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Les évènements de la trame en rp.

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Message  BeetleJuice Mer 3 Sep - 18:08

Pour ceux que ça intéresse, la team écrit actuellement une sorte de feuilleton en rp retraçant quelques évènement important de l'ellipse.
Donc pour ceux qui veulent savoir comment c'est passé la prise d'Utapau, qu'est-ce que le sénat à cette heure sombre de son histoire, choisi de faire face à la menace de la FDC, comment les sith avance-t-il leur pion, suivez cette histoire qu'il nous fait plaisir de vous raconter.

En passant, on aurait besoin de l'accord de certains joueurs pour certains épisodes (qui seront au nombre de 6...il n'y a pas de hasardXD) qui feront intervenir leur perso. Ils seront contacté par le MDJ chargé d'écrire l'épisode (probablement moi mais peut-être pas)


Dernière édition par BeetleJuice le Dim 18 Jan - 13:45, édité 1 fois
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Message  BeetleJuice Mer 3 Sep - 18:17

Episode I: La chute d'Utapau (partie 1)




chapitre 1: La tempête

Le soleil se levait loin au dessus des hauteurs de la Faille de Pau city, comme chaque matin depuis que le soleil existe. Mais c'est un temps maussade annonçant la pluie fine de la saison froide qui revenait et remplirai un peu le lac du fond de la faille, donnant un peu d'eau douce en plus à la population.
Un temps maussade pour une journée ennuyeuse dans une vie minable, c'est ce qu'on pense quand on s'appelle Eli Harpskin et que l'on est capitaine du service de sécurité du complexe du Techno-syndicat basé sur Utapau.
Lorsqu'on s'appelle Eli Harpskin et qu'on vient de Coruscant, que l'on est un humain parmi tout les pau'ans et les Utais, et que l'on picole en faisant une pause déjeuner, voilà ce qu'on pense de soit.

Eli posa son verre de gnôle trafiquée que les mercenaires crasseux qui servait de milice privée au techno-syndicat, se fabriquait dans les caves de leurs logements de fonction et repris un peu de riz Pau'ans, la seule chose un temps soit mangeable dans cet endroit paumé. Il enfourna la cuillère pleine de riz dans sa bouche, savourant le goût sucré de l'aliment et sa texture légèrement caoutchouteuse.
Il pensait, et c'était le plus gros défaut d'un soldat, mais comme il était capitaine, il se permettait ce petit écart pour éviter de ressembler aux imbéciles qui servait sous ses ordres.
Il pensait à sa famille qu'il avait emmené dans ce trou paumé, il pensait qu'il aurait mieux fait de devenir FAR, il pensait bien trop pour quelqu'un que la gnôle ravage en service et qui sait qu'il ne marchera plus droit pour le reste de la journée.

- Capitaine!

Le cri retentit dans la cantine du complexe.

Capitaine Harpskin !

Un soldat habillé d'un uniforme sale et débraillé arriva courrait vers lui avec un datapad à la main/ Lui aussi humain, le soldat était visiblement un colosse fait de muscle et d'os sans qu'une once de graisse ne se trouve dans cette créature humaine d'au moins 150 kilogrammes.

Arrivé près d'Eli, il tendit le datapad à son capitaine, oubliant toute idée de salut, un air étonné sur le visage qui laissait transparaître le vide sidéral qui devait se trouver entre ses deux oreilles.
Le capitaine attrapa le datapad, ne prenant pas le temps de demander ce que c'était, il le savait déjà et de toute façon, le soldat Gonduin n'aurait pas pu lui expliquer sans prendre une pose de gamin interrogé par la maîtresse devant un tableau, et il ne supportait pas l'air encore plus stupide ponctué de « euuuh » que la réflexion provoquait chez lui. C'était un bon mercenaire, une brute à l'instinct de guerrier redoutable, mais un abruti en dehors des champs de batailles...pas de chance pour le capitaine.

Il s'éloigna avec le datapad, faisant comprendre d'un geste de la main qu'il ne voulait pas être dérangé et qu'il fallait le laisser, ce que fit l'immense soldat. Il alluma l'appareil, prenant soin de le connecter à une borne d'émission d'hologramme et l'enclencha, sachant ce qu'il allait y voir.

La silhouette bleuté de l'hologramme d'un quarren apparut, commençant sans préambule, un discours que le capitaine écouta d'une oreille distraite.
Il était question d'une situation tendu pour son employeur, au prise avec une action agressive d'un autre conglomérat commercial: la Fédération du Commerce ou FDC, pour les intimes.

Pour Eli, ça ne signifiait rien, bien qu'il comprenne parfaitement la situation galactique, mais il se moquait bien de celle de son patron, se sachant sur un site où il ne risquait pas d'être viré. Bien sur, il contrôlait une bande de mercenaires incapable de se tenir tranquille, de saluer, de mettre un uniforme convenablement, d'être des soldats et non de simple guerrier, mais ça lui suffisait pour vivre et l'alcool aidait.
Des soldats tout propre en uniforme impeccable, il en avait commandé lorsqu'il était affecté sur le complexe principal du techno-syndicat, sur Mettelos, mais c'était de l'histoire ancienne et il devait maintenant s'occuper d'un centre de recherche installé sur une planète loin de Coruscant, suffisamment loin pour que les usines de développement se permettent de ne pas être aux normes et pour que l'on y fasse un certain nombre d'expérience à la limite de la légalité, comme le développement secret de droide assassin de dernière génération.

L'hologramme disparut en laissant au capitaine ses instructions, à savoir les mêmes que d'habitude: faire marcher le complexe malgré les plaintes des Pau'ans qui regrettait de plus en plus d'avoir offert leur planète en pâture à un groupe financier et commercial comme le techno-syndicat. Il y avait néanmoins une variante, il était tenu d'engager plus d'hommes.

Il se leva d'un bond, manquant de renverser la table et s'écrasa le genou droit sur celle-ci. Un juron plus tard, il sortait de la pièce avec son bol de riz vide à la main, et une bouteille de gnôle frelatée qui dépassait de sa poche, qu'il déposa finalement dans la cuisine attenante au réfectoire du complexe.

Rassasié mais sentant un poids inhabituel sur son estomac, Eli monta jusqu'à son bureau où son ordinateur ne cessait de faire apparaître une pop-up indiquant la présence de rapport à traité.
Il ouvrit le premier et lu, puis le ferma bien vite en voyant qu'il s'agissait d'une énième plainte de la police de Pau-city quand au comportement des hommes du capitaine Harpskin. Le rapport, comme la moitié de ceux qui se trouvait stocké dans la base de donné, finirent leur jour dans la poubelle avant de subir un effacement brutal dans lequel le capitaine fit passer beaucoup de sa frustration.
Le simple fait d'avoir appuyé sur le bouton « effacer » l'avait un peu calmé mais il manquait d'action.
Au fond de lui même, il se disait qu'il faisait le mort avec ces plaintes dans l'espoir de provoquer un problème et d'avoir un peu autre chose que de la paperasse à faire.

Un bruit à l'extérieur le sortit de ses pensées, et une secousse ébranla bientôt toute la pièce, projetant au sol l'ensemble des objets qui se trouvait sur le bureau. L'ordinateur se brisa en deux, et les stylets des datapad se répandirent dans la pièce au gré des secousses qui se répétaient au rythme d'un métronome.
Bientôt se furent les étagères qui s'écroulèrent, tandis que les murs tinrent bon, malgré la violence des répliques.

Le capitaine attrapa son arme, un fusil blaster DC-15 usé et patiné par l'utilisation, et sortit en trombe dans le couloir, incapable de comprendre ce qui se passait et marchant précautionneusement pour ne pas tomber.
Il attrapa son comlink, sélectionna un correspondant et se mit à hurler.

-Zilus! C'est quoi ce bordel! Je croyais qu'il n'y avais pas de tremblement de terre sur Utapau!

Il hurlait à plein poumon pour couvrir les secousses dont les bruits lui rappelait quelque choses sans arrivé à saisir quoi exactement.
A l'autre bout de la ligne, le Pau'aun Zilus, responsable du complexe du techno-syndicat, bégayait d'une voix désemparé.

-Je...Je...C'est...Ils att...attaquent, dit-il.

-Qui ça « ils »? éructa le capitaine, comprenant d'un seul coup toutes la situation.

Aucune réponse ne lui parvint, les communications de son comlink étant désormais brouillées.
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Message  BeetleJuice Mer 3 Sep - 18:18


Chapitre 2: De l'acier et des flammes.


La silhouette inquiétante d'un monstre de métal apparaissait peu à peu dans le ciel de Pau-City, projetant une grande ombre sur la faille qui couvrit peu à peu la totalité du gouffre, tel un voile jeté sur les habitations.
Dans la ville, des milliers d'habitants levaient les yeux au ciel, terrifié par le spectacle de l'immense anneaux qui les surplombaient. Au loin se faisait entendre les bruits d'un bombardement qui ébranlait quelque peu les rochers de Pau-City.

Puis le bruit cessa et le silence revint, seulement brisé par quelques pleurs d'enfants apeuré et quelques exclamations de surprise de résidents sortant de chez eux.

Un bruit de métal se fit entendre, un frottement sourd et lugubre de ferraille contre de la ferraille, et une myriade de machines apparut dans le ciel et fondirent en piqué sur la ville.

La panique gagna bientôt tous les habitants, voyant déferler sur eux d'innombrable vaisseaux de guerre et surtout un nombre incalculable de barge de débarquement pour soldat droides qui tombait au sol comme des météorite et qui expulsait la dizaine de robots qu'elle contenait, submergeant bientôt le lieu de guerrier métallique.

Un officier Pau'aun hurla:

-Branle bas de com...

Et fut abattu par un tir de rocket qui le découpa littéralement en deux. La tête, détaché du reste, roula jusqu'au pied d'un droide, qui n'y prêta pas attention. Mais son message était passé, et bientôt les forces armée d'Utapau qui s'étaient préparé à l'assaut dès le moment où les senseurs avait remarqué la présence de vaisseaux en orbite, entrèrent en action en chargeant les force droide, pourtant en large surnombre. Armée de blaster simple, terrifié par la première vraie bataille depuis bien longtemps, les soldats avançait en ligne, résigné par leur sort et usant de chaque parcelle du décor pour se protéger de la pluie de laser qui s'abattait sur eux.

Les tir fusèrent de partout, mais à chaque droide détruit, un autre prenait sa place, tandis que le vaisseau en crachait dix en supplément. Les forces armée d'Utapau faisaient leurs baroud d'honneur fasse à cette invasion aussi inattendu que massive et le savait.

Loin de la bataille, dans une salle secrète de l'armée d'Utapau, le général Unnas lisait fébrilement les données qui s'affichait sur les écrans bleutés. Apparemment, plus de vingt mille droide avait été largué sur la planète, dont dix miles, rien que pour Pau-city, et l'un des croiseurs de combat de la FDC, puisque c'était elle, la responsable de ce désastre, pilonnait le bouclier de protection du complexe du techno-syndicat, empêchant les seules forces armées possédant du matériel et des vaisseaux sur cette planète, de sortir.

Il attrapa un vieux téléphone, le seul moyen de communication qui n'était pas brouillé par les 5 vaisseaux amiral droide au dessus de lui, et hurla des ordres au colonel qui supervisait la bataille de Pau-city.

-Empêchez les de se regrouper et de former une ligne de front compact, profiter du fait qu'ils soient largué dans des barges et non déposé au sol par des transports. Dispersez les autant que possible, il ne sont vraiment dangereux qu'en groupe important.

-Bien général! répondit une voix âgée.

-Colonel, on ne doit pas perdre Pau-city, c'est notre seul point défendable, sans lui, nous serons totalement balayé.

Il raccrocha le téléphone.

Le colonel appliqua à la lettre la stratégie, positionnant ses troupes sur les diverses plates formes du gouffre, essayant de les défendre une à une, en priant tous les dieux de la galaxie de bien vouloir lui accorder la sauvegarde d'une plate-forme d'où il pourrait stopper l'inexorable avancée des droides.
Les soldats, armée de vieux fusils blaster et d'armures traditionnelle d'une inefficacité quasi complète face au blaster dernier modèle des droides, prenait position comme il pouvait derrière le moindre conteneur, le moindre baril. Tirant à vue dans la masse presque grouillante des droides, l'armée voyait ses efforts réduit à rien par l'impossibilité d'arrêter les droides.
Face à dix-mille droides, les forces de défense furent bientôt submergées.

Peu à peu, les défenses tombèrent et les pertes s'accumulèrent. Partout dans la cité, des corps gisaient, bientôt piétiné par les colonnes de droides innombrables.
Leur stratégie était simple, implacable et sans échappatoire.
Les premiers groupes avaient débarqués dans les hauteurs de la cité, grâce à des barges, semant au passage la panique.
Peu à peu, les petits groupes de droide n'avait plus former qu'une seule colonne qui descendait progressivement dans le gouffre Utapien, sans s'occuper des pertes sur son passage, sans faire de prisonnier, enjambant aussi bien les mort adverses que les blésée ou les restes de droides détruits.

C'est cet adversaire apparemment invincible, s'agglutinant tel un banc de poisson et avançant en rang où le droide détruit était remplacé par le suivant, que les forces de défense de la planète voyait arrivé contre eux, incapable de fortifier suffisamment une position dans la ville pour la tenir face à la masse et aux tirs qui en sortait.

Bientôt, l'espace se réduisit et à mesure que les droides descendait les étages de la cité, leurs courageux opposants se retrouvait acculée au mur en sachant que dans peu de temps, ils ne pourraient plus reculer.
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Message  BeetleJuice Mer 3 Sep - 18:18

Chapitre 3: Quand le bouclier tombe.

Le capitaine Harpskin était dans tous ses états, ne supportant pas de se retrouver coincés dans le complexe industriel pendant que les troupes locales se faisaient charcuter. Non pas qu'il éprouve une grande sympathie pour ce ramassis de soldat amateur d'Utapau, mais il détestait les savoir seuls face à un ennemi que les dernières estimations qui lui étaient parvenue, décrivait comme très supérieur en nombre. Il était responsable de la sécurité de ces installations, et elle passait par la défense de Pau-City.
Cela le rendait fou de savoir qu'il ne pouvait pas sortir parce que la FDC avait pris le soin de bombarder sa position depuis l'orbite.

N'importe quel officier inexpérimenté aurait immédiatement conclu que l'attaque du complexe par un bombardement était idiote, chacun savait que la plupart des grands ensembles industriels du techno-syndicat étaient équipé de bouclier. Cela coutait moins cher en protection armée, et laissait le temps pour des renforts, car le bouclier pouvait tenir longtemps.
Mais le capitaine n'était pas inexpérimenté, et il aurait même saluer l'idée s'il n'en était pas la victime, car il avait compris la stratégie de l'ennemi, qui utilisait le bouclier pour protéger le complexe, pendant que le bombardement massif empêchait ceux qui était à l'intérieur de sortir, laissant le champs libre aux droides pour massacrer proprement les forces de défense de la planète, puis investir le complexe sans avoir d'autre front à occuper.

C'était ingénieux et cela rendait nerveux le capitaine, qui préparait déjà la défense désespérée qu'il allait devoir mettre en place quand les droides arriveraient. Ce qui, d'après l'inefficacité des troupes d'Utapau, ne saurait tarder.
Il n'avait sous ses ordres qu'un millier d'hommes pour tout le complexe, plus environs deux milles employé qu'il avait armé du mieux qu'il pouvait. C'était très peu pour défendre un centre de production gros comme une petite ville, mais face à des droides, il estimait cela très suffisant pour tenir. L'avantage des droides venait de leur nombre, mais dans les couloirs d'un bâtiment, ça n'avait plus d'importance.

Fidèle à la devise d'un grand général dont le nom ne lui revenait pas, le capitaine appliquait le principe du « qui veut tout défendre, ne sauve rien ». Il avait donc déjà prévu les lieux qui serait faiblement défendu et n'aurait que pour but de ralentir les droides et ceux qu'il ne faudrait pas perdre.
Si tout ce passait correctement, il pouvait tenir le siège pendant une semaine ou deux s'il avait de la chance, soit largement le temps qu'il fallait à quelqu'un pour fuir Utapau, envoyer un message une fois en zone républicaine, et revenir avec l'aide des FAR. Restait à trouver un vaisseau et surtout un moyen de convaincre le Sénat.

Il avait déjà essayer de communiquer avec l'extérieur, mais comme il fallait s'y attendre, rien ne fonctionnait, tout était brouillé. Il lui fallait un homme de confiance et vite, et surtout un vaisseau capable de s'enfuir sans révéler sa présence aux vaisseaux en orbite.
Il arpentait donc le complexe, toujours secouer épisodiquement par les secousses du bombardement qui arrivait environ toutes les dix minutes, mais était bien moins violente qu'au début, en raison du renforcement du bouclier qui s'était mis en mode siège, un mode automatique qui se mettait en marche après plus de dix minutes de bombardement.
Tenant ses hommes occupé autant que possible, rassurant les employés qui servait de soldat de fortunes, faute de pouvoir fuir, tentant au maximum d'éviter les bagarres que le temps passé cloitrer risquait de provoquer entre les mercenaires indisciplinés, Eli ne savait vraiment plus où donner de la tête lorsque quelqu'un vint à sa rencontre.

C'était un petit scientifique d'une race qu'il ne connaissait pas, mais qui se caractérisait par le port permanent d'une cape qui masquait tout leur corps, des yeux jaune lumineux et une forte odeur de rance flottant dans les parages, et ce, de l'aveu même du scientifique, malgré plusieurs tentatives médicamenteuse et une hygiène normale.
Haut de seulement un mètre, tout au plus un mètre vingt, il avait pris l'habitude d'apparaitre par surprise et de tirer sur l'uniforme du capitaine pour lui faire savoir qu'il était là. Eli s'était habitué à la situation, mais cette fois il n'eut pas besoin de se répéter pour la trente-septième fois qu'il ne se laisserait pas avoir la prochaine fois, puisque le scientifique s'annonça de lui même, ce qui sembla un présage funeste au capitaine, bien qu'il n'en dit rien.

Le scientifique, de sa petite voix haut perchée, semblait avoir du mal à savoir par où commencer, aussi fit-il quelque digression poli sur l'état de santé et la fatigue du capitaine.
-Professeur, allez droit au but, je n'ai pas le temps! Répondit un Eli passablement agacé par les ronds de jambe du jawa, puisque c'en était un.

-Je suis désolé capitaine, mais j'ai une mauvaise nouvelle.

-Super, s'écria le capitaine, avec un sarcasme non dissimulé. Et c'est quoi?

Le petit personnage hésita un moment.

-J'ai réussi à capter une transmission radio venant des forces d'Utapau, elles ont perdu Pau-city et il y a eu de très nombreux morts.

Le capitaine s'abstint de faire un commentaire, mais son regard en disait long sur sa frustration. Désormais, il était seul et ne pouvait plus compter que sur d'éventuel renfort et sur ses hommes.

-Merci, professeur, c'est une information cruciale.

Le jawa resta un moment silencieux.

-C'est sans espoir n'est-ce pas?

-J'en ai bien peur, répondit froidement le capitaine, mais ne dites rien à personne, je ne veux pas que la panique nous empêche de défendre chèrement nos vies.

-D'accord Capitaine.

Le jawa partit, laissant seul l'officier un peu désemparé, même si au fond de lui même, il s'était attendu à l'éventualité de perdre tout soutient sur la planète.

Il couru dans la salle de maintenance du bloc B, un lieu hautement stratégique qu'il allait falloir défendre durant l'assaut, qui ne saurait tarder.
Il s'agissait d'une grande pièce dans lequel on réparait les droides chargé d'effectuer les taches dévolu au bloc B, à savoir des test en ingénierie spatiale pour le compte des chantiers de production naval de Kuat. Il s'agissait d'y tester certain composant externe des vaisseaux, comme les antennes de communication, ou les senseurs et seuls des robots pouvaient supporter les conditions présentes dans les salles de test, qui simulaient les affres de l'espace.

Comme pour les 15 autres bloc du complexe, le but était de sécuriser la salle la plus facilement défendable, puis de se replier dès que la situation l'imposait et de mettre en marche tous les systèmes qui pourrait ralentir les droides, comme le système anti-incendie, les portes coupe feu... puis, une fois dans le bloc suivant, de faire sauter le tunnel d'accès.
Ici, c'était la salle de maintenance qui servirait de base d'opération pour le bloc.

Le capitaine monta sur une machine, afin d'être entendu et de faire, pour la 12ème fois de la journée, un discours expliquant sa stratégie et rassurant tout le monde.
Elevant la voix, il demanda le silence et parla d'un ton calme mais énergique malgré tout.

-Bien, soldat, voici le plan. Chacun des 15 blocs de notre usines va être défendu par une unité comme la votre. Votre but, est de détruire un maximum de droide avant qu'il n'atteigne cette salle, puis de tenir autant que vous le pouvez. Une fois la salle indéfendable, vous vous replierez vers le bloc F et activerez l'ensemble des systèmes des salles de tests, afin, je l'espère, de ralentir les droides. Puis nous ferons sauter le tunnel d'accès entre le bloc B et le bloc F.
Surtout, ne sacrifiez pas des vies inutilement en essayant de tenir un bloc, seul les cinq bloc du centre du complexe sont vitaux. Pour les autres, repliez vous dès que vous ne pouvez plus faire face.

La bataille sera dure et il y aura des morts, mais nous apprendront à ces enfoirés que nous ne leur laisseront pas nos vies sans combattre et qu'ils devront payer en payer le prix s'il essaie de nous affronter.

Soldat, nous devons tenir jusqu'à l'arrivée des renforts, alors tous nos espoirs sont placés entre vos mains.

Il y eu un rugissement dans la salle, venant des mercenaires, bientôt suivi des employés armés, qui se laissèrent emporter par la fièvre guerrière du moment.

Cela ne durerait pas, pensa le capitaine, mais il avait gagner quelque précieuse minute d'efficacité et réduit un peu la peur chez les moins courageux.

Il recommença le même discours pour les autres blocs, à quelque détail près, obtenant chaque fois le même résultat prometteur. Puis il reparti vers son propre bloc, l'un de ceux qu'il fallait tenir à tout pris.
Il rechignait à rester en arrière et à laisser les autres se faire massacrer en tentant de retenir l'ennemi qui essayerait d'arriver jusqu'à lui. Il avait l'impression, en faisant son plan, qu'il mettait des barrières, non pas entre les droides et le contrôle du complexe, mais entre son ennemi et lui même.
Cette apparente lâcheté le dégoutait, mais il ne pouvait pas risquer de mourir, car de sa survie et de son sens tactique, dépendait la survie d'un maximum de gens.

Les bombardements cessèrent bientôt laissant place au silence. Le calme avant la tempête aurait dit certain, mais cette fois, il fut de courte durée.

