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[RP de transition] Lirielle Oldima

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[RP de transition] Lirielle Oldima Empty [RP de transition] Lirielle Oldima

Message  Lirielle Oldima Dim 19 Oct - 18:00

Ta toge est mal mise.

Hein? Comment ça?

La ceinture est mal nouée, le collet croche, tu as une manche roulée.

Rah, tu as raison, comment ça se noue déjà?


Soudainement, des coups retentirent sur la porte de sa chambrette, la faisant sursauter.

J’arrive Yorrax, laisse moi une minute!

N’entendant pas de réponse elle finie de se préparer et, enfin prête, elle ouvrit la porte.

Alors, c’est comme ça qu’on traite une officière des FARs?

Un moment interdite, s’attendant vraiment à trouver son meilleur ami, la nouvelle médecin prit le temps d’analyser la femme devant elle, sévère mais resplendissante dans un uniforme de parade des FAR. Avec un cri de joie elle enroula ses bras autour du cou de l’officière et l’embrassa bruyamment sur la joue.

Shana, mais que fais-tu ici?

Tu ne croyais quand même pas que j’allais manquer le jour le plus important de la vie de ma petite sœur? Tu as toujours rêvée d’être médecin!

Oh Shana, ça me fait vraiment plaisir, je suis si heureuse!

Un raclement de gorge discret leur fit tourner la tête et elles virent une masse écailleuse enveloppée d’une toge de finissant, la tête en demi-lune courbée pour pouvoir passer dans les couloirs exigus.

Je ne voudrais pas déranger mais nous allons être en retard, Lirielle.

Oh mon dieu, c’est vrai, je n’avais pas vue l’heure! Yorrax, je te présente ma sœur ainée Shanaryl, je t’en ai déjà parlé. Shana, voici Yorrax, mon meilleur ami.

Les présentations furent rapidement expédiés, les couloirs de l’université de plus en plus encombrés de finissants, nos amis emportés par la masse vers la grande salle. Shanaryl due se séparer de sa sœur pour aller s’assoir avec les spectateurs, regardant le dinosaure accompagnée par la jeune humaine rejoindre les étudiants. Après ce qui sembla être une éternité aux yeux de l’impatiente militaire, le nom de sa cadette fut enfin nommé pour aller prendre son diplôme, présageant la fin de la cérémonie ennuyeuse aux yeux de la femme. Mais ce ne fut qu’un bon deux heures plus tard, après des discours bardant qu’elle fut enfin rejointe par sa médecin de sœur, toujours accompagnée par son garde du corps reptilien.

Plus tard, le trio fit partie de la fête célébrant la fin d’études interminables, et Shanaryl eue la surprise d’apprendre que Lirielle faisait partie d’un ensemble musical de l’école, son talent musical au piano en évidence dans le groupe amateur. Une prestation très réussie s’en suivie, le groupe interprétant des succès populaires, et la militaire se retrouva à danser avec plusieurs jeunes hommes, fascinés par son uniforme et sa chevelure de feu. Yorrax se retrouva donc seul, observant avec curiosité le jeu des corps sur la piste de danse, sa carrure lui interdisant de participer, de peur de blesser ses collèges. La fête se termina tard dans la nuit, les deux sœurs discutant longuement dans la chambre de la cadette, s’éveillant tard le lendemain dans le lit une place, sans aucune gêne comme elles étaient habituées de dormir ensemble.

C’est au milieu du déjeuner que Lirielle reçue un message que quelqu’un voulait lui parler et elle s’excusa, laissant l’officière et l’Anx seuls ensemble. Curieuse, elle alla dans une des salles de classe maintenant désertée, découvrant une femme aux longs cheveux noirs, les yeux très doux, l’air un peu éthéré qui se présenta sous le nom d’Anestla Silgatlis. Elle déclara être une amie d’Han Solo et de Trax Baxton, deux connaissances de Lirielle, être médecin elle aussi et elle avait une proposition pour la nouvelle finissante. Celle-ci l’écouta très attentivement, une discussion animée s’en suivie et ce n’est qu’après quelques heures que Lirielle rejoignit le duo.


