,il chancelait, sa tête tournait. C'était comme s'il s'était saouler pendant des heures entières... L'effet gerbant en moins.

Il porta son regard sur le Toyd' qui avait au moins autant souffert que lui. La main toujours sur sa nuque, il le remercia d'un léger signe de la tête. Remercier les gens n'était pas au programme de l'éducation de Kôtarô, mais dans les circonstances actuelles et connaissant un minimum les cultures étrangères, il savait que remercier quelqu'un qui vous sauve la vie était toujours bien vu. Même si,à vrai dire, il se foutait pas mal de ce que la volaille pouvait penser de lui. Une fois ces embrouilles terminées, ils ne se reverraient probablement plus jamais, alors bon. Il lui adressa tout de même la parole après un bref regard vers la console. Sa voix ne semblait pas fatiguée, aucune émotion ne passait. Cela était troublant....

Maintenant que nous sommes sortis de cette mauvaise passe... Que faisons-nous? On explore les environs seuls, ou à deux?
En sachant qu'à les deux,on aurait probablement plus de chances de s'en sortir si on avait un problème, mais également plus de chances de se faire avoir tout les deux en même temps...

Ceci étant dit, il entama sa marche vers la console, afin de pouvoir visiter les lieux par la suite. Sa marche longue et lente s'était effacée pour laisser place à une marche fragile d'homme blessé, même s'il chancelait de moins en moins, ses capacités de récupération étant hors normes, de part ses origines. La douleur quand à elle, ne disparaissait pas. Son intensité restait la même, et il y'avait fort à parier qu'elle durerait longtemps... Et oui. On a beau recouvrir vite, la douleur reste plus longtemps, et ça, également à cause de ses origines...

Alexander Grave Mer 27 Aoû - 22:00

Après avoir vu son simili-grappin s'enrouler autour d'une tige métallique d'un balcon de l'aéronef, Yago sentit un force le happer vers le vide et fut pris de hauts-de-coeur.

Le vertige ? C'était un toydarien tout de même...

Il s'accrocha à son compère avant de fermer les yeux lentement, se laissant aller à son impuissance passagère. Son petit corps frêle fut balloté au gré du vent, collé au colosse maquillé (Joker^^). Le petit trafiquant fut finalement ramené àla dure rélaité de son existence lorsqu'il prit de plein fouet un objet métallique dasn son ventre bedonnant.

- Argghhhh !!!

Il fut ensuite projeté sur le sol puis plus rien. C'était fini, il devait s'être écrasé en bas du hangar, sur le balcon d'une résidence bourgeoise. Il bava, il voulait vomir mais il n'y arrivait pas. Sentiment d'impuissance toujours...
Le sieur Yatagan se décida enfin à ouvrir les yeux, pour voir à quoi ressembler l'au-delà.
Les deux paupières bleutées battirent comme ses ailes, encore embuées par son précédent malaise. Les sensations lui revinrent au-même moment, il fut pris d'un éléctrochoc : il touchait le sol, il pouvait bougeait les mains, il était vivant !

- Yepee ! s'exclama t'il dans un sursaut avant de retomber lourdement au sol.

Il analysa l'endroit où il se trouvait, il ressentait comme un air de "déjà vu". C'était certain, cet environnement sombre, aseptisé, froid... cela lui disait quelque chose. La console ! Mais oui, la console des bestioles grises. Il reconnut l'univers glauque. Aucuns doutes, il avait atteri chez leurs acheteurs ou du moins dans un endroit habité par ce genre d'animaux.
Mais cela ne le rassurait guère plus que de tomber dans le vide...

Il ramena sa main à son ventre douloureux, il le tapota. Il aurait un gros bleu mais qu'est-ce qui coulait... du sang ! Son ventre et sa main étaient maculés de sang ! Il se redressa et osculta son petit bedon avec attention. Il ne saignait pas pourtant. Un rapide coup d'oeil sur son côté lui fit découvrir son compère, se massant la nuque au bout d'une traînée pourpre.

Crado ! Il en a foutu partout ! A j'vous jure, les sauvages...