A peine dix minute après l'arrêt des explosions, de nouvelles brisèrent le silence, puis vint la première mauvaise nouvelles de la journée:

-Commandant, ils ont des super droides de combat....



a suivre: Episode II la chute d'Utapau (partie 2)
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Message  BeetleJuice Ven 12 Sep - 13:22

Episode 2: La chute d'Utapau (partie 2)



Chapitre 1: Le siège du complexe.


Harpskin était en sueur, mais ça n'avait rien d'étonnant après deux heures de combats dans les coursives du complexe du techno-syndicat.
Il n'en pouvait plus de tirer sur des droides qui ne cessait jamais de venir, vagues après vagues, assaut après assaut qui finissait par se briser sur les maigres résistances des hommes du capitaine, les entamant, chaque fois un peu plus.

Le capitaine pensait pouvoir tenir des semaines face à des droides de faible puissance, mais il avait rapidement regretté son choix de défendre la base. En seulement trois jours de combat, il avait déjà perdu 248 soldat sur les 3000 qu'il avait, ce qui représentait une perte inquiétante compte tenu de l'avantage tactique qu'il possédait. Mais plus inquiétant encore, il avait déjà perdu 4 blocs du complexe, et sentait que celui qu'il défendait allait bientôt devoir être abandonné.

Il essayait désespérément de trouver une solution pour gagner du temps, mais à ce rythme là, le messager qu'il avait envoyé, bien qu'ayant facilement forcé le blocus, ne trouverait plus que des cadavres en revenant. Si tout continuait comme les deux derniers jours, le complexe tomberait dans une semaine, tout au plus, contre le mois qu'avait prévu le capitaine.

Un tir de blaster signala la nouvelle vague de droides. Une parmi la dizaine qui attaquait chaque jour.
Harpskin ne comprenait pas bien la stratégie du général de la Fédération du Commerce qui menait cette campagne, car peu d'assaut comptait plus d'une dizaine de droides, souvent des B1 classique que les soldats du complexe détruisaient facilement. Cette absence d'assaut massif était toutefois compensé par des tactiques particulièrement spectaculaires, comme l'envoie d'une vague de droide dont le corps était chargé d'explosif, qui avait valu la mort de 54 personnes dans un autre bloc et la quasi désintégration de la salle principale du bloc. D'autre fois, il s'agissait de simple B1, ou bien de B2, beaucoup plus coriaces et durs à détruire. Plus rarement, il s'agissait d'un assaut d'envergure qui comptait sur l'envoie d'une cinquantaine de B2.

Dans tout les cas, la technique fonctionnait bien sur le moral de ses hommes, qui tremblait de peur à chaque assaut, même les plus minime, ne sachant pas ce qui les attendait cette fois.

Et cette fois c'était un assaut d'envergure.

Une dizaine de droide B2 firent leur apparition par le couloir d'entrée de la salle principale du bloc, et furent reçu à coup de blaster. Harpskin était un bon tireur, mais il ne savait où viser sur des adversaire qui n'avait ni tête, ni coeur, et dont le cerveau était blindé par une couche de métal quadruples épaisseurs.
La dizaine de droide tenait bon sous le feu des blaster, protégé par leur corps métallique ultra-résistant, même au blaster. Certains perdaient un bras, ou semblait avoir des réactions erratiques à cause des dégâts et avançait malgré tout, déstabilisant de plus en plus les soldats recrutés parmi le personnel civil de la base, même les mercenaires d'Harpskin détestait ces machines, de tout façon.

C'est une salop'rie d'situation! Hein cap'taine?

Un des mercenaires venait de sauter à l'abri du container qui protégeait le capitaine. Celui-ci resta muet, trop occupé à tirer sur un droide qui s'obstinait à ne rien sentir et à se rapprocher. Il fit mouche, détruisant le bras droit, celui qui porte les armes du droide, et baissa la tête pour se mettre à l'abri de la riposte qui vint d'un autre droide. Le tir passa à quelques centimètres de son crâne, qu'il eut tout juste le temps de repasser derrière le container, et alla griller le mur, laissant une trace d'impact noirâtre et un trou de quelque centimètre.

-Ces machine de merde ont des canons bien plus puissant que d'habitude, un seul coup et vous aviez la tête tranchée.

Une fois de plus, Harpskin ne répondit pas, ne se laissant pas le luxe de la discussion alors que sur la dizaine de droide, seul deux étaient tombé, et le reste était à moins de dix mètres de leur position.

Foutu radin du techno-syndicat, j'ai l'air malin avec mes blasters bons marchés qui touche à peine l'ennemi, pensa le capitaine, et dire que c'était pour faire des économies et acheté des caisses de paralyseur...j'ai l'air fin moi, face à des machines.

Reprenant l'assaut, entre deux tir, il s'éleva à nouveau de derrière son container, visa sa cible en mettant son blaster bien en face, et tira.
Le projectile énergétique fut projeté du canon avec un bruit caractéristique de décharge, et traversa la pièce, allant s'écraser sur l'articulation d'une jambe de droide. Sous le choc, la pièce se fissura, puis se brisa dès que le droide leva la jambe pour avancer, le faisant s'écrouler au sol, inoffensif.

-Plus que sept, pensa Eli.

Sept était pourtant très suffisant, car le véritable objectif des droides apparu dès qu'ils se trouvèrent à seulement cinq mètre de la première barricade de la salle.

Glacé d'horreur, le capitaine vit le second bras des droides, le désarmé, celui que personne n'avait visé, se lever et pointer la barricade, avec sur chacun d'eux, une rocket de petite taille.
Harpskin n'eut que le temps de sauter en arrière, et de crier la moitié du mot rocket, que déjà les droides les lançait.
Ce fut une hécatombe, aucun des défenseurs de la barricade ne survécu, laissant au sol des ruines fumantes et une cinquantaine de cadavres déchiquetés ou tordus dans des positions grotesques, monceau de poupée de chiffon.

Cinquante hommes de perdus, une majorité de civils... Eli en restait sous le choc, inconscient du danger qu'il prenait en ne se retirant pas immédiatement derrière la seconde et dernière barricade. Il avait du mal à avoir les idées clairs en voyant le corps du scientifique jawa dont la robe avait pris feu et carbonisait ce qui restait de son propriétaire.
Il n'entendait presque plus rien, voyait les droides qui se préparait à lui tirer dessus sans réellement comprendre ce qui était en train de se passer.
Une main l'agrippa, le tirant en arrière, et le conduisant derrière la seconde barricade.

-Capitaine, ça va?

En face du capitaine, le soldat Gonduin s'efforçait de le ramener à la réalité, faisant preuve de son extraordinaire bêtise en lui donnant des claques, alors que cinq minutes plus tôt il avait fait preuve de son extraordinaire talent de soldat en étant celui qui avait dégommer deux des trois droides tombés.

-Capitaine, des B1 passe à l'assaut et arrivent par le couloir, ils viennent renforcer les B2. Qu'est-ce qu'on fait capitaine.

Eli ne mit qu'une seconde de plus à revenir à lui, analysant rapidement la catastrophe. La stratégie des droides était clair maintenant, il venait de créer le chaos, et les B1 venait renforcer ceux déjà sur place pour ramasser les miettes. C'était sans espoir.

-On se replie, donner l'ordre aux forces des blocs extérieurs de se retirer vers l'intérieur et de faire sauter les couloirs d'accès aux blocs intérieur. Les blocs extérieurs sont pris, faites passer le mot.
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Les évènements de la trame en rp. Empty Re: Les évènements de la trame en rp.

Message  BeetleJuice Ven 12 Sep - 13:24

Chapitre 2: Champs de ruine.

La ville de Pau-city était calme. Pas un bruit ne troublait le silence oppressant de la cité dépeuplée. Presque tous les habitants avaient été capturer et enfermé dans des camps de détention aménagé dans les mines de la ville, et il ne restait plus dans les rues que les quelques personnes qui avait pu se cacher des droides.
La présence des machines était peu importante, jugeant que la ville était un point plus symbolique que stratégique, et qu'une fois la planète prise, elle demanderait trop de ressource pour être surveillé. Seules quelques patrouilles quadrillaient le périmètre à la recherche de fuyards et pour faire acte de présence.

Seules quelques patrouilles entre Masha et sa nourriture.

Depuis quelques jours, Masha trainait dans la capitale en quête de tout ce qu'elle pouvait trouver pour son clan, et se débrouillait plutôt bien pour trouver ce qui était utile.
Du haut de ses neuf ans, la jeune humaine avait déjà appris les rouages de son statut de réfugié précaire. Elle avait rapidement compris que les patrouilles étaient programmé sur un seul itinéraires, qui changeait tout les jours, et avait donc pris l'habitude de passer les première heures de la journée à soigneusement noter où allait les droides chaque fois qu'elle en croisait un et qu'elle se cachait pour les éviter.
Fille d'un mercenaire du techno-syndicat, Masha Gonduin avait la guérilla dans le sang.

La fillette était à la recherche de nourriture à cette heure matinale, et espérait que les patrouilles droides ne passerait pas par le magasin que tenait sa mère, et qui contenait un stock d'aliment dans lequel elle allait régulièrement pioché des friandises et des barres de céréales riche en sucre, donc en énergie.
Sortant du détour d'un bâtiment, elle inspecta la rue, pour la troisième fois de la semaine, et tint la pose pendant une dizaine de minute, afin de s'assurer qu'il n'y avait pas de danger.
Son coeur battait à tout rompre, enhardi par l'excitation et la peur de se faire attraper.

Sans attendre une minute de plus, elle se précipita, traversant la rue au pas de course, et plongeant la tête la première dans la boutique, rampant ensuite vers une table et se glissant en dessous, au cas où le bruit de ses pas résonant dans la rue vide avait attiré une patrouille.

Elle attendit quelque minutes, puis souffla un peu, s'attardant dans le magasin et piochant dans toutes les bonnes choses qui s'y trouvait.

Au moins, pensa-t-elle, elle ne mourait pas de faim sous l'occupation.

Finissant ce qui lui avait servi de petit déjeuner, Masha attrapa autant de nourriture que pouvait en contenir son sac à dos et entrepris de les y insérer pour remplir encore un peu plus les stocks de son clan.

Puis elle repartie, précautionneusement, méticuleusement, et revint à la cachette de son clan, situé dans un immeuble du plus bas niveau de la ville.
C'était une idée de Fédrik que de s'installer dans le recycleur d'eau douce, et Masha était contre. Le chef de son clan pensait que c'était la meilleur cachette, mais la fillette savait que c'était la pire, car s'il y avait un endroit où les droides chercherait, c'était près de l'eau. Mais elle n'avait pas eu son mots à dire, le clan en entier ayant trouvé l'endroit amusant et plaisant.

Si seulement il comprenait que ce n'était pas un jeu.

Arrivé au collecteur, son sac pesant lourd pour ses frêles épaules, Masha frappa à la porte de service, où une voix lui demanda le mot de passe.
Le mot de passe était encore une idée idiote de Fédrik, qui ne semblait pas comprendre que les droide ne se donnerait de toute façon pas la peine de frapper à la porte. Rien que d'y penser, Masha était énervé.
Elle entra dans le collecteur, donnant son sac au portier, un jeune garçon de 10 ans à peine plus grand qu'elle, puis alla s'assoir dans la salle principale du collecteur, où se trouvait Fédrick.

L'adolescent de 14 ans était le pire ennemi de Masha après les droides et sa maîtresse d'école. Le jeune homme s'était instauré chef du groupe d'enfant dont elle faisait parti, et qui avait réussi à échapper aux droides grâce à la prévoyance d'un professeur de l'école, qui, faute de pouvoir les évacuer lors de l'attaque, les avait caché.
Il s'était autoproclamé meneur, et avait baptisé le groupe du nom de clan des survivants,, un nom qu'il trouvait « cool » selon ses propres mots. Une fois acquise la soumission des autres enfants, tous plus jeune que lui et tous apeurés après la passage à tabac d'un contestataire, il avait instauré un grand nombre de règles inutiles et dangereuse, se prenant pour un chef de guerre quand le seul objectif était la survie.

Regardant le jeune homme, Masha fit son rapport, une des rares choses mises en places par « le Chef » qui s'avérait utile.
Celui-ci, assis sur son siège, qu'il avait décoré pour le faire ressembler à un trône, consultait une carte de la ville en se prenant pour un général et en planifiant des actions de sabotages qu'il ne réaliserait jamais de toute façon.

Elle le haïssait, lui et ses manies stupides, lui et son arrogance, lui et son inconscience.

Sans attendre de réponse, elle se releva et quitta la salle, partant vers ce qui servait de dortoir avec l'intention de dormir.
La situation n'était guère propices au sommeil, et la fillette faisait régulièrement des cauchemars dont elle se réveillait en appelant sa mère et en réveillant tout le monde. Après de telle rêve, elle était incapable de s'endormir, et veillait toute la nuit avec le garçon qui gardait la porte, lui aussi sujet au cauchemar.
Plus d'une fois, la présence de l'un aidait l'autre à dormir, et plus d'une fois, Masha s'était endormi plus calme, la tête sur les genoux de son compagnon qui lui caressait les cheveux comme s'il s'agissait d'une peluche.

Le dortoir en lui même était sinistre, puisqu'il s'agissait normalement d'une salle de retraitement des eaux, pleine de gris et de forme qui devenait terrifiante dans le noir. Mais en pleine journée, Masha arrivait à y dormir quelque heure en faisait abstraction de la terreur latente présente chez les autres membres, et qui emplissait l'air au point que celle-ci devenait presque palpable.
Tous était nerveux à cause de cela, et l'on ne comptait déjà plus les bagarres, que Fédrick encourageait de toute façon comme moyen de régler les conflit.

Epuisé, la fillette s'endormit tout de suite, espérant qu'aucun cauchemar ne viendrait.

Deux heures plus tard, un bruit la réveilla, un bruit assourdissant de tôle que l'on percute avec un objet massif. Elle sortit du dortoir en courant, se préparant à voir une autre des idées de Fédrick en action, mais elle n'eut le temps que de voir les droides défoncer la porte principale.

Elle ne vit rien d'autre, un tir l'atteignant à la tête et la tuant instantanément.

Les gamins n'avaient eut aucune chance, les droides n'avait pas pour consigne de faire des prisoniers. Masha mourût en maudissant la bêtise de Fédrick qui avait voulu s'installer dans un endroit aussi évident.

Sur une liste électronique, dans le bureau d'un responsable de la FDC, les noms de 35 enfants furent effacer négligemment une heure plus tard.

Personne ne se souviendrait de Masha.
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Message  BeetleJuice Ven 12 Sep - 13:26

Chapitre trois: La fin du capitaine.

La situation était désespérée et Harpskin le savait. Cela faisait seulement une semaine et demi qu'il résistait, et déjà il avait perdu tout les blocs non-indispensables. Dix blocs avaient été pris et il avait été contraint, pour la seconde fois, à la retraite vers le dernier ensemble de bloc qui lui restait.

Les cinq blocs restant étaient sous la surface, et chacun était situé sous un des cinq blocs de la secondes ligne de défense d'Eli. Il en avait scellé tous les accès, condamnant les ascenseurs, faisant s'effondrer les escaliers. Il avait même rempli les cabines d'ascenseur de plastacier liquide pour obstruer celle-ci lorsqu'il se solidifierait. Une seule sortie était désormais accessible, c'était le vieux tramway qui conduisait à Pau-city, mais que les droides ne pouvait pas ouvrir, car la porte en était trop lourdement blindé du coté de la ville.

Mais malgré tout ses efforts, les droides ne mettrait que quelque jours à passer, il le savait.

Il se dirigea vers ce qui lui servait de bureau, afin de faire le compte de ses dernier atouts. Il avait perdu 1198 hommes dans la défense, et devait compter sur seulement 504 soldats valides en en forme, et sur 680 blessé suffisamment léger pour se battre encore. Le reste, était soit déjà prisonnier, soit trop gravement blessé.
Il ne savait pas combien il avait réussi à détruire de droide, mais pas assez de toute façon, et ceux qui restait était déjà en train de creuser dans les roches qui obstruait les puits des ascenseurs après qu'Eli ait dynamité les parois.

Sa seule option, il le savait, pour s'en sortir et gagner du temps, dépendait du rapport d'un de ses hommes qu'il avait envoyé en éclaireur dans la voie de tramway, pour voir la situation de Pau-city.

Harpskin comptait sur le fait que les droïdes aient abandonné la cité, car elle demande trop d'effort à surveiller. Il connaissait bien les tactiques des généraux de la FDC, qui était tous d'anciens membres de l'armée impériale qui avait perdu sur Bastion. Ils préférait mettre la population en camps plutôt que de perdre du temps à la surveiller en ville.
S'il avait raison, Pau-city serait son salut.

Il fallu deux jours complet à l'éclaireur pour accomplir sa mission, et lorsqu'il arriva, le visage émacié du capitaine trahissait son espérance, peut-être un peu trop grande.

-Ils ont quitté la ville, chef, il n'y a que des patrouilles, mais ont peu les détruire facilement avant qu'elles ne donnent l'alarme, d'autant plus qu'elles semble autonomes et non relié en direct à un central. Après, on pourra se cacher dans un des bâtiments de la présidence.

Eli avait du mal à se contenir, tant la nouvelle était bonne. Avec un peu de chance, il pourrait quitter le complexe sans dommage, et prendre position dans la ville déserte sans attirer l'attention sur eux, puisqu'il suffirait de trafiquer les droides de patrouille pour envoyer de faux rapports sur l'état de la ville.
Il sonna le départ, soucieux de s'établir au plus vite dans un autre lieux que celui-ci, où les droides n'allait pas tarder à arriver. Il suffirait de faire sauter les blocs en partant pour faire croire à un suicide collectif.

Le millier de réfugiés, heureusement tous à peu près en état de marché, malgré les bras cassé et les autres blessures, s'aventura donc dans la rame de tramway, allant par petit groupe d'environ cent personnes.

Le capitaine ne pouvait s'empêcher de compter les départs, comme s'il suivait un compte à rebours, en attendant de prendre lui même le tramway, en dernier et tout seul.

5....4.....3....2....1.....le dernier groupe était parti, après deux heures d'évacuation et le tramway reviendrait dans deux ou trois minute pour évacuer le capitaine.
S'approchant des ascenseurs, il colla son oreille contre les portes, obstrué par les gravas et la couche de plastacier qu'il avait fait couler dans les cabines. Il entendait déjà les grattements et les frottement des foreuses des droides qui ne devait plus se trouver qu'à un mètre ou deux de pouvoir sortir.

Le tramway revint enfin, et il le prit, ainsi que la télécommande des explosifs qu'il avait mis dans les blocs et dans le tunnel d'accès du tram, et actionna le wagon qui partit à toute allure dans le boyau rocheux.
Arrivé en vue de la sortie, le capitaine actionna les bombes dont l'explosion résonna dans le tunnel.

Il arriva à l'autre bout en entendant toujours les explosions à la chaîne, sachant qu'il n'avait que quelques secondes pour sortir du tunnel avant qu'il ne s'effondre.

Il courut donc aussi vite qu'il pouvait, entendant déjà les roches qui s'écroulaient derrière lui, sentant le sol trembler.
Bientôt se fut des stalactites devant lui qui s'effondrèrent et manquèrent de l'écraser au passage, mais il les esquiva tandis qu'il sentait derrière lui que le tunnel était sur le point de totalement disparaître sous les décombres.
Accélérant la cadence, le souffle court et le cœur battant plus vite que jamais, il sprinta du mieux qu'il pouvait vers la lumière qui indiquait le bout du tunnel, et finit par l'attendre et le dépasser de quelque mètre, tandis que l'effondrement définitif soulevait un nuage de poussière qui cachait à Eli ce qu'il y avait à la sortie.

-Vous voilà enfin.

La voix qui s'exprima n'était pas celle d'un des hommes du capitaine, qui s'arrêta net.
Lorsque la poussière retomba, il comprit toute l'horreur de la situation.

Devant lui, le dernier groupe d'évacués étaient tenu en joue par une centaine de droides B2, mené par un homme à l'air mauvais.
Incapable de comprendre sur le moment, les éléments de réponse finirent par se rassembler dans sa tête, et il chercha des yeux le responsable.
Parmi les droides, il trouva son éclaireur, qu'il foudroya du regard. Celui-ci détourna les yeux, et répondit à haute voix à l'accusation silencieuse de son capitaine.

-Désolé, mais il payait mieux.

Ne disant pas un mot, le capitaine baissa la tête, abattu par la perspective d'avoir résister en vain. Il n'entendit même pas celui qui menait les droides prononcer sa mort et ordonner à peloton d'exécution droides de lever leurs armes. Il se contenta d'un regard vers les canon braqué sur lui, puis il n'entendit plus rien.



Epilogue:

Sur la passerelle de commandement de son vaisseaux, Nute Gunray regardait la planète qui s'étendait sous ses yeux. Vue de l'espace, elle était plutôt belle, avec son aspect jaune-vert et ses taches brunes qui parsemait les continents.
La planète avait été vaincu en moins de deux semaine.

A coté de lui, un autre némoïdien calculait par ordinateur des prévisions de profit susceptible d'être généré par la planète et destiné à couvrir les frais de l'attaque.
Sur son ordinateur, une liste de nom défilait, des noms qu'il classait dans des catégories, et parmi ces noms, deux noms parmi d'autre défilèrent: Eli Harpskin, Masha Gonduin....classés dans les dommages collatéraux.
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Message  BeetleJuice Ven 12 Sep - 13:55

Voilà, fin de la chute d'Utapau. J'espère que ça vous a plu, pour ceux qui l'ont lu et qui était avide de savoir comment la planète et le techno-syndicat s'était fait avoir par la FDC.

A suivre avec le troisième épisode.
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Message  BeetleJuice Jeu 6 Nov - 0:05

voilà, après près de 2 mois de rien pour cause de grosse panne d'inspiration et de 4 tentative d'écriture de cet épisode, voici le 3ème épisode des évènements de a trame en RP.



Episode 3 - A Hunt for Alexander


Chapitre 1 - The Girl


Un vieux rafiot pourri dérivait doucement dans l'espace proche de la planète Eriadu, son pilote n'en revenant pas d'avoir sauvé sa peau dans la manœuvre.
Pourtant on lui avait dit 100 fois que c'était dangereux de sauter en hyperespace à moins de 100 mètres d'un objet, mais elle n'avait pas eu le choix.

Sarah regarda son tableau de bord misérable et cabossé qui montrait à lui tout seul un exemple criant de vérité de l'état de la boite de conserve qui lui servait de transport. Il était éteint, comme pratiquement tout le reste dans le vaisseau, hormis le système de survie. Le système moteur avait surchauffé et la navigation ne répondait plus qu'une série de uns et de zéros quand on arrivait à la remettre en marche, souvent à grand coup de coude sur le tableau de bord.
Elle était dans la moise, pour ne pas noircir le tableau.

