Jaden Kall

FORMULAIRE de Jaden Kall

Informations:

XP:14000
Niveau:5

Argent emporté:29756
Argent en banque:22432

Avertos:0

Métier:Commandant des FAR’s
Talent 1:Agile
Talent 2:Ambidexte

Objets possédés:
- Blaster DL-44
- Blaster DL-44
- Blaster de base
- Moyenne potion de bacta
- Armure de clone commando


Formations effectuées:

formation militaire (faite en rp)+ spécialisation commando (en cours lors de l’arrêt du jeu)



Statistiques:

Caractéristiques:

10+4+8 (dût à ma note de Bg)
PUI:11+2
CON:12+2
RAP:13+3
DEX:14
INT:12
DIS:10
PER:12+1
CHA:10


Bonus Compétences:

50+4x5
Armes Blanches:11
Armes de Tir:18
Médecine:0
Discrétion:3
Vol:0
Mécanique:0
Pilotage:0
Sciences/Informatique:0
Commerce:0
Athlétisme:10
Agilité:10
Rhétorique:0
Stratégie:0
Esquive:9+1
Combat à Mains Nues:4
Vigilance:4
Natation:0
Langues:0
Biologie et Chimie:0
Intimidation:0

Background:

Nombre de Points bonus obtenus pour votre Bg:

Race:Humain

Histoire: La vie, un don si l’on en croit les écritures religieuses. Ils disent qu’il n’y à rien de plus fort mais c’est faux, j'ai appris qu'il y avait au moins une chose toujours plus forte que la vie : mon blaster. Peut-être est-ce inné, peut-être cela à-t-il été acquis en même temps que la civilisation, ou bien est-ce mère nature qui procède à son impitoyable sélection, je ne sais pas… Mais aujourd’hui je sais que si la vie existe, c’est pour être détruite.
Je m’appelle Jaden Kall, je viens de fêter mon vingt-et-unième anniversaire mais déjà je suis fatigué, j’ai eût droit à un aperçut de ce qu’est notre monde, de ce que représente vraiment ce que les gens bien pensants appellent la « civilisation », un mot opposé à 150% à la réalité qu’est la notre. Au début je pensais que c’était un bienfait et je l’appréciait mais aujourd’hui je la subît, parce qu’il n’y à rien d’autre à faire… Accepter d'en être un rouage ou cesser d'exister pour ne pas gêner cette belle mécanique dans laquelle nous sommes obligatoirement impliqués mais paradoxalement si insignifiants.

Je suis né sur Tatooine, une planète désertique, stérile, en bord de la bordure extérieure où les rares traces de vies sont le plus souvent importées par la civilisation. Comme tout le monde j’avais une mère mais plus pour longtemps. Victimes de complications suite à l’accouchement, elle ne pût être soignée faute de soins de qualité et mourut en même temps qu’elle donnait la vie. Mon père n’avait jamais été très enthousiasmé à l’idée d’avoir un enfant. En fait il n’a jamais été très enthousiasmé de penser à quelqu’un d’autre que sa petite personne. Malgré qu’il ait économisé, son avarice n’avait même pas été capable de débourser assez d’argent pour permettre à sa femme de mettre au monde son enfant dans des conditions décentes, c’est sans doute pour cette raison qu’elle est morte si tôt. Bien entendu, tout lâche qu’il était, il rejeta la faute sur moi. Je fût son défouloir pendant mes cinq premières années, qu’il soit bourré ou pas, j’avais appris à protéger ma tête avec mes mains avant même d’avoir apprit à marcher. Jour après jour il accumulait les dettes de comptoir et de jeu, mais moi je ne m’en rendait pas vraiment compte. Trop petit direz-vous ? Sûrement car je ne me souviens même plus le prénom haineux dont il m’avait baptisé, mais ce n’est pas la principale raison car on mûrît très vite quand on vît dans la peur permanente et la douleur. Non, je ne m’en rendais pas compte surtout parce que pour moi, qu’il ait été millionnaire ou SDF çà n’aurait rien changé à ma situation de merde, tout simplement...

