Ce qu'il se passe quand vous avez le dos tourné ...

Si vous avez manqué le début :
Naflin est réapparu sur Corellia, après une longe absence qui a commencé lors de l’attaque d’un vaisseau de transport dans lequel il se trouvait.
A son réveil, il n’avait plus une apparence franchement humaine … Plutôt une sorte de croisement entre un lézard et un homme …
Après avoir fait un tour pour se faire recenser et avoir décidé de le faire sous une fausse identité, après avoir donné son vrai nom pour entrer ….
Puis peu de temps après, il se retrouve embarqué dans une aventure visant à rencontrer un duo d’ingénieurs de génie.
Accompagné de deux autres larrons, il parvient à les rencontrer dans un monument historique creux à Bespin.

C’est là que l’ellipse commence …

Résumé des épisodes précédents :
Après la surprise de leur rencontre, Naflin passe quatre mois en leur compagnie, participant à leurs projets, il apprend de nombreuses choses à leurs cotés, ce qui lui permet d’exploiter un peu mieux ses ‘‘tempêtes d’idées’’, il parvient entre autres, parfois à comprendre certaines des idées qui lui viennent dans ces cas-là.
A la fin du troisième mois, les ingénieurs ont terminé leur projet, et Naflin les laissent partir à leurs aventures, pour se lancer sur les siennes.

Une semaine après son retour sur Corellia, le jeune homme est contacté par Trax Baxton. Suite à la convulsion cérébrale qu’il a eue dans les locaux des services de l’immigration, certains procédés qu’il avait ébauchés alors avaient attiré son attention.
Suite à leur rencontre, Naflin est chargé d’exploiter ces idées, dans l’objectif de mettre au point une nouvelle classe de vaisseaux de transport de nouvelle génération.
Après cinq mois, un prototype fonctionnel est enfin mit au point (fiche détaillée à la suite).

Pendant cette période, sa sœur le retrouve, et l’embarque alors dans le projet ISA. Enthousiaste, il s’y intègre et participe autant qu’il le peut.

En quête d’investisseurs potentiels pour le projet, il répond à l’appel de mécaniciens émanant d’une femme d’affaire coruscantis, cette magnat de la finance avait en effet, l’intention de se lancer dans une entreprise de vaisseaux de croisière de luxe. Naflin participa à la conception, notamment en incluant diverses optimisation qui lui furent inspirées lors de ses convulsions, entre autres un système de diffusion d’énergie vitale, qui augmenta nettement le confort à bord. Toutefois, il ne parvint pas à attirer l’attention de la Coruscantis sur le projet ISA, et s’en revint sur Corellia, bredouille….

La coque du Argos :
La coque du Argos combine deux matériaux, pour allier à la fois résistance thermique, protection contre les radiations, solidité, le tout pour un cout en définitive, relativement faible.
Pour se faire, la cuirasse du vaisseau est en majeure partie composée de céramiques, pour leur spectaculaire résistance à la chaleur, renforcée par un treillis de nanotubes de carbone.
Ces derniers, étant supraconducteurs aux températures que l'on trouve dans l'espace, permettent d'y faire circuler un champ électromagnétique puissant, capable de protéger efficacement le vaisseau contre la grande majorité des radiations. Ajoutons à cela que le tissage des nanotubes en plusieurs feuillets, les rendent près de 100 fois plus résistants que l'acier, pour un poids 6 fois moindre. Combinés à la céramique, ils sont donc maintenus dans les conditions où ils deviennent supraconducteurs.

Quelques simulations ont montré qu'il y a une légère possibilité pour que les décharges d'énergie reçues par le vaisseau soient canalisées par le maillage, ce qui diminue les dommages reçus, mais à cause de la présence de la céramique, la probabilité y est bien faible.

Propulsion de l'Argos :
Les vaisseaux de classe argos ne sont pas dotés de réacteurs conventionnels mais d'impulseurs.
Il s'agit en fait de tiges de métal reliées à un axe moteur sur lesquelles coulissent un poids.
Dans les schemas suivants, l'axe moteur est représenté par le point noir, et les segments rouges la tige de métal, avec son poid (en jaune) à quatre étapes de sa rotation.
Le cercle bleu représente la trajectoire suivie par le poid.
Les flèches noires, les forces exercées par le montage.

Le schéma de gauche représente le principe de base de la force centrifuge. En tournant, le poids exerce une force vers l'extérieur, mais comme il tourne autour de l'axe central, la force qu'il exerce après 180° vient annuler la précédente.

Le schéma de droite représente un impulseur. Le poid est attiré puis repoussé le long de sa tige, via un simple électro-aimant, ce qui modifie sa trajectoire, la force qu'il exerce vers l'extérieur sera alors moins forte quand il sera près du pivot central, et plus forte quand il s'en éloignera, ce qui génère au final une force dirigée.
Pour amplifier la force, il suffit d'augmenter la masse du poids, et augmenter le nombre de tiges sur un même axe.