Pourtant elle n'y était pour rien, la FDC avait attaqué la planète où elle s'était retrouvé par hasard, et on lui avait demandé de servir de messager vers Coruscant. Comme la perspective de casser des caillou d'Utapau dans un camp fédéral ne lui disait rien, elle avait accepté.
Elle avait accepté de partir dans un vieux cargo rafistolé.
Elle avait accepté de tenter de passer le blocus.
Elle avait accepté de mettre sa vie en danger mortel pour sauver une planète qu'elle ne connaissait pas et sur laquelle elle s'était retrouvée par hasard.

Quand elle y repensait maintenant, elle se disait que quelque chose ne tournait pas rond dans sa caboche et qu'elle était totalement suicidaire.

Elle sortit du cockpit, après quatre tentatives de coup de coude dans le tableau de bord, qui lui avait donné un bleu et n'avait pas réparé le système de navigation, et se dirigea vers la salle des machines où elle pourrait trifouiller les commandes et peut-être, arriver à un résultat plus probant.
Les voyants rouges du système de survie, seules loupiotes d'allumées dans le gros morceau de ferraille plongé dans le noir qu'était le vaisseau, éclairaient à peine les couloirs que la jeune femme eut du mal à franchir sans risquer de se cogner contre quelque chose. Sarah ne se cogna pas, mais marcha avec prudence pour arriver au cœur du problème, la salle des machine, plongée aussi dans la luminosité rougeâtre.
Incapable de parfaitement distinguer les couleurs des boutons de la console de commande, elle en tenta un, un peu au hasard, espérant pour que ça ne soit pas une erreur qui rendra sa situation déjà atroce en quelque chose de carrément horrible.

La chance ou la bonne étoile voulut que le bouton en question ne soit pas celui d'une autodestruction, mais bien celui qui ouvrait un panneau cachant un ensemble de fils électriques, de câbles et de fusibles qu'il conviendrait de remettre correctement.

Pas amusée par le jeu de devinette que représentait la remise en fonction des fusibles d'un vaisseau dont on ne sait rien, si ce n'est que c'est une ruine et qu'il réussit pourtant à sauter en hyperespace à coté d'un autre vaisseau, Sarah prit le temps de retrouver son calme et d'oublier que ses chances de survie étaient très petites.
La panique s'installa pourtant, et une angoisse mit à terre l'aventurière d'un jour, qui cherchait son souffle au milieu d'un vertige.
L'arrivée d'air coupée par la peur, la jeune femme suffoquait sous le coup de sa crise en essayant de forcer ses poumons à fonctionner correctement. Elle y parvint, mais il fallut quelques minutes pour que son cœur cesse de battre la chamade et que sa respiration soit moins saccadée.

Prenant ce qui lui restait de courage à deux mains, elle attrapa le premier fusible qu'elle peut trouver dans une boite à outil et entreprit de changer ceux qui avaient grillé.
Elle y parvint en une vingtaine de minutes, ramenant à la fois électricité et lumière dans le vaisseau qui se mit à nouveau à ronronner comme un vieux chat fatigué.

The Girl, apprentie mécano de l'espace désormais, et chanceuse comme pas possible, revint à la passerelle une fois le moteur remis en marche, histoire de faire un diagnostic complet du vaisseau.
La sentence tomba : plus d'hyperespace pour le moment, et peu de chance de réussir à le réparer autrement qu'en le réglant sur la puissance minimale, ce qui l'obligera à faire des bonds hyperspaciaux jusqu'à Coruscant.

Les vaisseaux lui en veulent décidément, à Sarah Werec....



Chapitre 2 - The Hunter.

La surface de Coyn avait quelque chose de désolant, et face à ce spectacle ennuyeux au possible d'une planète plate et peu exploitée, Alexander Grave restait de marbre.
Il était coincé ici depuis que deux hommes avaient décidé de le libérer de la prison de Kashyyyk et de le ramener précisément à l'endroit où il avait commis les crimes qu'on lui reprochait, et le pire, c'est qu'il ne saurait jamais pourquoi.

Plus il y pensait, plus il se disait que ça n'en valait pas la peine, et que des questions, il aurait tout le temps de s'en poser.

Son comlink vibra dans sa poche, provoquant une sensation désagréable qu'il fit cesser en l'attrapant maladroitement et en le faisant tomber dans la boue avant de le ramasser. Il retira ce qu'il put de la boue, maudissant le sol, la gravité de Coyn et ses poches trop petites, et l'alluma.
Le message venait du dirigeant fédéral de la planète, un neimoidien patibulaire qui avait accepté de faire de lui un mercenaire en free-lance chargé d'exterminer les quelques villages Coynites qui se trouvaient trop proches des mines.
Alexander n'y trouvait quasiment plus d'intérêt, les Coynites étaient parfaitement incapables de combattre correctement.
Au début, ça l'avait surpris de voir un combattant lui foncer dessus sauvagement alors qu'il avait un blaster à la main, tout ça parce que les règles de combat et d'honneur Coynite imposent le combat singulier quand l'adversaire émet une provocation et se trouve dans le périmètre de duel.
Il trouvait ça parfaitement stupide de voir les Coynites lui foncer dessus et laisser de coté leurs armes à projectiles ou les quelques blasters qu'ils avaient lorsqu'Alexander se retrouvait à moins de 20 mètres. Le plus stupide étant pour lui que les Coynites puissent penser qu'il respecterait la règle de combat et d'honneur. Maintenant, il s'était spécialisé dans l'approche furtive de Coynites afin de se retrouver à moins de 20 mètres lors d'une attaque, histoire de voir si le coynite aurait l'idée de ne pas attaquer de front.

Le message indiquait une mission donnée sur le ton condescendant qu'avait toujours le peu sympathique neimoidien, et qui rapporterait quelques gros sous à Alexander, peut-être assez pour négocier un pot-de-vin avec le responsable des docks de la capitale et quitter cette planète.
Mais dès l'écoute de la mission, Alexander su qu'on se moquait de lui.
Il était censé retrouver un vaisseau qui avait été attaqué lorsqu'il essayait de franchir le blocus d'Utapau et qui avait sauté en hyperespace au moment où un autre vaisseau allait l'arraisonner.
Rien que l'idée de pouvoir sauter en hyperespace à moins de 50 mètres d'un autre vaisseau lui paraissait ridicule et les chances que le vaisseau n'explose pas encore plus ridicule, mais comme aucun débris du vieux cargo qui avait réussit à faire ça n'avait été retrouvé, il accepta ce fait.

Le mercenaire pensa un moment à sa situation. Il n'avait pas vraiment le choix. On lui prêterait un vaisseau pour la chasse et même s'il n'arrivait pas à intercepter sa cible avant Coruscant, il trouverait peut-être un moyen de trafiquer le système de traçage du vaisseau, qui permettait à la FDC de savoir où se trouvait leurs appareils, grâce à un envoie continue de signaux holonet.

Il envoya sa réponse, et se prépara à la chasse.

Il ne lui fallut qu'une demi-heure pour atteindre le hangar où l'attendait un antique chasseur Caméléon, un de ceux qui était dépassé depuis un certain temps déjà. Peint au couleur de la FDC, il était tout sauf discret et Alexander regrettait déjà.

Pendant le voyage, il avait eu le temps de potasser ce qu'il savait, et de conclure que les gens de la FDC étaient tout sauf malins, car la destination et ce qui était arrivé au vaisseau fugitif étaient évidents.

Pour lui, le cargo avait sauté dans l'hyperespace pour tenter sa dernière chance, et avait réussi. Sa destination était évidente, il allait sur Eriadu, le monde républicain le plus proche pour envoyer un message. S'il avait de la chance, l'hyperdrive serait suffisamment endommagé sur le cargo pour qu'Alexander l'intercepte avant qu'il ne se pose sur Eriadu.

Sûr de lui, il monta dans le cockpit de l'appareil et le mit en route. Le moteur fit un bruit de soufflerie, vite étouffé par la fermeture des tous les joints étanches de l'appareil. Seul un léger bourdonnement subsistait et servait à montrer au pilote que son moteur ne s'est pas fait la malle ou qu'il n'est pas cassé.
Le mercenaire enclencha les réacteurs et fit s'élever le chasseur d'une quinzaine de mètres avant de faire pivoter le nez de la machine vers le ciel et de filer dans l'espace.
La sensation de passage dans l'espace était toujours étrange, même pour quelqu'un comme Alexander, car le décollage, qui donnait la sensation de s'élever vers le haut se transformait lentement en vol spatial ou la notion de haut se perdait et où l'on avait tout de suite l'impression d'avoir toujours avancé droit devant soi.

Mais cette sensation étrange ne dura pas, et le Chasseur de prime lança rapidement l'hyperdrive pour un vol d'une heure environ.
Le vaisseau avança doucement, puis Alexander fut soudain écrasé contre son siège alors que les étoiles à l'extérieur avaient perdu toute consistance et s'étiraient comme du chewing-gum avant que tout ne disparaisse dans un flash de lumière qui laissa apparaitre un tunnel bleu.

Le temps du voyage laissa au mercenaire le temps de revoir ce qui n'allait pas dans l'affaire et plus il y pensait, plus il se disait que des détails clochaient.
Le fait qu'un vieux rafiot comme le cargo qu'on lui avait décrit puisse passer un blocus, le fait qu'il arrive à passer en hyperespace avec un vaisseau qui était pratiquement à côté de lui, le fait qu'on lui demande à lui de chercher.
Tout ça n'était pas clair, mais il balança vite ses doutes par dessus bord, préférant réfléchir à la récompense et à la possibilité de piquer le chasseur.

Au bout d'une heure, il sortit de l'hyperespace et arriva en vue de la bille grise qu'était la planète Eriadu, sorte de Coruscant de la bordure extérieure.

Un rapide scan de l'espace lui indiqua qu'il avait eu raison : le messager était là, et en mauvaise posture... trop facile.



Chapitre 3 - The Ships.

L'expression la plus juste et la moins grossière pour définir ce que ressentait Sarah était : galère!!!
Elle était attaquée et son vaisseau n'était qu'un ensemble mal fait de tôles et de fils électriques, aucune chance qu'elle en réchappe.

Elle s'accrochait à la vie malgré tout et profitait du champ d'astéroïdes situé entre Eriadu et une planète géante du système pour compenser la nullité de son rafiot face au chasseur du mercenaire qui la poursuivait.
Elle zigzaguait comme elle pouvait entre les blocs de roches, priant pour que les chances de survie dans un champ d'astéroïdes qu'on lui avait appris en cour d'astronomie quand elle était petite, ne soient que des histoires.

Elle entendait encore la voix d'un prof lui rappeler que les chances de survie dans un champ d'astéroïdes sont à peu près de une sur trois mille sept cents vingt. Mais elle n'avait jamais aimé ce prof.

Le vaisseau ne cessait d'être malmené par la conduite un rien sportive de Sarah qui tentait à la fois d'échapper aux astéroïdes, mais aussi aux tirs de laser du chasseur de prime. De son coté, le mercenaire en chasse qu'était Alexander jouait avec sa cible qui avait réussit malgré tout à lui jouer un sale tour en entrant dans un champ d'astéroïdes.
Poursuivant sa proie avec ténacité, il ne ratait aucune occasion de tirer, mais visait souvent à coté pour voir si le pilote du cargo s'écraserait sur l'un des cailloux flottants en tentant de fuir les lasers.
Le jeu l'amusait beaucoup, d'autant qu'il avait l'avantage de la maniabilité et de la taille, mais le cargo lui échappait depuis plusieurs minutes sans avoir percuté un seul astéroïde et il commençait à en avoir marre.

Un rocher explosa à gauche du vaisseau, pulvérisé en gravas spatiaux par un coup de turbolaser mortel. La jeune femme lâcha un soupir de soulagement en voyant qu'elle avait évité le coup, bientôt suivi d'un hurlement étouffé en voyant que devant elle passait un énorme bloc de roche d'au moins trois cents mètres de diamètre.
Tirant à fond sur les commandes de direction de son cargo, elle redressa d'un coup le vaisseau, qui rasa l'astéroïde de près.
Derrière elle, le chasseur de prime, surpris par le vol en rase-motte et la présence du roc gigantesque faillit s'écraser dessus et ne dû la vie qu'à un demi-tour périlleux mais qui lui avait fait perdre beaucoup de temps dans la poursuite.

Maudissant cet astéroïde d'avoir été là et le pilote du cargo d'avoir choisi de piloter dans le champ, il relança les moteurs et repartit de plus belle.
Devant lui, le cargo avait pris de l'avance et il était difficile de le suivre à l'œil nu à travers le rideau de bloc de roche qui ne cessait de passer devant la verrière du cockpit.
Se fiant au radar du vaisseau pour ne pas perdre le cargo, Alexander accéléra autant qu'il pouvait pour le rattraper.

Dans son cockpit, Sarah vit le bout du champ de débris spatiaux arriver, et poussa un petit cri de joie. Le cri se transforma rapidement en un bruit bizarre qui ressemblait à Argleugl, précédé d'un violent mouvement du vaisseau qui faisait encore des siennes.

Au bruit de crachotement que faisait le moteur, et en voyant passer le chasseur du mercenaire devant la verrière du poste de pilotage, Sarah comprit qu'elle avait été touchée par un laser.
Elle allait mourir là, dommage...

Le chasseur prit de la distance avant de se retourner, visiblement pour abattre le cargo en lui fonçant dessus et en tirant au dernier moment, histoire de ressentir la joie d'avoir détruit l'ennemie et d'avoir l'impression d'avoir pris des risques pour ça.

Sarah vit le chasseur se rapprocher, accélérant de plus en plus, prêt à tirer.

Dans son cockpit, Alexander jubilait en s'apprêtant à tirer, les mains crispées sur les manettes de son vaisseau, comptant dans sa tête les secondes avant le tir.

5...4...3...2...1...

L'explosion déchira l'espace.

Le vaisseau d'Alexander fut projeté au loin, sérieusement amoché, un réacteur carbonisé et une aile détruite. Dans le cockpit, un peu sonné par l'explosion, Alexander enrageait d'avoir été aussi bête que les neimoidiens... La jeune femme venait à nouveau de sauter dans l'hyperespace, malgré le danger, et à moins de 30 mètres du vaisseau qui la poursuivait, manquant de le pulvériser.

L'absence de débris confirma que la prime s'était envolée...

Score final

The Hunter : 0
The Girl : 1

Il allait falloir l'expliquer aux neimoidiens.


Merci à Alexander Grave et Sarah Werec, qui ont prêté leur perso à mes délires.
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Les évènements de la trame en rp. Empty Re: Les évènements de la trame en rp.

Message  Palpatoine Ven 28 Nov - 22:46

Voici l'épisode suivant du feuilleton. Je tenais à remercier VSQ, Nomos, Ellion, Muad et Beetlejuice pour leur collaboration rapide et efficace, et leur apport à la cohérence et à la crédibilité du récit.
L'ensemble des paroles citées ici sont écrites par les concernés.
Ce récit ne prétend ni à l'exhaustivité, ni à une impartialité parfaite, à laquelle nous avons tenté de nous conformer tout du moins. N'hésitez pas à demander des renseignements subsidiaires si un point vous semble obscur.


____

Episode IV : Prélude à la guerre



L’Argent a une odeur
I



Le secteur de Coyn avait subi les stigmates dans le cœur des habitants et dans la géographie de leur planète, du dernier passage de la République. Pugnaces, obstinés, les coynites avaient subi de plein fouet la puissance républicaine. On ne comptait plus les destructions matérielles et les cadavres dans les zones sinistrées par le bombardement républicain, ces nappes de fumées noires, ces cratères nécropoles ; hurlements d’une planète blessée. L’attaque avait définitivement mis à bas les prétentions belliqueuses de l‘En'Tra'Sol'Tais'Tra. Soixante millions de morts étaient définitivement recensés, le 2 octobre, par l’administration planétaire qui peine à apporter aux réfugiés le soutien humanitaire. Mais, loin de se tenir prostrés après ce massacre sans précédent, le fier peuple coynite et son Maître-Roi se sentent fiers d’avoir été battus par de si grands adversaires, car telle est leur philosophie. La dimension de cette tragédie nationale ne semble pas effleurer leur code militaire.

Pourtant, dans ce malheur se jouait une autre tragédie : celle de l’Argent. L’affaiblissement soudain de ce système prospère pour son activité minière intense n’avait fait qu’éveiller les appétits, et, est-il besoin de rappeler l’indécente bataille juridique que mena le Techno-Syndicat ? Le cartel profitant de la moindre faille juridique, finit par ravir aux coynites affaiblis leur bien. Mais, le drame n’est sans doute pas là. Le Techno-Syndicat, se félicitant de participer à la reconstruction économique du secteur (dont l’économie avait, il est vrai, été sévèrement ébranlée) investit rapidement les lieux, et améliora sensiblement le matériel de forage et de récolte des métaux précieux. Pendant quelques jours, on s’imagine que ce n’est pas une si bonne nouvelle. Mais l’argent appelle l’argent.

La violence allait redoubler : la Fédération du Commerce, autre ogre avide, ne se satisfait pas des entourloupes juridiques de son adversaire de toujours. Ne souhaitant pas voir son rival prendre l’ascendant, c’est une véritable campagne de reconquête occulte, par mercenaires interposés, que la Fédération entreprend. Cette racaille mortellement efficace élimine bientôt avec sauvagerie les techniciens du Syndicat, abat les quelques ouvriers coynites passés par là, capturent les responsables locaux du cartel. Encore une fois, les mines changent de main, et l’En’Tra’Sol’etc. voit avec inquiétude ces manœuvres de voleurs.

Le Techno-Syndicat, qui s’estime du côté de la légalité, s’en offusque auprès de la République. Celle-ci est réservée, méfiante envers ces entreprises intergalactiques dont on connaît l’intérêt. Et surtout, ne pas se rappeler ce souvenir douloureux, ce terrible massacre dont le sang jaillit encore, on ne sait pas trop où. On discute, on parle de commission, de vérification, on demeure prudent.

Mais c’est le destin tout entier de Coyn qui bascule quand le Vice-roi en personne, arrive avec sa flotte sans scrupule et sans âme, ces fracassantes armées robotisées qui répandent peur et destruction chez tous les ennemis de ces bureaucrates avides. Avec son armada, ces vaisseaux amiraux implacables, il lâche sur la pauvre Coyn un déluge de troupes mécanisées, qui vont définitivement asseoir la position fédérée. Coyn ne peut rien faire : exsangue, elle en est abaissée à se partager les miettes, les Hauts-Servants de l’ En'Tra'Sol'Tais'Tra venus des terres sinistrées entrent en rivalité avec ceux de la face épargnée, et les luttes entre ces vassaux, entres ces lignées prestigieuses, reprend de plus belle, divisant la communauté nationale, incapable de défendre ses biens. Spoliée, Coyn est dans l’esprit de ces bureaucrates une charpie dont on peut dépecer les morceaux.

A nouveau, le peuple coynite belliqueux connaît le malheur de l’Occupation, ces soldats rachitiques, ces super-droides, ces insectes en carapace, grouillent sur les exploitations minières, évacuent les quelques travailleurs et ingénieurs autochtones, pour les remplacer par ces cerveaux froids et mécaniques, qui bientôt utilisent les installations précédentes pour extraire le minerai précieux. Les Coynites sont incapables d’envisager la moindre riposte, et bientôt la capitale est prise, sans grande résistance, le Maître-Roi est prié d’obtempérer.

Le Techno-Syndicat, qui ne va pas se contenter tout le temps de la légalité, tente une riposte avec les quelques forces qu’il a pu rameuter. Pendant quelques nuits, la population craint une nouvelle guerre. Les tirs de batteries illuminent une nuit d’effroi sur Coyn. Le lendemain, on trouve des carcasses calcinées : elles portent la marque du Syndicat. Il a perdu cette bataille, et s’est retiré. La suite, on la connaît, cette attaque terrible sur Utapau, ces massacres sans nom, au nom de quoi ?

Devant sa baie vitrée, l’avide M. Gunray se frotte les mains devant ce si plaisant spectacle, devant cette inaction de la République, content de lui-même et de l’argent qu’il sent tinter entre ses doigts moites.

Oui, l’Argent a une odeur. C’est elle qui flotte, rance et irrespirable, dans les maisons des Coynites, entre les terres brûlées, dans les morgues d’Utapau.

*


Mais la République ne saurait se conformer au diktat de l’argent. Organisme raisonné, l’Etat républicain, sous les injonctions répétées, permanentes et outrées de la centrale du Techno-Syndicat, décide de sommer M. Gunray de se retirer de cette source de profit, de cesser ces crimes, ces morts, ces captures. De respecter le droit. A cet effet, on envoie une nouvelle fois une délégation. Elle a été députée par le Sénat, le 3 mars, le jour de l’attaque d’Utapau.

La navette de classe Consulaire, l’Eclipse, sort de l’hyperespace, accompagnée par quelques chasseurs légers de la Marine républicaine, rien de bien méchant. Dans la navette, l’escorte de la commission sénatoriale. Orso Ubrikkia est le Président de la délégation. Le Sénateur de Chagria était un vétéran de la politique, un expert en politique intergalactique, dont la voix été écoutée avec attention dans l’enceinte du Sénat. Soucieux de conserver la grandeur de la République et des dépositaires de son autorité. Il arborait avec fierté un sceptre sénatorial, insigne de sa puissance provisoire comme représentant du Sénat Galactique. C’est qu’on lui offrait sa chance de se distinguer enfin ; et c’est non sans émotion qu’il se rappelait la voix sonnante de la Présidente du Sénat, le jour où il avait été investi aux yeux de tous :

« Monsieur le Sénateur, la République, dans ces heures sombres, espère que vous lui amènerez la lumière propice à un retour à l’ordre immédiat. Le Secteur d’Elrood préoccupe la galaxie toute entière et ainsi la République ; vous êtes envoyé en son nom pour faire part au Vice-roi Gunray de notre préoccupation, dans le but de le rappeler à ses devoirs.
Et là, le Chagrien, droit et superbe, avait lancé d’une voix de stentor devant une assemblée préoccupée : La République, madame la présidente, nous fait l’honneur de remettre la paix de ce secteur entre nos mains. Nous saurons faire de ce mandat bon usage, et je vous promets de revenir ici avec la paix, le respect du droit et l’intégrité du secteur Elrood. »

Belles promesses, applaudies par l’Assemblée du Sénat Galactique. Dans la Tribune, le Vice-chancelier et les membres du gouvernement observent avec espoir les membres de la Commission. Le Sénateur Ubrikkia était accompagné par deux individus à la personnalité effacée derrière la statue du chagrien, des experts juridiques. Ils avaient bon espoir de convaincre la Fédération à renoncer à son occupation, illégale selon plusieurs points et détails qu’il est inutile d’aborder.