Alors, qu’est-ce que c’était? Ton amant?

Shana, ce que tu peux être bête! Non, c’était pour une proposition d’emploi.

Et qu’as-tu répondue?

Que j’y penserais, c’est sur Correlia. Avec l’instabilité politique des derniers mois, je préfère prendre un peu de temps pour réfléchir, je préfèrerais rester dans la République. Cela semble très intéressant pourtant.

Alors qu’est-ce que t’attend, fonce!

Je vais réfléchir Shana, tu sais bien que je suis cérébrale.

Oui oui, toujours en train de t’arrêter et de ne rien faire, c’est tout toi ca!

Mais c’est pas vrai, qui est-ce qui t’as sortie des griffes des golems sur Dxun? Sans moi et ma réflexion, tu serais un petit tas de chair en bouillie!

Je m’en serais sortie toute seule, j’avais la situation sous contrôle!

Yorrax observait l’étrange échange entre les sœurs, incapable de comprendre que leur querelle n’était qu’un jeu qu’elles jouaient depuis leur enfance sur Alderaan. Il ouvrit la bouche pour intervenir, sentant que la situation allait dégénérer quand, après l’avoir regardé, les deux sœurs éclatèrent de rire, ajoutant à la confusion de l’Anx.

Mon pauvre Yorrax, c’est vrai que tu ne nous connais pas ensemble, tu croyais que nous allions en venir aux coups? Shana et moi sommes toujours en train de nous chamailler, nous sommes tellement différentes que s’en est rendu un jeu, ne t’inquiète pas pour nous, mon ami.

Le sourire accompagnant le commentaire acheva de rassurer l’anx sur l’innocuité de la discussion et ils passèrent une très belle journée, avant que Shana ne doive quitter, son travail l’appelant à quitter Bespin. Les formalités administratives expédiées dans les prochains jours, Lirielle décida de retourner sur Kuat, retrouvant sa sœur. Durant cette période, il fut décidé de vendre le magasin Le Palace des Oldima, car ni l’une ni l’autre des sœurs n’avait de temps à y consacrer. L’androide Nathalie fut cependant conservée, mise a profit pour nettoyer leur petite maison, les sœurs ayant déménagées, Lirielle incapable de rester plus longtemps dans la maison ou elles avaient tuées leur bourreau commun, les souvenirs trop pénibles.

C’est également durant ces semaines que les événements galactiques se précipitèrent, les réfugiés venant de planètes envahies et réenvahies par la FDC, le Technosyndicat et les FAR étant de plus en plus nombreux à arriver dans d’autres planètes de la République, dont Alderaan. N’écoutant que son cœur et son devoir de nouvelle médecin, Lirielle pris la décision de retourner sur sa planète natale et d’offrir ses services pour soulager les souffrances des réfugiés. Elle fut reçue les bras ouverts par les officiels, les médecins Alderaanais débordés, et assignée à un camp de réfugié administré par les FDA. C’est là qu’elle retrouva une connaissance qui avait été leur première cliente au magasin, Kyra Skeako, devenue responsable du camp, un travail qu’elle accomplissait de manière professionnelle, bien qu’elle n’était visiblement pas à l’aise dans la situation. Malgré un horaire surchargé, au fil des réunions journalières entre les autorités militaires et le personnel soignant, les deux femmes se lièrent d’amitié, chacune reconnaissant dans les yeux de l’autre les stigmates des viols qu’elles avaient subis, et du lent processus de guérison qui s’en était suivit. Pas une seule fois ne fit-elle d’effort pour revoir ses parents, ignorant s’ils avaient survécus au bombardement de la capitale, plus d’un an auparavant.

Une recrudescence des combats entraina des changements dans la gestion des camps de réfugiés et il fut décidé d’envoyer sur place des secours, pour lesquels Lirielle se porta volontaire. C’est dans le transport qu’elle retrouva son grand ami Yorrax, qui avait travaillé dans un autre camp. Sous la protection des FDA, le convoi d’aide humanitaire se fit quand même intercepter et fouiller par les troupes belligérantes, craignant un afflux d’armes. Il y eu même une pause forcée de plusieurs jours, les autorisations d’atterrir difficiles à obtenir, avant que le chef du convoi ne réussisse a « graisser la patte » des responsables avec une partie des fournitures médicales et de la nourriture amenée. Cette situation révolta la jeune médecin, qui ne pu que se plaindre à Yorrax, arguant que ces vivres étaient destinée aux populations civiles, qui en avait vraiment besoin. L’injustice flagrante et la corruption qu’elle vit la troubla, sa vie de bourgeoise alderaanaise l’ayant isolée de ces problèmes pour la majeure partie de sa vie.