Dans les Argos, deux grandes salles sont remplies d'impulseurs orientés dans les trois directions, ce qui permet au vaisseau de se propulser avec une grande maniabilité (possibilité d'aller dans toutes les directions), sans consommer de carburants, simplement de l'énergie électrique.
Laquelle d'ailleurs, est en grande partie économisée, la rotation du pivot central se faisant par un moteur d'un type similaire au réacteur minato, fonctionnant sur la rotation d'électro-aimants, ce qui permet de développer une grande puissance en ne consommant que quelques watts.

Armements de l'Argos :
Étant un vaisseau commercial, il n'est doté d'aucune arme d'aucune sorte.

Pour l'histoire, je n'ai rien contre, elle n'implique quasiment aucune conséquence à grande échelle et ne concerne que très peu de monde.

Je suis plus réservé sur l'histoire du vaisseau, mais seulement d'un point de vue technique.

La coque des vaisseaux dans SW est faite de plusieurs couches, dont une de matériaux isolant, mais surtout deux couche de duracier, un métal ultra résistant et bon marché (une couche intérieur et une couche extérieure qui sert de protection après les boucliers)
Or ça revient moins cher d'utiliser du duracier que de la céramique et des nanotube de Carbone, pour une efficacité supérieur (enfin à priori, vu que c'est le blindage de 99% des vaisseaux dans SW et qu'en 25000 ans, il a pas vraiment changé)
Ca c'est un détail sans grande importance.

Ce qui me gêne vraiment c'est ton système de propulsion. Au delà du fait que j'ai des doutes sur l'efficacité du procédé (vu que dans l'espace, les répulseur d'un vaisseau ne fonctionne plus et il doit uniquement compter sur ses propulseurs pour s'affranchir des influences gravitique des corps céleste.), c'est surtout la simplicité du procédé qui me gêne, parce que si ça marche, j'ai du mal à croire que personne n'y a penser en 25000 ans de vol spatial. Et surtout, si effectivement personne n'y a penser et que ça marche, ça représente quand même une révolution dans le domaine de la propulsion, ainsi que la ruine des compagnie qui fournissent le carburant pour la propulsion subluminique.

Si l'absence (apparente) de propulseurs n'a pas été signalée, il reste néanmoins que ce vaisseau est une avancée technologique majeure car le système de répulseurs non conventionnels permet une économie de matières premières non négligeables, un allègement conséquent du vaisseau et donc une baisse énorme de la consommation de carburant.

Même si les répulseurs ne sont souvent utilisés que pour des phases d'appproche ou de décollage car il faut la présence d'une masse planétaire, ces manoeuvres ont souvent lieu en atmosphère où la gravité s'exerce et où le poids, la masse du vaisseau se font sentir = grosse consommation de carburant.

Tous ces éléments positifs permettront un positionnement financier interessant, voir très concurrentiel pour les chantiers spatiaux en place. La conception de la coque n'est après tout que l'emballage du vaisseau, celle-ci peut être mise sans problèmes aux "normes STAR WARS", vu les 25 000 ans d'évolution technologique comme l'a indiqué BJ.

Les compagnies productrices de carburant verront certes leurs ventes stagner mais c'est aussi cela le progrès...Des moyens de production ou des produits disparaissent sous l'effet de l'innovation, obligeant les entreprises à s'adapter ou...mourir. Ce sont les chantiers spatiaux qui travailleront davantage !

J'ai très largement tendance à utiliser des technologies actuelles, mais peu connues comme base à ce que je fais avec mon personnage. Les impulseurs sont déja existants, et utilisés lors de sorties spatiales.
Le problème actuel, c'est que ces impulseurs sont très gourmands en énergie, et le rendement énergie/traction est trop important pour être interessant, surout pour des vaisseaux. Mais avec l'évolution des technologies, entre autres, le réacteur minato, les impulseurs consomment alors moins d'énergie.
Les seuls éléments de sf que j'inclue dans l'Argos, est donc l'utilisation d'électro-aimants plus puissants, et de poids plus denses, et donc avec un poids nettement plus important, ce qui permet alors à des impulseurs de propulser un vaisseau spatial.

La science peut stagner sur des points simples pendant de longues périodes, je fais référence entre autres, à l'effet Mpemba, qui veut que l'eau chaude gèle plus vite que l'eau froide. Cet effet est connu depuis l'antiquité, Platon aurait fait des tentatives pour l'expliquer. Or, c'est en 1963 qu'il a été expliqué scientifiquement. On s'est donc trainé le problème pendant 23 siècles.

Pour ce qui est de la céramique à la place du duracier, c'est parceque la céramique, çà je connais. Et je sais aussi qu'avec la combinaison des nanotubes, çà acquiert une solidité suffisante pour faire de fréquentes traversées de l'atmosphère sans en être altéré. Mais suite à ce que tu m'as dit, je vais faire des recherches sur le duracier et les autres matériaux de star wars. Mais déja, si le duracier est magnétique, çà va interférer avec la supraconductivité des nanotubes, et le champ électromagnétique qu'ils émettent en sera alors altéré....