Alors que les pilotes du vaisseau tentaient d’assimiler les codes mécaniques pour faire atterrir leur vaisseau dans l’impressionnant hangar, les membres de la délégation se préparaient, selon un protocole très strict, à figurer devant la Fédération du Commerce. Rangés par rang de préséance hiérarchique (M. Ubrikkia y tenait), entouré par des gardes sénatoriaux en grande tenue, le sas s’ouvrit, et, sortant de la fumée, la figure imposante du chagrien se présenta au délégué de la Fédération lui-même escorté par ces chétifs droïdes. M. Ubrikkia était fier de son effet.

Salutations d’usage ; ils furent bientôt en marche dans les couloirs.

Sur la passerelle, maintenant, le principal acteur de ce conflit, Nute Gunray observait, dans son trône rond qu’il espérait royal, sur les écrans le déplacement des ambassadeurs. Avec un ricanement satisfait, il lance, d’un ton acide :
« Voilà ce que la République nous envoie. Je ne pensais pas que les républicains oseraient revenir ici, après leur massacre. Avec un ricanement sinistre qui n’appartient qu’à lui, il tourna son siège vers son lieutenant, qu’il toisa avec hauteur : Allons, Libkath, nous allons tout de même bien les accueillir.
Anato Libkath était un neimoidien à l’intelligence moyenne, à la lippe tombante, au regard généralement méprisant, à la voix criarde, particulièrement antipathique et sournois.
- En effet, Sire, en effet … nous devons garder à l’esprit notre plan. Libkath répétait très souvent cette phrase en ce moment, d’un ton presque mécanique. D’une voix envoûtante, le conseiller poursuivait : ils se défient de votre autorité, votre victoire est, dans ce secteur, totale et certaine, la République est craintive. Rappelez-vous de l’assurance de Notre Amie … Gunray hocha la tête lentement.
- En effet, c’est exactement ma pensée, nous n’allons pas nous laisser impressionner. Il semble réfléchir à la sentence la plus appropriée : Exécutez les ordres commandant. »

Le conseiller s’éloigne, laissant le Vice-roi maître du spectacle qui a été arrangé pour lui.

*


La commission parcourt sur un rythme soutenu les couloirs métalliques du vaisseau. Brusquement, une porte blindée se ferme entre le guide et la délégation. Le Sénateur Ubrikkia se retourne brusquement.

« Qu’est-ce que cela signifie ? »

Un bruit inquiétant se rapproche du couloir. Sortant de nulle part, trois droïdes destroyers se déploient, insectes malfaisants, braquant leur canon sur les gardes bleus qui font barrière aux sénateurs, qui se rapprochent, intrigués (le chagrien est rouge de colère, on lui gâche son triomphe) près de la porte. Celle-ci s’ouvre brusquement sur un groupe de super-droïdes de combat. D’un geste violent, un de ces géants gris met le chagrien à terre, les deux plénipotentiaires, affolés, se jettent à leur tour au sol. Quelques salves suffisent à se jouer des gardes qui, pris entre deux feux, ne peuvent riposter, et s’effondrent bientôt. Le Sénateur Ubrikkia se relève, braquant un droïde avec son bâton désormais inutile, comme s’il toisait un être humain :

« Jamais la Fédération ne s’était permis une telle atteinte aux règles diplomatiques ! Nous sommes investis de l’autorité Sénatoriale, et au nom du Sénat je vous somme de nous relâcher ! »

D’un geste sec du poignet, le droïde brise sèchement le sceptre du chagrien. M. Ubrikkia reste muet.

*


« Tout s’est passé selon nos plans, madame. Les ambassadeurs de la République ont été arrêtés et transférés en sécurité. Cependant, nous redoutons la réaction de la République, le sénateur qui semblait diriger la commission nous a menacés de représailles sérieuses …
- Ce n’est qu’un agitateur, répondit une voix froide venue d’un hologramme. N’ayez crainte, Vice-roi, votre victoire est totale : les témoignages que je vous ai présenté et mes contacts affirment avec certitude que la République n’osera pas déclencher un affrontement direct à long terme. Nous somme maîtres de la situation. »


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Message  Palpatoine Dim 30 Nov - 15:18


La politique est une guerre sans effusion de sang …
II




Le 22 juin, des nouvelles préoccupantes arrivent des différents offices diplomatiques récemment mis en place. La République est dans l’expectative, elle attend des nouvelles des Sénateurs envoyés en mission pour prendre toute décision. Seulement voilà, il n’y a plus de nouvelles. Dans la nuit, on commence sérieusement à s’inquiéter à l’Ambassade générale et au bureau du Chancelier. Les renseignements commencent à se faire plus distincts, plus inquiétants. Des nouvelles commencent à s’ébruiter dans les cercles coruscantis, et donc dans la presse. Dans ces circonstances, on convoque le Conseil des Ministres.

La salle du Conseil est un bel endroit, une salle ovale en dessous du bureau du Chancelier, qui offre une vue agréable sur le District législatif et l’Opéra. La salle était dépouillée de toute décoration : seule une table trônait, noire, lisse. Un siège rouge en bout de table, pour M. le Chancelier (il prend place). A sa droite, M. le Vice-chancelier (à son tour il s’installe), puis viennent par ordre hiérarchique les Ministres, puis les Secrétaires d’Etat (tout ce monde est donc assis). Dans la nuit, les mines sont plus fermées, vaguement hagardes. On sent une tension. On n’ouvre pas une séance du Conseil pour rien en réveillant les ministres. La gêne était aussi perceptible : l’échec du Verbe alors qu’on déployait les armes ennuyait les dirigeants de Coruscant, dont l’esprit était éloigné d’Utapau et de Coyn. La souffrance des populations, les froids massacres de ces machines n’affectent pas cette salle au sol impeccable et aux murs lisses.

Le Chancelier, d’une voix grave :

« Bonsoir, mesdames messieurs, cette réunion du Conseil des Ministres extraordinaire est motivée par des nouvelles préoccupantes. (s’adressant au Secrétaire d’Etat chargé de la diplomatie : )Monsieur le ministre, nous vous écoutons. »

Le cardinal de Metternich rajuste son nœud papillon rouge, l’air préoccupé, il commence d’une voix de circonstance :

« Monsieur le Chancelier, Monsieur le Vice-chancelier, mesdames et messieurs les Ministres il nous faut adopter une ligne dans l’urgence. Vous allez comprendre. Je vous propose d’écouter le rapport que m’a fait M. Laoza, ambassadeur de la République sur Raxus Prime (il tente pendant une bonne minute de mettre en place un petit communicateur, et avec une difficulté certaine il finit par faire marcher l’appareil : )Monsieur l’ambassadeur, le Conseil vous écoute.

Dans un grésillement, un hologramme de petit humain au visage d’insecte apparut. La voix était très claire.

‘‘ Bonsoir messieurs.
Nous ne recevons plus de nouvelle depuis mardi soir de la délégation sénatoriale. Le Sénateur Ubrikkia qui devait m’apporter un rapport minutieux des évènements, n’a plus donné de signes depuis, précisément, leur arrivée dans le vaisseau du Vice-Roi. Nos contacts dans la région, que nous essayons de préserver sont très inquiets, et nos renseignements le confirment … ils laissent entendre qu’ils ont probablement été capturés par les forces fédérées, puis extradés.
‘‘ Nous avons rapidement entrepris une démarche auprès du Quartier Général de la Fédération. Ils nient fermement l’arrivée de tout ambassadeur républicain, mais de nombreux témoignages et les derniers rapports (particulièrement celui de M. Megg, attaché parlementaire de M. Ubrikkia) affirment que le vaisseau diplomatique a bien accosté le vaisseau amiral. Il n’en est pas ressorti.’’
- Les fédérés seraient capables, selon vous, de les avoir … interceptés ?
‘‘ Nous vous faisons part de notre vive inquiétude sur leur sort, monsieur. Nous vous conseillons d’agir rapidement auprès des instances fédérées, leur récente hardiesse montre qu’ils ont été bien capables de capturer une délégation, même investie des pleins droits.’’

On hocha la tête, et l’hologramme s’éteint. Le chancelier fait un signe de tête au Secrétaire d’Etat, afin qu’il poursuive. Le visage des personnes présentes étaient baignées dans une lumière douce. L’ombre solide du Chancelier se dessinait devant la baie vitrée illuminée par les éclairages de la nuit coruscantie.

« Ceci semble prouver avec une certaine évidence que notre délégation sénatoriale, investie des pleins droits, protégée par l’immunité diplomatique, a été capturée. Bien. Je pense que nous sommes d’accord pour affirmer que cet évènement, que l’on peut associer à la prise illégitime d’Utapau, marque un nouveau pas dans nos relations avec la Fédération.
Celle-ci se place non seulement comme un agresseur, mais comme un agresseur militaire et diplomatique. Elle lance un affront contre la République ; non qu’Utapau soit un centre essentiel de notre République, mais elle est une planète historique, déjà attaquée par …
petit toussotement , par Bonadan, que la République a, dans son temps, secouru. Il est de notre devoir de maintenir la paix et la sécurité dans nos systèmes, c’est là où la plupart des peuples nous attendent. Maintenant, il nous faut réagir. »
Nous avons deux options.
La première, ne pas céder aux provocations de la Fédération du Commerce, et poursuivre la situation diplomatique. Nous pourrions afficher toute notre bonne volonté, notre sens haut pacifique, notre préoccupation de ne pas envoyer nos soldats à la mort pour des intérêts qui nous sont étrangers. La Fédération pourrait ou céder à nos exigences de dialogue devant notre insistance, ou prendre ce non agissement comme une faiblesse de notre part, une hésitation, et en profiter pour réclamer plus. Sans oublier que, nos ambassadeurs capturés, des dialogues seraient difficiles sinon impossibles à entreprendre. »
La seconde option est une intervention militaire. Sur le plan militaire cependant, cette option nous permettrait de taper du poing sur la table, de marquer les limites de notre tolérance. Certes, certes, des pacifistes pourraient nous vouer aux gémonies, nous pourrions tomber dans le piège de la Fédération. Cependant, il y a une chose à noter. Les neïmoidiens sont des êtres notoirement avides, et il est certain que l’avidité du Vice-roi Gunray l’a souvent poussé bien loin, derrière les limites de la légalité. Cependant, à cette vénalité dévorante s’allie une peur panique dès qu’on pourrait attenter à leur vie, à leur intérêt. Ainsi, une manœuvre rapide d’intimidation nous permettrait de faire comprendre à la Fédération notre détermination, et pourrait régler le conflit tout en nous prévenant des risques d’une guerre longue.

- Merci. Nous allons donc délibérer, monsieur le Vice-chancelier, nous vous écoutons.
- La situation est réellement préoccupante. Si tout ceci s’avère exact, alors la Fédération du Commerce et son Vice-roi, par cet acte odieux, immoral et contraire aux principes diplomatiques, ont commis une terrible erreur. Celle de prendre en otage des émissaires républicains investis de pleins droits. Envoyer une nouvelle commission sénatoriale, il faut l’avouer, n’arrangera désormais plus les choses. Au contraire, je pense que cela ne ferait qu’empirer la situation. Aussi j’estime qu’une manœuvre rapide, ayant l’objectif d’intimider la Fédération et son Vice-roi, serait, dorénavant, bien plus efficace qu’une réunion diplomatique avec les neimoidiens.

Puis, les autres intervenants :

- Hmmm... le Ministre de la Défense, Ellion Kayerd, sa peau noire éclairée brutalement par les lampes murales, poursuivit : Il y a opposition entre ce qu'il serait bon de faire, et ce que nous devons faire. Il serait en effet bon d'agir pacifiquement, de montrer nos valeurs et nos vertus, de faire voir que la République ne cède pas aux menaces. Mais prendre une telle décision reviendrait à nous laisser avoir, la Fédération continuera sa marche cruelle, et tôt ou tard, nous serons dans l'obligation d'intervenir. Agissons vite. Je ne pense pas qu'ils s'attendent à une réplique rapide de nos armées, ils doivent penser que la République n'est que patience et débats. Prouvons leur le contraire. Attaquons, soyons brefs, rapides, et efficaces. Les Neimoidiens sont des êtres craintifs et faibles, je ne pense pas qu'ils se risqueraient à une guerre longue et risquée pour leur bourse et leur vie. Voir nos forces arriver, et les faire reculer à la suite d'une joute dans le ciel d'Utapau peut suffire, je pense, à les faire fléchir. Au pire, je vous assure que l'Armée de la République a les moyens de mettre hors de fonction cette coopérative commerciale en quelques mois.

Puis le Ministre de l’Economie apporta son avis :

- Et bien je suppose que tous, autour de cette table, mesurez les conséquences que pourrait avoir un conflit armé et ouvert à l’encontre de la Fédération du Commerce. Les services du Ministère des finances s’étaient efforcés de nous rapprocher de cette organisation de premier plan, suite à la dernière guerre, tant et si bien qu’elle était parvenue à faire partie intégrante de notre économie.
Aussi la chute financière risque d’être d’ampleur importante, il faut s’attendre à un fort affaissement des marchés boursiers si nous faisons le choix de marcher contre les fédérés. Tant leur présence nous était profitable, tant leur départ nous sera néfaste.
Nous sommes encore à l’abri de la récession grâce nos bons appuis, nous pouvons notamment compter sur le Techno Syndicat dans cette crise ; de plus, la bonne gestion de nos activités, par le passé, jouera en notre faveur. Mais le taux d’investissement diminuera nécessairement et l’approvisionnement général en marchandises variées subira le contrecoup du retrait total et rapide de la Fédération du cœur de notre économie.
Je concède que cette approche est plutôt pessimiste, Excellences, mais je me dois de rappeler à ce conseil les importantes responsabilités économiques que nous avons et que nos décisions influencerons nécessairement. Au-delà de ce triste constat, je suis convaincu qu’un tel acte ne peut rester impuni et ne peut m’empêcher d’approuver le propos de monsieur le Vice Chancelier.
Mais il faudra certainement, en contrepartie, maîtriser quelque peu notre économie afin d’atténuer le choc des évènements, je parle là de planification, ce qui risque d’être par ailleurs assez mal perçu par les plus libéraux de notre République, mais je crains que nous n’ayons pas tellement le choix... »

Après un temps de réflexion, le Chancelier, ces avis entendus, paroles d’expert, trancha (et ces mots pèsent lourds) :

- Très bien messieurs, la Fédération du Commerce s’est suffisamment joué de nos principes.
Nous nous sommes bien trop longtemps laissés entraver par nos propres règles de bienséance, je refuse catégoriquement que l’on foule la République du pied de cette façon.
Monsieur le Vice Chancelier, en accord avec les conclusions du Conseil ici rassemblé, il faudra exposer au Sénat la situation présente et requérir en conséquence une déclaration de guerre qui ouvrira les hostilités contre la Fédération du Commerce. Nous réunirons au plus vite un Haut Conseil de Défense.
Montrons que la République n’a pas qu’un Sénat qui parle de principes, mais aussi une armée qui lutte pour ces principes.
Nous pouvons clore ici ce Conseil. »

Ainsi fut fait. La scène se jouerait sur un autre théâtre, bien plus sonore désormais.

*
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Message  Palpatoine Dim 30 Nov - 15:18

Le Sénat Galactique est donc réuni en séance extraordinaire (on les avait juste réuni trois heures plus tôt que d’habitude, mais l’effet demeurait) pour prendre une résolution sur « l’imminence du conflit contre la Fédération du Commerce », selon l’ordre du jour. Ce monstre que l’on appelait Opinion Publique avait accueilli avec une certaine indifférence les batailles juridiques autour de Coyn. L’invasion d’Utapau était plus préoccupante, mais tout cela était « bien lointain », aussi bien dans le cœur de l’employé de banque comme celui du Ministre. Non, ce qui avait mobilisé les consciences, c’était la nouvelle, survenue dans la nuit coruscantie, de l’enlèvement des Sénateurs de la République. On avait d’ailleurs noté de vifs mouvements d’humeur sur Chagria, des protestations indignées ailleurs.

La nouvelle de la disparition de M. Ubrikkia, très populaire, causa un émoi certain dans les cercles dirigeants, inquiétude politique et économique. Un orateur brillant, remarqué. Cette agression était tout naturellement un facteur de conflit, et mettrait en cause le statu quo économique. Cet acte avait installé une tension tangible parmi des milieux assez large ; certains considérant cela comme une violation du droit intergalactique, d’autres comme une énième fourberie des neimoidiens. Les discussions de couloir, ce matin-là, étaient inquiètes et mesurées. Chacun tenait à garder la maîtrise de ces propos, on restait dans l’expectative quant à la réaction du Gouvernement : la guerre ? La guerre est toujours terrible.

La délégation de la Fédération du Commerce qui, sentait-on, ne siégerait pas encore longtemps, s’était fait discrète. Les regards étaient noirs. Le Gouvernement était arrivé après tout le monde. La nacelle de la présidence montait ; silence inhabituel. C’est l’ambiance des grands jours, on ne vote pas les taxations sur les bananes corelliennes, non, séance extraordinaire, on va peut être déclarer la guerre ! Le parlementaire, qui cherche toujours à se distinguer, sent son heure arriver. Tout le monde est présent dans la rotonde, mirant la Tribune gouvernementale. Sont présents : M. Divini, qui va prononcer l’allocution tant attendue, M. de Metternich et M. Kayerd.

La Présidente prononce les mots habituels. Voilà que le Vice-chancelier se lève : il va parler.

« Mesdames et Messieurs les Sénateurs,
C’est une nouvelle pour le moins déconcertante qui m’a contraint à demander la réunion de l’Assemblée en session extraordinaire ce matin et qui m’amène à présent devant vous.
En effet, la Commission Sénatoriale, que vous avez décidé d’envoyer le 3 juin dernier négocier avec la Fédération du Commerce, a été prise en otage par cette dernière.
Les services diplomatiques de la Chancellerie, qui attendaient un rapport minutieux de la part du Sénateur Ubrikkia, sont sans nouvelles de celui-ci depuis plusieurs jours. Tout porte à croire qu’il a été intercepté, avec les membres de la délégation qu’il présidait, après être arrivé sur le vaisseau-amiral fédéré. (Il marqua un silence, scrutant rapidement la rotonde où le silence régnait.)
Par la prise d’otage d’une délégation investie de pleins droits et protégée par l’immunité diplomatique, la Fédération du Commerce a commis une erreur extrêmement grave. Cet acte, totalement illégal, mesdames et messieurs les Sénateurs, est une insulte aux principes diplomatiques établis depuis plusieurs centenaires, des principes acceptés par la Fédération du Commerce et sur lesquels nous avons toujours fondé nos rapports. (Tout en balayant du regard l’Assemblée, il continua sur un ton ferme et déterminé : )
Par cette prise d’otage, la Fédération du Commerce s’est jouée de ces principes. Par cet acte odieux, la Fédération a montré de quoi elle est capable. Par ce terrible évènement, elle a réellement ouvert les hostilités contre la République.
La République doit agir. Nous ne pouvons laisser cette mascarade impunie.
Hier, la Fédération a envahi le monde Républicain qu’est Utapau. Aujourd’hui, elle prend en otage des membres éminents du Sénat de la République. Qu’en sera-t-il demain ? Si nous la laissons continuer ainsi, elle réduira à néant les idéaux que cette Assemblée s’est juré de préserver.
La Liberté, que nous nous devons de rendre aux citoyens oppressés d’Utapau et à la délégation républicaine prise en otage.
La Justice, qui se doit d’être équitable, ferme et impartiale envers la Fédération du Commerce.
La Paix, qui se doit de régner une bonne fois pour toute dans le secteur Elrood.
Mesdames et Messieurs les Sénateurs, c’est au nom de ces principes, fondements et piliers de la République, que je vous demande solennellement d’agir. Pour ce faire, il n’y a, désormais, plus qu’une seule solution : celle de déclarer la guerre à la Fédération du Commerce, à son Vice Roi et à son armée droïde.
»

Des applaudissements, polis, plutôt enthousiastes se font entendre à quasiment toutes les tribunes. On nous a épargné un discours trop long, le ton tranchant est bien reçu par l’Assemblée. La Présidente donne la parole à la délégation d’Ondéron. On sait le duc opposé à l’interventionnisme républicain, c’est sans surprise que le distingué duc d’Astink commence sa tirade.

« Allons-nous, messieurs, refaire les mêmes erreurs ? Dois-je vous rappeler ce qui a créé tant de troubles dans notre République, dois-je vous rappeler ce qui a causé cette scission terrible ? L’Union Galactique s’est justifiée par l’attitude interventionniste de la République durant la campagne de Bonadan, pour sauver précisément cette planète Utapau. (un froid tomba quand on évoqua l’Union, Metternich échangea un regard avec Kayerd. Le Sénateur d’Ondéron, poursuivit, avec une petite moue raffinée : )

« Allons-nous encore nous aliéner toutes les forces de cette galaxie pour sauver quelques planètes, qui nous sont éloignées et, il ne faut pas se leurrer, parfaitement inutiles ? Coyn, dois-je vous le rappeler, a tenté d’exterminer notre population ! Le Techno-Syndicat, cette puissance mercantile, a acquis des mines sur des principes assez contestables, et la vénalité en attirant d’autres, nous avons la Fédération sur le dos ! Dois-je rappeler qu’elle emploie de nombreux citoyens ? Qu’elle fait vivre des planètes entières ? »

« Assez, mesdames et messieurs, de sang et de violence contre les gouvernements. Dois-je vous rappeler que nous sommes allé jusqu’à assassiner le Roi de Bonadan pour nos principes, et je n’apprendrai rien au Gouvernement, nous n’avons rien récolté, à part l’aigreur et la rancune. »

Très digne, très satisfait de lui-même, M. le duc d’Astink revint à sa plate-forme, fort de ses expressions lapidaires et sanglantes. Il semblait que le Sénat était un peu agacé par ce passé qu’on lui mettait à la figure, le Gouvernement aussi. Ce froid, il fallait le dissiper. Le cardinal de Metternich s’avança à la tribune, serein dans son complet noir. Après une introduction de principe :

« M. le duc, vous soulignez des éléments du passé, des excès, des actes qui se perdent dans le fracas de la guerre. Sur Bonadan, ni vous ni moi n’y étions, les excès, les violences qui s’y sont produits répondaient à des intérêts qui aujourd’hui nous dépassent. »

Il écarta les bras, une expression soucieuse sur le visage : Ce conflit répond à d’autres exigences ; le rôle de la République est de défendre le droit et d’empêcher toute volonté impérialiste qui menacerait et nos territoires, et nos habitants. Il y a eu Bonadan, mais il y a aussi eu Bastion. Dans les deux cas, et aujourd’hui encore, la diplomatie a été méprisée, violée. Croyez bien que c’est la mort dans l’âme que nous nous résolvons comme le Chancelier au conflit ; le passé n’a plus sa place ici. Durant la campagne de Bonadan, la force sénatoriale n’avait pu s’exprimer : aujourd’hui, nous pouvons tous clamer notre unité et notre résolution dans la défense de nos intérêts : c’est le souhait du Gouvernement. Vous êtes, monsieur le duc, un homme sensé, considérez avec justesse la situation. C’est fort du passé, mais sans se laisser aveugler par des références inexactes, que nous devons agir, et vite. C’est l’irrésolution qui nous a été dommageable autrefois, ne reproduisons pas la même erreur : c’est la seule chose que le passé nous enseigne. »

Puis, en parallèle à cette première attaque, la délégation de Chagria, son sénateur remplaçant en fait, apporta son soutien au gouvernement. Un mouvement d’émotion se fit sentir, chacun pensait à l’orateur qui manquait à sa nacelle. Chagria souligna la méfiance que devait appliquer le Gouvernement face aux puissances de l’Argent, même face au Techno-Syndicat (tout cela en terme très poli). Qu’elle ne devait que défendre le droit. « Les puissances financières ne sont guidées que par un impératif : le profit. Les intérêts de la République ne peuvent coïncider avec ceux de ces puissances. » Puis, intervention inquiète du Techno-Syndicat, qui dément de mauvaises intentions. Le Corps Diplomatique s’était attaché à gagner le soutien de cette puissance, on confirme ce que dit le Sénateur de Chagria, mais affirme que, pour le moment, le Techno-Syndicat est « un allié ».