Mais rien n’aurait pu la préparer au choc qu’elle vécue sur la surface. La misère humaine des populations déplacées par la guerre, les scènes de villages effacés de la carte, les villes en ruines, les piles de corps, les pillages, souvent effectués par des brigands profitant de la situation instable pour se faire quelques crédits de plus, tout cela la rendait malade. Elle trouva un refuge dans son travail, s’y donnant corps et âme pour soulager quelque peu les malaises d’une population n’ayant demandée qu’a vivre. Souvent, dans ses rares temps libres, elle pleurait de découragement devant tant de misère, se demandant ce qu’elle pouvait faire de plus. Heureusement pour elle, Yorrax travaillait avec elle, et ensemble ils développèrent une complicité sans pareille, capable de deviner ce que l’autre avait besoin sans avoir à le demander. Impressionné par leur débrouillardise et leur volonté d’aider leur prochain, le chef de mission les envoya tout les deux dans une région éloignée, comme médecins de campagne.


Dernière édition par Archimage le Jeu 23 Oct - 19:30, édité 1 fois
Lirielle Oldima
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Message  Lirielle Oldima Dim 19 Oct - 18:01


Situé dans une région difficile d’accès, le village indigène où nos amis s’installèrent et transformèrent une grande hutte en clinique vit immédiatement l’avantage de la présence des « guérisseurs étrangers ». Rapidement, la renommée des médecins rayonna dans la région, attirant les habitants de villages voisins, certains à plus d’une journée de marche, afin de recevoir des soins, données gratuitement à quiconque en avait besoin. Lirielle se sentait bien, épuisée mais en paix, rencontrant des personnes remarquables par leur joie de vivre, malgré les conditions difficiles. Leur renommée attira même un chercheur Omwati qui arrêta pour faire soigner une entorse et quelques blessures mineures, ses recherches plus importantes à ses yeux que sa sécurité personnelle en ces temps troublés. Ces quelques semaines de travail intense lui apportèrent une expérience appréciable, incalculable même, mettant à profit tout ce qu’elle avait durement appris pendant ses études, le moment culminant s’avérant être l’accouchement de magnifiques jumeaux en parfaite santé.

Mais ces moments « idylliques » ne pouvaient durer. La guerre finie par rejoindre cette région isolée quand une troupe de brigands se signala en attaquant les villages avoisinants, les pillant de leur maigres ressources, assassinant ceux qui résistaient. Un appel à l’aide fut envoyé par radio aux autorités, toujours appuyées par les FDA, mais la même isolation qui avait préservée un moment la région devint sa malédiction. Les villageois se préparent comme ils le pouvaient, c’est à dire très peu, le conseil du village décidant de préparer un tribu pour les brigands, les jeunes menottés par leurs ainés. Les médecins n’étaient pas d’accord, surtout Lirielle, entrainée comme soldat, mais la logique prévalue et ils se turent alors que le village se préparait à « accueillir » la troupe de hors-la-loi.

Cependant les événements ne se déroulèrent pas comme prévu. Une violente tempête se déclencha, et pendant 3 jours misérables tout le monde resta enfermé dans sa hutte. Mais l’incroyable quantité d’eau engorgea la terre, causant un glissement de terrain qui emporta une partie limitrophe du village, et l’infirmerie se retrouva pleine, nos amis débordés. Ce n’est que deux jours plus tard que la tempête quitta enfin la région, sa fureur apaisée et c’est avec entrain que les villageois commencèrent la reconstruction de la section détruite. Malgré plusieurs blessés, il n’y avait heureusement pas eu de morts grâce à l’intervention des médecins, l’énorme force de l’Anx ayant servie pour sortir les victimes des décombres rapidement, les empêchant d’étouffer.

