Star Wars Legendary RPG, Forum de secours du jeu
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -28%
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 ...
Voir le deal
279.99 €

BG Tatooine

Aller en bas

BG Tatooine Empty BG Tatooine

Message  Gilad Castle Jeu 31 Déc - 18:31

Dans la mesure où certains font encore des fiches de personnages, et qu'un ajout d'informations ne peut de toute façon pas nuire, je publie ici le BG de Tatooine, dont je suis Responsable. Vous la retrouverez sur le nouveau forum, mais bon, si il y en a qui envisagent d'y habiter (à moins que l'envie ne vous vienne en lisant le topic XD) ou qui évaluent les divers choix de planètes, ça peut toujours être utile.

Il y a deux articles, le premier traitant de Mos Eisley et qui est complet (je rappelle que c'est la seule ville habitable et vraiment jouable, les autres n'étant disponibles que pour des missions/IPE/free rp, bien que je conseille de jouer le plus possible à Mos Eisley, ce qui contribuera à la rendre plus vivante) est celui qui m'a demandé le plus de boulot vu que j'ai du quasiment inventer le fonctionnement d'une ville. J'espère d'ailleurs que ça vous semblera assez cohérent et réaliste. La seconde traite d'informations générales sur Tatooine, je la mettrai à la fin, bien qu'elle soit ici peu pertinante (dans l'optique de la création d'un perso) et incomplète.


La vie à Mos Eisley

Origine

Mos Eisley est une des dernières villes à avoir vu le jour lors de la période de la Colonisation. Elle n’était, à l’origine, même pas censé être créée. Son histoire commence avec le Dowager Queen –la Reine Douairière pour les puristes- un vaisseau de colons se dirigeant vers le spatioport d’Anchorhead, fondée elle en l’an -4200, et qui terminera son odyssée dans un crash à 60 km –au nord- à peine de leur destination. Dans l’impossibilité à court terme d’appeler à l’aide, l’équipage et les passagers, dont la plupart survécurent, le navire s’étant enfoncé dans le sable au lieu d’exploser en mille morceaux, décidèrent d’utiliser le matériel emporté pour s’établir autour de leur appareil désormais hors d’usage. Quand il leur fut enfin possible de contacter l’extérieur, le sentiment général fut « tant qu’à s’établir dans un désert, pourquoi pas ici ? ». Le lieu n’était en effet pas pire qu’un autre, et la colonie voisine n’avait pas encore de quoi proposer un confort tel que le fait de s’y établir ait une importante cruciale. C’est ainsi qu’une nouvelle colonie vit le jour, baptisée Mos Eisley. Avec le temps, elle finit par être à même d’avoir son propre astroport, qui concurrença, d’abord faiblement, puis de façon plus dangereuse, celui d’Anchorhead. Quand la planète tomba aux mains des Hutts, et que Jabba, qui s’affirma rapidement comme le meneur de tout ces nouveaux venus, établit sa base des opérations à Mos Eisley, puis son palais à proximité, la ville se mit alors à attirer les pires crapules que la galaxie avait à offrir, ainsi que des investisseurs malhonnêtes –mais des investisseurs quand même !- et dépassa alors largement en importance toutes les autres cités de la planète, pour en devenir la capitale officieuse, ou en tout cas son centre névralgique et, avec Mos Espa sur les talons, sa ville symbolique.

Mos Eisley vue du ciel : le guide du touriste !

Fondée par un groupe de colons s’établissant autour d’une épave, Mos Eisley n’a cessé de se développer autour du Dowager Queen, dont la carcasse, et plus précisément la poupe, se dresse encore fièrement hors du sable. Véritable centre de gravité de la ville, celle-ci s’est ainsi agrandie à la manière de cercles concentriques, s’éloignant toujours un peu plus du point d’origine au fil du temps. Amas désordonné d'habitations en pierres et de stands de marchands de rue, l'agencement des bâtiments est tout à fait chaotique. Ce qui n'empêche pas lesdits bâtiments de se fondre dans une uniformité à faire pleurer un penseur individualiste, chacun étant construit avec le même matériau et selon la même architecture, et tous avec le même toit en forme de dôme, dissimulant un étage en mezzanine pour la plupart.