Puis, c’est au tour de la délégation d’Alderaan d’intervenir ; moment fort, elle est respectée. Messager habituel de paix, le Royaume d’Alderaan souligne les circonstances exceptionnelles qu’amènent ce conflit ; condamne très fermement l’attentat à la diplomatie, se résout à la guerre. Mais « c’est dans la seule optique de défendre la paix et le droit que la République doit prendre les armes, elle ne doit en rien s’abandonner à une guerre interminable, et doit privilégier en toute circonstance la diplomatie ». Après cet exposé assez attendu, le Secrétaire d’Etat chargé de la Diplomatie confirma ; « c’est la paix qui fait notre grandeur, c’est la capacité des civilisations à demeurer raisonné, grâce à Dieu, qui fera notre force. La République tient à envoyer un message très clair : sa résolution est grande. Nous espérons cette manœuvre suffisante pour ramener la Fédération à la raison. » En somme, la République privilégie l’intimidation à la guerre totale. Bothawui souligna bien que « il n’était pas temps de faire preuve de couardise, nous devons prévenir tout risque ». Mais le Sénat se rassurait dans ces volontés pieuses …

La délégation de Chandrilla, un peu minoritaire il faut dire, essaya bien de demander si toutes les options étaient épuisées, si on ne pouvait pas encore négocier. Au moment du conflit, il y a toujours des gens pour espérer. Le Secrétaire d’Etat, affectant une mine attristée, répondit qu’envoyer des ambassadeurs alors que des Sénateurs étaient enfermés ou pire, était impossible.

(...)
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Message  Palpatoine Dim 30 Nov - 15:21



La délégation de chandrilla déchanta plus encore lorsque la sénatrice nouvellement nommée de la planète Bespin demanda à parler. La jeune femme bleu du nom de Cyan Vé, jeune wroonienne peu remarqué par ses prestations, mais dont l'aura se faisait déjà sentir au sénat parmi quelques comités mineurs de planète de faible importance.
Bespin avait toujours été militariste, aussi les partisans de la paix craignait cette intervention, le pouvoir du gaz tibanna que possédait Bespin donnait à sa sénatrice autant de point que l'histoire républicaine en donnait à Alderaan.
Par le passé, les deux planètes s'étaient d'ailleurs souvent affronté.
Mais à la surprise général, c'est un discours de paix qui fut exprimé par la voix suave de la jeune femme et un soutient à un règlement diplomatique de la question.

« Messieurs et Mesdames les sénateurs, la guerre est une chose trop grave pour que nous en parlions si légèrement, sans chercher à comprendre toutes les raisons qui nous y pousserait.
La FDC a, depuis des temps très anciens, fourni du travail à des milliard de personnes dans la galaxie, elle s'est battu pour que la liberté d'entreprise soit la meilleure possible dans la République, et elle assure quotidiennement la survie de dizaine de monde républicain.
« Quel intérêt avait-elle à provoquer une guerre ?
« La montée en épingle de cette histoire autour de Coyn a jeté une entreprise parmi les plus importante de notre galaxie dans la boue, et cela pour défendre une entreprise qui n'a pas plus de scrupule. Face à ce scandale, la réaction de la FDC a été extrême et désespéré, mais comme la comprendre autrement.

« Cet enlèvement mes chers collègue, n'est pas un acte de défi, c'est un acte désespéré, pris dans la précipitation en réaction à notre abandon d'une entreprise qui fourni le moyen de substance de milliard de gens, au profit d'une entreprise qui n'a que peu de contact avec la République, qui ne l'a jamais soutenue que quand ça l'arrangeait.

« Sortons de ce scandale, tendons une main à la FDC pour qu'elle s'explique et voyons si nous pouvons régler cette affaire malheureuse à l'amiable. La FDC n'a pas d'intérêt à la guerre avec la République, elle sait qu'elle la perdrait et elle sait qu'elle y perdrait bien plus que tout le profit qu'elle pourrait en faire.
Non, la FDC ne veut qu'une chose, je pense: qu'on la laisse s'occuper de ses affaires dans un secteurs qui, je vous la rappelle, a été déserté par la République par notre décision.

« S'il y en a qui veulent la guerre ici, je doute que ça soit la FDC. »


La jeune femme jeta un regard vers la délégation du gouvernement. Lequel se concerta quelques instants, et le Secrétaire d'Etat chargé des affaires étrangères répondit, avec impassibilité :

« Madame le Sénateur, nous sommes sensibles au rôle économique d'importance que constitue la Fédération, le Ministre des Finances y est attentif et prendra les mesures qui s'imposent pour nous prévenir de tout risque sur ce plan-là.

« Je crois votre analyse est guidée par de justes raisons mais qui pêchent par indulgence : il ne me semble pas, et vous connaissez le monde de l'entreprise sur votre planète madame le Sénateur, qu'une corporation n'agit pas par désespoir. Elle mesure avec justesse et précision ses intérêts, et n'agit jamais par hasard : nous n'avons jamais prêté à M. Gunray une sensibilité qui lui ferait perdre le sens des réalités.

« La Fédération du Commerce a ainsi agi dès les premiers jours par défi. Je suis navré de rappeler que les acquisitions du Techno-Syndicat (vis à vis duquel nous réservons notre soutien mais point notre dévotion) ont été tout simplement spoliées, et ce n'était qu'un prélude (il martela ces mots) avant l'invasion pure et simple. La Direction fédérale connaît parfaitement le droit intergalactique, et avait donc conscience qu'il jaugeait ainsi notre capacité à résister. Il est faux de dire que nous avons abandonné la Fédération, c'est la Fédération qui s'est abandonnée à elle-même par cet acte.

« Nous n'avions pas à négliger la demande du Techno-Syndicat qui, je vous le rappelle, fait aussi vivre beaucoup de monde dans nos systèmes. La République Galactique déplore certes l'issue malheureuse du conflit de Coyn, mais ne pouvais raisonnablement laisser ce système en proie à la division. Nous n'avons pas agi de façon belliqueuse ; dans le souhait de régler calmement le conflit nous avons diligenté une enquête à la demande même de la Fédération. Je crois que parler de "précipitation" est impropre, car la Fédération a sans aucun doute planifié cette capture. Quelle menace présente une délégation diplomatique ? Si la Fédération ne voulait pas la guerre, elle aurait au contraire choisi le verbe et non le fusil. Avec l'invasion d'une planète Républicaine, avec une brutalité inqualifiable, ce sont deux cassus belli que nous ne pouvons raisonnablement ignorer : ce serait vouer à l'abandon Utapau. La République n'est pas un paillasson sur lequel les grands de cette galaxie, au nom de leur puissance militaire et économique, pourraient s'essuyer. Ce n'est pas un scandale, madame le sénateur, c'est bien plus grave que cela. »

Metternich se tut quelques instants et repris, son regard tourné vers la nacelle de Bespin.

« Le Chancelier et le Gouvernement sont cependant soucieux de maintenir la paix tant que cela sera possible. En l'état actuel des choses, avec des troupes fédérées envahissant notre sol, avec nos sénateurs, nos collègues, séquestrés, nous ne pouvons tendre aucune main. Si la Fédération revient à la raison, comme nous l'espérons et comprend que le rapport de force ne joue pas en sa faveur, nous pourrons nous montrer assurément plus compréhensifs. »

Puis, un moment d’indignité salutaire, la Fédération du Commerce veut prendre la parole. C’est dans un silence pesant que le Sénateur neimoidien, M. Letos, qui croyait dans le pouvoir de l’Argent et de sa seule puissance. Dans un discours d’un cynisme extraordinaire, il nia, il vitupéra contre ces « démagogues qui se mêlent d’affaires qui ne le regardent pas », essaya de poursuivre son discours sur « le rôle essentiel de la Fédération dans la galaxie » (les seuls arguments qui auraient pu porter). Il ne put continuer : dans une image tragique pour sa Fédération, on l’en empêcha. La contestation fut générale. Certains sénateurs quittèrent l’hémicycle, d’autres crièrent leur indignation. Les alliés potentiels de la Fédération, volontaires ou non, se turent de manière assez éloquente. Ce M. Letos sentait mauvais l’Argent, lui et sa Fédération : on le chassait de ces lieux. On avait espéré quelques instants des rétractations, il n’en était rien. Le Secrétaire d’Etat chargé de la Diplomatie ne répondit même pas. Le mal était fait.

Fin de séance, le Gouvernement proposa une loi à faire voter. C’est dans un silence pesant qu’elle fut adoptée, silence qui n’était pas sans rappeler d’autres moments de l’Histoire républicaine. C’est fait. Le texte fut adopté à une large majorité. La Présidente du sénat annonce : « Mesdames et messieurs, aujourd’hui la République est entrée en Guerre. »

(...)

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Message  Palpatoine Dim 7 Déc - 15:28



… et la guerre une politique sanglante.
III



Loi portant déclaration de guerre
-
Loi portant déclaration de guerre et règlement du conflit contre la Fédération du Commerce du 25 août

________________________

LA REPUBLIQUE GALACTIQUE,

Vue la Constitution de la IVe République,

Désireuse de se maintenir dans le plein droit républicain et intergalactique, garante de son intégrité, seule capable de maintenir la concorde et la collaboration entre les Etats en sauvegardant le respect et les intérêts des peuples ;

Constatant que ce droit intergalactique a été violé par trois fois par la Fédération du Commerce,

D’une part dans l’expropriation des unités minières du système Elrood, dûment acquises par l’arrêt n°9876 du 2 octobre de la Cour Suprême de la République par le Techno-Syndicat, et coupable de ce fait de vol et de violences aggravées contre des représentants d’une entreprise,

D’une autre dans l’invasion du système coynite sans préavis, sans sommation ni justification, qui, au regard du droit international, est une violation de la souveraineté de la planète Coyn et de ses habitants, infraction répétée dans l’invasion des territoires d’Utapau, planète-membre de la République galactique, et dans l'exécution d’inacceptables mesures de rétorsion, et dans les deux cas déclenchant la destitution de leur gouvernement légitime, se rendant ainsi coupable de crimes de guerre, dans la seule motivation de l’intérêt financier,

Enfin par la séquestration des membres de la Commission Sénatoriale présidée par M. le sénateur de Chagria, investie des pleins droits d’enquête et de négociation avec la Fédération du Commerce, violant ainsi leur immunité diplomatique et les conventions diplomatiques ;

Constatant le mépris et la violence prononcée contre la République Galactique qui offrait aux deux premières violations patentes une issue diplomatique ; se considérant ainsi comme agressée par la Fédération du Commerce,

Soucieuse de défendre les droits des peuples coynites et utapans ;

Notant que tous les recours pacifiques étant vains et épuisés ;

Mais résolue à n’appliquer à ces troubles une solution violente, désireuse d’employer sa force armée, rendue nécessaire, avec proportion et justesse, ne souhaitant au plus vite qu’un règlement juste et respectueux du droit ;

EN CONSEQUENCE DE QUOI,

Le Gouvernement de la République a proposé,
Le Sénat a débattu et voté,
Le Chancelier a promulgué,

LA LOI DONT LA TENEUR SUIT :




Article Premier :

Par la présente, la République Galactique déclare la guerre à la Fédération du Commerce.

Article Second :

Le Sénat galactique autorise durant la durée du conflit au Chancelier de la République et à son Gouvernement, d’employer tous les moyens nécessaires, armés, politiques et économiques, dans les limites de la Loi dans le but de prévenir toute menace venant de la Fédération du Commerce.

Article Troisième :

Les Forces Armées Républicaines ont mandat de libérer Utapau et Coyn, de mettre fin aux menaces armées que présenterait la Fédération du Commerce, de mettre fin à la direction délétère de la Fédération, de rétablir le droit intergalactique dans son plein droit. Si un règlement diplomatique du conflit permettrait de rassembler ces conditions sans octroyer à la République d’inacceptables conditions, la République se doit de privilégier cette voix.

Article Quatrième :

Le mandat débute le 25 août, et sera achevé jusqu’à la signature d’une armistice autorisée par le Sénat, ou jusqu’à une nouvelle Loi.

Article Cinquième :

Le Chancelier Suprême, le Vice-chancelier, le Ministre de la Défense, le Secrétaire d’Etat chargé de la Diplomatie sont chargés de l’application de la présente Loi.


____________________

FAIT LE 25 AOUT, A CORUSCANT,

Le Chancelier,
Signé : NOMOS




Pour le Gouvernement,
Le Vice-chancelier : DIVINI
Le Ministre de la Défense : KAYERD
Le Secrétaire d’Etat chargé de la Diplomatie, ambassadeur général de la République : METTERNICH


Voici l’avis qui fut diffusé sur les ondes dès le lendemain. Les manœuvres militaires débutèrent, le Conseil de Défense se réunissait juste après la séance du Sénat, le Chancelier, le Ministre de la Défense, le Vice-chancelier se retrouvèrent dans le Quartier Général Sécurisé, l’air grave, afin d’envisager un plan d’action avec l’Etat major des Forces Armées Républicaines.

En attendant, dans les rues coruscanties, on voyait les manœuvres des troupes, ces croiseurs qui se chargeaient, avec un mélange d’indifférence et d’inquiétude, tout cela était si loin. Pourtant sur toutes les planètes de la République on entendait parler de la Fédération, qui en faisait vivre plus d’un, certains l’ont rappelé. Et c’est sans doute avec les paroles du Chancelier dans la tête qu’on voyait décoller ces vaisseaux, oiseaux de mauvais augure :

« Mes chers concitoyens, une fois encore je viens à vous.
Il y a peu, le Sénat de la République, composé des représentants de vos gouvernements respectifs, a voté une déclaration de Guerre à l’encontre de la Fédération du Commerce.
Cet acte grave mérite des explications pour lesquels je me tiens actuellement devant vous.
La guerre contre Coyn, un conflit que nous ne voulions pas et que les cultures ont poussé jusqu’à un paroxysme de violence, continue de perturber la situation géopolitique actuelle, bien qu’elle soit terminée depuis plus d’un an maintenant. Les territoires dévastés et la situation d’après guerre ont attirés certaines convoitises qui obéissent aux règles élémentaires du profit, convoitises sur lesquelles je n’insisterai pas aujourd’hui.
Les querelles entre les groupes industriels ne nous intéressent pas dès lors qu’il s’agit de respecter les conventions en la matière, toutefois, la Fédération du Commerce a employé son armée droïde afin d’occuper Coyn, voulant par ce biais empêcher le Techno Syndicat de jouir de ses biens acquis de plein droit. Certes, il pourrait s’agir là de simples querelles, et qui aurait su à cet instant que la République aurait plus à faire qu’un simple arbitrage ?
Les évènements se sont envenimés passant des querelles aux conflits armés, la Fédération ne cernant plus où se situent les limites de l’acceptable, a attaqué une base du Techno Syndicat sur Utapau. En employant la force contre Utapau, ce n’est plus le Techno Syndicat que la Fédération du Commerce vise, mais la République toute entière. Face à cela, à cet acte condamnable sur tous les plans, la République ne peut plus se limiter à l’arbitrage et se doit d’agir.
Fidèles aux principes qui font la fierté de notre institution, le Sénat a envoyé une commission éclairer cette situation et tenter de dissuader la Fédération du Commerce de persévérer dans ses incessantes violations des conventions intergalactiques.
Au comble de son impertinence, la Fédération du Commerce a enlevé et séquestré cette délégation, mettant ainsi un terme à des négociations diplomatiques qu’elle n’a même pas pris la peine d’entamer. La Fédération du Commerce ne s’est pas contentée d’ignorer les propos Républicains comme elle le fait d’habitude, elle s’est jouée du Sénat et de nos principes.
La République ne peut pas davantage s’évertuer à régler pacifiquement ce conflit car il est manifeste que nos adversaires sont fermés à toutes résolution pacifique, pour ceux qui le croyaient possible. Nous nous devons de mettre un terme aux folies de la Fédération du Commerce et de rétablir dans ce secteur déchiré de la Galaxie une situation normale qui suppose avant tout la paix.
Dans un premier temps, la République va neutraliser les prétentions infondées de la Fédération du Commerce par les armes qu’elle nous pousse à employer.
La République se défend aujourd’hui des ambitions malsaines de la Fédération du Commerce. Nous n’entrons pas dans ce conflit avec la volonté belliqueuse d’écraser nos ennemis, il s’agit d’une action de dissuasion afin de rétablir la paix.
Ne laissons pas nos détracteurs prétendre que cette guerre sert à punir la Fédération du Commerce. J’entends que la Fédération réponde de ses actes, mais elle le fera devant une Cour de Justice, la République emploie aujourd’hui les armes car la Fédération ne sera disposée à dialoguer qu’une fois hors d’état de nuire.

Nos valeurs, pour vivre, ont besoin d’être défendues. »

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Message  BeetleJuice Dim 23 Aoû - 13:19

Après plus de 6 mois de rien, dont je m'excuse, ayant plein de truc à faire qui m'ont pas mal bouffé mon inspiration, voici l'épisode 5 des évènements de la trame en rp, relatant la bataille de libération de la planète Utapau. Comme il me semble qu'aucun joueur n'avait manifesté le désir d'en faire partie, je n'ai pas utilisé de perso connu, mais ça ne veut pas dire que vos perso ne peuvent pas en avoir fait partis, ils ne sont juste, pas cité.
Pour me faire pardonner de mon absence, j'ai fait une petite intro vidéo (et aussi parce que je m'embête chez moi). Je suis désolé pour les fautes du texte d'intro, mais j'ai finalisé le montage sur after effect à 1h du mat et j'ai pas fait gaffe à me relire.




Chapitre 5: La bataille d'Utapau

Prélude

Il était un petit croiseur-euh
Il était un petit croiseur-euh
Qui n'avait ja ja jamais décollé
Qui n'avait ja ja jamais décollé ohé ohé

Il était un...

Un grésillement stoppa le récital et une voix furieuse se fit entendre dans le cockpit du A-Wing.

- Green 3, c'est pas bientôt fini les c.....shhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh

Le numéro du chasseur de green leader s'effaça du tableau de bord des pilotes de son escadron, l'heure n'était plus à la chanson pour green 3.

Escadron chasseur FDC 001 TG24: 1
Escadron A-wing green: 0


Chapitre 1: Oh Capitaine, mon capitaine.

Le pont du destroyer stellaire MC-90, d'un blanc nacré, contrastait avec le noir de l'espace, visible dans le hublot, obligeant le capitaine Thyda à se reposer les yeux de temps à autres. Les mon calamaris étaient de remarquables concepteurs de vaisseaux, mais certains détails laissaient à désirer, comme la blancheur légèrement éblouissante du revêtement ou les commandes de bord, qui demandaient un temps d'adaptation. Elle regrettait presque son vieux destroyer Venator, moins performant, mais que le capitaine maîtrisait à la perfection.

Debout devant la baie vitrée du vaisseau, elle observait l'espace en mouvement, rempli de chasseurs se tirant dessus. Elle avait toujours aimé ce type de spectacle fascinant, empli de lumière et d'explosion, un ballet mortel de pointe de métal bougeant sans cesse dans un mouvement que bien peu de gens arrivait à voir comme quelque chose de cohérent.
Mais elle si, elle discernait la grâce des escadrons évoluant en formation large pour éviter d'être pris dans le feu des groupes de chasseurs droides, ennemis sans finesse, mais nombreux.

Une pointe d'amertume la traversa. Elle regardait toujours ce type de spectacle avec un détachement glacial, sans état d'âme pour les pilotes pulvérisés.
C'était peut-être ce détachement qui lui valait d'être une si redoutable tacticienne, reconnue même par les plus hauts gradés et cela, malgré son seul grade de capitaine.

C'était peut-être aussi pour ça qu'elle était responsable de la bataille et disposait de pouvoirs particuliers le temps de celle-ci. Ordre de l'amiral lui avait-on dit.
Un ordre qui n'avait pas plu du tout à son supérieur direct, qui avait lui, été affecté à la reprise de Coyn, une planète plus importante qu'Utapau pour la République, mais une bataille autrement moins prestigieuse.

Car la République avait un compte à régler sur Utapau.

Quelques mois auparavant, cette planète avait été le lieu de la première défaite républicaine depuis des années. Une défaite, certes de petite envergure, mais qui avait brisé l'image d'invincibilité de la flotte des FAR, surtout face à une armée moins bien équipé. L'amiral en avait évidement pris pour son grade, déjà dépossédé de son pouvoir absolu sur l'armée par le Chancelier, qui entendait ne plus laisser la guerre aux seuls militaires, comme au temps de Katarn, il lui fallait ajouter les reproches pour un excès de confiance désastreux.
La première bataille d'Utapau avait été un affront pour les FAR et sa puissante marine, et l'amiral entendait rectifier le tir. C'est pourquoi il avait choisi de donner le commandement à quelqu'un de confiance : le capitaine Thyda, connue de tous pour son infaillibilité stratégique.

- Capitaine, mon capitaine.

La voix de l'officier de pont résonna claire et forte aux oreilles du maître de bord qui contemplait la vision glacée de l'espace.

Oh Capitaine, mon capitaine...pensa-t-elle.