Cinq ans, pourquoi pas plus ? Pourquoi pas moins ? C’était le temps qu’il lui avait fallu pour devenir aussi fauché qu’il devait vendre son punching ball préféré, Là par contre je me suis rendu compte de ses problèmes d'argent. Je vais vous parler de la valeur d’une vie humaine sur Tatooine : 500 dataries, juste de quoi se payer une caisse de whisky pour oublier la médiocrité de sa vie et le fait que l’on à vendu son fils. Mais ce n’était pas le remord qui le faisait boire, s’il voulait m’oublier ce n’était pas par honte, surtout pour se débarrasser de moi définitivement, une volonté réciproque. De là j’en ai fait des marchés d’esclaves, mais qui voulait d’un mioche haut comme trois pommes sachant à peine parler ? Finalement j’échouais chez un marchand de cette même planète. Il avait besoin de petits bras pour des travaux de manutention, un véritable connard mais toujours moins pire que mon père, au moins avec lui j’avais un lit à matelas, de la bouffe tous les jours et l’espoir de ne pas me faire cogner tous les jours. Bien sûr cette magnanimité n’était pas gratuite et je devais bosser du soir au matin. Le pire était de supporter son fils cadet, un merdeux pourri gâté dont le plaisir était de me faire chier en permanence. Heureusement son aîné, bien que supérieur lui aussi, me traitait tout de même avec respect, comme un être humain et non pas comme une marchandise à 500 dataries, le terme d’ami est fort pour quelqu’un qui laissait son père me giffler pour un oui ou un non sans tenter quoi que ce soit pour me défendre mais disons qu’il s’en rapprochait. Ces insultes, vexations et autre, je les ai encaissés sans rechigner pendant trois ans mais à force de remplir le vase il finît par déborder et c’est ce qui se passa le jour ou je lui écrasa mon poing sur sa face de rat. La riposte fût immédiate, le pire passage à tabac de ma vie, sous les yeux de mon « ami » qui, à son habitude, se contenta de détourner le regard, honteux.. Je prît donc la décision de partir, seulement problème : comme à tous les esclaves ou m’avait injecté un émetteur qui me tuerais si j’essayait de m’enfuir. Seulement le marchand qui me l’avait injecté ne m’avait pas injecté suffisamment de cheval et j’avais pût voir où il me l’avait injecté avant de tomber dans les pommes. A la nuit tombé je m’emparais d’un morceau de métal bien tranchent et je mordît de toutes mes forces dans mon matelas pour retenir mes hurlements de douleur tandis que je m’automutilais pour arracher cette puce. Le bras profondément entaillé et pissant le sang, je la balançais dans une poubelle et prenait la direction de l’astroport sans me retourner.

Une fois là-bas, je n’eût aucun mal à me glisser dans une caisse qu’on embarqua sur un vaisseau. Je ne savais pas lequel, mais tout était préférable à ce que j’avais déjà vécu. Je sortît donc de cette caisse et alla me trouver un coin plus confortable pour terminer le voyage. Mais j’avais négligé la gravité de ma blessure et du sang j’en perdrais. Ca aurait dût me tuer mais bizarrement c’est ce qui m’a sauvé, à moitié dans les vapes alors que j’avais perdu beaucoup de mon sang, je vis quelqu’un ouvrir la porte du placard ou je me trouvais. Tout était tellement flou… Et le souvenir altéré par le temps en plus tout ce que je me souviens c’est qu’il m’a prît dans ses bras et qu’après je me suis évanoui. Le reste, je le connais seulement parce qu’il me le raconta par la suite quand je me suis réveillé et encore d’autres fois plus tard dans ma vie. L’homme se nommait Ian Kall, sous-officier à bord du vaisseau républicain sur lequel j’avais embarqué. Il avait suivît, intrigué, les gouttes de sang le menant jusqu’au placard et m’avait trouvé à moitié raide. Il s’était empressé de me cacher dans sa cabine et aller demander de l’aide au médecin. Ce dernier pût me transfuser en secret, personne d’autre sur le vaisseau ne devait être au courant et personne d’autre ne le fût jamais car sinon les consignes étaient claires : j’aurais dût être rapatrié et dieu sait ce que mes « maîtres » auraient pût me faire. Ian est loin d’être la moitié d’un idiot et avait compris ce qui m’avait emmené à embarquer avant même que je n’ouvre les yeux pour lui expliquer, pas bête mon papa…