Aujourd’hui, Mos Eisley est divisée en deux zones majeures : le Vieux et le Nouveau Quartier. Si les bâtiments s'y trouvant se ressemblent, hormis une évidente ancienneté pour l'un des deux -...- leur agencement est cependant différent. Dans le Vieux, leur disposition est en forme de roue, et ses boulevards sont donc concentriques, alors que celles Nouveau sont linéaires, le quartier étant pour ainsi dire quadrillé. Ainsi, courbées ou droites, les artères principales divisent la ville en plusieurs quartiers, mais il ne s'y trouve nulle rue, rien qu'un raison de ruelle étroites et tortueuses qui se frayent un chemin entre les maisons Le Vieux Quartier est logiquement le plus ancien et celui que l’on associe au Dowager Queen, là où tout a commencé, mais aussi à la criminalité. Ouvertement crapuleux, le Vieux Quartier exerce un attrait presque irrésistible sur toute la lie de la galaxie. On y trouve les individus et les commerces les plus louches, de même que les points de rencontre entre les deux, dont la figure de proue n’est autre que la cantina du Bantha Bleu. C’est à sa périphérie que sont situés, formant un rempart de bâtiment entre le désert et l’essentiel du Vieux Quartier, le bidonville et le quartier des esclaves, les deux endroits les plus pauvres de toute la ville. Etrangement, ce sont les esclaves qui sont les mieux lotis, car si leurs habitations sont étriquées et imbriquées les unes dans les autres, ils ont néanmoins un toit solide au-dessus de leur tête. Les résidents du bidonville ne peuvent en dire autant, partageant des abris de fortune, en torchis pour les plus chanceux, et des tentes pour les autres, ayant comme point commun une insalubrité plus marquée que dans le reste de la ville, ce qui est dire ! Bref, rien de bien glorieux, en particulier face à une tempête de sable. Si à Mos Eisley elles sont rares et relativement calme, le bidonville reste le seul lieu qui connaîtra des pertes et des dommages à coup sûr. Et comme si cela ne suffisait pas, il leur faut encore supporter l’odeur des eaux usagées d’une bonne partie de la ville, déversées dans le désert à proximité.

Au milieu de cette misère et ce cette vilénie, souvent associées, et rarement à tort, trônent les résidences des plus influents gangsters de la ville, y compris celle de Jabba le Hutt, maître incontesté de Mos Eisley et dont la villa sert de Q.G. à son lieutenant, Magnus Xares. C’est aussi celui des deux Quartiers qui n’a pas peur de son identité, et qui ne cherche pas à la dissimuler. C’est parce qu’il est honnête avec lui-même que le Vieux Quartier comporte les cantinas offrant les meilleures boissons et la meilleure cuisine locale, de même que les boutiques proposant les objets les plus utiles et fiables, et non des trucs brillants et élégants qui seront la cause de votre mort probablement violente. Enfin, pour la simple et bonne raison que c’est un des services les plus anciens, et cela bien qu’il a profondément muté pour devenir un des instruments de la richesse des Hutts, c’est aussi là que l’on trouve le bâtiment de la CDE.

Le Nouveau Quartier, quant à lui, a pour cœur et âme l’astroport, du moins le complexe principal de ce dernier, qui a en outre des docks privés dispersés un peu partout dans la ville. Il se veut l’opposé du Vieux, qui en serait, soi-disant, le jumeau maléfique, mais en réalité, ce n’est qu’un simulacre de « normalité » et de « légalité », des termes grotesques dans un cadre aussi vil et malsain que Mos Eisley. Il suffit de regarder sous cette clinquante armure de mauvaise foi pour retrouver les mêmes trafics et personnalités plus ou moins douteuses que dans le quartier voisin.