Elle avait toujours aimé ce poème corellien célébrant un jeune chef de guerre de la planète qui avait mis fin à une guerre civile. Personne ne savait si l'histoire était vraie, mais le poème lui plaisait et se faire appeler elle-même capitaine lui donnait parfois un frisson indéfinissable.
Elle aimait penser que c'était juste pour cela qu'elle n'avait pas changé de grade et avait évité toute promotion, juste pour le poème.

- Capitaine, nos chasseurs rencontrent de fortes difficultés et n'arrivent pas à percer la chasse ennemie, il serait peut-être temps d'attaquer les vaisseaux de combat de la Fédération pour aider nos pilotes qui sont sous le feu.

Le capitaine ne répondit pas, tournant simplement la tête et jetant un regard glacial à son jeune, fringant mais un peu primesautier, officier de pont.

- Quand je voudrais votre avis, lieutenant, je vous le demanderais.

Le lieutenant tenta de soutenir le regard impérieux de son supérieur, mais abandonna, conscient de n'avoir pas la force de s'opposer à une décision de celle qui était connue pour son inflexibilité en matière de stratégie. D'autres avant lui avaient fini dans une cellule sous le prétexte d'insubordination pour avoir émis un doute sur la capacité du capitaine. Cela n'allait jamais bien loin, mais le lieutenant avait appris à conserver son poste en ne protestant jamais plus d'une fois. De toute façon, il n'avait jamais eu raison de protester, les batailles étaient toujours gagnées.

Il s'apprêta à partir lorsqu'un sursaut secoua son supérieur, qui détourna le visage de son hublot sur lequel apparaissait à la fois ce qu'il y avait dehors, mais aussi les cartes de la bataille projetées sur le transparacier et permettant de suivre les mouvements des chasseurs, trop petits, sans cela, pour être vu correctement dans le noir du vide.

Le capitaine s'écria:

- Maintenant lieutenant, passez l'ordre, que tous les vaisseaux engagent le combat avec les cibles assignées. Je veux que les croiseurs attaquent de front, pas de contournement.

- Mais ca...

- Pas de contournement !

Le lieutenant s'exécuta, transmettant l'ordre à contrecœur, persuadé, une fois de plus, de l'erreur de son commandant.
Ne pas contourner signifiait passer au travers des chasseurs ennemis et subir leurs bombardements, une manœuvre que d'aucun aurait qualifié de suicidaire.
Mais il avait l'habitude, il savait que la stratégie chaotique élaborée par le capitaine Tydha s'assemblait toujours en un piège mortel avant la fin d'une bataille, comme si chaque vaisseau était une pièce d'un puzzle qu'elle seule pouvait assembler pour donner l'image de la défaite ennemie. Comme si tout était joué d'avance.

Les quatre croiseurs MC-90 et les six cuirassés rendili de la force d'assaut républicaine de l'opération Revenge s'élancèrent à l'assaut des six croiseurs de combat droides.
La flotte de la FDC était de force à peu près égale, compensant son infériorité numérique par un nombre incalculable de chasseur, formant un véritable mur entre les croiseurs républicains et ceux de la FDC, mur dans lequel se débattaient les quelques escadrons de X-Wing et A-Wing de la République pour ne pas finir submergés. Une goutte d'eau dans un océan de droides.

Ce mur de robots dû malgré tout céder le passage devant les croiseurs républicains qui forçaient le blocus. Les immenses vaisseaux s'engouffrèrent dans le passage, tirant du mieux qu'ils pouvaient sur une masse de chasseurs si importante qu'elle bloquait presque les croiseurs, dont les boucliers devaient supporter l'impact de centaines d'assauts simultanés.
Les explosions de torpilles sur les boucliers émettaient des notes graves se répercutant dans les méandres des monstres de métal qu'étaient les croiseurs, augmentant peu à peu la certitude de tous de devoir laisser la vie dans l'assaut.

S'allumant à répétition, les lumières des tableaux de bords des pilotes ne cessaient de déclencher chez eux un stress de plus en plus grand, s'aggravant au fur et à mesure des rapports d'avaries qui s'affichaient à la suite des lumières.

En face, sacrifiant leurs propres chasseurs dans l'opération, les cargos reconvertis en vaisseaux de guerre, tiraient à vue sur les croiseurs qui s'approchaient, peu importe les pertes occasionnés par les explosions.

Sur sa passerelle, le général neimoidien de la FDC exultait en voyant la stupidité de son adversaire qui fonçait tête baissée à travers un mur de chasseurs-bombardiers et qui constituait désormais une proie facile pour ces vaisseaux. Il ordonna une approche agressive, afin de mettre la majorité des canons à portée... Il les tenait dans le creux de sa main.
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Message  BeetleJuice Dim 23 Aoû - 13:21

Chapitre 2: Vol au dessus d'un nid de droides.

Green 3 prit celui de gauche tandis que Green 4 prenait celui de droite. Des gerbes de feu issus de l'explosion passèrent autour de son cockpit alors que les morceaux éparpillés du chasseur droide qu'il venait de démolir suivaient leurs courses dans l'espace, suivant leurs inerties.
La bataille était désespérée mais l'escadron vert était connu pour son acharnement. En soixante-quinze affrontements, la plupart face à des pirates, il avait connu soixante-dix victoires contre des ennemis souvent en surnombre, mais ce tableau de chasse coûtait cher et l'escadron avait connu deux fois plus de perte de pilotes que la plupart des autres formations de chasseurs de la République.
Fiers dans leurs A-Wing, traités de fous aussi bien par les autres pilotes que par leur commandant, les Carbo's green déployaient désormais leurs chasseurs afin de détruire autant de droides que possible avant de mourir au combat. Rendu fou de rage par la mort de leur commandant, le Capitaine Carbo, chaque membre de l'escadron savait désormais quoi faire. Chacun savait que la mort ne comptait pas, que désormais c'était une affaire personnelle entre les droides et eux et qu'à moins d'être exterminés, aucun ordre du commandement ne les ferait plus quitter le champ de bataille tant qu'il y aurait encore un ennemi présent. Leur capitaine les avait tous sauvé au moins deux fois chacun, il était l'âme de l'escadron, alors peu importe la mort, seul la destruction de l'ennemi comptait.

- Prend ça S***perie de droide, hurla Green 3 dans son cockpit, enivré par la bataille tandis qu'un autre droide explosait devant son chasseur.

Il vira de bord, suivant Green 5 positionné sur sa gauche, afin de prendre par l'arrière trois chasseurs qui approchaient de Green 4. Trois nouvelles gerbes de feu éclairèrent le vide de l'espace tandis que l'A-Wing de Green 4 croisait celui des deux autres en formation. Puis lui aussi vira de bord et se positionna devant eux, formant une flèche de trois chasseurs, repartant à l'assaut.

Déjà quarante abattus et seulement deux pertes pour l'escadron, et une infinité de chasseurs droides restante.

- Il y en a une chié hein Gurk ?

Gurk ne répondit pas de suite, il n'avait plus l'habitude qu'on l'appelle autrement que Green 3 ou directement 3. Au sein de l'escadron, on vivait ensemble toute l'année, on mangeait ensemble toute l'année, on s'entrainait ensemble toute l'année.
C'était la volonté du capitaine. Avec l'accord de haut-gradés, il avait formé un escadron d'hommes que d'aucun disait peu recommandables, solitaires et agressifs, et il en avait fait des soldats. Chacun d'entre eux lui devait de ne pas avoir croupi dans une prison ou de n'être pas mort dans les bas-fonds de la capitale et chacun d'entre eux avait accepté de ne plus être autre chose que des soldats, de vivre en soldat, de respirer en soldat, de manger en soldat. Chacun d'eux ne vivait qu'à la base, qu'avec d'autres soldats et surtout avec ses frères d'armes et aucun d'entre eux n'avaient de famille autre que l'escadron. Alors chacun d'entre eux n'avait d'autre nom que son numéro et chacun d'entre eux s'en montrerait digne pour venger leur capitaine.

- Merde 4, qu'est-ce qui te prend !

4 non plus ne répondit pas immédiatement.

- Désolé, mais comme on va mourir, je me suis dit qu'on pouvait peut-être changer un peu la routine et utiliser nos noms une dernière fois.

- Quel nom ! Hurla 3 dans son communicateur alors qu'un autre chasseur explosait. On n'a plus d'autre nom que ça depuis des années, et maintenant tu l'oublies ? Je suis 3 et uniquement 3, pas question que je redevienne ce que j'étais avant.

- Désolé 3, allons botter le c*l métallique de ces sales droides...

Le chasseur vira une nouvelle fois alors que les deux pilotes hurlaient leur envie de destruction, leur soif de combat.

- C'est pas bientôt fini de jacasser les jouvencelles, on a des ferailleux à mettre à la casse, dit Green 5.

La formation de trois chasseurs fondit sur un groupe de droides qui tentait d'atteindre l'un des croiseurs.

- Manœuvre de barrage, puis on engage le combat. Essayez de ne pas vous casser un ongle.

Les insultes fusèrent dans les communicateurs, alors que le groupe se positionnait.
Un barrage de tirs lasers soutenus s'abattit sur le groupe de droides qui se dispersa pour pouvoir engager les ennemis qui arrivaient dans leur dos. Trois droides étaient déjà détruits et il en restait cinq. Les trois républicains rompirent la formation instantanément, prenant chacun une direction pour disperser d'avantage encore les droides.
En groupe, ils le savaient, les vautours étaient redoutables, mais à moins de trois, ils n'étaient que des cibles mouvantes, des futurs abattus, comme disait le capitaine.
Green 5 partit à gauche, rasant le croiseur MC90 pour prendre les deux vautours qui le suivaient entre lui et les canons automatiques de l'imposant bâtiment, puis fit un virage pour remonter le long de la coque, profitant de la faible force d'attraction qu'exerçait la masse de métal pour se retourner en suivant une courbe serrée. Les droides n'eurent pas la chance de faire de même, équipés de répulseurs en permanence afin de parfaitement stabiliser leur vol dans les formations de grandes tailles, ils perdirent quelques centièmes de seconde à faire une manœuvre d'évitement : plus qu'il n'en fallait pour les détruire.
Green 5 tira en tournant sur lui même, en vrille, afin d'échapper au système automatique de visée des droides, dont les mouvements circulaires entrainait un nouveau calcul de position de la cible et détruisit les deux vautours. Deux de plus au tableau. Il avait, comme tous les pilotes de l'escadron, appris cette astuce de la vrille qui profitait du système d'évaluation du mouvement défaillant chez les droides pour les forcer à des calculs inutiles, réduisant d'autant de vrilles leur temps de réaction.

Green 3 et 4 s'étaient aussi débarrassés de leurs cibles, partant chacun sur des voies opposées, poursuivis par un droide chacun et tournant autour du croiseur. Les droides, stupides, n'avaient pas vu le piège et chacun fut détruit par le green tournant dans le sens contraire du sien, autour du croiseur. La manœuvre était d'une simplicité folle, mais elle marchait à merveille sur des vautours seulement capables de lire la commande : poursuit et détruit-le.

L'A-Wing de Green 5 fit un looping pour se replacer en position, puis attendit la nouvelle attaque alors que le nombre de chasseurs droides ne semblait jamais diminuer. Le fuselage étincelant des couleurs de la République, l'appareil semblait être une lame fondant au travers des rangs de machines venu pour le détruire. Il boosta ses réacteurs, gagnant en vitesse pour rattraper ses coéquipiers qui partaient déjà vers une nouvelle cible, un groupe de six chasseurs.

- Deux par personne, c'est équilibré non ?

- Que le meilleurs gagne, lança Green 3 ?

Une fois de plus la manœuvre se fit sans impair. Enfoncé dans son siège, il pivota les commandes de son appareil qui effectua une vrille avant de descendre droit sur la formation de chasseurs vautours, la prenant par le haut tandis que ses deux coéquipiers effectuaient un contournement de l'ennemi.
Deux ennemis furent détruits dans l'assaut imprévu par leur programme avant qu'ils ne réagissent en pourchassant l'assaillant téméraire qui osait les détruire. La ruse avait cela de bien que les droides ne savaient que rarement l'anticiper et Green 3 se retrouva poursuivit mais confiant sur le sort de ceux qui le suivaient. Effectuant vrilles et virages rapides pour éviter les tirs, il ne cessait de changer de direction pour égarer les droides et lorsqu'il eut, au bout d'un grand nombre de virages, fait totalement demi-tour, ce fut pour trouver en face de lui ses deux amis qui exterminèrent les droides en face d'eux, ignorants de leur arrivée et incapables de passer du mode traque au mode attaque assez vite.
Il avait fallu moins d'une minute pour détruire quatre vautours à l'aide d'une ruse idiote mais dangereuse, donc incompréhensible pour les machines, il n'en faudrait pas moins pour écraser la prochaine cible.

- 3, 4, 5 en formation, ça barde par ici.

Le message résonna dans les cockpit des trois pilotes tandis que le voyant indiquant une communication de green 6 s'allumait.

- On arrive 6, combien de perte ?

Le second de l'escadron de douze chasseurs ne parla pas tout de suite et un grésillement de mauvaise augure se fit entendre.

- 6, répond bon sang !

Le silence perdura.

- 6 !!!

Le grésillement cessa et la voix de Green 6 résonna à nouveau.

- Attaque surprise, désolé. On a perdu 2 et 12. Et 7 est seul. On le rejoint au secteur 56-33-04 pour reformer ce qui reste de l'escadron. Ordre du pont, il veut qu'on reforme au maximum les escadrons puis qu'on relance l'attaque rapidement.

Si l'ordre venait du pont, 3, 4 et 5 savaient qu'il ne servait à rien de discuter. Les pilotes avaient pris l'habitude de donner des noms à certaines catégories de l'armée, ainsi les nouveaux soldats étaient des bleus, ou des vers luisants lorsqu'il faisait parti de l'infanterie, les généraux d'infanterie étaient des drapés, parce qu'ils ne portaient que l'uniforme et n'allait que rarement eux-même au combat avec une armure, les membres d'équipage d'un croiseur étaient des grésilles, puisque tout ce qu'ils connaissaient d'eux pendant la bataille se résumait au grésillement d'un communicateur...
Mais de tous les surnoms, un seul revenait réellement souvent dans leur bouche, celui du pont. Le pont était le commandant de la flotte, peu importe de qui il s'agissait, mais c'était également le seul surnom qui induisait une once de respect de la part les pilotes. Le pont, après tout, était la seule autorité, avec leur capitaine, auquel ils acceptaient d'obéir en pleine bataille.

- Mais c'est de la folie, on va perdre les trois quarts des chasseurs en faisant ça.

- Les droides sont en perte de vitesse, il faut se regrouper pour les achever.

3 regarda autour de lui, voyant la masse de chasseurs vautours toujours présente.

- Tu rigoles, il y en a encore plus qu'il n'en faut pour nous détruire tous.

Le ton de la réponse de 6 fut autoritaire, signifiant qu'il était désormais aux commandes et qu'un ordre était un ordre.

- Bah, on va mourir de toute façon, lança Green 3, autant le faire en beauté, pour le capitaine.

- Pour le capitaine ! lancèrent les autres pilotes.
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Message  BeetleJuice Dim 23 Aoû - 13:22

Chapitre 3: Inéluctable

Les chasseurs se reformaient tant bien que mal en escadrons, sous l'œil vigilant de l'officier de pont du croiseur du capitaine Tydha.
La bataille tournait court et le jeune lieutenant ne pouvait s'empêcher de ressentir une angoisse en regardant le vide, au travers des verrières. Il sentait peu à peu son moral et sa confiance dans son capitaine le quitter, tant la situation paraissait inextricable. Les mains moites, il essuya son front plein de sueur, échangeant l'eau de son visage contre celle de ses mains.

Le rapport de situation était désormais en très nette défaveur pour la République et s'il n'avait pas déjà vu le capitaine réussir des miracles tactiques en retournant des désastres apparents en victoires éclatantes, il aurait couru dans la première navette de sauvetage pour fuir. Mais il devait donner l'exemple à l'équipage, qu'il sentait au bord de la révolte face aux décisions apparemment suicidaires du capitaine.

Désormais engagée dans une nuée de droide, la Flotte subissait à la fois les assauts des chasseurs ennemis, et ceux des croiseurs d'en face, qui, heureusement, étaient encore loin et ne pouvait donc qu'occasionner des dégâts mineurs. Ne pouvant compter que sur la précision toute relative des artilleurs des vaisseaux et sur la maigre protection des chasseurs, déjà sévèrement réduite par la décision du capitaine de commencer par les envoyer seul à un contre dix, les croiseurs souffraient de dommage qui serait déjà un motif de fuite pour certains généraux.
La situation paraissait catastrophique pour la République, bloquée entre le choix d'une fuite qui obligerait à retraverser une bonne partie de la nuée de chasseurs en train de massacrer les pilotes d'escadrons, et une attaque frontale qui devra compter sur le bombardement des croiseurs ennemis et aussi celui des chasseurs qui suivront la manœuvre.

Le lieutenant jeta un oeil à son capitaine qui regardait froidement le champ de bataille, l'air imperturbable.

- Cap...

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'un geste impérieux de son commandant le coupait déjà.

- Je sais Jenil, je sais, si vous n'avez rien d'autre à dire que vos commentaires sur la situation, taisez-vous.

Le lieutenant ferma sa bouche restée grande ouverte. S'entendre appeler par son nom de famille ne le rassurait nullement sur l'état d'esprit du capitaine, pourtant toujours respectueuse du grade et l'envie de s'enfuir franchit un pas.
Il porta sa main à sa bouche et rongea ce qu'il lui restait d'ongle, sentant le désagréable parfum de la sueur lui chatouiller le nez tandis que le goût de ses ongles ne lui apportait pas de réconfort.

Le pilonnage de la FDC se faisait de plus en plus présent, détruisant autant les défenses des croiseurs que les chasseurs vautours qui les attaquaient, et le lieutenant pouvait presque sentir la joie du chef neimoidien d'en face dans cet acharnement. Il lui semblait de plus en plus que le capitaine et lui se livraient un duel silencieux, les yeux dans les yeux, même s'il savait cela physiquement impossible, comme si l'affrontement n'était que la résultante du duel entre deux esprits.

Au sein de son vaisseau amiral droide, Por Loc, se réjouissait de la situation. Il avait l'avantage sur tous les plans et sans avoir eu rien d'autre à faire qu'attendre.
Il observait avec délectation la défaite républicaine qui se profilait, savourant un cocktail, comme il aimait le faire à chaque bataille.
Gras et obèse, le général neimoidien était un habitué des manœuvres de guerre et sa façon particulière d'envisager la stratégie, qui lui avait valu quelque succès mémorables, était aussi connu dans la FDC que sa tendance à prendre un combat pour un diner spectacle. Manger au milieu du carnage était un luxe qui ne se refusait pas selon lui.

La bataille tournait court, il le voyait. Pilonnant les vaisseaux lourds de la République, encore trop loin pour atteindre ceux de la FDC et ayant à subir l'assaut de ses droides chasseurs, il n'avait pas eu grand chose à faire et pourrait encore ajouter une victoire à son palmarès.

Un neimoidien s'approcha de lui, courbé par respect et crainte, face à un général aussi gourmand qu'habile, mais aussi connu pour ses colères redoutables.

- Général, doit-on donner l'aussaut sur les vaisseaux de la Rrépoublique, dit-il avec le fort accent qui caractérise les neimoidiens.

Le général se tourna sur son fauteuil, visiblement amusé, une tache d'alcool de Prixen ornant son costume tandis qu'il reposait le cocktail dont il avait renversé le fond.

- Et pourrquoi, si les rrépoublicains sont assez stoupides pour s'engager dans un mour de droides et soubir d'eux même un bombardement, je ne vois pas pourrquoi je me donnerrai la peine de fairre autrre chose que leurr donner le coup de grrâce.

Le général se retourna sur sa chaise, observant la représentation en trois dimensions du champ de bataille qui était projetée devant lui.

- Regarrdez coumment ces idiots se font av...

Le général ne termina pas sa phrase, mais blêmit soudain. Il se pencha sur sa chaise, hurlant un ordre à l'un des membres d'équipages.

- Cessez le feu, dérrivez la pouissance des arrmes prrincipales verrs les boucliers et préparrez les batterries. Vite !!

L'équipage de pont, droide, concentré à calculer les trajectoires des missiles longues portées se retourna d'un seul homme, ne comprenant pas l'inquiétude soudaine du général.

- Mais général...

Leurs voix métalliques furent interrompues par le rapport du droide chargé de la surveillance radar.

- Chasseur en approche à très grande vitesse général, doit-on faire quelque chose.

Le neimoidien n'eut que le temps d'hurler une nouvelle fois son ordre avant que son vaisseau ne subissent le premier assaut. L'explosion des torpilles à proton se répercuta dans l'ensemble de l'immense cargo, puis suivirent les rapports d'avarie, parfaitement catastrophique.

- On a perdu le contrôle centralisé des escadrons et les communications longues distances général, lança d'une voix neutre un droide. Doit-on donner l'ordre aux autres vaisseaux de prendre en charge le contrôle de leurs escadrons ?

Le neimoidien regardait médusé les droides de son équipage, trop choqué de n'avoir pas prévu la situation pour réagir.

Le lieutenant Jenil venait de sursauter. L'ordre de son capitaine venait de lui fournir enfin la clé de la compréhension de la stratégie de son supérieur. Comme d'habitude, il avait paniqué et, comme d'habitude, il n'avait compris qu'au dernier moment.

La résolution victorieuse de la bataille se déroulait sous ses yeux désormais, évidente, simple. Le capitaine avait donné l'ordre aux chasseurs d'attaquer en premier pour mettre en mouvement les escadrons de droides, puis avait attaqué avec les croiseurs, fonçant au travers du mur de chasseur. Cette manœuvre, suicidaire à première vue, avait pour but d'obliger la FDC à tirer sur la République.
Il s'agissait d'un pari risqué, mais la FDC préfèrera toujours sacrifier une flotte de chasseurs si elle peut pilonner à distance la flotte adverse.
Le lieutenant comprenait maintenant. En s'enfonçant dans le mur de chasseurs, son capitaine avait forcé la FDC à tirer sur ses propres droides, tout en désorganisant le mur de droides pour donner un répit aux chasseurs. Elle avait ainsi crée une brèche suffisante pour envoyer tous les bombardiers sur les vaisseaux FDC en profitant de la désorganisation des chasseurs ennemis, pris entre les tirs de leurs vaisseaux amiraux, les canonniers et les chasseurs de la République.

Le lieutenant vit avec satisfaction le premier vaisseau de la FDC exploser en une énorme boule de feu, n'ayant pas réagit assez vite pour contrer les torpilles des bombardiers. Son capitaine avait endormi leur méfiance avec une victoire apparemment facile, mais les avait pris de court.