Le lendemain, les bandits arrivèrent avec fracas, les fermiers leur présentant leur tribu, les médecins occupés par les blessés. Satisfaits, les hors-la-loi était en train d’embarquer leur butin quand un cri s’éleva d’un des guetteurs.


Chef! Des navettes gouvernementales!

Trahison! C’est un piège! Dispersez-vous!

Alors que les navettes amorçaient leur manœuvres d’atterrissage, les brigands écoutèrent leur chef, la plupart disparaissant dans la foret environnante. Mais la poignée qui était entrée dans le village, donc le Nikto qui leur servait de chef se retrouvèrent coincés, les navettes encerclant le village. Avisant la plus grande hutte, il chargea avec ses hommes, défonçant la porte, surprenant Lirielle, un bébé dans ses bras.

Laissez-nous, vous voyez bien que nous avons des blessés ici! Prenez-votre butin et partez, nous avons du travail ici!

Tais-toi salope! Z'êtes nos otages, z'allez nous sortir de ce piège!

Quel piège?

Vous à l’intérieur, sortez et il ne vous sera pas fait de mal!

Mais c’est la voix de Kyra!

En effet.


Z’avez pas d’ordres a m’donner! J’ai des otages ici et je vais m’en servir. Laissez nous partir ou je les tue! J’suis sérieux!

Terrorisé, le bébé se mit subitement à hurler, surprenant tout le monde.

Fait le taire! Ou c’est le premier à y passer!

Non, c’est un bébé, il a peur! Vous ne pouvez pas faire ca!

J’vais m’gêner! Fait le taire!

Mais malgré les efforts de la jeune femme, le bébé était inconsolable, exaspérant le Nikto de plus en plus nerveux.

Assez! J’vais le faire taire moi!

Instinctivement, la jeune femme fit un rempart de son corps, couvrant l’enfant, prête à mourir pour le protéger. Mais sans avertissement un cri s’éleva dans la hutte et Lirielle fut à son tour couverte par un corps gigantesque. Les coups de blasters fusèrent, la suite une cacophonie de cris et de tirs, alors que les troupes des FDA entrèrent en force dans la clinique en réaction au tir, Lirielle voyant du coin de l’œil un ange exterminateur en Kyra, ses coups d’art martiaux trop rapides pour être clairement vus mettant le Nikto au sol en quelques secondes. A peine une minute passa, qui sembla comme une année, avant que le tout soit terminé. L’enfant, sentant peut-être que le danger était passé, se calma et lentement la femme se déplia, donnant l’enfant à une villageoise avant de se retourner.

Pour voir l’Anx couché au sol, plusieurs trous noircis dans sa tunique colorée, la respiration sifflante, du sang verdâtre s’écoulant de ses nombreuses blessures.


Il va mourir. Nous n’avons pas le bacta nécessaire pour tenter de le sauver.

Je sais.


Contrairement à ce que l’on aurait pu croire, aucune larmes ne s’accumula dans les yeux de la femme. Elle savait que son meilleur ami venait de se sacrifier pour ce qu’il croyait, pour sauver des vies, ses convictions suffisantes pour y laisser sa propre vie. Il n’aurait pas voulu qu’elle pleure, il l’avait assez vu pleurer. La femme s’approcha et mit un genou au sol pour s’approcher de la tête écailleuse en demi-lune, sa main caressant la joue gigantesque. Un râle s’échappa de la bouche ridiculement petite pour la taille de la tête et les yeux s’ouvrirent, la douleur du médecin apparente dans son regard. Instinctivement, la femme agrippa son hypoinjecteur et prépara une dose d’anesthésiant, pour être arrêtée d’un mouvement de la tête du dinosaurien.

Garde… garde la pour ceux qui en ont vraiment besoin, Liri.

Mais tu as mal, laisse moi te soulager au moins.

C’est inutile, Liri. Je vais mourir, je le sais.

Pourquoi Yorrax? Pourquoi as-tu fait cela?

Car tu es ma meilleure amie… tu aurais fait pareil pour moi.

