[Du bacta pour les braves] Batailles Terrestre.

13 Ven 1 Mai - 17:29

Épilogue de la bataille spatiale :

Après un combat acharné pour défendre l'orbite planétaire de l'invasion séparatiste, l'armée républicaine fut finalement brisée. Ses vaisseaux pour la plus part salement amochés durent se replier en entrant en hyper espace. Les pertes ont étés lourdes pour la république, mais beaucoup de temps a été gagné grâce aux sacrifices de ces nombreux soldats qui ont donnés leur vie pour luter contre la barbarie.

Seuls dans le vide spatiale bordant la planète, l'armée droïde put enfin libérer sa flottille de barges de débarquements planétaires qui entrèrent rapidement dans l'atmosphère.

La bataille terrestre allait commencer...

Topo de départ :

Le lieutenant Rhymer était arrivé il y avait de cela quelques heurs et ses hommes n'avaient pas chômés pour établir de solides positions défensives afin de protéger l'une des principales villes de la planète, Soldatenkovo, et ses astro-ports capitaux pour le transport du bacta vers la république, mais a plus court terme, pour permettre aux renforts républicains d'atterrir pour leur porter secours. Il avait entendu les appareils ennemis entrer dans l'atmosphère et les batteries de DCA lourdes, puis légères, ouvrir le feu contre les envahisseurs dont le nombre, impressionnant, ne laissait que peu de doute sur l'issue finale de la bataille a venir. Les vautours dominaient déjà les airs tandis que les chasseurs ayants survécus à la bataille spatiale tentaient désespérément de leur opposer une résistance.

C'est dans cette situation tendue qu'apparut l'hologramme du colonel Hans Verdic.

Repos lieutenant! Nous avons une mission pour vos hommes!
Nous savons enfin ou l'ennemi s'est posé! Ses forces principales se rassemblent alors que leur avant garde et leurs éclaireurs harcèlent déjà nos premières lignes. Les trois Goras ont servis, comme on s'y attendais à accueillir leurs barges de débarquements... Mais nous n'avions pas prévis le bombardement qui a précédé leur arrivée... Nombre de nos batteries de DCA ont étés détruites avant de pouvoir ouvrir le feu... Les pertes ennemis sont plus faibles que prévues... mais rien n'est perdu. Cependant, nos lignes vont céder, ce n'est qu'une question de temps, au nord ouest de votre position (endroit indiqué par la croix). L'ennemi ne doit pas prendre le contrôle des ponts qui s'y trouvent car cela lui permettrait d'effectuer une jonction entre ses trois forces et de les combiner pour mener leurs assauts sur nos grands points de défense. Votre mission et de tenir l'endroit contre les assaut ennemis... Et si cela n 'est pas faisable, de tenir le plus de temps possible afin de nous donner le temps de nous préparer à les recevoir... Et n'oubliez pas de détruire les ponts avant de vous replier!

Vous partez dès que vous êtes prêt... Nous manquons malheureusement déjà d'officiers... vous aurez donc sous vos ordres La 101e compagnie d'infanterie mécanisée (soit 120 hommes et 12 transports TO-tt), la 58e compagnie d'infanterie (soit 120 hommes) et pour vous soutenir, vous serez appuyés par des éléments de la 21e division blindée (8 RT-TT Et 2 Juggernaut) et vous pourrez compter sur une couverture de notre artillerie longue portée.

Bonne chance! Ne nous décevez pas!

Sur ces mots, l'hologramme disparut, laissant le lieutenant seul avec lui même pour préparer sa mission qui promettait d'être difficile, voir suicidaire...

[Du bacta pour les braves] Batailles Terrestre. Batail10

[Du bacta pour les braves] Batailles Terrestre. Batail10

Galder Wesker Lun 4 Mai - 17:43

Les tirs et les explosions s'étaient enfin arrêtés. Tout autour du Lieutenant, les hommes courraient dans tous les sens pour établir de solides défenses dans la ville de Soldatenkovo. Ce fut le moment choisi où Barich Rhymer décida de retourner dans la petite tente de campagne derrière lui où ses quartiers avaient été établit à la va-vite. Rapidement, il vérifia son paquetage afin de voir s'il ne manquait rien, ne prenant que le stricte nécessaire. Son communicateur bipa, quand il l'alluma, son instinct lui fit se mettre au garde à vous en un clin d'oeil, ce fut avant de constater que le Colonel ne le voyait pas. Il ne faisait que capter un message qu'on lui avait envoyé.