Mais qu’importe ! Il ne s’agit pas tant de tromper les touristes que de leur donner bonne conscience. Car des touristes, il y en a, et c’est d’ailleurs à eux qu’est en premier lieu destinée cette sorte de façade légale du Nouveau Quartier. Et on ne parle même pas des utopistes malingres ou des gens de talents qui viennent en quête de gloire et de fortune, non… ceux-là n’ont nul besoin d’un Mos Eisley édulcoré, comme c’est le cas ici. Non, il s’agit bien de touristes au sens où on l’entend : des individus qui viennent d’ailleurs dans la galaxie, se balladent un peu –en prenant soin de rester à proximité de l’astroport- visitent les échoppes, goûtent au saveurs locales –paradoxalement, ce n’est que dans le Vieux Quartier que cette expression prend tout son sens, les tavernes du Nouveau n’ayant pas à se fouler pour afficher complet- et s’en vont quelques jours plus tard. Si cette idée vous fait hausser un sourcil, et que vous restez dubitatif, c’est bien normal, mais vous le serez bien moins en découvrant ce que dissimule ce pseudo tourisme. Certes, il fait chaud et ensoleillé sur Tatooine, même trop, mais c’est le commerce d’esclaves qui est à montrer du doigt, non pas pour le dénoncer, mais pour le louer. Des clients viennent même du noyau pour pouvoir repartir avec leur propre esclave. Car s’il n’est pas très compliqué de les faire entrer clandestinement chez soi et de les faire passer pour un membre éloigné de la famille, y compris, voire surtout, sur les planètes démocratiques, c’est une autre paire de manche que d’y en acheter si par malheur cette pratique a été interdite par quelque politicien mal intentionné et peu respectueux des traditions (!). Sur Tatooine, et surtout à Mos Eisley, en revanche, cela se fait en plein jour, sur la place du Marché, les mêmes jours que pour les autres étals et produits –et c’est d’ailleurs pour tenir compte de cette réalité que le marché -du moins le principal- se trouve dans le Nouveau Quartier. L’on peut ainsi acheter son esclave en même temps que ses fruits et sa charcuterie, et les étrangers n'ont pas à s'aventurer en territoire -trop- hostile pour se trouver leur nouveau domestique.

L’eau : le mazout du désert

L’eau, sur Tatooine, provient des fermes d’humidités, consistant en d’immenses champs, où sont disposés des dizaines de vaporateurs d’humidité, selon un quadrillage bien précis. Véritables suceurs d’eau, ces appareils aspirent l’humidité présente dans l’air, remplissant lentement leur réservoir interne pendant des mois. Les périodes où elles atteignent saturation, et où il faut récolter l’eau dont elles sont gorgées, sont appelées les moissons, comme s’il s’agissait de faucher le blé. Une bonne machine sur un terrain particulièrement favorable peut donner jusqu’à 3 récoltes par an.

La culture hydroponique, telle que décrite, remonte à la colonisation, et tire son nom d’une confusion opérée avec la culture hydroponique telle que définie sur les planètes agricoles, qui consiste à cultiver hors du sol avec à la clef une consommation d’eau réduite, et à laquelle sert effectivement une partie de l’eau récoltée. Sur Tatooine, la seconde réclame la mise en place de la première, et les deux ont finis par se voir attribuer cette désignation commune. Les plantes ainsi cultivées le sont dans des cavités souterraines, question de viabilité. Mais cette méthode, justement, réclame peu d’eau, et ce n’est qu’une petite partie de la récolte qui est utilisée à cette fin.

Le reste sert en premier lieu aux besoins de la famille, mais c’est à la vente qu’est destinée la majeure partie. Si des particuliers peuvent faire le voyage pour acheter l’eau directement à la source, qu’il s’agisse des citadins ou des nomades Jawas, l’acheteur quasi-exclusif reste la CDE –Centre de Distribution d’Eau- seule capable d’acheter et de stocker de si grosses quantités, puis de les livrer aux habitants de Mos Eisley. Chaque maison ou bâtiment dispose de son propre réservoir -desservant un système quasi-fermé censé recycler l’eau au maximum, ne rejetant que celle qui est irrécupérable- que rempliront les citernes mobiles de la CDE pour un prix équivalent à celui de certains liquides utilisés sur certaines planètes pour se chauffer. Sur Tatooine, cependant, la chaleur n’est pas un problème, l’eau, oui, en raison de sa rareté et de son indispensabilité. C'est ainsi la facture d'eau qui, malheureusement, vient compenser quelque peu les loyers fort bas. Bien qu’occupant une part non négligeable des dépenses, l’eau y revient cependant moins cher que si on l’importait. En vérité, c’est faux, mais les Hutts ont intérêt à le laisser croire, de même que d’empêcher tout négociant extérieur approcher de plus d’un parsec avec ses galons d’eau : la CDE leur appartient et ils empochent la majorité des bénéficies, en particulier Jabba, qui dispose d’une majorité des parts.

L’évacuation des eaux, quant à elle, est soit assurée par une fosse sceptique individuelle pour les habitations les plus anciennes, soit par un système en partie commun pour les plus récentes, et qui déverse ses déchets dans le désert, non loin de la ville. Le quartier qui en est le plus proche est celui qui profite le plus des odeurs, nauséabondes à la base, mais tout bonnement insupportable sous une telle chaleur. Ce quartier est d’ailleurs le plus pauvre de Mos Eisley, sorte de bidonville et dernier espoir pour ceux qui sont sans-le-sou. Même les esclaves sont logés à meilleure enseigne.