Oui, je l’aurais fait. J’étais prête a mourir pour ce bébé.

Je sais, Liri. Je l’ai toujours su… J’ai toujours su que tu étais une Jedi.

Je ne suis pas une Jedi, Yorrax, tu délire à cause de ta douleur.

Je n’ai jamais été aussi lucide, Liri. Ecoute moi, je sais… je sais…

Le regard ne mentait pas. L’anx savait qu’il allait mourir et il avait atteint un état presque mystique d’intuition, que seule la mort pouvait apporter. N’avait-il pas dit a son amie que son peuple était encore très près de ses racines animistes, croyant aux esprits de la nature? N’était-ce qu’une autre façon d’appeler la Force, auquel les Jedi croyait? Lirielle n’avait pas assez d’expérience dans ces domaines, étant complètement ignorante en fait, pour tirer une conclusion, et son double Rillzien, programmé pour dénigrer les utilisateurs de la Force n’était d’aucune utilité. Yorrax était convaincu de ce qu’il disait.

Liri?

Oui Yorrax?

Je suis content d’avoir été ton ami… Je n’avais jamais eu une amie comme toi… merci.

Oh Yorrax, tu n’a pas a me remercier, c’est moi qui te doit tout.. je te dois la vie, je te dois de m’être retrouvée, je te dois plus que tu le sais.

Un faible sourire s’étira sur les lèvres de l’anx, avant de s’effacer dans une quinte de toux. Un dernier regard sur l’humaine, l’amour qu’il ressentait pour elle se retrouvant dans cet ultime moment de sa vie et ses yeux s’éteignirent à tout jamais. Un long moment passa avant que la femme ne trouve la force de se lever, saluant pour la dernière fois son immense ami. Une main se déposa sur son épaule et elle trouva Kyra, offrant son support silencieux. Un triste sourire uni les femmes pendant un moment, l’instant brisé par les beuglements du Nikto à l’extérieur. Fronçant les sourcils, la jeune médecin sortie en trombe, surprenant la militaire, volant un blaster des mains d’un soldat des FDA incrédule.

Kyra sortie aussi vite pour trouver la médecin brandissant le blaster à la tête du meurtrier, les yeux durs comme de l’onyx. Le village au complet s’était arrêté, observant la confrontation silencieuse. Pendant un long moment, l’alien et l’humaine se regardèrent dans les yeux, avant que le bandit ne baisse les yeux, vaincu par la volonté de l’humaine. Mais au moment où Kyra levai son propre blaster, prête à arrêter son amie si elle tuait le Nikto de sang-froid, elle fut surprise encore une fois quand l’humaine laissa tomber l’arme et tourna les talons. Ne comprenant rien, pensant avoir gagné, le bandit se mit à railler la femme qui s’éloignait, avant de recevoir un coup de crosse vicieux derrière la tête, courtoisie de Kyra.

Une demi-heure plus tard, la militaire retrouva la médecin assise sur un rocher surplombant le village. Sans un mot, elle s’installa à coté d’elle et elles restèrent ainsi un moment, avant que Kyra ne se racle la gorge.


Pourquoi ne l’as-tu pas tué? Je l’aurais fait à ta place.

Un long silence s’ensuivit avant que Lirielle ne réponde.

Tu crois que je suis faible, Kyra?

Non.

Et tu as raison. J’ai réalisée que le tuer était la solution facile. Oh, j’aurais eue la satisfaction du moment, Yorrax aurait été vengé.

Elle se tourna vers son amie, ses yeux violets emplis d’un étrange mélange de dureté et d’humilité.

Mais cela aurait été trop facile. Je ne sais pas si tu peux me comprendre, je ne suis pas sure de comprendre moi-même, mais je suis une médecin, tout comme Yorrax. J’ai jurée de défendre la vie, de la préserver dans les limites de mes capacités. J’ai compris, en le regardant, que lui aussi avait une vie, et que même s’il vient de tuer mon meilleur ami, mon confident… je n’avais pas le droit de le tuer. Pas comme cela. Je n'aurais pas hésitée en combat, je l'ai déjà fait. Mais pas comme cela.