Bah, il avait l'habitude des grands pontes dans les fauteuils de cuire. Il espérait juste ne pas en devenir un lui même. Tout en écoutant son Colonel lui faire le briefing, il se saisit d'un datapad et commença à y noter les informations importantes que son supérieur énonçait. Il fit une petite liste des hommes qu'on lui confiait, et brancha son datapad au communicateur afin d'en télécharger la carte qui avait été jointe au message. Bien, c'était le moment d'aller voir ses gars.

Barich attrapa son fusil posé sur son lit de camp et le mit en bandoulière, puis mit son casque sur la tête et clipa les attaches à son col. Pendant qu'il marchait vers la tente où était logé sa section, il croisa un clone Sergent et lui fit convoquer les responsables des contingents qu'on venait de lui assigner à la "salle tactique". Il arriva enfin à la tente où étaient piaulés ses hommes.

- Toc toc, repos. Dit il tout en entrant. Rapidement, il jeta un coup d'oeil à ses hommes avant de reprendre. Les gars, préparez vous à partir. Faites votre paquetage. Stricte nécessaire seulement, munitions, soins, matériel de survie et c'est tout.

Il chercha des yeux son Sergent, Arkas Horn.

- Sergent, le Colonel vient de nous filer un boulot, suivez moi sous la tente tactique, on va mettre au point les choses.

Une fois que Arkas fût prêt, le Lieutenant se mit en route vers la "salle tactique". Ce n'était hélas juste qu'un beau nom donné à une simple tente de toile où avait été placé le centre opérationnel de campagne. Cela lui fit froncer les sourcils. L'armée avait investie tout une ville, et ils devaient encore loger sous des tentes. Sans doute à cause des ces fichus histoires de respect de la population civile locale... Une fois arrivé, Barich retira son casque et le mit avec son DC-15 dans un coin où il pourrait le reprendre rapidement, "au cas où". Un à un, les officiers et sous-officiers qu'on lui avait confiés arrivèrent sous la tente et encerclèrent la table tactique. Une fois que tout le monde présent, Barich brancha le datapad à la table et une image holographique en 3D fut projetée au dessus de la table.

[Du bacta pour les braves] Batailles Terrestre. Rpcarte02

[Du bacta pour les braves] Batailles Terrestre. Rpcarte02

- Voila ce que je propose. On se retranche sur l'ile centrale et on fortifie au maximum la position, tout en mettant des avants gardes sur les continents, couverts par la position centrale. On garde les Juggernaught légèrement en retrait afin de fournir un tir de soutien efficace, et en même temps pour les évacuer plus rapidement en cas de retraite, compte tenu de leur manque de maniabilité. Et on place des champs de mines un peu partout devant nos premières lignes sur les continents afin de protéger leurs arrières quand elles seront forcés à battre en retraite. On peux également compter sur l'artillerie longue portée et je vais voir si on pourra également compter sur quelques canonnières.

Barich laissa écouler un petit moment afin que les hommes assimiles les données, puis reprit.

- Si vous avez des questions ou des suggestions c'est le moment.

Garaag Arol Mar 5 Mai - 3:29

Un véritable champs de bataille, voilà ce qui se trouvait devant le sergent Horn. Tandis que les derniers tirs de la défense anti-aérienne se faisait entendre ce dernier ce trouvait devant une table de sabbac dans le plus grand calme. Et oui, voilà ce qu'il considérait comme un champs de bataille dans ce moment critique, il s'agissait bien là de son calme légendaire dans l'unité du lieutenant Rhymer. Il était sur le point de remporter une grosse mise contre leur hackeur, Ruel Kilik, derrière ce dernier ce tenait son droid de combat personnalisé, tel un garde du corps efficace. C'est à ce moment critique qu'entra le lieutenant dans la tente de ses hommes.

Les réflexes militaires prirent le dessus sur la parti de sabbac et les deux hommes se levèrent et se mirent au garde à vous comme tout les soldats présent qui s'étaient assemblés en groupes autour de la partie. La situation devenait donc plus sérieuse et il était temps d'agir.

-Les gars, préparez vous à partir. Faites votre paquetage. Stricte nécessaire seulement, munitions, soins, matériel de survie et c'est tout.