Encore une fois, tout semblait logique et prévu d'avance, inéluctable...
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Message  BeetleJuice Dim 23 Aoû - 13:32

Chapitre 4: Le crépuscule vert

Green 3 hurla dans son cockpit quand il vit au loin l'explosion d'un vaisseau de la FDC.

- Yahouuu, regardez, les férailleux se font botter leurs fesses en métal.
Haha, il était un petit croiseur euh
Il était un petit croiseur euh
Qui venait de de de finir en ruine
Qui venait de de de finir en ruine
Oh hé Oh hé

- Oh, ça suffit 3, tu nous saoules avec tes chansons, occupe toi plutôt du chasseur de gauche, hurla Green 6 dans son communicateur, la bataille n'est pas finie.

La voix profonde de Green 7 s'éleva dans le cockpit de 6.

-Bah, laisse-le chanter, il a raison. Sans leur chef, ces boîtes de conserve ne sont que des cibles faciles.

L'escadron rompit la formation, pourchassant les droides restant dans leur secteur.
Un a un, les vaisseau de la FDC furent détruits et les chasseurs droides devinrent incapables de réactions cohérentes, pourchassant juste les chasseurs, passant d'une cible à l'autre dans un balai spatial totalement inutile.

Les Green s'en donnait à cœur joie, détruisant sans peine tous chasseurs qui s'approchaient un peu et faisait mime de vouloir attaquer.

La bataille semblait gagnée définitivement.

Il fallut néanmoins près d'une heure pour détruire l'ensemble des droides et l'un des cuirassés rendili y laissa sa carcasse, submergé par des chasseurs qui l'avaient tous pris pour cible en même temps, et malgré les efforts des escadrons de chasseurs républicains partis le sauver.

Bientôt, tous le savaient, il serait temps de compter les morts et de rentrer dans les hangars et l'amertume gagna l'escadron Green, qui survivait malgré lui à son capitaine. Tous étaient décidés à continuer au nom du chef, mais aucun n'avait réellement le courage de reprendre sa place, ni même de continuer comme avant. Chaque pilote savait que désormais, les Carbo's Green ne seraient plus qu'un escadron normal, et que la couleur verte, issus de leur première mission, ne serait plus leur nom de code permanent.
Au final, ils n'avaient pas plus souffert de cette bataille que les autre, ayant perdu cinq membres sur douze. La flotte, elle, avait souffert. Les croiseurs étaient tous endommagés et deux cuirassés avaient été perdus. Malgré cela, les pertes étaient minimes pour un affrontement de ce type et le capitaine Tydha avait réussit une belle victoire alors que le nombre affolant de chasseurs déployés auraient pu causer la perte de la flotte.

Green 3 effectua une manœuvre, afin de se placer en ligne à coté de ses équipiers, se plaçant au dessus d'un croiseur MC-90, afin de l'escorter plus près de la planète, même si aucun risque n'était plus à craindre.
Tous étaient silencieux, avançant au rythme lent du vaisseau amiral dont ils surplombaient le nez et qui se rapprochait inexorablement d'Utapau.

Un bruit vint soudain rompre le silence, une alerte émanant du vaisseau s'afficha sur le tableau de bord.

Trop confiant, le capitaine victorieux n'avait pas pris le temps d'évaluer la possibilité de défense planétaire et s'était approché à portée d'une salve de missiles issue de batteries sol/orbite. Le bouclier désactivé par un commando auparavant, la planète lui avait, à tord, paru sans défense.

Les missiles, d'une puissance redoutable et lancés par groupe de dix, fonçaient sur les croiseurs déjà endommagés et incapables de fuir assez vite car déjà lockés par les systèmes de visée.

A cour de contre-mesure à cause de l'affrontement contre les chasseurs, la victoire républicaine allait se changer en égalité, alors que les quelques chasseurs qui ne s'étaient pas posé, pour protéger les vaisseaux n'auraient pas le temps de tous les neutraliser.

La voix de green 6 se fit une nouvelle fois entendre dans les cockpits de l'escadron.

- Je crois que l'on n'a pas le choix. A mon signal, foncez vers un groupe de missiles et déclenchez l'explosion de vos torpilles sans les larguer.

Aucun ne fit de commentaires, mais tous avaient parfaitement compris la marche à suivre.

Un cri de guerre résonna dans les cockpits de l'escadron, alors qu'ils s'élançaient vers les missiles. sept énormes explosions déchirèrent l'espace, sans un bruit, marquant le crépuscule vert d'Utapau.

Epilogue.


Le Commandant Tilio se posa sur le sol d'Utapau à 10h30, heure locale. Les troupes droides ayant été en grande partie désactivées par sabotage, la reprise des lieux fut facile et consista en une chasse aux droides, ceux-ci étant désormais incapables d'agir selon une stratégie et en groupe.

Maître du lieu, il posa négligemment un regard sur Pau City, le principal champ de bataille et renifla de mépris face aux ruines de la cité.
Il envoya un détachement de clones inspecter les ruines, à la recherche de droides.

Et dans les tréfonds de la cité, un clone trouva une pile de cadavres calcinés dans les ruines d'un bâtiment, sur l'un d'eux une gourmette qui lui servirait, il le pensait, de souvenir. Une petite gourmette avec gravé dessus : Masha...

Dans le bureau du Chancelier, une note de la base des FAR fut déposée.

« L'opération Revenge est un succès, Utapau et Coyn sont reprises. Peu de pertes à signaler sur Utapau, uniquement la perte de deux escadrons et de deux cuirassés rendili. Une commande de remplacement est déjà envoyée pour remplacer ces dégâts minimes. »

Voilà, 5ème épisode des évènements de la trame en rp. Pour toute question, remarque, insulte, décision de fondation du culte de BeetleJuice, merci de le faire en flood.

Prochain épisode:

Episode 6: Terrorisme
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Message  BeetleJuice Dim 3 Jan - 3:22

Comme d'habitude, j'ai énormément de retard dans la parution de ces épisodes, d'autant que celui là, je n'en ai écrit qu'une partie seulement, le reste étant de la plume de mon compère sith.

Comme je n'avais pas grand chose d'autre à faire ce soir, hormis le reste du travail pour rouvrir, j'ai rapidement (très rapidement, d'où la qualité médiocre) fabriqué une petite bande annonce, histoire de dire que le prochain épisode sortira très très bientôt (peut-être demain ou après demain, mais je me doute que tous le monde s'en fiche).



Un bon point pour celui qui trouve, dans le flood, pas ici, la partie de la trame que cet épisode relatera et qui sont les personnages (un bon point par personnage trouvé...sachant que je ne sais pas encore ce que vaudra un bon point lol! )
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Message  BeetleJuice Mar 5 Jan - 0:20



Chapitre 1 - Engagement

Nar Shaddaa.
Sur Nar Shaddaa, si tu prends la bonne ruelle, tu trouveras ce que tu cherches.

Une femme en robe noire arpentait justement ces ruelles sordides de la lune des contrebandiers, slalomant entre les ordures à même le sol et parfois, le corps d'un homme ou d'une femme complètement abattu par l'abus d'alcool ou de drogue, voire même déjà tué par l'un des deux.
La puanteur de la masse grouillante d'habitants désespérés gênait sa respiration, pourtant elle se sentait plus vivante à chaque pas qui la rapprochait de ce qu'elle cherchait.
Peu d'endroit dans la galaxie permettait de ressentir cette vie rampante et envahissante qui pullule à la surface des mondes surpeuplés.

Utilisatrice de la Force avertie et entrainée, elle savait que sur ce type de monde, même si le désespoir est fort, les remous que provoque la population ne permettent pas à un côté de la force de graver réellement son empreinte. Seule, parmi les eucuménopoles, Coruscant est chargé d'un coté, par la présence du Temple Jedi. Mais sur Nar Shaddaa, alors même que le malheur est plus fort que partout ailleurs, la Force se borne à être neutre bien qu'incroyablement puissante, au point même d'être aussi violente et déchainée que sur Korriban, où le Côté Obscur est si fort qu'il en est oppressant.
Cette sensation d'oppression n'existe pas sur la lune de Nal Hutta, mais un Jedi aurait du mal à y garder le contrôle de lui même aussi facilement qu'ailleurs.

La dame, elle, s'en moquait. Elle profitait du gain de puissance pour projeter sa clairvoyance plus loin dans le temps et l'espace, perdant presque le lien entre elle et le décor sordide qui l'entourait, marchant d'instinct vers une destination qu'elle connaissait déjà de toute façon.
Un grand entrepôt délabré apparu bientôt devant elle, et elle marcha vers sa porte d'un pas lent, prenant le temps de couvrir son visage avec la capuche de sa cape, ne laissant plus apparaître que le reflet rouge de ces yeux rubiconds.
Elle s'arrêta devant un garde, un humain musculeux, arborant un uniforme de militaire bleu, tenant un fusil visiblement d'un modèle dépassé dans sa main.
Levant les yeux vers lui, elle prononça quelques paroles dans une langue étrange et gutturale que la voix froide de la jeune femme rendait effrayantes. Le garde ne répondit pas, mais fit signe à deux autres humains en uniforme qui vinrent se placer de chaque côté de celle qui venait de les interpeller, et l'escortèrent dans le bâtiment.
A l'intérieur, une petite foule attendait, en parlant bruyamment, qu'entre celle qui était responsable de leur venue ici.
La femme en robe noire s'avança sur une estrade, explorant la pièce du regard.
Elle fixa son attention sur les gardes, nombreux, qui se situait dans les coins de la pièce et derrière elle. Ils étaient une quinzaine, armés de blaster militaire ancien, mais probablement plus efficace que la quincaillerie qu'avaient les mercenaires qu'elle avait réunis ici. Puis elle porta son regard couleur rubis sur l'un des mercenaires, une jeune femme à la chevelure brune dont elle ressentait l'aura dans la Force, mille fois plus puissante que les misérables rebuts de la société qui l'entourait. Elle était silencieuse, subissant les avances peu subtiles d'un chagrien apparemment sûr de lui. De loin, la dame pouvait deviner l'agacement de la jeune femme, mais ne le ressentait pas au travers de la Force, preuve que celle-ci savait désormais cacher ses intentions. Cela ne manqua pas de satisfaire la dame au regard grenat, qui pu juger des progrès de celle qui, seule parmi les rustres réunis dans l'entrepôt, avait un minimum de valeur à ces yeux.

Si elle ne pouvait pas sentir les intentions de la jeune femme courtisée par le chagrien, l'excitation des mercenaires autours se sentait et pulsait comme les battements d'un cœur. Elle avait attiré leur attention en entrant, désormais ils attendaient fébrilement de savoir pourquoi ils étaient là et ce qu'ils devraient faire pour toucher la somme d'argent colossale promise.

Sur Nar Shaddaa, ils espéraient tous avoir pris la bonne ruelle.
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Message  BeetleJuice Mar 5 Jan - 0:24

Chapitre 2 - Préparation

La jeune femme referma le com-link et se tourna ensuite, un sourire aux lèvres : le signal venait d'être donné. Tout en plaçant l'appareil dans une de ses poches, elle repassa en mémoire les dernières paroles de son interlocutrice :

- Ordre à tous les chefs d'équipes de lancer l'opération . Eliminez vos cibles.

Simple, direct et efficace. Comme toujours avec la sombre dame à l'identité inconnue. Repoussant une mèche de ses cheveux noirs de jais, la mercenaire s'approcha d'un groupe de cinq individus à l'aspect peu recommandable et toisa de haut chacun d'entre eux avec des yeux aussi sombre et opaque qu'un quartz brut. L'un d'entre eux, un Trandoshan qui semblait siffler à chaque inspiration, prit la parole.

- Alors Sadny, qu'est-ce que ça a donné ?
- Je viens d'avoir notre commanditaire, nous avons le feu vert.
- Parfait ! J'ai cru que j'allais mourir d'ennui à rester là à ne rien faire !
- Donc c'est ici que je vous quitte ?

Sadny tourna la tête vers le dénommé Carlis, un Toydarien rondouillard qui persistait à porter des chemises à fleurs malgré l'aspect risible de la chose et la perte de confiance que cela provoquait chez ses employeurs.
C'était pourtant un expert en électronique et en piratage, mais peut-être jouait-il sur son aspect afin de ne pas éveiller l'attention. A ses heures perdues, il était aussi indic et mercenaire pour le compte des Services de Renseignements républicains mais cela, personne ne le savait , mis à part la jeune femme.

- Oui Carlis. On fait comme prévu, on attend ton signal. Rendez-vous au point d'extraction comme convenu.

Après le départ de l'exubérant expert, la chef d'équipe se tourna vers le reste de son groupe à l'aspect vestimentaire beaucoup plus sombre et discret, à l'image de la jeune femme qui portait une tenue noire moulante. Une paire de gants parachevait le costume et permettait d'éviter les empreintes, pour peu qu'on en retrouve...
Un autre membre de l'équipe, adossé à un mur, finissait une cigarette en pointant son regard sur la jeune femme.
Tony, Tony Lanta,comme il se faisait appeler, la regardait avec gourmandise.
Car Tony aime les femmes. Toutes les femmes. Et Tony aime montrer aux femmes qu'elles lui plaisent. Et le fait qu'elle soit une humaine et lui un Chagrien ne semblait pas le déranger outre mesure. Un sourire carnassier, de la bave à la commissure des lèvres, Tony n'avait pas grand-chose pour lui. Cela ne l'empêchait pas de collectionner les femmes… et d'être recherché dans plus de 38 systèmes pour viol et agression sur personnes. La seule chose qui l'avait jusqu'à présent empêcher de "faire la cour" à Sadny était la longue Vibro-lame qui pendait à ses hanches et qui ne la quittait jamais.
Mais Tony n'avait pas son pareil pour ouvrir une porte close, qu'elle soit magnétique, à serrure ou à code. Cela justifiait sa présence dans le groupe.

- En route dans ce cas. On va pas attendre plus longtemps hein ? Sinon Carlis va être prêt et nous on sera pas prêt. Et ça c'est pas bien d'être pas prêt, moi j'aime pas être pas prêt. Ca me stresse ! Ca me stresse ! On devrait…
- Ferme la Sully ! Prend ta dose et arrête de nous faire chier ! Maintenant on bouge !

L'humaine serra les dents et plissa les yeux, visiblement excédée par le jeune rodien qui venait de prendre la parole. Sully la tremblote, c'est ainsi qu'on l'appelait, laissa échapper un couinement avant de suivre le reste du groupe qui se dirigeait à présent vers une grille visiblement électrifiée. Le bonhomme vert se plaça derrière la chef de file et murmura tandis que les autres jetaient des regards alentours, aux aguets.

- Tu ne m'aimes pas Sadny… je le sais, je le sens !
- T'es un marrant Sully, je t'aime bien, c'est pour ca que je te tuerai le dernier.

Cela provoqua l'hilarité du petit groupe hormis le rodien qui ronchonna.

- Pas si je dégaine le premier…

Sully la tremblote était la plus fine gâchette de toute la Bordure Extérieure, du moins se plaisait-il à le croire, et cela malgré les tremblements dont il était parcouru dès qu'il se trouvait en manque de sa "poudre magique". Un drogué de plus dans le milieux des malfrats, mais un drogué capable de battre tous les records de tir quand il était camé. Un marginal de plus dans le groupe de cinglés qui se préparait à accomplir un des pires attentats de l'histoire de Bonadan.
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Message  BeetleJuice Mar 5 Jan - 0:32

Chapitre 3 - Intrusion

Toutes les lumières du quartier s'éteignirent alors que crachotait quelque peu le communicateur que portait Tony.

- Mission accomplie, vous avez deux minutes avant que les générateurs de secours prennent le relais. Je me suis occupé de brouiller toutes les com' à part les nôtres.

- Go !

Les cinq malfrats s'élancèrent d'un même élan en direction de la grille et le Trandoshan répondant au doux nom de Vrossk Sil'Mar'Din brandit une énorme pince laser qui lui permit de cisailler en moins de dix secondes un passage suffisamment large pour tous les laisser passer. Le petit groupe reprit alors sa course sur une petite pelouse avant d'atteindre une porte devant laquelle s'agenouilla le Chagrien. Il bricola quelques instants la serrure avant que celle-ci ne cède, révélant un passage menant à un escalier s'élevant dans les ténèbres du bâtiment.

- Missa pas aimer toussa. Missa penser toussa trop facile.


- La ferme Bork.

Un grésillement mit fin à l'échange alors que la lumière revenait peu à peu et que le générateur de secours se mettait en marche pour pallier à la coupure générale du quartier.

Bo-Bor Kulta, que tout le monde appelait Bork. A croire que tous les Gungans se sentaient obligés de porter un nom ridicule. Sadny avait été surprise d'en trouver un mercenaire. Mais après tout pourquoi pas ? Et puis c'était le seul spécialiste en explosif qu'elle avait réussi à dénicher. Il faut dire qu'en matière de catastrophes et de destructions en tout genre, les Gungans excellaient.

- Pas de temps à perdre à présent. Fonces aux sous-sols. Occupes-toi ensuite des premiers étages, on s'occupe du haut. Rendez-vous au point d'extraction.

- Missa ok, voussa bonne chance. Missa attendre signal.

Alors que le Gungan plongeait dans les méandres d'un couloir, le reste du groupe gravit quatre à quatre les marches de l'escalier de secours en direction des niveaux supérieurs…

Les premiers étages passèrent sans difficultés, la plupart des salles étant réservés à l'accueil des invités et bénéficiaient donc d'une sécurité restreinte, désactivée avec la coupure générale de courant. Comme prévu par le plan venant d'un agent de sécurité peu scrupuleux, ils purent ainsi monter jusqu'au huitième étage par les escaliers de service ; la sécurité élevée des niveaux supérieurs les obligeant alors à pénétrer réellement dans le bâtiment. A partir de là, et pour les quatre étages restants, c'était l'inconnu.
Ouvrant prudemment la marche dans le couloir du neuvième étage, plongé dans une semi-pénombre, Vrossk cherchait un passage menant aux niveaux supérieurs. L'utilisation des ascendeurs étaient proscrites par la coupure électrique et même si les générateurs de secours assuraient l'alimentation d'au moins un d'entre eux, c'était par cette voie qu'était concentré le plus gros des systèmes de sécurités.
A quelques pas de l'éclaireur avançait Sadny, blaster et vibrolame au clair. Quasi collée à elle pour son plus grand agacement venait ensuite la tremblote puis Tony, dont la jeune femme savait qu'il regardait d'avantage son arrière à elles que les arrières du groupes.
Une porte s'ouvrit soudain devant eux et un groupe de droïdes de sécurité fit son apparition. Les coups fusèrent très vite, l'équipe de mercenaires s'attendant à ce genre de rencontres.
Sully abattit trois droïdes avant même qu'ils ne lèvent leurs armes, justifiant sa réputation, avant que Sadny n'achève le dernier d'un coup de blaster en pleine tête.

S'engouffrant dans le vide laissé par la patrouille, les mercenaires gravirent alors un nouvel escalier...

Le dixième étage intensifia les rencontres avec les droïdes, à présent alertés de la présence d'individus non désirés dans leur secteur. Malgré les difficultés, ils progressèrent jusqu'au détour d'un couloir sans éclairage.
Mu par un sixième sens, Sadny se baissa et esquiva de peu un mini-missile qui alla pulvériser le mur derrière elle. Se replaçant rapidement à couvert, elle hurla alors au reste de ses camarades :

- Des toasters ! Sortez vos IEM !

En un bond Tony se dressa devant elle et d'un geste large balança une grenade électromagnétique dans le couloir. Un grésillement se fit entendre puis Sully s'élança dans le couloir pour finir le travail de quelques tirs précis.

- La voie est libre, fit-il laconiquement tout en remettant lentement ses armes dans leurs holsters de cuisse avant de sortir un petit tube de sa poche et de s'enfiler une rasade de sa poudre.

Au bout du couloir, une porte magnétique ouverte laissait apercevoir quelques marches annonçant le prochain étage. Alors qu'ils n'en étaient qu'à mi-chemin, un grand bruit de roue métallique se fit entendre derrière eux. Se figeant brusquement, ils s'observèrent tous un instant.

- Qu'est ce que...
- Qui a encore des IEM ? dit le chagrien, peu loquasse jusqu'à présent.

Le silence qui s'ensuivit ne fut rompu que par le bruit se rapprochant alors que deux machines firent leur apparition au détour du couloir derrière eux.

- Droïdekas ! Hurla Sully, apeuré, avant de prendre ses jambes à son cou en direction des portes magnétiques, bientôt suivis par le reste de la troupe.

Les machines se déployèrent dans leur dos puis, une fois leur bouclier activé, commencèrent à faire pleuvoir leurs tirs sur les mercenaires. La distance les séparant encore des portes ne leur laissait cependant que peu d'espoir d'en réchapper. Sully s'élançait en tête, suivit de près par Tony. Sadny était sur leurs talons, Vrossk fermait la marche. Jetant un œil derrière son épaule, Sadny vit les droïdes ajuster leurs armes dans leur direction, promettant un coup mortel à la prochaine salve. Le temps se figea pour la jeune femme, qui voyait tout espoir de fuite anéanti par la visée automatique trop rapide des machines, quand soudain, le trandoshan du groupe fut brutalement projeté en arrière. Il n'eut pas le temps de pousser un cri qu'il fut littéralement transpercés par une pluie de tirs, tombant au sol avec une expression de surpris sur le visage, ce qui laissa au groupe le temps de passer les portes magnétiques au bout du couloir et de les fermer.

- Que s'est-il passé ?
Demanda le rodien entre deux tremblements alors qu'ils gravissaient les marches vers le prochain étage de cette tour infernale.

- Je ne sais pas, Vrossk a du glisser...
Répondit Sadny sur un ton étrange.

- Ca fera une plus grosse part pour nous !
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Message  BeetleJuice Mar 5 Jan - 0:38

Chapitre 4 - Escalade

Tandis qu'ils avançaient dans les couloirs étrangement déserts de ce dernier étage, la jeune femme se figea soudainement.

- Quoi encore ? dit Tony, encore sous le choc de l'attaque des droidekas
- C'est louche. C'est trop facile.
- Justement, profitons-en pour avancer! lui répondit le chagrien, agacé.

Quelques pas plus tard, l'intuition de la mercenaire s'avéra justifiée alors qu'un mur blindé tombait lourdement devant eux, bloquant leur progression. Un autre mur s'abattit derrière eux, détruisant ainsi tout espoir de retraite.

- On est foutu ! On s'en sortira pas ! Fait comme des rats ! Je vous le dit, on est faits comme des rats ! Ils vont nous gazer j'en suis sûr. J'ai déjà vu ça dans un documentaire. On gaze la vermine. Car c'est ça qu'on est pour lui hein ? Juste de la vermine, il nous prend…

- Ferme la Sully, hurla la jeune femme.

Tony darda sa langue bifide en direction de la jeune femme, visiblement très nerveux.

