[Mission]Code 921 : Meurtre - Mort - Détruire

Aaron Aldomar était un homme sensé, un homme de logique. Un meurtre sur les bras ne pouvait résulter qu'à une seule situation : une enquête. Toutefois, la nature même de cette enquête était suffisamment perturbante pour le laisser pantois et hésitant quant à la marche à suivre.
Un ganger, ce n'était pas nouveau et cela ne serait sûrement pas la dernière fois, mais, cela faisait longtemps qu'un ganger n'était pas mort, surtout un ganger du gang le plus influent des bas-fonds de la cité de Corellia. Sa mort entraînait deux choses : overdose ou meurtre. Il était clean, il ne restait que le meurtre.
Et ça, ça posait un sérieux problème à Aaron car envoyé certains de ses hommes à une mort quasi-certaine dans les bas-fonds pour mener l'enquête.
Il aurait son mot à dire, il n'enverrait personne et laisserait ces gangs régler leur merde seul, mais les politiques voyaient ça d'un autre oeil.
"Il faut juger ceux ayant commis ce crime, nous devons montrer à la République que nous avons changer, que la mort des petits gens est importantes", que des conneries.
Mais il ferrait l'enquête, ne serait-ce que pour éviter un océan de feu dans les bas-fonds. Car quand un membre de la Croix-Blanche venait à mourir, à alors ses frères avaient souvent une envie de vengeance très, très disproportionné.

Il lui fallait donc au moins deux enquêteurs. Et il savait lesquels : Redark Chimera et Illidan Traisto. Deux têtes brûlés, mais au moins ils ferraient pas tache dans le décor. Et actuellement, il les attendais.

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Les Bas-fonds correlien étaient des plus tendues, un mort avait été trouvé, rien de nouveau jusque là mais la donne changeait quand on parlait d'un des frères de la Croix-Blanche, le gang le plus influent actuellement dans les bas-fonds. Cela faisait tache, très tache et tout le monde étaient sur les nerfs et il ne fallait plus grand chose avant que cela n'éclate... Sauf si quelque chose l'empêchait, évidement.

Et de quatre ! Allez patron, servez moi encore un trou noir !

Puis, parlant à moi même :

C'est bon ces petit machins là... C'est comme le patron le dis, c'est pour se souvenir... de RIEN !

Je m'étais ré-engagé à la CorSec. Et depuis, j'avais eu un petit boulot : récupérer de la dope à un pauv' gamin qui dealait. Il n'avait plus de fric, sa mère non plus. Mais je l'avais fait. J'lui en avais laissé un peu. Et j'en avais aussi pris pour moi. Depuis Tatooine, je n'en prenais plus beaucoup. Mais une fois de temps en temps... Bref, depuis cette histoire inintéressante, je n'avais rien foutu. C'était pas très animé en ce moment. En même temps, Corellia veillait à son image. Elle voulait intéresser la république. Donc pas d'affaire. Si pas d'affaires, pas de criminalité.. Pas de criminalité, ville sure. Ville sure, bonne image... Faveurs de la républiques et tout le bordel...

Et de Cinq ! Encore un patron ! Vous m'apprendrez la recette !

Mon com-link sonna. Appel d'urgence. Une mission ! Hé ben putain, depuis le temps que je l'attendais celle là. Je lus le message qui indiquait... "enquête sur un meurtre d'un membre d'un gang". Depuis quand on s'intéresse à ça ? Normalement, on les laisse se démerder... Hé bien c'est pas grave, ça va m'faire de l'animation.

Et de six ! C'est fini pour aujourd'hui ! Au boulot !

Je sortis du bar, titubant... Et je me dirigeais vers les bureaux de la CorSec. Je sortis une clope afin de me donner une contenance et l'aspirait à grandes bouffées !

Aaron était un homme patient, dans son métier il le fallait, entre obtenir les accréditations nécessaires pour l'obtention d'un mandat ou attendre qu'un avocat de la défense ait finit de vous enfiler à sec avec la Loi pour que vous pouviez enfin posez vos questions, vous apprennez à prendre votre mal en patience et à jouer avec votre esprit pour faire passer le temps plus vite.
Par contre, quelqu'un pourrait lui expliquer pourquoi les hommes qu'il avait appellés n'étaient toujours pas là ? Aux dernières nouvelles ils n'avaient aucune permissions et la journée venait à peine de commencée.
Il y a des jours il ne fait pas bon d'être un homme patient.

Car la patience de Aaron, bien qu'étant grande fonctionnait proportionnellement avec sa colère, plus il était patient, plus il s'énervait et quand il libérait cette colère, et bien, disons juste que la dernière personne en face de lui s'étant pris de plein fouet sa frustration avait demandé son transfert en administration... Il était en train de classer tous les dossiers de la corsec, de l'enquête résolue au matériel utilisé pour récurer les chiottes.

Ah, mais voilà qu'arrivait Laurel et Hardy...

"Messieurs... Peut-être que vous allez pouvoir m'expliquer pourquoi j'ai du attendre presque une demi-heure votre arrivée dans mon bureau alors que vous devriez être dans les locaux, ou tout du moins suffisamment prêt pour être capable d'agir rapidement et en toute circonstance ?!"

Le truc terrifiant, c'est qu'il haussait même pas le ton en plus...
Soupirant longuement devant le manque de professionnalisme de ses agents il prit une profonde inspiration... Avant de s'arrêter net. Il sentait l'alcool.

"Messieurs, rassurez moi et dites moi que ce n'est pas de l'alcool que je sent ?"

Ah ? Serait-ce une pointe de colère que l'on entendait dans sa voix ? Oula, alerte rouge les mecs ! Opération "sauve ta peau et tue ton voisin" peut commencé !