Le toyd' fut rassuré tout de même, par cette découverte pour le moins sanglante. Il avait juste passé sa main dans le sang du polichinelle, l'étalant ainsi sur tout son ventre. Dégoutant ! Enfin, cela avait du bon que l'autre soit en vie : il était deux pour affronter les difficultés à venir et au pire, Yago pourrait le vendre aux les bestioles grises... brrr... celles-là, elles lui faisaient froid dans le dos.

Il aperçut tout de même le geste de remerciement du clown qui lui tenait compagnie. Il n'était pas si antipathique que ça, enfin, c'était la moindre des choes qu'il le remercie : le trafiquant ailé lui avait tout de même sauvé la vie !
Il se releva d'un bond, vérifiant le bon fonctionnement de ses pattes et de ses ailes endolories. Il se sentait comem pris de courbatures sur tout le corps.

Son compagnon prit alors la parole, l'interrompant en plein massage dorsale :

Maintenant que nous sommes sortis de cette mauvaise passe... Que faisons-nous? On explore les environs seuls, ou à deux?
En sachant qu'à deux, on aurait probablement plus de chances de s'en sortir si on avait un problème, mais également plus de chances de se faire avoir tout les deux en même temps...

A ces mots, il marcha vers la console, d'un pas d'animal blessé. Tient, le polichinelle prenait le gîte ? Mauvais signe pour la suite des événements. Yago fit alors un effort pour répondre au bonhomme amoché qui se dirigeait vers la console :

- Euh... je sais asp moi ! J'suis trop amoché pour réfléchir... le mieux, ce s'rait de s'planquer là jusqu'à qu'on ai récuperer un peu... tu crois pas mon gars ?

A ces mots, il alla s'adosser contre le mur et sortit une fiole de tord-boyaux de son sac. Il vida deux gorgées, dstinctement d'après le son glouton de sa gorge.
Il s'essuya la bouche de son avant-bras puis il tendit la gourde à son compère :

- T'en veux une goutte ? J'te jure, ça fait du bien...

[Kotarô] Ikéa Lun 1 Sep - 13:09

Kôtarô resta totalement de marbre devant la proposition du Toydarien. Il venait de lui sauver la vie et il lui proposait un coup à boire,désormais? Quel sens des priorités... Quoiqu'il en soit, il n'en fit rien et se contenta de refuser d'un bref geste de la tête. Surtout boire à la même bouteille que ce...Truc à plumes...Non merci.

Devant tant de silences, mis à part la déglutition abominablement bruyante du Volatille, Kôtarô ne put que tendre l'oreille à l'affut du moindre son... Remarque, avec la tête qu'il avait, c'était dur d'entendre quelque chose. Le sang qui lui coulait du nez avait en partie envahit ses oreilles pendant qu'il était inconscient sur le sol. Son audition se limitait donc à des sons étouffés qui ne reflétaient que peu la réalité ambiante. Si un son peu audible venait à retentir, il y'avait fort à parier que BlooDreads ne l'entendrait guère ou pas...

Ni une ni deux,il avança vers le couloir, lequel bifurqua sur un autre. Un coup d'œil à droite,puis un à gauche (c'est bon,il peut traverser), puis un moment de réflexion... Il observa le Toyd' (si celui-ci l'avait suivit, c'qui n'aurait rien d'étonnant,péteux comme il devait être) l'espace d'une seconde...

Que faire?
Séparation ou travail en équipe...
Si on se sépare,l'un pourra sauver l'autre en cas de besoin, mais si on bosse en équipe, on pourrait éviter ça,mais on se ferait choper à deux en même temps...

Kôtarô resta pensif quelques secondes, puis lança d'une voix assurée:

A Droite.

Bien entendu,il n'attendit aucune réponse du Toyd' qu'il planta sur place. Il se massait toujours la nuque et laissa derrière lui de belles gouttes rouges qui séchaient relativement rapidement de part sa race,blablablabla,vous connaissez l'histoire. Sa marche était toujours zigzaguante, et sa perception des lieux restait assez floue,malgré une légère amélioration depuis quelques instants. Nul doute que si un combat devait avoir lieu, il ne serait pas aussi efficace qu'il y'a quelques minutes...