Elle fit un geste du bras, présentant l’humble village, comme une présentatrice de prix dans un jeu d’holovision.

J’ai sauvée des vie ici, Kyra. Certaines de ces personnes n’avaient jamais eue accès à un médecin, leur état de santé déplorable. Et avec cette guerre, leurs ressources sont encore plus limités. Yorrax et moi avons fait le bien ici, nous avons rendus le sourire a ces gens. De simple paysans, tentant de vivre leur vie, d’être heureux. Pourquoi n’auraient-ils pas le droit au simple bonheur d’être en santé et aimés tout comme ceux qui s’enferment dans leurs tours à Corusant?

Elle regarda encore la militaire, qui comprenait parfaitement qu’aucune réponse n’était requise.

Tu sais que je suis la marraine de jumeaux? Leur mère est arrivée ici épuisée, elle avait marchée pendant plus de 10 heures pour venir nous voir, pour être sure que ses enfants vivraient à la naissance. Je me rappellerai toujours l’expression sur son visage quand elle a vue ses jumeaux, grouillants de vie. Je ne sais plus combien de fois elle m’a bénie, insistant pour donner mon nom à sa fille. Il y a une petite Lirielle sur cette terre maintenant. Et c’est moi qui ai fait accouchée sa mère.

Nouant ses mains, la médecin ferma les yeux et soupira.

Et pourtant, ils sont à la merci d’êtres comme ce Nikto. Je suis médecin, j’ai pu les protéger de la maladie, les guérir de leurs blessures… mais je réalise aussi qu’il y a d’autres dangers pour ces gens. D’autres menaces à leur bonheur, et je ne suis pas équipée pour les affronter.

Personne ne l’est vraiment, Lirielle. Je suis aussi choquée que toi de ce qui arrivé à Yorrax, crois-moi. J’étais prête à laisser partir ces bandits pour vous protéger, et malgré cela, il a été tué. Ce sont les réalités de la guerre, on ne peux pas préserver tout le monde. On essaie, on s’entraine continuellement pour éviter de telles situations… et ce n’est jamais assez. Ne te tourmente pas inutilement, tu es encore en vie, pour guérir un autre jour. Ce jour est une victoire, en terme militaire, nous aurions pu avoir un bain de sang, et ce n’est pas ce qui est arrivé.

Une victoire bien creuse pour Yorrax. Mais tu as certainement raison. Je me rappelle du Colonel Newkiller à l’académie militaire de Naboo. Je lui avait demandé comment un médecin militaire pouvait accomplir son travail, avec ses serments. Tu sais ce qu’il m’a répondue? Que le secret est dans le pragmatisme. Qu’il faut réaliser qu’on ne peut pas sauver tout le monde. Je savais que je ne pouvais pas sauver Yorrax aujourd’hui. Mais ca ne rend pas la douleur plus facile à supporter.

Tendant la main, Kyra serra un moment l’avant-bras de Lirielle, avant de se lever et de laisser la femme à ses réflexions. Elle savait maintenant que la médecin irait bien…


Dernière édition par Archimage le Dim 19 Oct - 18:09, édité 1 fois
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Message  Lirielle Oldima Dim 19 Oct - 18:01

Tu ne veux pas faire cela Liri!

Et pourquoi pas, je te prie? Et ne me remet pas en tête ton excuse éculée des Rillz, ils sont morts depuis plus de 50000 ans.

Car tu n’es pas des leurs, tu n’as pas leur pouvoirs! Tu es une médecin!

Oui, et je suis également soldat, tu l’oublie peut-être?

Je n’oublie rien. Mais je n’ai pas accès a ces souvenirs, ils sont arrivés avant que je « naisse ».

Lilieth, tu peux être tellement bornée quand tu t’y met. Cela fait des semaines que nous en discutons, j’ai pris ma décision.

Et si ca ne marche pas? Tu te sera ridiculisée pour rien!

J’ai prit le contrôle de l’arche des Rillz en vainquant ma pire phobie, oui oui, je sais, grâce à toi. J’ai déjà eue des pouvoirs en étant la clé de voute, qu’est ce que cela aura de différent? Est-ce que cela peut vraiment être pire?