Cosmopolitisme = Multiculturel ?

Mos Eisley est probablement la ville la plus cosmopolite après celle, qui s’étend sur toute une planète, de Coruscant, du moins en proportion. Tout cela en raison d’une règle millénaire : la cupidité –et l’argent !- n’a pas de frontières, et n’est pas l’apanage d’une espèce particulière, mais est universelle. On y croise donc constamment des espèces dont on ne soupçonnait même pas l’existence auparavant. Pour l’expliquer, outre que par cette première maxime, il convient de rappeler que Mos Eisley est une ancienne colonie, laquelle était ouverte à tous ceux désireux de s’y installer, sans considération pour leur appartenance raciale. Ensuite, on pourrait arguer de l’absence d’autochtones d’origine susceptibles de monopoliser la planète, car, mis à part les Jawas et les Tuskens qui sont peu nombreux et vivent à la façon des nomades, il n’y en a tout simplement pas. La promesse de richesse, enfin, qu’offre Mos Eisley à tout ceux qui n’ont pas de scrupules pour les ralentir, est un message universel que la célébrité du spatioport de Mos Eisley ne fait que diffuser davantage.

En revanche, ce n’est pas pour autant que Mos Eisley est vraiment multiculturelle. Quoiqu’il en soit, elle n’en a même pas une -de culture- qui lui serait propre. Elle n’a rien qui lui soit typique, artistiquement ou intellectuellement… à la limite au niveau cuisine, mais plus par contrainte qu'autre chose, personne n'étant assez stupide pour manger du Bantha s'il avait le choix. D'où la naissance de diverses recettes pour mieux digérer les viandes à disposition... mais soit, passons. Les quelques bribes de cultures qu’on y trouve, et qui se manifestent essentiellement à travers la musique jouée dans les lieux publics, sont empruntées à d’autres planètes. En ce sens, on pourrait dire qu’elle est multiculturelle, les différences et particularités raciales et nationales ne rencontrant aucune véritable résistance, si ce n'est l' indifférence. Mais à peine. Car il n’y a pour ainsi dire aucune coexistence de cultures différentes et variées. C’est l’argent, pour les mieux lotis, et la survie, pour les autres, qui sont les principales préoccupations sur Tatooine. Qui aurait le temps d’écrire un livre ? Mieux encore, qui le publierait ? A moins qu'il ne s'agisse d'un traité sur les diverses drogues de la galaxie, certainement pas les Hutts. Et si tel était le cas, on le trouverait plus facilement ailleurs que sur la planète même. Ceux qui arrivent en ville peuvent garder leurs croyances et convictions, rien ne l’interdisant, mais pour ce que ça leur servira… ils peuvent tout autant en faire fi, comme le feront tous ceux qu’ils rencontreront en ville. C’est à peine si on peut trouver quelques cercles dont le noyau serait une appartenance commune, qu’elle soit ethnique ou culturelle. C’est en effet l’indifférence qui règne en maître ici, chacun pensant d’abord à sa pomme. Il n’y a donc aucune volonté collective, que ce soit à l’échelle de la ville ou de certains groupements, de se réunir ensemble pour partager quelque chose d’étranger à son intérêt personnel et égoïste. Pour le dire simplement, la culture extérieure ne fait que survivre que dans des sphères privées isolées les unes des autres, et la locale n’a pas les moyens, faute d’intérêt, d’émerger. On pourrait même dire qu’il y’a trop des premières et pas assez de la seconde, pour créer quelque unité qui n’existe pas à la base. Quand il y a trop de diversité, c’est presque comme si il n’y avait rien, et vouloir créer quelque chose à partir de cet amas hétérogène et divergeant reviendrait à le faire ex nihilo. Comme quoi, cosmopolitisme et multiculturalisme ne vont pas forcément de pair.

Les Règles en vigueur, ou comment faire de la loi du plus fort un système ordonné

Les villageois dans leur relation avec les Hutts

- Tribut : La première manifestation du pouvoir des Hutts est le tribut qu’on leur verse. Bien que cela s’apparente plus à du racket, il s’agit là d’impôts dûs comme partout ailleurs, à la seule différence que l’argent ne va pas dans une sorte de pot commun servant aux besoins de ceux qui cotisent, mais bien dans les poches des gangsters, et si ceux qui contrôllent la ville financent bien quelques projets, il n'y aucun lien avec les sommes obtenues par ce procédé.