Alexander Grave Sam 6 Sep - 23:32

Le clown parut ne pas être enchanté à l'idée de boire à la même gourde que Yago. Qu'à cela ne tinne, ça en faisait plus pour notre toydarien cocu, qui finit d'une lampée le reste de son récipient. Lorsque cela fut fait, il jeta sa fiole sur le sol métallique, bruyamment. La discrétion n'était aps on fort... surtout lorsqu'il était mal en point...

L'alcool commençait à faire son effet, la douleur et les crampes se dissipaient, lentement mais sûrement. Le trafiquant n'était pas un adolescent fêtard et il en aurait fallu plus que ça pour le saoûlait mais tout de même, il se sentait... comment dire... léger, oui, c'est ça, léger. Il était joyeux, mais pas bourré ! Attention, danger oblige !

En parlant de danger, le polichinelle s'était aventuré dans le couloir. Qur pouvait-il bien espérer ? Avait-il un plan, une combien pour leur assurer une chance de se barer de ce foutu monde ? Yago lui avait bien une petite idée, mais il en parlerait plus tard à son acolyte... si il y était vraiment obligé... le pognon et le partage étaient pour lui difficilement associables. Sa mentalité de toydarien le suivait, quelque soit la tournure des événements.

Toujours est-il que la "face saupoudrée de blanc" se retourna vers le trafiquant ailé, l'air songeur. Il semblait réfléchir ?

- Problème !? s'exclama Yago, venat vers lui d'un pas mal-assuré et d'une voix forte. Lorsqu'il était "joyeux" - et plus - sa voix nasillarde avait toujours tendance a monté d'un cran, sans qu'il s'en rende compte. On aurait pu l'entendre facilement si équipage il y avait dans le coin...

- Hein !? B'soin d'aide ?

- A droite.

- Humm...

Yago obtempèra. Non pas tant par obéissance ou par trouille, quoique le géant était rassurant, mais il préférait ne pas aller à l'aventure tout seul, semi-conscient de son état. De plus lidée de tomber né à né avec l'un des "choses" avec lesquelles ils avaient parlemntés ne l'enchanterait guère. Si, tout compte fait, il avait quand même la trouille... enfin un peu quoi...

N'empêche, qu'au premier truc qui ressemble à un lit, je m'écroule. Foi de toydarien !

Et d'un pas dodelinant, il suivit son compagnon, vers l'inconnu... vers l'au-delà même, au vu de l'apparence des "choses"...

**Ebichu** Mer 17 Sep - 20:44

Les couloirs du vaisseau étaient larges, et très silencieux. Les pas des deux compagnons d’infortune ne résonnaient pas, c’était tout juste si on entendait un petit « toc » à chaque fois que leur pieds frappaient le sol. Au plafond, les projecteurs carrés se succédaient, faisant ainsi clignoter les deux passants avec un fort éclat, suivit d’une pénombre quasi-total, et encore un fort éclat, et…

Toutefois l’ambiance régnant à bord était assez apaisante. Le toydarien, déjà extrêmement fatigué, faillit plusieurs fois s’endormir tout en se déplaçant. Mais non. Après quelques secondes de marche dans l’appareil désertique, ils arrivèrent dans une pièce. Assez large, ronde, avec un autre couloir au bout qui bifurquait à gauche. Ca semblait être une sorte de salle de présentation, au centre trônait un grand disque dont les côtés miroitaient de la même façon que les consoles de contrôle croisées respectivement à leur arrivée dans le vaisseau et dans la salle de négociation tout à l’heure. Au centre, il y avait un disque d’une blancheur éclatante, semblable aux projecteurs du plafond mais de forme circulaire et tournés vers le haut.

Sauf qu’ils semblaient plutôt être des projecteurs holographiques : des lignes entières de codes et de symboles étranges dansaient au dessus des têtes du toydarien et de Kotaro. Peut être était-ce relié à l’ordinateur de bord ? Dommage qu’ils n’y comprenaient rien…

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