Ouais, papa… Parce que Ian ne s’est pas arrêté là. Avec sa femme Kim, à laquelle il était marié depuis 7 ans, ils n’avaient jamais voulu faire d’enfants après qu’un médecin leur est diagnostiqué une chance sur trois pour que ce dernier naisse avec un handicap. Ils songeaient sérieusement à l’adoption depuis plusieurs mois, disons que je suis arrivé à temps pour qu’u autre ne me rafle pas ma place. Dès que le vaisseau se posa sur Naboo, il me cacha du mieux qu’il pût et peu de temps après je faisais connaissance de sa femme. Si je me montrais distant et méfiant au début, je compris vite qu’ils me voulait du bien et me décida à leur faire confiance. Par la suite, j’eux une enfance normale, seulement troublée par quelques souvenirs refaisant surface de temps en temps et s’effaçant aussi vite qu’ils étaient apparus. Je n’ai pas tardé à les considérer comme mes vrais parents et inversement, enfin une vraie famille. Comme je voulais oublier totalement ma vie d’antan, je les ai laissé me rebaptiser de leur nom et du prénom qu'ils avaient choisit. Jaden Kall, çà me plaisait bien…

Du reste, ma vie fût tout ce qu’il y à de plus normale pour un enfant (enfin !) jusqu’au jour où je l’ai rencontré. Tya, une fille qui était dans ma classe quand j’avais 14 ans. Le comble de l’ironie c’est que c’est pour moi qu’elle a craqué alors que c’était mon pote et même pas moi qui la draguait… Elle avait une passion, c’était le maniement de toutes sortes d’armes blanches. Katana, épée, fleuret, c’était son truc. Elle m’a confiée qu’elle était fan de d’holomangas quand elle était gamine, tandis que moi je trimais dans la remise des Syrion. Très vite elle m’initia à cet art et nous avions l’habitude de nous retrouver régulièrement dans un petit coin de paradis connu seulement de nous deux, derrière une cascade. En fait, nous sommes restés amis pendant trois ans, amis seulement. Elle n’osait pas me dire qu’elle m’aimait et moi non plus, j’avais même plus peur encore qu’elle je pense… Quand nous eûmes 17 ans, j’appris la nouvelle, tout le monde était au courant au lycée d’ailleurs : un jedi était venu lui proposer de rejoindre leur ordre… Et elle avait accepté…

Une dernière fois avant son départ, elle tînt à me revoir, nous nous rendîmes à notre cachette, mais sans échanger un mot. Une fois sous la cascade, nous avons passé deux bonnes heures à discuter avant qu’enfin, elle me le dise, « je t’aime ». Puis elle se pencha vers moi et m’embrassa, je me suis laissé faire. Des larmes coulaient de ses yeux et fermés en même temps. Je n’eût pas le courage de lui dire que c’était réciproque, je me suis contenté de reculer un fois le baisé terminé. D’abord lentement puis de plus en plus vite, je me suis enfui en courant, trop lâche pour assumer mes sentiments, l’abandonnant toute seule. Ce fût la dernière fois que je l’ai vue.

Deux ans plus tard, mon diplôme en poche, spécialité économie mais je m’en foutais. Mes parents me bousculaient pour que je trouve du boulot mais je passais mes journées à zaper sur le canapé à regarder l’holotélé. J’avais fnît par l’oublier jusqu’à ce jour. Je suis tombé sur un de ces spots publicitaires à la on pour les F.A.R’s qui montraient des jeunes comme moi la fleur au fusil,, récolter la gloire en combattant aux côtés de jedis… Aux côtés de jedis !! Tya !! Je me dressais d’un bond, et restait bouche bée devant l’écran. Une heure plus tard j’anonçais à mon père que je voulais suivre ses traces dans l’armée. Tous deux étaient opposés à ce choix mais devant ma détermination, ils ne firent aucune résistance, si juste une en fait : que je fasse l’académie militaire pour être au moins sous officier, pas un de ces jeunes sans grades qui servent de chair à canon au combat, ceux qu’on ne montre pas à la télé justement. Une semaine plus tard, je faisais mon entrée à l’académie militaire de Naboo. Deux ans déjà… Si seulement j’avais pût me péter un jambe ce jour là…