- Hors de question que je me fasse chopper. S'ils m'attrapent, je verrai plus de miches avant au moins 470 ans vu ce qu'ils veulent me foutent sur le dos. T'as intérêt à trouver une solution si tu veux pas être la dernière à y passer !

La réputation de violeur et de psychopathe de Tony laissait peu de doute sur la réalité de ces paroles, mais ni les menaces, ni son sourire nerveux ne laissèrent de doute dans l'esprit de Sadny : malgré ses deux mètres et ses cornes pointus d'une vingtaine de centimètres, le Chagrien avait peur, elle pouvait le sentir et à vrai dire, s'en délectait. Regardant le plafond, la jeune femme plissa les yeux avant de faire signe à Tony.

- Aides-moi à grimper là haut.

Joignant le geste à la parole, il saisit par les hanches la mercenaire et la plaça sur ses épaules.

Inspectant le plafond pour y déceler une plaque murale susceptible d'être déplacée, la fille aux yeux sombres essayait de faire fi des mains baladeuses du Chagrien sur ses fesses, prétextant qu'il essayait de la maintenir. Décelant finalement une dalle mal fixée, elle la déplaça puis se hissa dans le faux plafond non sans avoir bien imprimé la semelle de ses bottes sur la peau du visage de son compagnon aux mains un peu trop agiles.

D'un déhanchement félin, la jeune femme progressait difficilement dans le faux plafond jusqu'aux systèmes de fermeture des portes blindés qu'elle commença à trafiquer avec l'aide, via comlink, de Carlis. Au bout de quelques minutes, le mur finit par se relever, leur laissant le champ libre pour progresser à nouveau...

Après cet obstacle, rien ne les empêchait de pousser la porte du dernier escalier menant à leur cible.

- Allez ! Plus qu'un et on sera... WAAAAAH !

Ouvrant la porte, Sully eu juste le temps de plonger de côté pour éviter les tirs de la tourelle de défense automatique judicieusement placé dans la cage d'escalier.

- Sans grenade, on n'arrivera jamais à la passer celle là.

- Le fils Hutt ! S'il croit qu'il va nous échapper comme ça ! Carlis ! Trouves-nous un autre moyen de passer au dessus, lança dans son micro furieuse, la chef de groupe.

- Humm.... Vous pourriez passer-par la cage d'ascenseur, il ne reste plus qu'un seul étage, répondit d'un ton neutre le Toydarien.
- OK, faisons ça. Vous deux, en route pour l'ascenseur, on passe par la cage, la cabine est en bas.

Arrivés devant les portes automatiques, Tony fit une démonstration de sa force physique en écartant les battants avant de s'élancer sur l'échelle de service pour gravir les quelques mètres les séparant du niveau supérieur. Une fois à hauteur, il prit appui en partie sur l'échelle, en partie sur un tuyau d'entretien et ouvrit d'une main les battants les séparant du dernier couloir. Il se pencha ensuite vers le vide et lança à ses deux comparses restés au niveau du dessous :

- C'est bon, vous pouvez y aller ! Puis d'un bond il se jeta dans le couloir.

Le rodien s'élança alors suivit de près par l'humaine. Ils gravirent rapidement les quelques échelons puis l'homme vert sauta sur le pallier du couloir. Il faillit alors être fauché par un tir venant du couloir.

- Droïdes !

Déséquilibré par son saut et surpris par le tir, le rodien battit un instant des bras avec des yeux ronds avant d'être happé par le vide derrière lui. Hurlant de désespoir alors qu'il plongeait vert une mort certaine, il ne dut son salut qu'à la main salvatrice de Sadny qui vint lui saisir le poignet.

- Merci Sadny ! Remontes-moi maintenant !


Mais la jeune femme le fixait sans bouger avec une lueur étrange dans les yeux.

- Tu te souviens Sully, je t'avais dis que je te tuerais le dernier.

Le rodien ne répondit pas, un air apeuré dans les yeux, comprenant ce qui allait se passer.

- J'ai menti.

Elle ouvrit juste la paume, lâchant son compagnon dans le vide.

Elle observa ensuite le corps jusqu'à ce qu'il disparaisse dans les ténèbres de la cage d'ascenseur avant de reprendre son ascension vers le couloir. A l'arrivée, elle dégaina son arme pour abattre quelques droïdes, protégée en partie par les portes de la cage d'ascenseur, puis rejoignit le chagrien dès que le dernier ennemi tomba sur le sol.

- Que s'est-il passé ? Ou est la tremblote ?
- Je crois qu'il nous a laissé tomber.

Avec un demi-sourire, la mercenaire reprit sa route. Elle ne pu faire qu'un ou deux pas avant qu'un puissant bras ne l'agrippe et ne l'attire en arrière.

- Ne me prends pas pour un con. Ca fait deux types qui sautent dans l'équipe, et ne compte pas sur moi pour être le prochain ! Dit le chagrien

La jeune femme passa la main sur la joue de son coéquipier et se colla à lui.

- Ca serait vraiment trop bête, maintenant que l'on n'est plus que tous les deux.

Le regard coquin de la jeune femme eut raison de la suspicion du violeur psychopathe, dont le sourire trahissait les pensées qu'avaient déclenché la petite allusion de Sadny.
Tony continua à avancer dans le large couloir vers une porte à double battant qui semblait mener sur les bureaux de quelqu'un d'important.
Avec d'infimes précautions, le Chagrian vérifia que la porte n'était pas piégée et que la serrure était bien déverrouillée puis ouvrit la porte d'un puissant coup de pied qui fit claquer les battants contre les murs derrière eux. Comme prévu, un bureau se trouvait derrière les fameuses portes. C'était sans nul doute le bureau d'un responsable au regard de la surface de la salle mais aussi du mobilier qui l'occupait, des pièces toutes plus rares et coûteuses les unes que les autres.
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Message  BeetleJuice Mar 5 Jan - 0:44

Chapitre 5 - Meurtre
Déboulant dans la pièce, le petit commando ne pu s'attarder à admirer la qualité de son ameublement, tout occupé qu'il était à esquiver les tirs de deux droïdes assassins HK. Les tirs fusèrent mais bien vite l'intelligence artificielle dut s'avouer vaincue face à la vie organique, surtout après que Sadny eu lancé dans la pièce sa dernière grenade à fragmentation qui propulsa l'un des droïdes à travers la pièce. L'autre droïde amoché fut rapidement détruit.
La jeune femme s'avança vers l'occupant du bureau, d'un calme étrange, regardant par la fenêtre. Un éclair déchira la nuit alors qu'elle pointait son blaster sur lui.

- J'ai eu la faiblesse de croire que vous veniez me cambrioler, aussi je ne me suis pas enfui. Vous venez me tuer n'est-ce pas?

Un tir le fit taire à jamais.

- Il aurait certainement valu plus cher en vie, s'écria Tony
- Ce n'était pas la mission. Et je n'avais pas envie de le trainer le long des étages.

Un éclair illumina la pièce alors que Sadny se penchait sur le corps de sa victime. Passel Argente, chef de l'Autorité du Secteur Corporatif, venait de mourir.
Un bruit de roulement familier se fit entendre dans le couloir. Avec un air entendu, les deux mercenaires fondirent sur les portes du bureau qu'ils refermèrent rapidement puis les bloquèrent avec tout le mobilier transportable de la pièce, la serrure ayant été forcé et les simples panneaux ne tenant pas réellement le coup face au déluge de tir d'un droïdeka.

- Comment va-t-on s'en débarrasser ? On n'a plus de grenade !
- Comme ça. Elle saisit son communicateur et l'activa. Bork ! Fait tout sauter !
- Missa compris. Voussa courir sinon voussa cramez!

Une détonation se fit entendre au loin alors que les murs de la bâtisse tremblèrent dangereusement, indiquant que les fondations elle-même avaient été touchées. Tony regardait autour de lui d'un air affolé, ne sachant visiblement pas quoi faire. Il se tourna vers sa chef de groupe d'un air apeuré et commença à fulminer en voyant son attitude calme et détendu.

- C'est malin ! Par où on sort maintenant que la tour est en train de s'effondrer ?

Avec un sourire, la jeune femme tendit un doigt en direction de la fenêtre, puis la frappa de sa vibrolame, la faisant exploser.

- Par là, évidement.
- Par là ? Et tu sais voler toi ?
- Qui parle de voler ?

Devant l'interrogation de son compagnon, Sadny ouvrit son sac et en sortit un petit parachute qu'elle commença à fixer autour de son dos, dans le calme le plus absolu tandis que les murs tremblaient de plus en plus et que les tirs derrière la porte s'intensifiaient. Tony retrouva un sourire.

- Et moi je m'accroche à tes hanches ma belle ?
- Humm… Nan. Je préfère plutôt te laisser creuver ici comme le sale Gamoréen que tu es. Ca m'évitera d'avoir à t'éventrer une fois sortit d'ici.
- Espèce de !

Fou de rage, le Chagrian se jeta sur la frêle humaine qui le repoussa d'un simple geste de la main, sans même le toucher. Il vola littéralement contre le mur, comme repoussé par un coup invisible. Puis, après lui avoir mimé l'envoi d'un baiser suivit d'un clin d'œil, elle fonça vers l'ouverture sur le vide et y plongea sans hésitation sous le regard médusé de l'alien musculeux qui venait à peine de se redresser et qu'elle abandonnait à son sort.
Sadny filait dans le vide, son parachute ne la ralentissant que peu, puis roula au sol lors de l'impact avec la terre ferme. Se redressant, elle épousseta ses vêtements et ramassa la toile qui lui avait servi à descendre. Elle fut bien vite rejointe par Carlis et Bo-Bor Kulta, qui la menèrent dans la ruelle servant de point d'extraction, d'où ils vérifièrent que le gungan avait fait son travail proprement.
Deux minutes plus tard, alors que les secours venaient d'arriver, le bâtiment s'effondra.

- Tout s'est passé comme prévu ?
- Oui parfaitement.
- Alors nous allons pouvoir partager le butin de six en trois parts ! Héhéhé ! Double ration les amis !
- Missa dire plutôt triple ration.
- Quoi ? Bah non ! On était six au départ, triple signifierait qu'on ne soit plus que d…

Fauché en plein vol stationnaire par un tir à bout portant du Gungan se trouvant derrière lui, le Toydarien s'écrasa alors au sol. Levant à présent son arme vers l'humaine qui n'avait pas bougé un muscle, Bo-Bor sourit de toute ses dents.

- Missa faire comme convenu et missa vouloir maintenant la somme convenu. Quatre part pour missa et deux pour tissa.
- Tu sais bien que je n'ai pas l'argent sur moi crétin. Allez baisses cette arme et allons le chercher.
- Missa pas question. Missa avoir aucune confiance en tissa. Missa plus malin que tissa penser !

La jeune femme émit un long soupir, abaissant un instant les épaules comme si la situation l'ennuyait au plus haut point. Elle leva ensuite la main vers le Gungan au sourire arrogant et, à sa surprise la plus totale, l'arme que tenait l'alien glissa de ses mains pour atterrir dans celle de l'humaine qui dégaina sa vibro-lame de l'autre bras et plongea la lame crépitant dans la gorge de Bo-Bor avant que celui-ci eu pu esquisser le moindre mouvement. Avec une lueur de stupeur dans les yeux, la créature gargouilla puis s'effondra au sol lorsque Sadny ôta sa lame. Elle essuya ensuite délicatement son arme sur les vêtements du Gungan qui s'agitait quelque peu au sol, des bulles de sang s'échappant de sa gorge béante.

- Pas si malin que ça… Au final vous restez ce que vous êtes : des bêtes puantes et stupides tout juste bon à pousser des chariots dans une mine de sel.

Bo-Bor ne put répondre, expirant son dernier souffle tandis que la jeune femme ramassait ses affaires et s'éloigna tranquillement, chantonnant une cantine enfantine.
De retour seule dans sa navette, Sadny pencha la tête en arrière. Ouvrant grand un œil, elle passa un doigt dessus afin d'ôter la lentille de couleur puis fit de même sur l'autre œil, révélant ses pupilles d'un vert émeraude. Se penchant ensuite en avant, elle attrapa la base de son cuir chevelu et tira en arrière, dévoilant ainsi une chevelure d’un rouge flamboyant sous la perruque qu'elle jeta au loin. Sortant d'une poche son communicateur, elle composa un numéro et attendit qu'une voix lui réponde au bout de quelques instants.

- La mission s'est déroulée comme prévu Maître. Passel Argente ne sera plus un problème ni pour nous ni pour quiconque dans cette galaxie.
- Et le commando ? Répondit la voix, froide et cassante.
- Eliminé. J'ai laissé quelques papiers laissant penser aux FAR sur le Toydarien qui à l'habitude de travailler pour eux. Rien de décisif, mais cela laissera des détails troublants.
- Parfait. Rejoignez-moi à présent.
- Entendu.

La jeune femme eut une moue de dépit, légèrement déçue que son travail ne déclenche pas de réaction enthousiaste. Mais qu'attendre d'un Seigneur Sith, même quand on est son apprentie.
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Message  BeetleJuice Mar 5 Jan - 1:18

Chapitre 6 - Execution

Sur Nar Shaddaa, la femme en robe noire attendait, assise sur un fauteuil au milieu du hangar qu'elle n'avait pas quitté depuis près d'une semaine. Elle profitait de la Force de Nar Shaddaa pour voir l'avenir, le lointain. Elle sentait que sa capacité à les percevoir avait augmenté depuis son premier essai, et savait que la puissance de la planète où elle se trouvait, ainsi que ses propres progrès dans la maîtrise de la Force n'étaient pas uniquement en cause.
Le Côté Obscur s'étendait petit à petit dans la galaxie, et sa perception croissait à mesure que le voile de l'ombre tombait sur les Jedi. Eux aussi avait dû le sentir, sentir que quelque chose changeait, qu'après les frasques brutales de l'Ordre Sith déchu, quelque chose fait de silence et d'ombre se tramait, caché à leur vue. Déjà le crépuscule de la Force approchait, bientôt ce serait la nuit et le moment de frapper.

Elle avait eut un message de la jeune femme brune courtisé par le Chagrien, il y a une semaine. Cette jeune femme qui n'était autre que son apprentie, à qui elle avait ordonné de s'occuper personnellement de la tâche la plus importante du moment, avait brillamment réussi sa mission.
Pourtant, la nouvelle n'avait pas provoqué le moindre élan de joie chez la dame aux habits de nuit et aux yeux de feu, elle s'était contentée de son habituel ton froid et distant, ordonnant à celle qui la servait de revenir sur Nar Shaddaa.
Aucune gloire n'est à tirer, seul compte le succès et la force qu'il nous donne pour atteindre notre but, pensa-t-elle, alors qu'elle devinait la déception de son apprentie face à l'absence de congratulation.

Elle se remit à méditer, sachant qu'il faudrait attendre deux jours encore.

Ceux-ci passèrent rapidement, et bientôt le hangar fut à nouveau rempli de mercenaires, aussi excités que la première fois.
Sur les quarante d'origine, il n'en restait plus que vingt-cinq, preuve que les missions confiées étaient bien aussi difficiles qu'elle le prévoyait. Nulle doute que sur les quinze morts, un petit nombre avait été victime de l'avarice de leur compagnon vis à vis de la récompense.
Quinze morts, c'est à dire autant de détails troublants qui précipiteraient les évènements dans le sens décidé par la dame. Des morts nécessaires, bien qu'elle ne s'attendait pas à ce qu'autant périssent. Des morts utiles auquels venaient s'ajouter les morts plus utiles encore des cibles qu'elle avait désignées à ces groupes de mercenaires.

Six financiers et industriels, six personnes parmi les plus puissantes de la galaxie étaient mortes deux jours plutôt, quasi simultanément, avec sur le lieu de leur mort, une quinzaine de cadavre de mercenaires de Jabba le Hutt et une poignée d'indices faisant remonter certains d'entre eux aux SR de la République.

Mat Roegberg, le principal actionnaire de Sienar Astronautique, était mort dans l'incendie de sa villa sur Kuat. Aucun membre du commando chargé de l'assassiner n'avait été laissé sur place, mais l'un d'entre eux avaient reçu l'ordre d'allumer le feu à l'aide d'un lance-grenade incendiaire de catégorie militaire. Sa mort ne manquerait pas de poser un grave problème à la société, car Roegberg n'avait pas d'héritier et possédait ses actions sous divers nom d'emprunt, ce qui allait provoquer d'importants problèmes bureaucratiques et un délai pour la revente qui ferait nécessairement chuter l'action.

Firmos Fu, le directeur adjoint et actionnaire d'importance d'Aratech avait péri dans l'assaut de son vaisseau, qui dérivait dans l'espace à l'heure actuelle et avait été retrouvé par les autorités de Corellia, avec à son bord une quarantaine de gardes assassinés et quelques mercenaires.

Lord Nikoba, le Twi'lek, Propriétaire de MediaFret, une société de fret qui couvre la Bordure Médiane et qui est la seconde corporation la plus importante de la Guilde du Commerce avait, lui, trouvé la mort dans l'explosion de sa navette, explosion que l'on attribuait déjà à un sabotage. Nulle doute que l'enquête finirait par amener les policiers à suspecter les cinq membres du personnel disparus après l'attaque, dont quatre seront retrouvés morts à leur domicile commun, victime de la cupidité du cinquième et possédant chez eux des messages cryptés avec un ancien code des SR, abandonné depuis quatre ans mais que les mercenaires n'avait pas pu reconnaître.

Locckaaasss Ylbo, le Trandoshan, directeur de la filiale des Noyaux de la Czerka et actionnaire majoritaire de la filiale des Colonies de la Czerka, dont la mort handicaperait momentanément les deux filiales, et, qui avait finit écrasé par l'effondrement de sa maison, saboté aussi.

Goro Slai, un humain, propriétaire de Colonia, une des plus vieilles sociétés de la galaxie, fournissant du matériel originellement à la Région des Colonies, mais désormais spécialisé dans la vente de ressources depuis le secteur Elrood jusqu'aux Mondes du Noyau.
Sa mort sur Eriadu, tué par l'attaque d'un commando de sept personnes, tous abattus par la sécurité par la suite, déclenchait déjà la réaction de la planète, qui voyait périr l'un de ces principaux industriels, bien que sur le déclin après la guerre d'Elrood, et surtout un des plus grands opposants à la République depuis la guerre.

Et enfin Passel Argente, chef de l'Autorité du Secteur Corporatif, dont la mort, plus que toute autre, frapperait l'opinion publique et surtout, les autres dirigeants de grandes entreprises, déjà effrayé par la guerre en cours entre la Fédération du Commerce et la République.

Toutes ces morts étaient utiles, toutes ces morts feraient avancer l'histoire sur le chemin qu'elle lui ordonnait de prendre.

Elle se leva de son fauteuil, qui faisait face à l'assemblée, qui cessa de parler. Tous attendaient qu'elle leur livre les crédits promis, aussi lorsqu'elle ouvrit la bouche, elle put sentir l'excitation encore plus fortement.

- Vos missions ont été des succès, aussi votre récompense sera à la hauteur de vos actes.

Elle claqua des doigts, et la dizaine de gardes en uniforme bleu ferma les portes.

- Vos morts seront celle de ceux qui ont aidé la galaxie à se départir de la gangrène qui la ronge.

Les mercenaires se regardèrent, surpris, ne remarquant pas que l'un d'entre eux, une jeune femme aux cheveux noirs, se jetait au sol, puis saisirent leurs armes, mais trop tard.
Un déluge de lasers vint s'abattre sur le groupe, tiré par les gardes qui s'étaient réunis en ligne, dans le dos du groupe et qui faisait désormais usage de leur fusil avec précision.

La dame aux habits de nuit regarda la scène, qui ne dura que quelques secondes, observant avec intérêt chaque rang de mercenaire s'écrouler sous le feux nourri de leur bourreaux.

Bientôt, la pièce fut pleine de cadavre.
Au milieu de ce charnier, une jeune femme se releva, ôtant sa perruque et ses lentilles, puis marcha vers la femme en robe noire, attrapant un tube de métal quelle avait dissimulé sous l'ample manteau qu'elle portait pour l'occasion.
La rescapé appuya sur un bouton et fit apparaître une lame de lumière violette, avant de sauter sur sa maîtresse aux yeux grenat, qui sortit également de sous sa cape, un sabre-laser, dont la lame rouge illumina son visage bleu. Avec un geste visiblement sans conviction, elle arrêta la lame violette avec la sienne à quelques centimètres de son visage.
Elle s'était attendu à cette réaction dès le moment où elle avait décidé d'éliminer l'ensemble des mercenaire d'un coup, sans prévenir son apprentie qu'elle se retrouverait au milieu des tirs. Elle avait évidement donné pour consigne aux gardes de ne pas la tuer, mais elle était satisfaite de voir que celle-ci s'en était sortie sans égratignure, preuve que ses réflexes progressaient, ainsi que sa maîtrise instinctive de la Force.

- Je vous avais dit que si vous n'étiez pas à la hauteur, je vous tuerais sans hésiter.

La jeune femme à la lame violette éteignit son sabre et recula de deux pas, comprenant le message.

- Vous m'auriez tué, si je n'avais pas réagi ?

La femme au regard rubis éteignit son propre sabre, puis mentit à son apprentie.

- Sans hésitation. Rappelez-vous, ceux qui échouent sont les faibles et les faibles ne méritent aucune pitié car ils sont à jamais esclaves.
Ces mercenaires sont mort, c'est la preuve de leur faiblesse. Ils étaient esclaves, je tenais leur vie entre mes mains et eux ne possédaient même pas cela. J'ai décidé de la leur prendre ainsi que la vôtre, mais contrairement à eux, vous avez combattu, montré votre force pour reprendre cette vie que j'essayais de vous enlevez. Ils ont échoué, mais pas vous.

Elle se tourna vers les gardes.

- Jetez leurs corps dans les abimes de la Lune et rentrez sur Thule.

Puis elle marcha vers la sortie, suivie de la jeune femme.

-Venez, Dame Mantia, la tâche qui nous attend désormais est plus considérable encore.

Darth Arpia, Dame Sombre des Sith, quitta la planète dans son vaisseau, laissant Darth Mantia, sa main de l'ombre, son apprentie, contrôler le travail des militaires Thuliens et rentrer seule sur Coruscant.
Elle laissa Nar Shaddaa derrière elle, avec l'intention d'y revenir le moins possible, même si cette planète était celle où le destin de la galaxie venait définitivement de basculer.

Car sur Nar Shaddaa, si tu prends la bonne ruelle, tu trouveras ce que tu cherches.







Voilà dernier épisode des évènements de la trame en rp.

Un prochain épisode, qui n'entre pas tout à fait dans le cadre de l'ellipse sera poster juste avant la réouverture, pour faire le lien entre l'ellipse et le retour au rp.
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