De ces tributs, il y en a plusieurs. Il y a tout d’abord une « taxe » d’habitation. Les Hutts possèdent quantités de bâtiments, mis en location à la disposition de nouveaux arrivants ne pouvant acheter un logement à part entière à un particulier ou se faire construire leur propre bâtisse par un indépendant. Dans le cas contraire, trouver un toit où dormir serait plus compliqué. S’il est toujours possible d’obtenir un titre de propriété en traitant directement avec les habitants, auxquels cas nulle taxe ne devra être payée, ces logements constituent la meilleure solution à court terme. L’argent, à verser mensuellement, varie selon la taille et le luxe de l’habitât, de même que son emplacement. Un logement du Vieux Quartier comparable à un autre du Nouveau aura un loyer moins élevé pour un confort identique. Mais certains sont prêt à payer cet écart pour éviter ce qu’ils pensent être le quartier mal famé. C’est certes le cas, mais le Vieux Quartier est non seulement l’âme de Mos Eisley, mais aussi le seul qui conviennent aux criminels et autres mercenaires dignes de ce nom.

Mais le tribut le plus important concerne les boutiques, en particulier celles du Nouveau Quartier, plus sévèrement taxées, qui doivent, selon leur localisation, verser de 20 à 25 % de leurs bénéfices. De même, des locaux commerciaux peuvent être loués aux Hutts.

Quant au reste de la fortune que les Hutts amassent sur les dos des habitants, elle provient des divers commerces et trafics illégaux, ainsi que des courses de pods –tickets d’entrée et paris- ainsi que des pronostics des combats de l’arène, sur lesquels ils perçoivent une partie des gains.

- Arbitrage : Parler de justice serait se foutre de la gueule du monde. Les Hutts laissent les individus à leur sort, leurs relations relevant essentiellement de la Coutume et des rapports de force. Les Hutts n’interviennent qu’à de rares occasions.

Premièrement quand les conflits entre habitants touchent de près ou de loin leurs affaires ou leurs hommes. Il en va de même pour les crimes ayant cet effet. Si en somme rien n’est pour ainsi dire juridiquement répréhensible, porter atteinte aux Hutts de quelque manière que ce soit revient à leur manquer de respect, ce qui vous vaudra une mort lente et douloureuse.

Ensuite, les Hutts sont les arbitres de tout conflit à propos de paris effectués aux courses ou à l’arène. Seule véritable autorité sur la planète, l'organisation Hutt est la seule à même de régler ces litiges et à forcer les perdants à payer aux vainqueurs, non par un quelconque altruisme qui leur fera toujours défaut, mais pour ne pas décourager les parieurs. Il s’agit en quelque sorte de l'équivalant d'une garantie d’état, censée donner confiance aux « investisseurs ».

Leur arbitrage, est, comme l’on se doute, tout à fait arbitraire –sauf pour les paris où ils s’exercent à l’art de l’impartialité- et choisissent la solution qui les arrange, ou à défaut, la plus simple, pour en finir le plus rapidement possible. Il n’en reste pas moins que leur jugement est le seul recours pour deux individus aux prétentions contradictoires de force égale ou qui veulent éviter de régler leur différend à coup de blasters. L’audition des parties –ou d’une des partie : le jugement par contumace est ici de mise- et le verdict sont généralement effectués en même temps, en quelques minutes à peine. Les Hutts eux-mêmes ne peuvent être dérangés que pour des affaires de la plus haute importance, et pour peu qu’elle relève de leur juridiction –qu’elle touche à leur patrimoine. Pour tout le reste, c’est leurs lieutenants qui s’en occupent. A Mos Eisley, le principal individu qui aura la charge de ce tribunal de fortune est Magnus Xares, essentiellement car tout ce qui touche à Mos Eisley a presque toujours un lien avec le maître de celui-ci : Jabba le Hutt, dont la mainmise sur la ville, considérée comme son territoire, est totale. Et si de nombreux gangsters, dont des Hutts, y sévissent, ils lui rendent tous des comptes.

Ces auditions ne se limitent pas à des litiges. Parfois, il s’agit de demande d’autorisation. L’on vient quérir la bénédiction des Hutts pour mettre en place un trafic ou pour tuer quelqu’un qui a des liens avec l’organisation criminelle. Quand il y a un risque d'offusquer un Hutt, mieux vaut d'abord aller quérir son consentement, pour éviter d'éventuelles représailles, voire obtenir une protection de sa part.