Le regard du lieutenant croisa celui de son sergent et après avoir esquisser un petit sourire en voyant la table de sabbac devant ce dernier il retrouva sa rigueur toute militaire.

- Sergent, le Colonel vient de nous filer un boulot, suivez moi sous la tente tactique, on va mettre au point les choses.

-À vos ordres Lieutenant je prend mon arme et je vous suis. Il murmura quelques mots à l'intention du hackeur. -On reprendra cette partie une autre fois. Puis il jeta ses cartes sur la table afin que ce dernier remarqua qu'il aurait perdu contre le sergent, Arkas sourit et alla prendre son paquetage puis quitta en compagnie du lieutenant vers la tente tactique.

Une réunion d'état d'urgence avec les responsables de divers bataillons, rien de bien géniale pour le sergent, il écouta plus ou moins les détails stratégiques et puis vint la fin du briefing.

- Si vous avez des questions ou des suggestions c'est le moment.

Un regarde du lieutenant vers son sergent confirma que ce dernier n'avait rien à ajouter, il était prêt à ce déployer avec ses hommes comme ce dernier voulait bien l'entendre. Pour Arkas, c'est sur le terrain que cela devenait réellement intéressant. Le lieutenant Rhymer le savait pertinemment, mais depuis quelques temps déjà, il avait prit l'habitude d'apporter son sergent avec lui lors de ces réunions, il souhaitait surement qu'un jour il développerait cet intérêt pour la stratégique, ce qui lui permettrait d'atteindre un poste plus élevé dans la hiérarchie militaire.

Sekar Kori Dim 10 Mai - 16:12

La défense anti-aérienne faisait encore son boulot et les soldats présent au sol anticipaient le moment où ces dernières allaient cesser de fonctionner, car c'est à ce moment qu'ils entreraient en jeu. Pour Ruel Kilik, alias Spark, ses préoccupations étaient tout autre, il était attablé avec son sergent dans une partie de sabbacc qu'il était sur le point de gagner, du moins c'est ce qu'il croyait avec la main qu'il possédait. Tandis qu'il était occuper à faire monter les enchères, Shorn son droid B-2, qu'il avait personnellement modifié, observait cette bataille épique au garde à vous, si un droid peut prendre une telle position. Le Sullustain, sentit que le moment de plumer le sergent Horn était venu et il allait déposer sa mise finale, quand le lieutenant Rhymer entra dans la pièce.

Trop préoccupé par sa partie de Sabbacc, ce dernier n'avait pas remarquer la fin des tirs de la défense anti-aérienne. Les réflexes militaires prirent le dessus et le hackeur se leva main derrière le dos bien droit. Le lieutenant affichait un regard sérieux ce qui ne pouvait que signifié que la bataille était pour bientôt.

-Les gars, préparez vous à partir. Faites votre paquetage. Stricte nécessaire seulement, munitions, soins, matériel de survie et c'est tout. Sergent, le Colonel vient de nous filer un boulot, suivez moi sous la tente tactique, on va mettre au point les choses.

Et voilà, il n'aurait pas le temps de plumer ce vieux Horn après tout... C'est à ce moment que ce dernier lui décrocha un punch solide, en lui murmurant quelques mots, appuyer d'un geste désinvolte qui découvrit les cartes qu'il possédait. Ruel était bouche bée, le sergent aurait gagner...

-On reprendra cette partie une autre fois.

Finalement cette bataille aura sauver au Sullustain près de deux mois de salaire. Il se retourna vers son droid lui fît un signe de la tête et ce dirigea, suivit par ce dernier, vers l'endroit où ce trouvait son équipement. Là, se trouvait l'unité la plus particulière de la république, une unité composé de divers espèces provenant de plusieurs mondes. Cette unité était assez hors du commun et on la reconnaissait facilement puisqu'elle n'était pas composée de clones. L'unité "Mixte" comme on l'appelait se trouvait sous le commandement du sergent Horn, dans le groupe d'infanterie du lieutenant Rhymer. Ils avaient accepter un tel regroupement puisqu'ils trouvaient efficace d'utiliser les qualités de chacune des espèces faisant partie de ce groupe qui avait fait leur preuve au sein de la république.