Je n’approuve quand même pas.

Écoute, tu as été réveillée quand je suis passée à deux doigts de mourir, et tu m’as dit vouloir m’aider à ce moment. M’aider n’est-il pas le but de ton existence?

……

Rien à répondre? Lili, crois moi, ce n’est pas un coup de tête, j’y ai longuement réfléchie. Mais je vais avoir besoin de ton aide, s’il te plait.

…..

Lili, je t’en prie, je vais vraiment avoir besoin de ton support la dedans. Je veux réussir.

Car Yorrax t’as dit que tu étais comme une jedi? Mais qui dit qu’il avait connu des Jedi avant?

Non, nous en avons déjà parlé… je ne fais pas cela pour Yorrax… enfin, pas seulement. Je le fait car je suis intimement convaincue que c’est le chemin à suivre pour aider le reste de la galaxie. Et je sais que je peux le faire, que je dois le faire.

Ta destinée?

Non. Edwin me destinait à être sa clé de voute et regarde où ca l’a mené. Non, je sens que c’est la bonne chose à faire. Comme quand j’ai épargnée le Nikto. C’est ma décision Lili.

Il me semble que tu prend une telle décision très rapidement. Quelques semaines ce n’est pas beaucoup pour décider de changer ta vie ainsi.

Quelques semaines? Lili, j’ai plutôt l’impression que j’ai été engagée dans cette voie depuis ma naissance, que les épreuves que j’ai subie n’était que pour me préparer a cela.

Encore ces idées de grandeur. Et tes impressions, c’est nouveau ca? Qu’est-il arrivé a ta logique?

Elle est toujours la. N’es-tu pas d’accord que c’est le meilleur moyen de défendre les opprimés de la galaxie?

Mais pourquoi toi? Pourquoi ce ne serais pas Kyra? Ou Shanaryl? Elles savent se battre, elles vivent pour se battre!

Tu sais bien qu’elles font toutes les deux leur part en étant dans l’armée. Moi… je veux aussi faire ma part. Et j’ai choisie ce moyen. Même si je dois me battre. Est-ce que je peux compter sur toi?

….

Lili, je t’en prie, ne boude pas. Nous devons être unie la dedans.

Bon d’accord, tu gagnes, je vais t’aider. Mais ne viens pas te plaindre après que je ne t’ai pas avertie que ca ne marchera pas!

Bien oui que ca marchera, alors, on y va?

Je ne peux que suivre, je ne contrôle pas ton corps.

Ce que tu peux être de mauvaise foi!

C’est comme ca que tu m’aimes.


La jeune femme, arrêtée sur le trottoir depuis plus d’une heure, poussa un soupir pour toute réponse à son double mental et se décida enfin à prendre une direction, celle qui montait.

Et entra dans le hall majestueux du Temple Jedi, sur Corusant…
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Message  BeetleJuice Dim 19 Oct - 18:06

Dixit Mugen:

Faire un résumé d'une vingtaine de ligne maxi pour que chacun puisse savoir ce qu'est devenu un personnage sans avoir à se taper 100 pages de narration.

- Faire en sorte que ça ne soit pas trop long, histoire de ne pas saturer la Bdd dès le départ :p et surtout pour qu'on ait pas l'équivalent de l'encyclopédie à lire. Y'a pas besoin d'écrire un roman, l'essentiel est de faire état de l'évolution de votre personnage dans les grandes lignes. On va pas non plus entrer dans les détails et le but n'est pas de remplacer les mois de jeu perdus. J'insiste sur ce point, dans la mesure ou on devra vérifier chacun de vos textes, si c'est trop long, on va avoir du mal à suivre et à être dans les temps.
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Message  Lirielle Oldima Dim 19 Oct - 18:15

Mon résumé a été fait et approuvé plus haut, BJ, la ce sont les détails. tongue
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Message  BeetleJuice Dim 19 Oct - 18:22

Au temps pour moi. Je vais m'atteler à la lecture alors.
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Message  Hermès Mar 16 Déc - 0:50

( juste au cas où, je voulais juste dire que je valide les actions et paroles de mon personnages dans ce rp de transitions tel que liri les a décris)
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