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Pendant ce temps, tandis que Zolon venait de tomber sur une holo-image particulièrement précise il fut abordé par Nort, un inspecteur gras, puant la sueur à quinze kilomètres et qui avait une érection à chaque fois qu'une jolie fille était prêt de lui... Même si c'était une victime de viol.

"Rah putain, le numéro quinze, faut que tu me le file Zolon !"

Journée classique quoi...

Froncement de sourcils ? Noté. Main droite qui avait la bougeotte ? Noté. Yeux clos ? Noté.
Ouaip, ils étaient dans la merde.
Ouvrant les yeux et les posant tout d'abord sur Illidan, Aaron prit ce que les autres flics appellaient "La Voix". Elle était à la fois glaciale et autorritaire et pourtant était à peine plus audible qu'un murmure.

"Monsieur Traisto, si vous tenez à votre carrière je vous conseille vivement de m'éteindre cette cigarette sur le champ avant que je ne le fasse moi-même. peut être êtes vous analphabète mais si vous saviez lire, ou tout du moins connaissiez vos symboles, vous auriez vu qu'il est interdis de fumez dans les locaux de la police !"

Prenant une profonde inspiration pour se calmer, Aaron continua alors dans un ton plus "calme".

"Cela vous ferras donc un blame dans votre dossier, monsieur Traisto. D'une part pour avoir bu en service, tenté de vus en sortir et ensuite fumez dans mon bureau, mes félicitations."

Se tournant vers Redark.

"Quant à vous monsieur Chimera, peut-être ne buvez vous pas, mais je vous conseille férocement de cesser de fumer des bâtons de la mort. De quelle mission parlez-vous ? L'unique chose que je vous ait demandé, moi, fut de patrouiller à la frontière entre les bas-fond et les hauts-quartiers. Qui plus est monsieur Chimera, vous n'êtes, tout comme votre collègue, pas plus compétent qu'un autre pour la mission que j'ai à vous confié, ou plutôt, avait à vous confié vu le manque de professionnalisme flagrant que vous deux sembler afficher. C'était juste que vous étiez ceux qui passerait le plus inaperçus dans les bas-fonds, mais ne croyez pas que vous êtes irremplaçable."

Se levant, pour la première fois, de son fauteuil, Aaron se mit à faire quelques pas derrière ce dernier afin rassembler ses pensées. Il pourrait former une nouvelle équipe et l'envoyer dans les bas-fonds, cela lui éviterait des problèmes et réglerait la question. Toutefois, il fallait qu'il voie comment ces deux-là pouvaient gérer une mission comme celle-ci, mais après une telel démonstration de leurs incompétences, il n'était plus trop sur de vouloir les envoyer seuls.. A moins que...

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Nort remercia longuement Zolon avant de se barrer à une vitesse difficilement imaginable vu son gros postérieur dans les toilettes pour faire... Mieux valait l'ignorer.
De sa cachette Zolon pouvait tout entendre, y compris le savon que se prenait ses collègues, de quoi rendre les choses intéressante au commissariat, cependant, son observation s'arrêta quand un puissant "Zolon ! Dans mon bureau, immédiatement !" retentit du bureau du patron.

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Après avoir fait appeler Zolon, Aaron se rassit dans son fauteuil, levant sa main pour indiquer à ses deux hommes que leurs avis n'étaient absolument pas demandé.

« IH ! »

Un cri de pucelle effarouchée jaillit de la bouche de Zolon, qui laissa sans le faire exprès tomber son café dans la corbeille de Nort, au milieu d’une myriade de mouchoirs usagés… Et merde. Bon, de toutes façons il avait pas le temps de s’en payer un autre, et puis aller dans le bureau du boss avec ça, ce serait un coup à l’énerver encore plus qu’il ne l’était.

Il prit une graaaaande inspiration, et poussa la porte.

« Oui monsieur le directeur ? »

Le ton était relativement bien, quoique sa voix était trop tremblotante pour que l’on puisse penser qu’il soit totalement sobre (même si la cause de ce tremblement était plus son anxiété qu’autre chose).

C’est là qu’il pu enfin voir les deux autres protagonistes dont il avait pu entendre les voix il y a encore peu de temps.

Il y avait d’abord un grand dadet, probablement non humain vu sa carrure, emmitouflé dans une grande cape grisâtre qui s’accordait plutôt bien avec les haillons de Zolon. Non ce n’était pas un humain, ou alors il portait un sale masque : une grande plaque à l’apparence vaguement osseuse et taillée de façon à effrayer les plus simples d’esprit lui servait de visage. Classe, certes, mais pour cloper ou boire ça doit pas êt’ pratique.

Aussi Zolon en déduisit que le second était le fameux alcoolo/fumeur. Ah, il avais déjà une tronche un peu plus supportable lui. Il avais même plutôt l’air d’un bon gars. Un humain, plutôt jeune, brun… Un poil beau garçon. Le genre que les minettes doivent s’arracher, lorsqu’il est sobre et propre.  

« Vous vouliez me voir ? »

Merde… Il avais pas retiré son manteau, il devait sentir la clope et le chien mouillé à des kilomètres à la ronde. Bah, avec l’aut’ qui en avais allumé une ça devrait passer inaperçu. Et puis c’est interdit nul part d’avoir une dégaine et une fragrance de clochard.

Enfin bref alors qu’est-ce qu’il voulait le gros frustré ? Lui passer un savon ? Possible, genre, pour effrayer les deux zigotos. Wah, Zolon serait un exemple. Quelqu’chose d’utile ! Hourra ! Ou mieux, peut être qu’il allait lui donner une affaire ? Ahah non, ne soyons pas stupides,c e serait de la science fiction.