Description physique: Alors qui suis-je ? Et bien J’ai largement terminé ma croissance et j’atteins une taille de 1m82 pour un poids d’un peu moins de 80 kilogrammes. Mon teint de peau est très pâle et mes cheveux le sont aussi. Je ne suis pourtant jeune mais ils sont naturellement gris clair, mais assez brillants, je les laisse pousser et ils m’arrivent aux épaules. Quand à mes yeux ils sont marrons avec de petites taches de vert. En tant que membre des FAR’s je me dois d’avoir une musculature raisonnable, je ne suis pas un gringalet mais je ne suis pas un tas de muscles, une masse musculaire un peu supérieure à la moyenne en fait. Mon corps est recouvert de cicatrices, certaines anciennes datant de mon enfance comme des races de lacérations dans mon dos par exemple ou bien ma grosse cicatrice que le bras, probablement la plus voyante de toutes. D’autres ont étés acquises en combat, surtout sur mes membres en fait. J’ai tendance à me raser tous les jours mais il m’arrive de me négliger de temps en temps, vous pourrez me trouver parfois avec une barbe de plusieurs jours mais jamais de pilosité faciale vraiment travaillée telle qu’un bouc par exemple. C’est bon votre curiosité est satisfaite ?


Description psychique: Alors on continue donc ? A votre guise… Un gamin innocent et envieux de faire ses preuves, un pion. Ca c’était moi à mon entrée à l’académie, aujourd’hui j’ai vu assez de saloperies pour mûrir assez vite. Au début j’étais bien soumis, un parfait petit soldat. Maintenant j’ai un peu déchanté, oh bien sûr je suis pas assez con pour me retrouver en taule pour insubordination, quoique… Je m’en fous, çà n’a plus vraiment de sens à mes yeux, la vie la mort… Ca n’a pas l’air d’être important aux yeux des politiciens, pourquoi çà le serait pour moi ? On ne s’habitue pas à la mort, on prend encore moins du plaisir à la donner, on apprend simplement à vivre avec. On apprend à vivre avec ces cauchemars, à revoir en boucle les visages tordus de douleur de ses ennemis, leur regard quand il comprenne que c’est fini pour eux. C’est comme çà pour moi jusqu’au jour ou je serais du mauvais côté du flingue et me ferais buter, et l’autre devra vivre avec ses spectres, c’est un passage du relais vicieux. Bon vous voulez vraiment tout avoir ? Alors ok, je suis alcoolo et je crache rarement sur un bâton de la mort, donc aussi un peu toxico sur les bords. Çà vous pose un problème ? C’est ma vie, ma chienne de vie. Elle a volé en éclats en même temps que j’ai appris la mort de Shanaryl. Ca m’aide à supporter toute cette merde, à oublier un instant que je suis un tueur, pour une bonne cause peut-être, peut-être que j’ai sauvé dix fois plus de vies que j’en ai pris durant mon service dans les FAR’s, mais malgré tout ce que les politiciens peuvent dire, ce que mes parents me chuchotent pour me rassurer, je sais ce que je suis. Un tueur reste un tueur… J’essaye au dix fois plus de vies que j’ai (peut-être) sauvé, çà m’aide à tenir même plus que la boisson je dois dire, de toute manière il faut bien qu’il y ait de pauvres pommes comme moi pour faire le sale boulot. Une des rares choses en lesquelles je crois encore c’est au bien et au mal, j’essaye de faire de mon mieux pour engendrer du bien, même si pour cela je dois parfois utiliser la seconde voie, mais je suis déterminé à ne pas être totalement inutile. Je ne sais pas si je suis fou ou chevalier, ou encore un pion mais je jouerais la partie jusqu’au bout.