Les villageois entre eux : la Coutume

Les relations entre individus dont les problèmes n’intéressent pas les Hutts n’ont qu’à se débrouiller entre eux. Seul obstacle au chaos : une Coutume, née dès le début de la Colonisation, et qui n’a cessé de se développer depuis. Inspirée de celles des premières colonies, la Coutume de Mos Eisley est aujourd’hui bien différente. Par définition adaptative, la Coutume, ensemble de règles non écrites qui tire sa force contraignante d’un usage général et prolongé, colle à l’air du temps, et la criminalité et la débauche qui gangrènent la ville lui sont propres, ce qui explique qu’elle ait tant divergé de celles des villes voisines, qui elles-mêmes ont suivi leur propre évolution.

Avant l’arrivée des Hutts, cette Coutume était unanimement respectée, si pas par les citoyens eux-mêmes, à l’encontre de ceux qui ne la suivaient pas. L’on évitait ainsi un vide juridique particulièrement préjudiciable car facteur d’insécurité, raison pour laquelle elle s’est d’ailleurs formée entre les premiers colons, s’élaborant au fil du temps et des expériences, chaque décision pour un fait nouveau devenant un précédent pour les fois suivantes, jusqu’à ce qu’une évolution des mœurs ou des circonstances n’obligent à revoir la règle.

Lorsque les Hutts s’établirent sur Tatooine et se partagèrent le territoire, et que Mos Eisley, alors devenue un rouage criminel d’importance, attirant les pires crapules de la galaxie, et distillant misère et corruption chez les autochtones les moins vaillants, le respect de cette Coutume dépérit drastiquement, au point qu’elle n'est aujourd’hui que subsidiaire. Une Coutume n’en étant qu’une que par un usage général, elle a cessé d’avoir l’emprise sur tous les habitants et les relations entre eux. Si elle peut toujours être invoquée par des personnes désireuses de régler leur différend selon des règles pré-établie et de manière pacifique, la plupart des individus se rendent justice tout seul. La Justice Privée, après un bref combat, prit donc le pas sur la Coutume. Ainsi, il n’est pas rare que les litiges, qu’ils soient réels ou superficiels, se règlent dans le sang et la douleur. Il est aussi bien permis de tuer l’assassin d’un membre de sa famille que d’étriper le gars qui vient de vous marcher sur les pieds. Le vainqueur a raison et le perdant tort. En somme, la loi du plus fort est de mise, la ville évitant de plonger dans l’anarchie que grâce à deux choses. Premièrement, une indifférence générale, sorte d’accord tacite entre les villageois qui se résument à « je me mêle pas de vos affairez, ne vous mêlez pas des miennes ». Bref, rien de bien original, à la seule différence que les individus sont ici livrés à eux-mêmes. Deuxièmement, l’emprise des Hutts sur leur territoire respectifs, seules véritables limites à la justice privée, qui n'est légitime que pour autant que les Hutts ne déclarent pas le contraire. En effet, les villageois peuvent se trucider entre eux à volonté, pour peu qu’on ne touche pas à leurs affaires. Vouloir se venger d’un membre de leur organisation ou avoir des prétentions qui risquent de porter atteinte à leurs business, nécessite en effet soit leur bénédiction, soit un arbitrage en sa faveur. Agir sans leur permission, ou à l’encontre d’un verdict défavorable, est une atteinte au respect qui leur est dû, et sera punit comme tel.

Géographie : les environs

Peu seront surpris d’apprendre que Mos Eisley est entourée par un désert. Ce serait même plutôt Mos Eisley qui se trouve en plein milieu d’une étendue désolée qui s’étend à toute la planète. Située juste à l’extrémité de la mer de Dunes, et donc sur un terrain sablonneux, elle est épargnée par les tempêtes de sables, phénomènes météorologiques particulièrement violents qui font rage à Mos Espa, mais ne peut en éviter quelques unes, rares et peu violentes.

A l’Est et au Nord, donc, l’on s’enfonce dans la tristement célèbre Mer de Dunes, véritable tombeau pour qui ne connaît pas son chemin et n’a pas d’instruments élémentaires comme une boussole, car le désert n’offre aucun repaire –ni repère !- mais en est en revanche un pour les pires dangers de Tatooine, des gros prédateurs aux belliqueux Tuskens, en passant par les cupides Jawas, les tempêtes et tout ce que la planète pourra vous balancer à la gueule, comme si elle n’avait d’autre envie que de vous faire bouffer du sable à la pelle. C’est également cette direction qu’il vous faudra prendre pour attendre le Palais de Jabba le Hutt, le camp des Jawas lors de leurs réunions périodiques, ainsi que la Grande Fosse de Carkoon, pratique quand on veut exécuter ses prisonniers avec classe.