Pour Ruel, l'histoire était bien simple, sa planète était tomber au main de la fédération et il avait été mené par un sentiment de vengeance. Il avait réussi à quitter sa planète indemne et après quelques mois de services au sein de l'équipe technique de la république, il demanda à être transférer dans l'unité "Mixte" lorsqu'il apprit son existence. Il souhaitait participer plus activement au combat. Il avait prit part à la bataille de Kashyyyk où il avait récupérer des pièces de droids B-2 envoyés combattre dans les forêts de la planète natale des Wookies. C'est à partir de ces pièces qu'il assembla Shorn, son droid B-2. Il firent ensuite rapidement leurs noms sur le champs de bataille au sein de l'unité "Mixte" survivant à plusieurs combats. Bien sur, Shorn sacrifia quelques fois ces membres robotisés pour sauver le Sullustain, mais ce dernier le réparait toujours après chaque bataille et le duo se forgea lentement un nom et le respect de leur collègue et supérieur au sein de ce groupe hétéroclite.

Ruel Kilik était enfin prêt, arme au poing, équipement de base dans son sac. Il avait également emporter quelques éléments de repérage électronique et ses outils de hackeur, qui ne le quittaient jamais. Quant à lui, Shorn étant un droid de combat, il était toujours prêt pour la bataille. Ils allèrent rejoindre les autres unités d'infanterie à l'extérieur et attendirent la fin du meeting des officiers, pour enfin prendre part à cette guerre.

Syal Sunrider Lun 11 Mai - 12:00

Boss était à couvert sous des feuillets en attendant la fin du combat sol-air entre les DCA républicaines et les vautours séparatistes. Il n'eut pas besoin de rester à couvert longtemps, il se releva tout comme le reste de ses hommes; d'autres escouades firent de même. Une fois debout, il observa les différents points de DCA visibles de sa position, de la fumée s'en élevaient montrant que les armes anti-aérienne n'avait pas fait long feu. Cela montrait qu'elles n'étaient vraiment pas très efficaces et c'est un point qui devait être soulevé lors de la prochaine réunion avec ses supérieurs hors du combat. L'optimisation était un point essentiel s'il voulait gagner cette fichu guerre.

Il reçu une communication lui indiquant que le briefing allait commencer. Ses hommes étaient là, proches de leur sergent et prêt à combattre. Ils étaient assis sur du matériel qui faisait office de pause-fesse mais pas particulièrement confortable. La guerre n'était pas sensée être confortable bien évidemment. Il s'adressa à eux d'une voix forte et assurée:
-C'est l'heure du brief. On part bientôt donc, préparez votre paquetage.
-Ah! Enfin de l'action, s'exclama Fi.
-Ouai et ce ne sera pas une partie de plaisir même si tout se passe bien, ironisa Atin, un autre membre de l'escouade.
Boss fit volte-face en laissant son escouade et se dirigea vers la salle tactique, enfin ce n'était qu'une simple tente. La guerre n'était pas du luxe pour ceux qui y participaient, cela ne faisait aucun doute. Lorsqu'il entra, la salle était déjà garnie de pas mal de sous-officiers. L'air était lourd comme avant chaque combat. Il enleva son casque, le plaça au niveau de la taille calé entre son corps et son bras. Son DC-15 était accroché derrière lui pour ne pas le gêner et lui laisser une main libre. Son visage était celui d'un clone, sans aucunes graisses, il n'y avait que du muscle. Quelques cicatrices parcouraient son visage signe que c'était un vétéran.

Son lieutenant entra et commença le briefing. Son plan semblait cohérent et sans grandes failles, selon la propre expérience de Boss au niveau tactique. Il y avait tout de même un point qui devait être éclairci selon lui: L'artillerie.

- Si vous avez des questions ou des suggestions c'est le moment.

Le sergent se racla légèrement la gorge afin de montrer qu'il voulait parler.
-Si vous me le permettez lieutenant, j'ai une question. Aucune opposition ne se fit entendre. Combien disposons-nous de pièces d'artillerie? Histoire de savoir si l'artillerie pourra soutenir les différents fronts efficacement.
Boss en avait terminé et attendait l'avis de son lieutenant.

Lynn Konnair Mer 13 Mai - 16:23

Le sergent FZ-6428 était en train de laisser les autres membres d'équipage de son juggernaut. La veille, il avait reçu du commandement l'ordre de conduire un détachement de son unité blindée en soutien d'unités d'infanteries, qui étaient chargées de maintenir une position clef du dispositif de défense planétaire. Le seul détail qui chiffonnait le sergent, c'était la nature du terrain autour de cette position: de l'eau, terrain peut-être infranchissable pour les quelques RT-TT sous son commandement. Mais les ordres sont les ordres, et un clone ne les discute pas.