Parcours: Je fît donc mon entrée à l’académie le lendemain de mon 19ème anniversaire. Je me suis tout de suite fait remarqué à cause de mon entrée assez, comment dire ? Fracassante… La formation dura plusieurs jours, notre instructeur était l’amiral Katarn lui-même. Je suis sorti de cette formation avec le grade de caporal, je m’étais lié d’amitié avec un wookie dans ma promo nommé Tyyska mais je n’ai jamais su pourquoi, il a disparu du jour au lendemain, je l’ai vite oublié. J’ai tout de suite été appelé pour le briefing d’une première mission, à laquelle je n’ai pas participé d’ailleurs, « troubles des hormones » ou je ne sais pas trop quoi, qu’elle enflure… Enfin je ne suis pas resté longtemps au chômage, j’ai vite été appelé pour une autre mission de secours humanitaire sur la champignonneuse planète de Félucia. On était placé sous les ordres d’un Zabrak dont je ne me rappelle plus le nom, en tout cas beaucoup plus sympa que ce connard et lâcheur de Vos. Il paraît que ce général est devenu jedi, c’est le cadet de mes soucis, la personne la plus importante que j’ai rencontré ce jour là c’était Shanaryl Oldima. Une chieuse à peine sortie de l’académie pensais-je, comme moi en fait mais sans grade. On à progressé sur cette planète jusqu’à tomber sur le village à secourir des droïdes. La plupart des habitants étaient encore vivant mais de nombreuses personnes gisaient tout de même à nos pieds, massacrés. Les droïdes n’ont pas de cœur mais comment une personne normale peut les programmer à faire des choses aussi horribles. Je n’ai jamais trouvé de réponse à cette question, je suppose qu’il n’y en à pas… Ensuite ces droïdes on réattaqué, on à pût les repousser mais j’ai prît ma première blessure par balle de ma carrière et probablement la plus grave, mes tripes allaient sans doute commencer à sortir de mon ventre si je n’avais reçu des soins du médecin de l’équipe. On à pût évacuer toute la population restante sans davantage de pertes et dès mon retour sur Coruscant, Katarn m’a chopé. Apparemment mes premiers faits d’armes m’avaient précédé puisqu’il m’a nommé caporal-chef.

J’ai à peine eût droit à une semaine de vacances avant de recommencer. Encore un sauvetage mais sur Mykr cette fois-ci. Un sauvetage de VIP’s, mais on étaient pas les seuls sur le coup… Si on devait les sauver de cette zone de guerre c’est parce qu’ils avaient des tueurs aux trousses. 3 à sauver et deux fois plus de tueurs, en tout cas deux fois plus dont on a eu connaissance. L’un d’entre eux à fait des ravages dans nos rangs avec une mitrailleuses légère, et moi c’était la première fois que je tirais sur un être vivant avec l’intention de tuer, même si je me suis loupé en fait… Du reste on à récupéré deux des trois VIP, le dernier ayant finit avec un laser dans la tête. Le comble de l’ironie fût que sur Coruscant j’ai croisé uns des tueurs mais je n’ai pas réagît assez vite, et il m’a filé entre les doigts, au moins j’ai pût avoir l’immatriculation de son vaisseau à celle-là… Et une autre promotion pour Jaden maintenant Adjudant. Je repensais à Shanaryl à ce moment, au bout de deux missions je commençais à l’apprécier et même un peu plus, quelque chose que je ne connaissais pas grandissait en moi.

Cette fois-ci je pût goûter à plusieurs mois de repos avant d’être envoyer sur un vaisseau à la dérive menaçant de se crasher sur Coruscant. J’y suis encore allé avec Shanaryl et bien sûr le vaisseau était infesté de droïdes, putain encore la chance…Nous pûmes sauver le sénateur à bord du vaisseau et après un combat assez intense, nous avons arrêté l’instigateur de cet attentat. Attentat suicide puisqu’il portait une ceinture d’explosifs que je ne devais pas lâcher sous peine de tout faire péter. J’ai essayé de le raisonner mais Shanaryl a utilisé une autre méthode plus efficace, un bon coup de crosse sur la cafetière l’a calmé le temps qu’on l’emmène à la capsule de sauvetage. Pendant qu’on marchait, je sentais cette sensation bizarre mais néanmoins agréable grandir en moi tandis que je contemplais son magnifique déhanché. Je ne compris vraiment ce que c’était que quand elle fût blessée à l’atterrissage et que je dût l’emmener à la plate forme médicale de Bespin. Je lui ai enfin dit à quel point je l’aimais pendant le voyage, j’avais tellement peur de la perdre. Mais j’avais été trop lâche encore une fois pour le faire alors qu’elle était consciente.


Elle finît par se remettre et nous croisâmes plusieurs jours plus tard dans une boutique sur Tatooine, elle ne se souvenait pas de ce que je lui avais dit dans le vaisseau et je n’eût pas le courage de lui redire. Je reçus ensuite une autre mission, une infiltration de manoir sur Alderaan. Ca à plutôt mal tourné puisqu’on, enfin j’ai fait cramé tout le manoir à cause d’une mauvaise utilisation de grenades. On a rattrapé le fuyard à capturer dans un labyrinthe (cramé lui aussi) et pût récupérer des données informatiques. Enfin cette mission fût surtout importante parce que pour la première fois de ma vie, j’ai tué. A plusieurs reprises même, notamment un gamin qui devait avoir 17 ou 18 ans. Il a plongé ses yeux dans les miens au moment de mourir, c’était insupportable. Je voulais être un soldat mais il m’a fallut tout ce temps pour me rendre compte à quel point c’est laid la guerre, prendre la vie de son prochain alors que vous n’avez rien contre lui, ordre de mise à mort de milliers de personnes. L’horreur !!!

Cette mission était aussi abominable car une mauvaise surprise m’attendait à son retour. L’amiral avait été assassiné ainsi que son aide de camp. Shanaryl !!

Ma descente aux enfers commença à ce moment, c’était déjà beaucoup de revoir en cauchemars les visages de ceux que j’avais tué, mais ajouter à ça la mort de celle que j’aimais… Je suis passé par tout pendant des mois, drogue et alcool surtout, moins cher et plus facile à trouver, je n’ai pas envie de m’étaler là-dessus. J’ai quand même finît par lever mon cul du canapé pour me reprendre en main et passer une formation commando, j’enchaînais vraiment conneries sur conneries, çà doit être une sorte de don…


Transition: C’était il y à neuf mois, le temps qu’il faut pour donner la vie, qu’elle ironie… Quand on voit le peu de temps nécessaire à la prendre… C’est mon boulot d’ailleurs, en tant que soldat, de prendre la vie. Alors peut-être allez vous me demandez ce que je fais affalé à la table du réfectoire de la base des FAR’s une bouteille de scotch à la main. Tout le monde prend bien soin de m’éviter, il faut dire que j’ai tendance à me négliger un peu avec ma barbe de trois jours. Mais je ne vais pas m’étaler sur ma vie, ce qui doit vous intéresser c’est ce qui s’est passé pendant ces neuf mois n’est-ce pas ? Je sortais à peine de la douche suite à mon entraînement commando à l’académie militaire de Naboo quand un corniaud à déboulé en hurlant pour annoncer la réquisition immédiate de tous les FAR’s sur la base. J’ai suivit la meute, ensuite il m’a pris à part pour un briefing « spécial ». Ils ont à peine prit le temps de me présenter aux 5 clones que j’allais commander, mes frères d’armes, dont la plupart allaient eux-mêmes se sacrifier pour me permettre de vivre. Quel était notre rôle ? Foutre en l’air un PC de droïdes sur Utapau, rien de très difficile, du moins c’est ce qu’on pensait… C’est vrai qu’arriver jusqu’au PC c’était facile, trop facile… C’est ensuite que çà s’est compliqué, ces enfoirés nous sont tous tombés dessus en même temps, trois de mes hommes sont tombés en moins de 10 minutes tandis qu’on fuyait à travers les couloirs. On à réussît à gagner l’air libre, il ne restait plus que moi et deux de mes hommes dont un vers luisant. On s’est retranché derrière une petite barricade et on à pût tenir une bonne minute trente, on aurait pas tenu 10 secondes de plus, j’avais plus aucun membre pas atteint par un laser et j’avais l’impression de m’arracher le bras à chaque fois que je tirais. Heureusement, la cavalerie arrive toujours à temps comme on dit. Les droïdes ont reculé face à un bataillon de clones qui se sont empressés de nous emmener dans le vaisseau. Tandis qu’on quittait l’orbite d’Utapau, j’ai pût voir l’électrocardiogramme du vers luisant devenir plat malgré les efforts des toubibs et ensuite j’ai perdu connaissance. Je me suis réveillé une semaine plus tard sur Bespin, mon père était à mon chevet. Cinq jours plus tard je pouvais marcher et deux semaines après on me renvoyait sur Coruscant, la guerre ne faisait que commencer il paraît…