Vers l’Ouest et le sud, revanche, une fois sorti du désert, ce seront des terres désolées, arides et essentiellement rocailleuses qui s’étendront à perte de vue. L’on trouvera aussi parfois de vastes plaines salées, survivances d’anciens fonds marins qui remontent à une époque depuis longtemps oubliée, propices à l’établissement de fermes hydroponiques. Si les champs de Mesas, les falaises et autres paysages sans vie apparente –mais grouillant de créatures hostiles tapies dans ses recoins- se suivent et se ressemblent, quelques lieux sortes du lot. Il en est ainsi du Canyon des Mendiant, célèbre pour donner des sensations fortes à ceux qui le parcourent à grande vitesse, quelque soit le véhicule utilisé, et le pont B’thanoze, sorte de succession d’arcs de triomphe majestueux et naturels. C’est dans cette contrée que l’on trouve aussi le seul camp Tusken permanent, quelques hommes des sables s’étant effectivement sédentarisés après avoir trouvé un lieu propice à un établissement de longue durée.

[align=center]Tatooine[/align]

Introduction Historique

Vaste étendue désertique, Tatooine n'est à priori rien d'autre qu'une planète inhospitalière située au fin de la galaxie. Mais c'est sans compter sur sa position stratégique, au croisement de plusieurs routes commerciales. C'est ainsi que, environ 5000 ans avant la bataille de Bastion, des pirates et autres crapules perçurent le potentiel de cette planète à proximité de laquelle passaient une multitude de victimes potentielles. En dépit de plusieurs querelles inévitables, beaucoup se mirent d'accord sur le fait qu'il y en avait assez pour tout le monde, et commencèrent à échanger entre eux les fruits de leurs butins, et Tatooine devint rapidement une base d'opération de choix.

Cependant, un danger survint là où on ne l'attendait pas : sur planète même, en provenance d'autochtones agressifs. Les Tuskens, jusqu'alors de simples curiosité dont on préférait néanmoins s'éloigner, lancèrent des raids de plus en plus fréquents sur les camps des pirates. Contre toute attente, ces attaques, d'abord des cas isolés, s'intensifièrent et se coordonnèrent. Les Hommes des sables, comme ils furent surnommés, divisés en plusieurs tribus nomades et indépendantes, avaient semble-t-il trouver le moyen de s'unir et de s'organiser. Ce n'est que des millénaires plus tard qu'on découvrit que ces individus avaient un sens aigu de la territorialité, et qu'ils percevaient la présence d'étranger sur Tatooine comme un sacrilège. Toujours est-il que malgré un armement supérieur, les pirates ne parvenaient pas à les contenir. Les Tuskens étaient trop nombreux, et contrairement à leur cibles, étaient des guerriers aguerri forgés par les dures conditions de vie de la planète. Quand il devint évident que rien ne pourrait inverser le cours des choses, les pirates, presque de commun accord, quittèrent Tatooine, qui redevint vierge de toute présence étrangère. Des bandits s'y établissaient encore de temps à autre, prenant soin de se faire discret, mais rien de comparable. Pourtant, ce passé criminel ne tarderait pas à refaire surface.

Ce n'est que 8 siècles plus tard que des allochtones foulèrent à nouveau la planète, à l'occasion d'une étude sur ses ressources naturelles, financée par une alliance de firmes industrielles. Le rapport révéla de prometteuses réserves de divers minerais, et fut à l'origine d'une expédition visant à les exploiter. Les compagnies se chargèrent d'acheminer le matériel et s'occupa même de créer un coron pour y installer les mineurs. Ceux-ci furent nombreux à venir, fuyant le chômage dans l'espoir de faire fortune. C'est ainsi que naquit ce qui deviendra plus tard la capitale de Tatooine : Anchorhead, qui n'était à l'origine qu'un avant-poste minier. L'extraction du minerai était censé s'effectuer à l'aide de plates-formes mobiles : les CMT -Chenillé Multi-Environnement- plus connus sous le sobriquet "chars des sables", censés permettre de faire des économies en évitant la construction de coûteuses installations qu'il faudrait abandonner lorsque le filon serait épuisé. Malheureusement, il apparu que le minerai comportait certaines propriétés indésirables qui la rendaient inutilisable. De surcroît, la quantité de matière brute avait été largement surestimée. Face à ce constat, les compagnies abandonnèrent purement et simplement le projet et se retirèrent.