Ainsi, après être arrivé quelques heures auparavant, et cherché un semblant de couvert pour ses véhicules, le sergent se rendait au QG local pour y recevoir ses ordres. Et tombait en effet sur le briefing. Le commandant local fit un exposé de la situation, ainsi que de la stratégie qu'il comptait employer. Le sergent n'avait pas eu le temps d'avoir des relevés topographiques, mais à vue de nez il pensait que la rivière était infranchissable pour les RT-TT, et avait donc quelques doutes sur le placement de l'un de ses véhicules. Et justement, le Lieutenant demandait leur avis aux différents chefs d'unité. Le clone émit donc ses réserves:

Mon lieutenant, sergent FZ-6428, en charge de l'unité blindée. Si je puis me permettre, je pense nécessaire de retirer les deux RT-TT des positions avancées. En effet, s'il faut abandonner ces flancs de la rivière, ils auront besoin des ponts, et vu leur lenteur cela pourrait gêner leur démolition. Je proposerait de les positionner sur la berge opposée, afin de fournir un soutien efficace tout en permettant un repli rapide des troupes de l'autre côté du cours d'eau.

Un autre point qui causait l'inquiétude du sergent, était la couverture aérienne. Vu comment ça se présentait, les tas de boulons auraient probablement l'avantage sur ce point, ce qui risquait de causait de sérieux risques pour d'aussi grosses cibles que les juggernauts et RT-TT.

13 Mer 13 Mai - 21:58

La fumée de son cigare flottait avec grâce et volupté devant ses non moins élégantes lunettes de soleil qu'on lui connaissait bien. Assis, les jambes croisées et posées sur un tabouret, le colonel d'artillerie Hartcher écoutait les propos des autres officiers présents dans la tente du briefing. Il n'aimait guère toutes ces discussion, préférant de loin le feu de l'action... Enfin le feu de ses belles pièces d'artillerie sur les troupes ennemies situés a plusieurs kilomètres de la... Mais toujours était-il qu'une question venait de lui être posée indirectement... Et il se devait d'y répondre... Il se leva donc péniblement de son grand fauteuil de campagne et s'avança vers la table du briefing...

Hum hum...je dispose pour vous appuyer de 12 batteries, ce qui fait un total de 24 pièces de tous calibres confondus... Pour les non férus d'artillerie, cela signifie que je ne pourais vous appuyer efficacement que sur un front à la fois... Ah oui... et petite recommandation pour le placement de vos troupes... pensez à vous retrancher et à vous camoufler... Je pense qu'en face aussi ils auront de l'artillerie... Et je vous prédit d'ailleurs, d'après les premiers échos des combats que j'ai reçu, que vous allez en baver à ce niveau là... Donc bon courage à vous les petits gars...

Sur ces mots, il retourna s'assoir, tranquillement sur son siège, comme si de rien n'était.

Et c'est cet instant précis que choisit un jeune caporal pour entrer dans la tente, se mettant immédiatement au garde à vous.

Heuh mon lieutenant, je viens vous avertir que les hommes sont prêts à partir, on n'attend plus que les ordres!

Galder Wesker Mar 26 Mai - 18:10

Les hommes assimilèrent les infos. Manifestement sa stratégie leur convenait en général. Puis quelques questions furent posés. Un premier Sergent demanda pour l'artillerie, et l'officier en charge, le Colonel Hatcher, y répondit avant que Barich ai pu ouvrir la bouche. Tant mieux, il connaissait son boulot, donc. Il en profita également pour prendre connaissance des effectifs du soutien d'artillerie. Vint ensuite l'intervention du responsable des unités blindés.

- Je vois. Bien, quand nous serons sur le terrain, placez les véhicules que vous avez mentionnés à l'endroit où vous les trouverez le plus utiles. Je pense que vous êtes plus qualifié que moi pour savoir de quoi ils sont capable puisque je suis de l'infanterie.

Un Caporal arriva alors, signalant que les troupes étaient prêtes.

- Bien, s'il n'y a rien d'autre à ajouter, go.

Après avoir récupéré son fusil et son casque, il sortit de la "salle tactique" pour se diriger vers sa tente, le Caporal toujours à ses trousses, il s'adressa à lui.

- Caporal, demmerdez-vous pour savoir si on pourra avoir un soutien aérien et quelques canonnières avec nous, parce qu'en face, je pense qu'ils en auront. Veillez aussi à ce qu'on ai des filets de camouflages, et une bonne quantité d'explosif et de mines pour faire sauter les ponts en cas de replis. Faites aussi passer le mot aux Sergent de contrôler que tous les hommes aient fait le plein de munitions et de soins. Rompez.

Une fois arrivé, il saisit son paquetage et le mit dans son dos. Vérifiant un dernière fois ses cartouchières afin de voir si elles étaient bien pleines. Il clipa ensuite son holster de cuisse pour y glisser son pistolet, passa sa paire de jumelles à son cou, fixa quelques grenades à ses boucles de ceinturon, et prit bien soins d'emporter sa trousse de survie.

Une fois équipé, il sortit et se dirigea vers la colonne de véhicule qu'il était censé mener au front. Ses gars étaient déjà en train d'embarquer à bord des Juggernaught et des TO-tt. Pour sa part, il grimpa à bord d'un des Juggernaught en tête de convoi et se dirigea à travers les étroits couloirs du véhicule vers le poste de pilotage afin d'accéder à la passerelle de commandement située sur son toit. De là, il put voir les centaines de gars en cuirasse blanche qu'il allait envoyer au feu, embarquer. Ils comptaient sur lui, et ça, c'était primordiale pour lui. Bien qu'il avait involontairement fixé une certaine distance entre lui et ses hommes, il voulait à tout prix qu'ils lui fasse confiance. Et il espérait pouvoir en être digne, et pas tous les envoyer à la mort. En fait, il se souciait peu de la guerre en elle même. Ce qui lui importait vraiment, c'était d'être là, sur place, afin d'empêcher ses "gars" de se faire tuer, et là, ses décisions étaient cruciales.

Les portes des lourds véhicules se refermèrent, et Barich donna un coup de poing dans l'épais blindage du Jugger' afin de signaler au pilote qu'il pouvait avancer. Il ajouta également sur la fréquence comm. "Appuis sur le champignons". En effet la rapidité était de mise. Il comptait sur le fait d'arriver rapidement sur place afin d'avoir le temps d'établir une bonne position avant l'arrivée des forces droïdes. Doucement, le convoi sortit de la ville, ce fût à ce moment là qu'ils purent enfin accélérer. La ruée vers la Mort...

Mais ça, Barich, il en avait l'habitude aussi.

Lynn Konnair Jeu 4 Juin - 17:25

La réponse à sa question fut très claire: le sergent avait le feu vert pour placer ses véhicules de l'autre côté de la berge, chose qu'il ne manquerait pas de faire. En dernier recours, ils pourraient ainsi utiliser un des véhicules pour faire sauter le premier pont avec un tir direct. Sur ce, le chargé de l'opération donna l'ordre de se mettre en route. Tout le monde quittait le poste de commandement pour se diriger vers le convoi.

Les blindés du sergent clone avaient déjà pris leur place dans le convoi, et FZ-6428 se dirigea vers son propre juggernaut. Ses affaires étaient déjà en place dans le poste de commandement de l'engin, et le moteur chaud. Il ne manquait plus que la fin de l'embarquement des troupes pour être prêts à partir. Une installé à son poste, le clone transmit machinalement ses hommes à ses subordonnés, donnant à chacun la place à prendre une fois arrivé, et la marche à suivre pour se rendre à la place forte improvisée.

Un visiteur ne tarda pas à débarquer : le caporal, qui avait visiblement choisi ce véhicule pour faire le trajet. Ce n'était a priori pas un mauvais choix tactique: le juggernaut avait l'avantage sur les To-tt de ne pas être à ciel ouvert, mais formait une cible bien plus alléchante à d'éventuels bombardiers droïdes. Surtout que pour une fois, ils n'auraient a priori aucun soutien aérien. Et il faut avouer qu'au moment de lancer le convoi, à l'appel peu orthodoxe du caporal, le sergent clone ne pensait qu'à une seule chose: ne pas croiser la route d'un groupe de bombardiers droïdes, qui feraient sans doute un carton parmi les forces clones peu protégées.

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