Suite à cet échec, beaucoup de colons restèrent sur place. Ils avaient à leur disposition tout ce que les entreprises avaient laissé derrière, à savoir des bâtiments, des vivres et du matériel. D'abord censé être une situation provisoire, elle acquit soudain une vocation à la durée quand les mineurs firent fonctionner les vaporateurs d'humidités, censé extraire l'humidité de l'atmosphère pour remplir d'eau leur réservoir de plusieurs dizaines de litres cubes. Autant dire qu'elle était utilisée avec parcimonie. Une partie fut utilisée pour la culture hydroponique de fruits et légumes, celle-ci ayant l'avantage d'être moins gourmand en eau. Avec le temps, lorsque le coron devint un village, et puis une ville, ce fut de véritables fermes qui furent bâties dans les environs, certaines se consacrant entièrement à la collecte du précieux liquide cristallin, les vaporateurs s'étendant sur plusieurs kilomètres de champs. La viande, elle, provenait de la faune locale, en particulier les Banthas, qui en outre était un véritable animal à tout faire. Ceci ne manqua pas de provoquer l'ire des Tuskens. Mais ceux-ci, d'abord tenus en respect par les forces des compagnies, ne se rendirent compte que trop tard que les villageois étaient livrés à eux-mêmes. Ceux-ci eurent ainsi le temps d'organiser des défenses, et tinrent bon. En outre, les habitants avaient quelque chose de plus que les pirates : une maison et une famille à protéger. Ce qui ne pouvait être trouvé ou produit sur place était obtenu par les vaisseaux marchands qui passaient toujours à proximité. Ainsi se transformèrent les mineurs en pionnier, et le coron en colonie.

Ce succès ne manqua pas d'en attirer d'autres. Tatooine avait pour ainsi dire été domptée, et c'était alors une planète avantageusement située et ses promesses de richesses qui s'offraient alors à la galaxie. Les colonies devinrent bientôt des villes, et la vie en communauté, qui crée une multitude de nouveaux emplois, s'organisa malgré l'absence de chef. Les décisions importantes se prenaient à main levée lors de rassemblements, et la justice privée était de mise. Bref, la vie allait bon train, et plusieurs autres villes furent fondées dans la foulée, dont certaines finiront par dépasser Anchorhead en importance et en population.

Non loin de là, l'Empire Hutt, qui, par la force et par la ruse, étendait sa domination sur des territoires tout proches, ne résista pas à l'attrait exercé par cette planète, idéale pour le commerce et encore vierge de tout crime, qui de surcroît ne tombait sous le coup d'aucune juridiction. Ceux-ci ne rencontrèrent aucune résistance. La populace n'était en aucun en mesure de résister. Par ailleurs, les Hutts, dans leur approche, avaient choisis un mélange entre fermeté et douceur. Ainsi, s'ils ne cachaient pas leur puissance de feu, ils tentèrent de bien se faire voir en créant diverses infrastructures, notamment celles destinées au divertissement. Par ailleurs, la population s'accroissant, le besoin d'une autorité quelconque se faisait de plus en plus ressentir, et aussi douloureux soit-il de le reconnaître, l'arrivée des Hutts fut probablement ce qui empêcha, à point nommé, les colons à s'entretuer pour le pouvoir (Voir "Le Règne Hutt"). Par ailleurs, l'absence de lois et le terrain particulier de Tatooine permis de mettre en place un circuit de podracers, qui acheva de faire la réputation de la planète. C'est sous la coupe des Hutts, d'ailleurs, que Mos Epsa et Mos Eisley devinrent les deux cités les plus connues, et que cette dernière fut officieusement consacrée comme la capitale de Tatooine(Voir "La vie à Mos Eisley").

Informations Générales

A venir : langes, espèces animales et intelligentes, géographie, et tout le toutim

Le Règne Hutt

A venir : petit explicatif sur qui dirige tatooine, comment ça se passent entre eux, et vis-à-vis du Conseil Hutt (hors de Tatooine)
Gilad Castle
Gilad Castle

Messages : 346
Date d'inscription : 29/05/2008
Localisation : Derrière toi

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser